mercredi 25 septembre 2013

Média fiction. Pour se mettre en conformité avec les idées ultra libérales qu'ils professent, les propriétaires d'organes de Presse refusent les aides distribuées par la dictature collectiviste

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Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères, chers cousins et tontons, comme on dit dans les cités.

Ébahi, ébaubi et ébranlé par les masturbations intellectuelles qui se développent par-ci, par-là dans l'univers glauque des réseaux sociaux du Net gaulois richement peuplé de personnes vindicatives, de coquelets aux ergots pointus et  agrémenté d'une multitude de moulins à vent (les burlesques féministes radicales diraient des moulinEs à ventE) plus performants les uns que les autres, j'ai été particulièrement attiré par cette information, n'y voyez aucune malice, qui m'a bien fait rire.


Il s'agit, fort évidemment, d'un grossier montage ! En auriez-vous douté ?


J'ai imaginé que dans ce pays où on parle fort sans afficher grand chose d'autre que de spectaculaires  rodomontades, chaque acteur de la vie économique, politique ou culturelle aille au bout de ses convictions.

Cette fois je veux parler d'un secteur où ceux qu'on appelle "les assistés", non pas ces malheureux qui bénéficient de quelques misérables aides sociales et restent néanmoins des cibles prioritaires de journalistes mais ces propriétaires d'organes de Presse à qui l'État verse de confortables subsides pour que leur entreprise de démolition survive.

Ce monde est loufoque.

L'État verse donc des aides à des journaux ou des magazines appartenant à des personnes privées richissimes qui dézinguent à longueur de journée ce même État, lorsqu'il est sous "dictature socialiste" ! Un peu comme si vous payiez un malfrat pour vous agresser jusqu'à tenter de vous supprimer !
Le comble du masochisme, non ? Et tout ceci au nom de la liberté d'expression...

De telle sorte que ces organes de Presse font l'apologie du libéralisme pur et dur, exigent l'arrêt des subventions sociales, vantent une gestion rigoureuse des finances, réclament une austérité budgétaire sévère au nom du dogme capitaliste qu'ils n'appliquent pas à leurs propres entreprises puisqu'ils acceptent lâchement les deniers publics !

Merde, alors ! Ces magnats de la presse n'ont donc plus aucun amour propre : pourquoi acceptent-ils l'argent public pour entretenir leur danseuse, eux qui donnent des  leçons d'économie à la terre entière ?

Je connais le laïus : sans aides, 80 % des titres disparaîtraient, liberté d'expression., blablabla bla,  plus de journaux de gauche, plus de journalistes.
Soit.

Ici en fichier PDF 



Aussi,je m'adresse à tous les médiacrates et éditocrates  recevant des subventions publiques au titre des aides à la Presse, et qui pourtant, défendent becs et ongles la loi de l'offre et de la demande, plaident le recours à la main invisible mais salvatrice du marché et réclament un libéralisme économique sans entraves, d'aller jusqu'au bout de leurs convictions qui restent estimables !
S'il vous reste quelqu'amour propre, si vos croyances en l'ultra libéralisme sont si chevillées à vos petits corps replets, chers patrons de Presse, qu'attendez-vous pour nous montrer que votre conception économique est supérieure à la nôtre ?

Montrez-nous comment gagner de l'audience tout en restant rentables, prouvez-nous que votre système est le meilleur, confirmez-nous que le principe des aides publiques est inutile !

Allez donc jusqu'au bout de votre démarche idéologique si toutefois vous en avez le courage !

Refusez les subventions publiques.

Étonnez-nous.

Osez !


Sinon, mettez la en veilleuse et évitez ces premières de couverture xénophobes, racoleuses, putassières, abjectes, antisociales, clivantes, décadentes et fanfaronnes. Cet étalage sordide, cette vitrine dégueulasse où vous exposez vos torchons idéologiques ne grandissent pas le journalisme qui n'en avait pas besoin ! 

Gardez vos poubelles pour vos familles qui semblent raffoler des odeurs pestilentielles qui s'en dégagent...

N'est-ce pas Valeurs actuelles ?


Quelques précisions : 

1) Je me suis lancé dans la réalisation d'un photomontage complexe, j'ai beaucoup souffert : je demande d'autant plus votre indulgence que la qualité de mes billets est à l'aune de leurs illustrations.
 
