. Remake très actualisé.
Rapport de police officieux rédigé par le capitaine Jules Padbavur sur les lieux du crime situés rue de Solférino, 75007 Paris.
Lorsque j'ai pénétré sur les lieux du crime, j'ai été frappé par un spectacle insoutenable : des taches écarlates maculaient le théâtre des évènements, des morceaux de chair humaine jonchaient le sol et l'odeur douceâtre du sang flottait dans un air lourd à peine zébré par quelques mouches vertes...
La victime, une jeune femme que je n'ai pu identifier mais dont l'allure me rappelait quelqu'un, gisait sur le sol, défigurée, un œil sortant de l'orbite gauche, la langue coupée en pointe et le nez tranché de telle sorte qu'il ressemblait à un groin...
Une fourchette et un couteau de cuisine traînaient à côté du cadavre. En fouillant les poches de la dépouille dont on avait tailladé les mains, j'ai relevé le nom de la victime sur les papiers d'identité qu'elle possédait encore. Il s'agissait de Madame La GAUCHE, âgée de 30 ans...
Il semble qu'elle ait affreusement souffert vu les multiples contusions et ecchymoses constatées sur son corps, on peut même en conclure qu'elle fut torturée pendant un certain laps de temps lorsqu'on observe l'état de ses multiples cicatrices infectées.
D'après mes premières observations, la sauvagerie de cet assassinat tendrait à prouver qu'il pourrait s'agir d'un meurtre rituel pratiqué en groupe et réalisé dans un état second de démence par des sadiques particulièrement pervers. L'hypothèse d'un crime sectaire n'étant pas à éliminer...
Certains témoins ayant observé d'assez loin, l'intrusion de 4 hommes et de 2 femmes., le meneur, selon les observateurs serait un homme aux cheveux grisonnants, le visage rond et épais, assez replet.. Il semble qu'il portait une hache à la main... Les femmes, une petite grosse avec des lunettes de soleil et une plus mince aux cheveux raides étaient, quant à elles , munies de rasoirs effilés. Un gros à lunettes, la calvitie naissante, faisait des moulinets avec une batte de base-ball. Il faudra cependant approfondir ces déclarations pour affiner les signalements.
Après quelques minutes sur le théâtre d'investigation, mon attention fut attirée par quelques vagissements. Derrière un fauteuil je découvris deux nourrissons assez bizarres : un livret de famille placé entre la peau et la couche de chacun.
Le premier bébé prénommé PS, doté de six petits yeux vicieux de différentes couleurs s'étalant du blanc cassé au rose très pâle, portait un petit bracelet sur lequel étaient gravés les prénoms de Dominique, Martine, Ségolène, François, Manuel, Arnaud. Ce nourrisson ressemble trait pour trait à l'aîné d'une de mes anciennes connaissances, Madame la DROITE dont les bébés s'appellent UMP et FN.
En ôtant sa couche je m'aperçus avec surprise qu'il était à la fois garçon et fille. Il possédait une tête gigantesque dont le volume crânien pouvait contenir une dizaine de cerveaux monstrueux. Ses membres difformes se composaient de trois énormes bras droits et de trois minuscules bras gauches atrophiés... Son état de santé posait problème. Son visage était tuméfié.
En ôtant sa couche je m'aperçus avec surprise qu'il était à la fois garçon et fille. Il possédait une tête gigantesque dont le volume crânien pouvait contenir une dizaine de cerveaux monstrueux. Ses membres difformes se composaient de trois énormes bras droits et de trois minuscules bras gauches atrophiés... Son état de santé posait problème. Son visage était tuméfié.
Le second enfant, plus chétif et un peu plus jeune, s'appelait quant à lui, PG. Son bracelet portait le prénom de Jean-Luc. Il semblait assez maigre mais très nerveux : je le soupçonne d'avoir rossé son grand frère beaucoup plus grassouillet... Je pense qu'il est nécessaire de les séparer afin d'éviter qu'ils ne s'étripent.
J'ai pris quelques clichés de la scène du massacre que je joins à mon présent rapport, notamment un texte qui ressemblait étrangement à une ancienne affaire criminelle : la victime, dans son agonie ayant eu le temps d'écrire sur le bas d'une porte, avec son sang quelques mots désignant peut-être son ou ses assassins. Je laisse le soin à ma hiérarchie d'en tirer les conclusions adéquates...
Une enquête particulièrement fouillée faisant appel à la police scientifique me parait toutefois nécessaire vu le manque d'indices...
Voici la photographie d'une des scènes du crime et du dernier texte de Madame LA GAUCHE, morte dans des circonstances tragiques, sauvagement assassinée par des forcenés déments et paranoïaques dont nous possédons le signalement...
Jules Padbavur, officier de police.
Ami(e)s, évitez tout de même de faire des cauchemars, Joyeux Noël et à après !
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