mercredi 4 août 2010

Arros sur les baudets délinquants apatrides !

Ce pastiche est à consommer avec 3 glaçons, à l'ombre d'un palmier, les doigts de pieds en éventail.





 Dans un immense élan de solidarité patriotique, Madame Bettencourt offre l'île d'Arros au Président de la République pour y loger les délinquants apatrides.





Photo choisie par Étienne Courgeotte.
Interview exclusive de Yvon Roufiole , chroniqueur d'élite de la section Dassault n° 1

Yvon Roufiole :  Mes hommages, Chère Madame Bettencourt. Je suis extrêmement honoré de vous recevoir ici-même au Jivaro, le berceau culturel de la pensée traditionnelle et de la défense de la bienséance française. Vous avez gardé pour nous, la primeur d'une annonce qui va ébranler bien des consciences ! Vous léguez  donc votre île d'Arros au gouvernement français ?

Liliane Bettencourt : Pardon ? Jeune homme, auriez vous l'amabilité de parler un peu plus fort ! Je suis atteinte de surdité légère, c'est ce que m'a déclaré ce bon Patrice de Maîstre. Que disiez vous Monsieur Loupiote ? 

Yvon Roufiole : JE DISAIS  : VOUS DONNEZ VOTRE ÎLE D'ARROS À LA FRANCE.


Liliane Bettencourt : Je possède une île, moi ? Je croyais l'avoir donnée à François-Marie Banier pour qu'il y monte un golf mais il s'est plaint que l'île regorgeait de moustiques...


Yvon Roufiole : Heu, Madame Bettencourt, pourquoi avez vous fait cette donation si généreuse à notre Pays ?


Liliane Bettencourt :  j'ai fait une donation, moi ? Écoutez, Monsieur Roubignol, je suis lasse : vous me fatiguez avec vos questions alambiquées. Voyez avec mes deux hommes d'affaires, Messieurs Maîstre et Woerth, il vous informeront.  Toutes ces sordides histoires d'argent me sortent par les yeux ! Venez me voir demain et vous résumerez mes déclarations... Au revoir Monsieur Chavignol. Valets ! Venez m'aider à m'habiller ! Bien le bonsoir, Monsieur Fouriol.


Chers lecteurs du Jivaro, je me dois donc de résumer aussi honnêtement que possible, au lendemain de cet entretien, les propos que m'a dictés Madame Liliane Bettencourt.

"Alors que j'écoutais Radio Luxembourg à l'aide de mon cornet acoustique avec la même application que lors de ma vingtaine triomphante, j'attendais avec mon papa, Eugène Schueller,  les nouvelles de Radio Paris, j'ai entendu le discours du maréchal [ sic ] Sarkozy qui me doit beaucoup et que je tiens en grande estime.

Son désir de déchoir de la nationalité française, des voyous d'origines étrangère, m'a rappelé le bon  vieux temps du sauveur de notre Patrie, ce bon Maréchal Pétain,

Les riches, qui rappelons-le méritent leur situation, se doivent de consolider le lien social entre tous les citoyens de cette Nation. Plèbe, populace, petite bourgeoisie doivent être associées à la réussite de nos valeurs du travail, de respect de la propriété et d'obéissance.

Je vous rappelle, Monsieur Chignole, que mon père avait déjà, en son temps, créé un mouvement populaire "Le mouvement social révolutionnaire". C'est dire s'il avait la fibre sociale et ouvrière, Voyez vous ?

C'est au nom de l'atavisme  révolutionnaire de ma famille que j'ai décidé d'offrir l'île d'Arros au gouvernement français pour qu'il puisse y entreposer [ sic ]  les délinquants apatrides déchus de la nationalité française grâce à notre maréchal [ re-sic ] ! Ma démarche humanitaire est simplement motivée par la générosité  désintéressée et le bonheur de donner le maximum à son Pays. C'est ce que Messieurs Le Maîstre et Woerth m'ont suggérer de déclarer.

Monsieur Borgnol, on parque bien les riches dans les îles Caïmans, Jersey, Guernesey, Lavezzi, aux Seychelles, à Saint Martin, aux Bermudes ? Pourquoi interdirait-on aux pauvres le même traitement ? On est en droit de se le demander !

Monsieur Rouffiotte, si j'ai décidé de faire cette déclaration à votre journal, c'est parce que les journalistes qui officient en son sein représentent à mes yeux le nec plus ultra de l'indépendance d'esprit et de l'objectivité face à l'évènement.
Je vous laisse car François-Marie [ Banier ]  doit se livrer à un massage spécial pour me requinquer. Et au prix de 40.000 € auquel il le pratique, il vaut mieux éviter de le rater, mais c'est un garçon si délicieux !