2) Je salue chaleureusement celles ceux qui sont parvenus sans faiblir à cette ligne...
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36 commentaires:

  1. Formidable ton photo-montage Cui-cui ! Toi, tu vas recevoir une subvention, à ce rythme-là !
    Très enrichissant billet/ Je savais pas tout ça, tiens.

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  2. Lançons dont une subvention de la presse proportionnelle au mérite de l'intelligence trouvée dedans, histoire de faire des économies tout en rendant les gens moins cons.

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    1. Oui. La presse magazine sans moralité telle qu'elle existe ne mérite aucune aide publique.

      Merci Stéphane.
      .

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  3. Si seulement...si seulement ils suivaient ton conseil et allaient au bout de leur logique... Ça nous ferait un sacré bol d'air mental !

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    1. Penses-tu ! Ces gens qui n'ont ni moralité, ni déontologie n'ont aucun sens de l'honneur.

      Ce sont des vendeurs de nougats ou des gardiens de coffre-fort. Rien de plus.

      Des gens méprisables.
      .

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  4. Ah ! Ah ! Ah ! Ouf ! Ouf ! Je suis arrivé au bout de ce loooooong billet, soufflons comme la couche du moche arrivé au haut.

    Ah oui, le montage.... je n'ai que Gimp, mais j'imagine ce que tu as dû endurer. Du beau boulot.

    Quant aux journaux, il y a presque dix ans que j'ai acheté mon dernier quotidien, on s'en passe assez facilement. Ceux qui sont intéressants (en général ceux qu'on ne voit que sur le Ouaib) ne reçoivent rien, bien entendu.

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  5. Pas mal ce mélange de dérision et d'infos... Une idée à creuser
    JL

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  6. Ces gens ne sont pas des imbéciles. Ils sont avant tout des commerçants qui testent les unes qui font vendre. C'est le client qui achète et donc vote pour une présentation et pas une autre
    Ne vous en déplaise, c'est la loi du marché donc les ventes qui assurent la rentabilité du journal. Une une morale mais pas vendeuse ne vaut rien à coté d'une une raccoleuse.
    C'est le client-lecteur qu'il faut critiquer, pas le rédacteur-journaliste.

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  7. Ne mélangeons pas les journalistes, avec leurs patrons, ceux qui signent le bon à tirer. Le titre que donne le journaliste n'est pas souvent repris par le directeur de publication.

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  8. Critiquer le client/lecteur est facile. Le client/lecteur n'est pas dupe, raison pour laquelle depuis des années le nombre de client/lecteur décroit entrainant d'une part les aides de l'Etat et la baisse généralisée de la masse salariale dans le secteur de l'impression. Je travaille dans ce secteur depuis 25 ans, mon entreprise dans ce laps de temps est passée de 1200 employés à 77! J'ai vu fermer pas mal de grandes imprimeries en France, celles qui ont survécu ont considérablement réduit leurs effectifs en délocalisant vers la Pologne, l'Espagne, l'Italie, le Brésil, la Chine. Je rappelle aussi qu'avec la baisse du nombre de lecteur/client, les budgets de la publicité ont soit considérablement baissé ou exigé des magazines plus de pages à des prix plus faibles!
    Robert Spire

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  9. Critiquer le client/lecteur est facile. Le client/lecteur n'est pas dupe, raison pour laquelle depuis des années le nombre de client/lecteur décroit entrainant d'une part les aides de l'Etat et la baisse généralisée de la masse salariale dans le secteur de l'impression. Je travaille dans ce secteur depuis 25 ans, mon entreprise dans ce laps de temps est passée de 1200 employés à 77! J'ai vu fermer pas mal de grandes imprimeries en France, celles qui ont survécu ont considérablement réduit leurs effectifs en délocalisant vers la Pologne, l'Espagne, l'Italie, le Brésil, la Chine. Je rappelle aussi qu'avec la baisse du nombre de lecteur/client, les budgets de la publicité ont soit considérablement baissé ou exigé des magazines plus de pages à des prix plus faibles!
    Robert Spire

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  10. Certes, le client-lecteur n'est pas dupe, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit là d'un moyen d'intoxication psychologique non négligeable...Il faudrait donc exiger le respect de règles éthiques et morales...qu'il faudrait aussi sans doute, rappeler à bon nombre de responsables ! ...

