mercredi 13 juin 2012

Le machisme gaucho n'est pas mort : il bande encore mollement !

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Ami(e)s gauchistes et droitiers,

Depuis la pseudo affaire du tweet de Mme Trierweiler dont l'énormité du retentissement médiatique me laisse pantois, on assiste à un festival de réflexions dignes de la mentalité des contemporains de Jules Ferry qui me font hurler de rage !



Oui.

Parfaitement.

Sous prétexte qu'une meuf, épouse ou compagne un homme public, devrait selon les canons des arriérés du 21ème siècle,  se taire  et devenir une sorte de potiche !

Les femmes de ministres doivent fermer leur gueule... Même si elles sont brillantes dans leurs spécialités.

Après l'aphorisme particulièrement  con du pauvre Chevènement : "un ministre, ça doit fermer sa gueule ou démissionner", on obtient aujourd'hui la nouvelle doxa issue du 15ème siècle : "une femme d'homme public doit se taire et continuer à faire le ménage à la maison ! ".

Ouais ! Et il se trouve des femmes pour défendre ce point de vue...

Misère de misère.

Et la majorité de ces imbéciles de journaleux de s'engouffrer dans la brèche.

Parce que Mesdames et Messieurs les journalistes, une compagne d'homme public n'est plus un être humain, vous l'avez bien compris, c'est un objet silencieux qu'on exhibe pour se valoriser quand il est beau et qu'on cache quand il est moche ; dans ce cas, il s'occupe de la maison.

Parce que la femme d'un homme politique ne doit plus exprimer aucun sentiment, aucune parole, elle doit se comporter comme un zombie muet, surtout pas comme une citoyenne lambda.

La femme de politique est devenue un caniche de luxe, un chihuahua médaillé qu'on punit s'il aboie.

Pauvre société du 21ème siècle, incapable de laisser s'exprimer des femmes intelligentes !

Qu'attend-on pour acheter des colliers et des laisses à Audrey Pulvar, Valérie Trierweiler, Béatrice Schönberg et d'autres.

Comme si une femme n'avait pas d'âme et devait épouser obligatoirement les idées de son compagnon.
Comme si une compagne devait se taire pour obéir à son époux.
 Comme si une conjointe devait liquider sa carrière au bénéfice de son concubin.
Comme si l'amante de l'homme public devait avoir la langue coupée.
Comme si la femme était ravalée au niveau de l'animal de compagnie.
Comme si la tendre amie d'un politique devait devenir la poupée gonflable tendance 21ème siècle.

Comme le proclament certains rétrogrades de droite, le comportement de la femme n'est régi que par la passion, les pulsions, elle est l'incarnation du diable.

Et, cerise sur le gâteau certains gauchos de surenchérir !

 Dans quel monde vit-on ?

La femme est un ventre. "Dieu n'aurait jamais dû donner la parole aux congénères des sorcières" aurait rajouté feu Monseigneur Lefebvre.

Horreur et désespoir. L'homme est un loup pour ses louves.
 
Et puis c'est tout !


À après.
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Après une longue période de jeûne, je salue tous ceux qui m'ont gentiment liés. 
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