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lundi 2 janvier 2012

Scènes de la vie trépidante d'un camelot du 9-3. Clignotant rouge sang 3/3.

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Bon ! Les amis, maintenant on va passer aux choses sérieuses.

Je ne vais pas vous parler de mes potes sans-papiers qu'on côtoie sans cesse sur les marchés. Pakistanais, Indiens, Afghans, Égyptiens. Musulmans chiites ou sunnites,  chrétien coptes, indouistes, sikhs, animistes, protestants ...
Ceux là sont au marché à 5h 30 - 6h du matin pour aider à vider un camion, à monter un étal pour 10 € à tout casser.ou pour 25 € la matinée jusqu'à 15 h. 



Je peux témoigner que ce sont de braves gens, courageux, honnêtes, touchants, mus et déterminés par on ne sait quelle volonté : je sais bien que très peu de français de souche auraient le cran de partir à l'étranger dans un pays hostile comme ils le font, loin de tous, sans parler la langue... 

Mais bref ! J'en parlerai plus tard car ceux qui en parlent le plus sont fréquemment ceux qui les côtoient le moins.

Ce n'est pas avec ces bandes de journalistes consanguins de la presse française, dont le médiocre boulot consiste à tourner en rond en se regardant en chiens de faïence à travers Twitter ou leurs blogs de merde pour commenter les potins de la politique spectacle et des affaires dont le peuple se fout éperdument, que vous serez mis au courant de la vraie situation sociale, amis lecteurs !

Le jour où un Aphatie ou même un  Plenel, un Giesbert, un Barbier, un Schneidermann, un Zemmour ou un Cohen vous parlera de la banlieue et de ses acteurs sociaux, des conséquences de ce qu'on observe chaque jour pour la France de demain, les exclusions, les rancœurs, les haines, les espoirs, vous pourrez vous dire que les journalistes servent enfin à quelque chose.

Pour le moment, il ne servent qu'à se faire un max de blé. Ils ne sont pas journalistes mais de vulgaires journaleux de merde.
Si j'étais patron de presse, je les virerais avec pertes et fracas, Ces gens coûtent trop chers pour ce qu'ils informent et ce qu'ils valent. 

Sans imagination, médiocres, épiant ce que fait l'autre qui, lui même, surveille ce qu'a dit l'un. Vivant en vase clos, hors du vrai monde, égocentriques, certains d'avoir du talent alors que la plupart sait à peine écrire correctement, beaucoup des grands noms du journalisme français d'aujourd'hui ne connaissent plus rien de ce monde  où comme moi, on n'a pas les moyens de se soigner, où chaque facture est une mauvaise nouvelle, où chaque échéance est un calvaire !

Ce monde de journalistes people où on se congratule, on se copie, on se guette, on se jalouse, on n'invente rien de nouveau. On calcule sa notoriété, ses parts de marchés, son future cachet, on fait écrire par un nègre un livre bâclé car on n'a jamais su écrire correctement la langue. 

Cet univers consanguin du journalisme ressemble à une sorte d'aquarium où on s'embrasse, on se suce, on se caresse, on se griffe, on s'encule, on se mélange, on se reproduit, on jouit, on crie, on se masturbe, on s'aime, on s'adore, on aimerait tellement faire l'amour avec soi-même ! Et l'autre journaliste, n'est-il pas son propre reflet ?

Je crois que dans la Presse, il est temps de procéder à un grand ménage de printemps avant que les politiques ne s'y attellent ...

Amis, j'avais débuté ce billet pour continuer la 3ème partie de ma saga mais mon texte est parti en couilles.

Je vous prie d'accepter mes plus plates excuses.

 Enfin une dernière précision pour dire que je ne rêve absolument pas au métier de journaliste. Je n'en ai ni le style, ni les compétences, ni même les ressources intellectuelles. C'est la raison pour laquelle je peux m'en prendre à eux sans craindre quoi que ce soit en retour.

J'ai été, suis et resterai un petit blogueur de merde qui n'a de compte à recevoir de personne : c'est la raison pour laquelle j'adore donner des leçons à tous ceux qui me gonflent.

Je remercie celles et ceux qui m'ont souhaité la bonne année mais par une superstition qui m'est propre, j'éviterai la réciproque

Portez vous bien et à après !

Par un étrange concours de circonstance mon billet est parti tout seul à la publication. Je laisse le titre. 
Je commence bien mal l'année, moi... Et pourtant j'ai travaillé dimanche


"Alea jacta est" comme disait César...

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jeudi 27 octobre 2011

La droite "sociale" de Laurent Wauquiez, c'est comme l'éléphant rose, ça trompe énormément...

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Amis, vous allez dire qu'un rien m'énerve : ce, en quoi vous auriez bien tort !

La France est confrontée un problème de logements sociaux. Personne n'en construit et l'application bancale de la Loi SRU n'arrange rien. Pour y remédier le docteur Wauquiez propose de loger en priorité les gens qui bénéficient d'un emploi.


Un peu comme si nous étions limités  en nourriture et que la solution choisie consisterait à ne plus nourrir les vieillards vu qu'ils ne sont pas actifs.


Ah ! La droite sociale...