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    1. @Fifi
      Je suis entièrement d'accord, le lecteur/client doit aussi devenir un citoyen agissant contre tout ce qui l'opprime....Pour l'instant, selon mon expérience personnelle, nous sommes dans la gauche plutôt minoritaire.
      Robert Spire
      Robert Spire

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    2. @Fifi
      Je suis entièrement d'accord, le lecteur/client doit aussi devenir un citoyen agissant contre tout ce qui l'opprime....Pour l'instant, selon mon expérience personnelle, nous sommes dans la gauche plutôt minoritaire.
      Robert Spire
      Robert Spire

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  11. Dans l'audiovisuel, domaine où j'exerce, nous connnaissons les sujets qui attirent l'audience. Sexe, people, affrontements organisés, etc. Alors pourquoi les rédacteurs ne feraient pas pareil ? Je ne comprends pas qu'on accuse une instance commerciale de vouloir faire de l'argent en utilisant les pires ressorts de l'humain pour attirer le chaland ?
    La presse est obligée de faire du fric pour survivre et la fin justifie les moyens.

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    1. @Gerd,
      Pourquoi rapporter toutes efficacités à faire seulement du fric? Je connais la réponse utilitariste à cette question mais elle ne me satisfait pas, nous avons les moyens d'inventer d'autres finalités que la dictature de l'économique.
      Robert spire

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  12. Les gauchistes naïfs pensent que l'homme est naturellement bon alors qu'il est mu par des pulsions inavouables. Le rejet de ce qui ne lui ressemble pas est une caracteristique sociale assez partagée que les journalistes de mags ont compris. Si les couvertures anti Roms ou anti islamiques ne marchaient pas ils n'insisteraient pas.
    Louis

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  13. @Louis, je ne pense pas que l'homme soit naturellement "mauvais". Voici un résumé de la fonction du systéme nerveux par le professeur Henri Laborit, "Les trois cerveaux":
    « La seule raison d’être d’un être, c’est d’être. C’est-à-dire de maintenir sa structure, de se maintenir en vie. Sans cela, il n’y aurait pas d’être. »

    « Contrairement aux plantes qui se maintiennent en vie sans se déplacer, les animaux, eux, donc l’homme qui est un animal, sont forcés d’agir à l’intérieur d’un espace. »

    « Pour se déplacer dans un espace, il faut un système nerveux. Ce système nerveux va agir sur l’environnement et dans l’environnement. Et toujours pour la même raison : assurer la survie. Si l’action est efficace, il va en résulter une sensation de plaisir. »

    « Ainsi une pulsion pousse les êtres vivants à maintenir leur équilibre biologique, à se maintenir en vie. Et cette pulsion va s’exprimer dans quatre comportements de base : un comportement de consommation, un comportement de la récompense, un comportement de la punition, un comportement d’inhibition. »

    « Un cerveau, ça ne sert pas à penser, mais à agir. »

    « Il y a un premier cerveau, le cerveau reptilien, qui déclenche les comportements de survie immédiate : boire, manger, copuler… Nos pulsions sont toujours celles, très primitives, du cerveau reptilien. »

    « Dès qu’on arrive aux mammifères, un second cerveau s’ajoute au premier : le cerveau de l’affectivité, ou plutôt de la mémoire. Sans mémoire de ce qui est agréable, de ce qui est désagréable, il n’est pas question d’être heureux, triste, angoissé, il n’est pas question d’être en colère, amoureux… On pourrait presque dire qu’un être vivant est une mémoire qui agit. »

    « Et puis un troisième cerveau s’ajoute aux deux premiers, qu’on appelle le cortex cérébral. Chez l’homme, il a pris un développement considérable. On l’appelle aussi cortex associatif car il associe les voies nerveuses, sous-jacentes, qui ont gardé la trace des expériences passées. Il les associe de façons différentes de celles où elles ont été impressionnées au moment même de l’expérience. C’est à dire qu’il, l’homme, va pouvoir créer, réaliser, un processus imaginaire.”