Bonsoir Monsieur Pignol...

Firmin ! préparez ma robe de bain vaporeuse pour ma séance de massage, s'il vous plaît..."


Propos recueillis par Yvon Roufiole du Jivaro



Amis, merci pour votre soutien, pardonnez mes premiers balbutiements...

À après !


7 commentaires:

  1. hé bien je vois que le cui cui nouveau pète la forme pastichée - et j'en gazouille de joie

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  2. Merci mon tgb. Heureux de te retrouver ici !

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  3. Plutôt que de pardonner ces premiers balbutiements, je souhaite que les seconds, et les autres qui suivront, soient aussi gouteux!

    Je ne te remercie pas, en revanche, pour avoir réveillé ma paranoïa latente:

    Si on résume, vite fait, comme ça, on a:

    Un gouvernement dont nombre de membres sont issus d' "Occident";
    Un parti au Pouvoir qui a touché du pognon de la fille d'un fondateur de parti fasciste;
    Et une "Politique générale" qui devient de plus en plus populiste.

    Ou bien c'est moi qui me fais des idées (et donc je devrais reprendre mon traitement, d'urgence)?

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  4. ÂME D’OISEAU
    Zareh Khrakhuni (Arto Djumbushian), né en 1926 à Istambul

    Il y a un oiseau
    Qui vole dans l’air en toute liberté
    Il voltige il plane tantôt plein de retenue tantôt déchaîné
    Quand il se fatigue il va se percher sur une brindille
    Puis il sautille il s’envole prend son élan
    Vers les lointains vers les sommets tourmenté et enivré
    Son coeur bat nostalgique
    Et vole en éclats dans la cage qui serre son coeur
    -
    Dans cette cage lointaine
    Qui n’existe pas

    Il y a une cage
    Qui n’est ni en or ni en argent
    Ni en verre ni en fer
    Qui n’est faite ni de bois ni de corde
    Qui n’est suspendue nulle part
    Qui n’est placée ni sur un perchoir ni sur une table
    Mais dans cette cage
    Il y a un oiseau et il n’y en a pas
    Qui se cogne d’un mur à l’autre
    Qui languit qui souffre qui se recroqueville
    Qui sanglote d’une voix chagrine
    Dans la cage qui n’existe pas...

    Chanson seule repliée sur elle-même
    Qui s’agite troublée qui vibre avec ferveur
    Et que pourtant personne n’écoute.

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  5. @Affreux
    Salut Affreux, sale, bête et méchant. Content de te voir rôder par ici. Je t'ai mis en lien. Je ne crois pas que ça te rapportera grand chose mais l'intention y est... ;-). Quant à tes suspicions sur la dérive fascisante : c'est tellement évident !

    @ slowXtal

    Quand je pense que j'ai eu la bêtise de te confondre avec Urbain ! La honte rosit encore mon front...
    Ce poème m'a chamboulé tellement il est superbe. Un des plus beau qu'il m'aie été donné de lire sur l'oiseau et sa cage qui n'existe pas.
    Merci infiniment et n'oubliez pas de revenir nourrir le petit oiseau. Quelques petites graine dans ce genre suffiront. ;-)

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  6. bonjour cui cui,
    fidele lectrice des nrv et avant du del, j'aimerais connaitre les causes de ton départ, si çà n'est pas trop personnel bien sur..

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  7. Incompatibilité d'humeur. Nous étions 2 à nous occuper concrètement du Village.

    Une administratrice a démissionné, me laissant seul. Je ne me suis pas senti le cœur à continuer le Village tout seul sous les attaques incessantes de certains commentateurs.

    Tu connais l'histoire de Fernand Reynaud ? À force de critiquer le boulanger, il est parti, laissant le Village sans pain : c'est un peu ce qui s'est passé là bas.

    J'étais presque le seul à écrire des textes sous les lazzis. Maintenant, c'est le désert.

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Laissez-vous aller à votre inspiration, sans limite ! J'ai le cuir épais, le front étroit et la vue basse...

La seule limite aux débordements : la loi....

ATTENTION ! Autrement, ici, on ne censure personne. Les insulteurs, les aigris, les haineux seront reçus comme il se doit, ils devront toutefois s'attendre à de méchantes répercussions ; un chieur averti en valant deux, place aux commentaires !
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