Contempteur de Laurent Wauquiez depuis qu'il nous a gratifié de réflexions foireuses sur ce que les réacs de base appellent "l'assistanat" (c'est même à ce genre de terme qu'on les reconnait), j'ai évidemment été outré par sa volonté humiliante d'envoyer chaque année aux pauvres l'addition par courrier des aides qu'ils ont reçu.
Cette pratique est déjà courante avec la Sécurité sociale et inutile de constater que je n'apprécie guère ce reproche insidieux qui fait que ma santé coûte (modérément) de l'argent et de ce fait emmerde le monde.

Parce que les potes, dans ce pays, non seulement les humbles, les chômeurs et les  déshérités qui reçoivent 400 ou 600 € doivent s'extasier de l'aide fournie mais en plus il doivent recevoir un courrier montrant la magnanimité de la république et ce qu'ils coûtent à l'État !

La double peine.

La droite sociale est une véritable farce et son inspirateur un grand clown triste !

En poussant le bouchon plus loin, et pour aller dans le sens de notre impétrant - méchant rêveur - j'estime qu'on devrait étendre la mesure à chaque ministre, député et politique en charge, notifiant par courrier, chaque année, son coût occasionné à la collectivité. 

Pour aller au fond de la logique débile de M Wauquiez : en quoi, un ministre ou un député est-il productif ? Quel est sa valeur ajoutée, son bénéfice ? Que rapporte t-il à notre pays ?

Je sais : je suis affreusement populiste... Mais infiniment moins que le ministre de l'Enseignement Supérieur qui s'attaque à une catégorie qui n'a pas les moyens de se défendre  !

Vil démagogue !

Le citoyen Laurent Wauquiez, créateur de la droite  "dite sociale", ne riez pas, ne cesse de proposer, ne pleurez pas, des mesures que même les conservateurs bushistes, ne vous pendez pas, n'envisageraient pas !

Laurent Wauquiez est à peu près au social ce que madame Margaret Thatcher fut au marxisme-léninisme.

Parce que tout de même, affubler l'adjectif "sociale" au terme de droite quand on vomit à ce point sur les déshérités, les faibles et  les chômeurs, réclame un sacré culot, voire une bonne dose de cynisme politicien !

C'est le mouvement typique du sarkozysme transcendantal  que les Français exècrent.

Tout prédestinait pourtant notre Laurent à bifurquer vers la présidence du MEDEF : issu d'une famille d'industriels installée dans la région de Tourcoing, créateurs d'une tannerie en 1895, reconvertie en chantier naval en 1965 à la suite du déclin de l'industrie du textile. Il est le fils de Philippe Wauquiez, ancien directeur d'Indosuez Scandinavie et gérant d'une société de conseil en investissement, et d’Éliane Wauquiez-Motte, actuelle maire du Chambon-sur-Lignon. (source Wikipédia).

Avec son allure de grand dadais, teen-ager américain des années 1960, il a fait les plus belles écoles de la république ; celles qui nous fabriquent, des valets des pouvoirs politiques économiques et médiatiques, des haut-fonctionnaires animés avant tout par un carriérisme effréné. De ces gens cupides qui défrayent la chronique et qui nous ont construit cette société inégalitaire et figée.

Il parle comme un technocrate creux qu'il n'a jamais cessé d'être. Ses phrases sont émaillés de paragraphes numérotés - 1er point, 2ème point, 3ème point, petit a, 1er point du petit a, etc etc... - Bref notre impétrant a 36 ans et on a l'impression qu'il est sorti de l'ENA hier matin !

Pathétique. 

Notre surdoué a un cerveau gauche, certes, mais pas encore d'hémisphère droit (où siègent les émotions) et encore moins de cœur : c'est une de ces brillantes machines formées par les meilleurs professeurs conformistes du cru mais absolument incapable d'imaginer un monde autre que celui enseigné par ses cours d'économie de Normale sup et de l'ENA.
Un casque à boulons assez peu humaniste. Un gestionnaire un peu borné. Un engrenage sophistiqué bien huilé mais le vide créatif.

Il est malheureux que cette république fabrique de tels prototypes, des sortes de technocrates insensibles, mécaniques impeccables mais dotées d'un minimum d'expérience sociale, professionnelle ou culturelle.

Il n'a connu que l'école et la fonction publique des bureaux lambrissés de l'élite administrative. Son seul titre de gloire au niveau social : il a donné des cours de français dans l'association de sœur Emmanuelle lors d'un stage à l'ambassade du Caire : Kolossale exbérience zossiale !

Cela vous pose un individu, camarades ! La droite sociale, c'est pas de la daube ! Merde alors ! 


Nul doute que l'abbé Pierre serait fier d'un tel prosélyte, ne croyez vous pas ?
Ces robots dont on se demande parfois, s'ils étaient dirigés par un forcené, jusqu'à quelles extrémités ils iraient pour remplir leur mission ?
Parfois, je me fais peur, rien qu'en écrivant des phrases. 

Amis, la France inhumaine des énarques (de droite comme de gauche) est d'autant plus effrayante et menaçante qu'elle est toujours en retard d'un train sur les citoyens, montre chaque jour davantage son incompétence face à un monde qui évolue et a tant de privilèges à sauvegarder...

Que la fatalité nous préserve de ces Wauquiez, Juppé, Copé et autres technocrates de droite comme de gauche !



Méfiez vous des propagandes, protégez vous, lisez, comportez vous comme des femmes et des hommes libres et gardez votre sens critique.

Si vous le pouvez.

À après.