    « Le cerveau de l’homme, c’est trois cerveaux superposés. »

    « Ces trois étages du cerveau devront fonctionner ensemble. Et pour se faire, ils vont être reliés par des faisceaux. L’un, on peut l’appeler le faisceau de la récompense. Par exemple, la caresse d’une mère à son enfant, la décoration qui va flatter le narcissisme d’un guerrier, les applaudissements qui vont accompagner la tirade d’un acteur. Eh bien tout cela libère des substances chimiques dans le faisceau de la récompense qui aboutira au plaisir de celui qui en est l’objet.”

    « L’autre, on l’appelle le faisceau de la punition. C’est lui qui va déboucher sur la fuite, ou la lutte. »

    « Un autre encore est celui qui va conduire à l’inhibition de l’action. »

    Robert Spire

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  14. @Louis, je ne pense pas que l'homme soit naturellement "mauvais". Voici un résumé de la fonction du systéme nerveux par le professeur Henri Laborit, "Les trois cerveaux":
    « La seule raison d’être d’un être, c’est d’être. C’est-à-dire de maintenir sa structure, de se maintenir en vie. Sans cela, il n’y aurait pas d’être. »

    « Contrairement aux plantes qui se maintiennent en vie sans se déplacer, les animaux, eux, donc l’homme qui est un animal, sont forcés d’agir à l’intérieur d’un espace. »

    « Pour se déplacer dans un espace, il faut un système nerveux. Ce système nerveux va agir sur l’environnement et dans l’environnement. Et toujours pour la même raison : assurer la survie. Si l’action est efficace, il va en résulter une sensation de plaisir. »

    « Ainsi une pulsion pousse les êtres vivants à maintenir leur équilibre biologique, à se maintenir en vie. Et cette pulsion va s’exprimer dans quatre comportements de base : un comportement de consommation, un comportement de la récompense, un comportement de la punition, un comportement d’inhibition. »

    « Un cerveau, ça ne sert pas à penser, mais à agir. »

    « Il y a un premier cerveau, le cerveau reptilien, qui déclenche les comportements de survie immédiate : boire, manger, copuler… Nos pulsions sont toujours celles, très primitives, du cerveau reptilien. »

    « Dès qu’on arrive aux mammifères, un second cerveau s’ajoute au premier : le cerveau de l’affectivité, ou plutôt de la mémoire. Sans mémoire de ce qui est agréable, de ce qui est désagréable, il n’est pas question d’être heureux, triste, angoissé, il n’est pas question d’être en colère, amoureux… On pourrait presque dire qu’un être vivant est une mémoire qui agit. »

    « Et puis un troisième cerveau s’ajoute aux deux premiers, qu’on appelle le cortex cérébral. Chez l’homme, il a pris un développement considérable. On l’appelle aussi cortex associatif car il associe les voies nerveuses, sous-jacentes, qui ont gardé la trace des expériences passées. Il les associe de façons différentes de celles où elles ont été impressionnées au moment même de l’expérience. C’est à dire qu’il, l’homme, va pouvoir créer, réaliser, un processus imaginaire.”

    « Le cerveau de l’homme, c’est trois cerveaux superposés. »

    « Ces trois étages du cerveau devront fonctionner ensemble. Et pour se faire, ils vont être reliés par des faisceaux. L’un, on peut l’appeler le faisceau de la récompense. Par exemple, la caresse d’une mère à son enfant, la décoration qui va flatter le narcissisme d’un guerrier, les applaudissements qui vont accompagner la tirade d’un acteur. Eh bien tout cela libère des substances chimiques dans le faisceau de la récompense qui aboutira au plaisir de celui qui en est l’objet.”

    « L’autre, on l’appelle le faisceau de la punition. C’est lui qui va déboucher sur la fuite, ou la lutte. »

    « Un autre encore est celui qui va conduire à l’inhibition de l’action. »

    Robert Spire

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  15. Monsieur Spire
    Vous avez une vision très organique et trés chimique de l'homme. Vous oubliez la spiritualité qui est pour moi fondamentale. Nous ne sommes pas qu'une somme de réactions électro-chimiques. Je suis croyant et je pense qu'il existe autre chose qui nous dépasse. Pourquoi les humains ont cette fascination pour des spectacles morbides ou rivalisent pour inventer des tortures toujours plus élaborées ?
    Est ce qu'il n'existe pas une perversion de l'esprit humain qui excelle dans la destruction de ses semblables et de la faune alentour ?
    Louis

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  16. Louis,
    Je comprends votre point de vue et je le respecte. Je suis athée, je ne crois pas à l'esprit et encore moins à sa perversion.
    Je penche plutôt au fait que notre cerveau obéi à de mauvaises instructions, sortes de produits dérivés (religions, idéologies, scientismes, ect.) issus de notre culture depuis des siècles. L'Histoire nous a appris que diverses peuplades sur cette terre ont reussi a vivre sans attenter gravement à leur environnement comme notre civilisation l'a fait. Ces peuplades ont suivis d'autres instructions moins mauvaises. Notre comportement n'est pas consubstanciel au "mal ou au "bien" ou à la "perversion" mais à des prises de consciences qui développent nos connaissances, matières de base de nos capacités imaginatives qui j'espère nous débarrasserons des produits dérivés.
    Robert Spire

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  17. La spiritualité, orientée vers le bien, les religions, quand elles ne sont pas détournées, élèvent l'esprit,et, tout comme l'Amour, pris dans tous ses aspects , dont dans un sens universel, permettent, comme le dit le proverbe, de "déplacer des montagnes".
    Malheureusement, la « spiritualité » est bien plus souvent prônée par des sectes dont le but n'est que de faire du profit et dont certaines ne sont rien d'autre que des moyens d'action de certains partis politiques .
    L'étude de notre fonctionnement cérébral , qui devrait nous aider à nous mieux comprendre et à nous améliorer, a entraîné la formation de "spécialistes" du marketing et donc aussi de "spécialistes " de l'info (politiques, surtout) aux fins soit de flatter notre cerveau reptilien , soit de lui faire peur, de façon à entraîner des réactions primaires: peur de manquer de quelque chose de vital, xénophobie, etc...

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    1. Fifi, spiritualité, religion, bien, amour sont des abstractions inventées par l'homme dans les temps immémoriaux pour survivre en soignant les angoisses existentielles, la peur face à ce que l'on ne comprend pas. Depuis la connaissance a progressé mais reste peu enseignée hors des influences de ces produits dérivés historiques. On devrait apprendre trés tôt aux enfants les bases du savoir actuel sur le fonctionnement d'un système nerveux . Ce serait un moyen efficace pour lutter contre le pouvoir des classes dominantes qui utilisent ce savoir à des fins commerciales et de propagande politique (depuis le fameux "Propaganda" de Bernays). Tout cela pour dire que l'on sait ce qu'il faudrait faire et que l'on tarde à faire dans des tas de domaines et pour des tas de raisons que vous connaissez certainement. On peut les trouver par exemple dans cet ouvrage de Franz Broswinner: "Une brève histoire de l'extinction en masse des espèces". Notre civilisation destructrice domine le monde et sans changement radical de nos paradigmes "L'Humanité disparaitra" comme l'a aussi écrit Yves Paccalet.
      Robert Spire.

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  18. Grand débat, que celui qui parle de l'esprit et du corps d'un côté, face à celui qui appréhende l'humain indissociable. On peut associer le premier au pari de Pascal, et sans doute le second à un "anti-pari" où chacun tente de se comporter selon des règles qu'il s'est lui-même décrites, sans se préoccuper de transcendance, d'Architecte de l'Univers, etc...

    Il y a bien sûr un troisième cas, celui du rhinocéros qui fonce sans réfléchir, dont le cerveau reptilien est le maître absolu, ou peu s'en faut. Lui sera le jouet des experts, qu'il soient religieux ou publicitaires. Ceux-là, on les mettra dans la catégorie des pervers.

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  19. Finalement, pourquoi un commentaire de ma part ?
    Je vous remercie de venir discuter dans mon salon. Vous êtes toutes et tous les chevilles ouvrières de ce blog : sans vous, j'aurais probablement abandonné depuis longtemps.
    Ceci dit sans démagogie aucune.
    Je me rends compte de la chance que j'ai de vous avoir. Surtout d'avoir des lectrices et lectrurd aussi diversifiés et ouvert.

    Je m'assois sur mon canapé et je vous écoute...

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  20. Babalouest, On sait, entre-autre, depuis les travaux de Norbert Wiener sur la théorie de l'Information ou d'Ilya Prigogine sur la théorie du Chaos et de la thermodynamique qu'il n'y a pas d'Architecte de l'Univers. Les travaux de nombreux biologiste comme Kupiec, Dawkins, Stephen Jay Gould, etc..ont démontré qu'il n'y a pas plus de Grand Programmateur d'un soit disant programme génétique. S'il existe un Grand Architecte qui aurait crée l'Univers, qui a crée le Grand Architecte? Qui a crée le Grand Programmateur?? Et qui a crée celui qui a crée, etc..? Cette reflexion est une perte de temps, la complexité de l'Univers est pour l'instant hors de nos capacités, l'humain avec son cerveau et ses grandes connaissances ferait mieux de penser à tout ce qui peut engendrer le bonheur de vivre ensemble et d'éviter les catastrophes au lieu d'attendre je ne sais quelle intervention d'entités métaphisyques.
    Robert Spire
    Robert Spire

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  21. @Cher Robert, il faudrait surtout que l'on enseigne aux enfants , partout dans notre monde , le fait que , quels qu'ils soient et où qu'ils vivent , leurs origines sont les mêmes , et que leurs très lointains ancêtres , à tous, venaient de l'Est de l'Afrique et ont ensuite migré sur notre planète . Cela aurait évité la croyance en, entre autres , l'existence d'une race aryenne supérieure ou la notion d'un peuple « élu de Dieu » et donc, in extenso, « supérieur », et cela aurait évité bien des horreurs et bien des souffrances...Aujourd'hui encore...
    Et, on ne peut que se réjouir du fait que ce tout petit mammifère – l'un de nos encore plus lointains ancêtres -, ait survécu à cette extinction de masse (s) que fut celle des dinosaures. De là à croire qu'un « Dessein Supérieur « en ait été à l'origine, pourquoi pas ? Que serait devenue notre planète, que serait devenue la Vie sur notre Terre avec des populations de dinosaures ?
    De plus, au niveau de toutes les religions, y compris animistes et fétichistes, on ne peut que constater le fait qu'elles traitent toutes de la lutte entre « le Bien » et « le Mal », notions abstraites et subjectives , certes, mais , partout ,- et ce depuis la nuit des temps - , le rêve de tous ces peuples de par notre planète est le même : vivre en harmonie avec leurs semblables et avec leur environnement , d'où il découle que « le Bien » est le respect de la Vie , le respect de « l'Autre » , et que le « Mal » est la destruction , destruction de cet espoir de l'Humain , destruction de son environnement, destruction de la Vie...
    Il semblerait, effectivement, que nous soyions à l'un de ces moments-charnières de notre Histoire et que nous , peuples Humains, ayions à faire un choix : la Vie ou la Mort de notre Humanité.
    Car nous nous trouvons face à une volonté de mise en coupe réglée de TOUS les peuples Humains , par des manipulations et chantages financiers appauvrissant des peuples entiers et créant des situations telles que , pour leur survie, certains sont poussés à des actes de violence , par des exhortations à la haine raciale entraînant des guerres qui ne rapporteront qu'aux manipulateurs, face à une volonté de destruction qui va jusqu'à détruire la Vie dans nos environnements: l'extraction de gazs de schiste, par exemple, dont les prétendus bénéfices sont plus qu'hypothétiques mais dont les conséquences destructrices au niveau de la Vie ,
    - sous toutes ses formes , et pour des siècles - , sont elles, bien connues...
    Je suis optimiste, car cet espoir de vie en harmonie est commun à tous les peuples de la Terre et , si leurs dirigeants n'en sont pas conscients ou ne veulent pas l'être et se conduisent toujours comme des chefs de clans , les peuples Humains, eux, prennent de plus en plus conscience du fait qu'ils ont TOUS en commun ce même rêve de vie en harmonie , ils prennent conscience de leur Humanité, leur vision du Peuple Humain devient globale , ils ne se verront plus comme des peuples différents devant se battre les uns contre les autres , mais comme un seul peuple , le Peuple Humain.

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  22. Fifi, on enseigne depuis longtemps les origines de l'humanité et il y a pratiquement tous les jours un documentaire à la télé sur le sujet. On enseigne aussi depuis longtemps les notions de bien et de mal, l'amour du prochain, la tolérance, etc..Cela fait parti des enseignements religieux et aussi laïques. Oui tout le monde désire vivre en harmonie avec son voisin... Mais cela n'empêche pas le retour récurrent des théories raciales et des guerres...Pourquoi? Je passe la parole à Henri Laborit: « On commence à comprendre par quels mécanismes, pourquoi et comment, à travers l’histoire et dans le présent, se sont établies les échelles hiérarchiques de DOMINANCE.Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les Hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant qu’on n’aura pas dit que, jusqu’ici, c’est toujours pour DOMINER les autres, il y a peu de chance qu’il y ait quelque chose qui change. »
    Robert Spire

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  23. Je ne puis qu'être en accord avec cela. :)

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  24. Fifi, il y a semble-t-il une chose sur laquelle nous achoppons : à mon avis il n'y a pas de grand dessein. Une espèce s'est crue assez intelligente pour avoir l'outrecuidance de dominer la planète. J'ai bon espoir que, comme les dinosaures, elle disparaisse bientôt (à l'échelle géologique), et que d'autres solutions plus adéquates prendront le relai. Pas de quoi être fiers d'être humains, ô non ! L'homo sapiens n'est qu'un accident de parcours de l'évolution, rien de plus. Il y en aura d'autres, à moins que toute vie ne soit rayée par une poignée d'imbéciles. Il suffit pratiquement de presser un bouton.

    De toute façon, de la vie, il y en a partout sur d'autres planètes, au point qu'un grand penseur peu connu, Giorgio de Santillana, avait sorti cette belle formule "Il pense, dans l'univers". Il pense, comme on dirait il pleut.

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  25. Mon cher Babelouest, je repensais justement à ton commentaire plus haut situé en me disant qur je suis aussi bien d'accord avec toi . Cependant, là, il faut nous dire que l'Humain, à l'échelle géologique, n'est encore qu'à peine né et qu'il faut lui donner toutes ses chances d'évoluer dans le bon sens.Et donc, pour cela, lui éviter ou l'avertir des effets néfastes sur son évolution de la fréquentation de ces imbéciles pervers dont tu parles. Ce que fait Cui-cui , de son ton si savoureux et réjouissant au travers de son blog , ce que chacun fait ici dans cet espace que nous sommes nombreux à aimer fréquenter, merci, Cui-cui ! :)

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  26. VouEs connaissezE les Rads FemEs (feministes radicales) ?

    Celles qui mettent toutE au fémininE ?
    Y comprisE les pronomEs masculinEs.

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  27. Tous ces beaux discours ne doivent pas nous faire oublier que, nous les dominés, subissons le Grand Retour en Arrière et Partout dans le Monde.

    Ici en Europe, en cours le TSCG: « Tous Saignés Comme les Grecs », un petit film de nos amis belges résistants:
    http://www.fgtb.be/web/guest/news-fr/-/article/1724239/&pager=4&p_l_id=10624

    Robert Spire

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  28. Plutôt que regarder des emissions insipides à la télé, il existe un site d’information divertissant dans les domaines: science, technologie, planète, témoignages, design, culture, économie, traités sous forme de "talk" à l'américaine: http://www.tedxparis.com/talks/
    Robert Spire

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  29. V'là ty pas, Cui-Cui, que je me suis mis silencieusement sur le canapé de ton salon à tes côtés pour enfin lire tous ces commentaires ébahissants de bonnes cogitations...
    Faut dire que je cogitais à autres choses, l'installation de mon expo-photo (visible de mon canapé, en partie), expo ouverte depuis le 28 septembre et qui ne sera pas démontée avant le 30 octobre, tant pis pour ma bibliothèque (dont Laborit, etc.) bien condamné, un mois, par mon étalage !!!
    Avis aux régionaux de Saint-Nazaire, me joindre au 02 40 66 08 39 pour rdv...
    On parlera des cui-cui... aussi !
    Pour les plus lointains, se consoler par mon site-photo
    www.remibegouen.wordpress.com

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