mercredi 25 septembre 2013

Média fiction. Pour se mettre en conformité avec les idées ultra libérales qu'ils professent, les propriétaires d'organes de Presse refusent les aides distribuées par la dictature collectiviste

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Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères, chers cousins et tontons, comme on dit dans les cités.

Ébahi, ébaubi et ébranlé par les masturbations intellectuelles qui se développent par-ci, par-là dans l'univers glauque des réseaux sociaux du Net gaulois richement peuplé de personnes vindicatives, de coquelets aux ergots pointus et  agrémenté d'une multitude de moulins à vent (les burlesques féministes radicales diraient des moulinEs à ventE) plus performants les uns que les autres, j'ai été particulièrement attiré par cette information, n'y voyez aucune malice, qui m'a bien fait rire.


Il s'agit, fort évidemment, d'un grossier montage ! En auriez-vous douté ?


J'ai imaginé que dans ce pays où on parle fort sans afficher grand chose d'autre que de spectaculaires  rodomontades, chaque acteur de la vie économique, politique ou culturelle aille au bout de ses convictions.

Cette fois je veux parler d'un secteur où ceux qu'on appelle "les assistés", non pas ces malheureux qui bénéficient de quelques misérables aides sociales et restent néanmoins des cibles prioritaires de journalistes mais ces propriétaires d'organes de Presse à qui l'État verse de confortables subsides pour que leur entreprise de démolition survive.

Ce monde est loufoque.

L'État verse donc des aides à des journaux ou des magazines appartenant à des personnes privées richissimes qui dézinguent à longueur de journée ce même État, lorsqu'il est sous "dictature socialiste" ! Un peu comme si vous payiez un malfrat pour vous agresser jusqu'à tenter de vous supprimer !
Le comble du masochisme, non ? Et tout ceci au nom de la liberté d'expression...

De telle sorte que ces organes de Presse font l'apologie du libéralisme pur et dur, exigent l'arrêt des subventions sociales, vantent une gestion rigoureuse des finances, réclament une austérité budgétaire sévère au nom du dogme capitaliste qu'ils n'appliquent pas à leurs propres entreprises puisqu'ils acceptent lâchement les deniers publics !

Merde, alors ! Ces magnats de la presse n'ont donc plus aucun amour propre : pourquoi acceptent-ils l'argent public pour entretenir leur danseuse, eux qui donnent des  leçons d'économie à la terre entière ?

Je connais le laïus : sans aides, 80 % des titres disparaîtraient, liberté d'expression., blablabla bla,  plus de journaux de gauche, plus de journalistes.
Soit.

Ici en fichier PDF 



Aussi,je m'adresse à tous les médiacrates et éditocrates  recevant des subventions publiques au titre des aides à la Presse, et qui pourtant, défendent becs et ongles la loi de l'offre et de la demande, plaident le recours à la main invisible mais salvatrice du marché et réclament un libéralisme économique sans entraves, d'aller jusqu'au bout de leurs convictions qui restent estimables !
S'il vous reste quelqu'amour propre, si vos croyances en l'ultra libéralisme sont si chevillées à vos petits corps replets, chers patrons de Presse, qu'attendez-vous pour nous montrer que votre conception économique est supérieure à la nôtre ?

Montrez-nous comment gagner de l'audience tout en restant rentables, prouvez-nous que votre système est le meilleur, confirmez-nous que le principe des aides publiques est inutile !

Allez donc jusqu'au bout de votre démarche idéologique si toutefois vous en avez le courage !

Refusez les subventions publiques.

Étonnez-nous.

Osez !


Sinon, mettez la en veilleuse et évitez ces premières de couverture xénophobes, racoleuses, putassières, abjectes, antisociales, clivantes, décadentes et fanfaronnes. Cet étalage sordide, cette vitrine dégueulasse où vous exposez vos torchons idéologiques ne grandissent pas le journalisme qui n'en avait pas besoin ! 

Gardez vos poubelles pour vos familles qui semblent raffoler des odeurs pestilentielles qui s'en dégagent...

N'est-ce pas Valeurs actuelles ?


Quelques précisions : 

1) Je me suis lancé dans la réalisation d'un photomontage complexe, j'ai beaucoup souffert : je demande d'autant plus votre indulgence que la qualité de mes billets est à l'aune de leurs illustrations.
 
2) Je salue chaleureusement celles ceux qui sont parvenus sans faiblir à cette ligne...
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vendredi 20 septembre 2013

Plantage... Je vous prie d'excuser la fuite d'un flux sauvage qui m'a échappé.

Plantage... Le premier jet inachevé d'un billet sur la presse s'est accidentellement diffusé. Comme le flux Rss s'est échappé à l'insu de mon plein gré, j'ai rédigé dans la hâte ce post de merde où le mauvais goût chrétien côtoie une habituelle vacuité intellectuelle.

Prochain billet pour demain ou dimanche ou lundi ! Enfin prochainement, quoi !




Toute ressemblance avec un volatile connu ne serait que pure coïncidence

lundi 16 septembre 2013

La question existentielle du jour : le port de la moustache rend-il tyrannique ou stupide ?

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Salut les poteaux, bonjour les écolos de gouvernement en peau synthétique de faux lapin biologique !

Je vais d'abord prendre quelques précautions procédurales pour éviter les malencontreuses avanies qu'a supporté notre collègue blogueur Ronald (que je soutiens) en traitant une illustre dirigeante politique de truie... 
Ceci n'est pas très grave sachant que nous partageons près de 98 % de nos gènes avec nos amies et cousines germaines suidés qui nous apportent grâce à leur saveur délicate et au delà de leurs remugles, de bien agréables moments gustatifs.

Aussi précisé-je que je tiens un blog de satires, de pamphlets et de gaudrioles. Rien d'autre.

Nonobstant, je puis me  permettre l'indicible sans grand risque...


Ceci étant dit, vais-je me préoccuper, d'un fait historique qui m'a tarabusté jusqu'à l'obsession. Mon inculture politique crasse se bornant à des considérations futiles et superficielles sur le cours de l'Histoire, je me suis donc demandé pourquoi tant de dictateurs portaient la moustache !

Hitler, Staline, Saddam Hussein, Bachar El Assad, Pinochet pour ne parler que des plus contemporains...

Existe t-il une fatalité tyrannique moustachue ? Allons nous devoir tirer à vue sur les porteurs de moustache en guise de légitime défense ? Je vous laisse ouvrir une page Facebook pour demander l'avis du public.

Mais quand, les hommes à moustaches ne sont pas des tyrans que pensent-ils ? Lisez ceci, c'est édifiant !

Il a raison le Nono Mamère, ne pas tuer suffisamment de Syriens par une intervention occidentale est probablement islamophobe ! Et puis par quel opération de droit divin les occidentaux auraient-ils le privilège d'imposer un modèle de gouvernance, la démocratie à l'occidentale, à tous les peuples de la planète ?

Mais là n'est pas mon propos. Mon sujet est le comportement du groupe politique EELV, alias les Verts, qui est à peu près à l'écologie, ce que El Assad est au mouvement hippie...

Savez vous, lors de petits matins agités, qui aime l'odeur du Syrien grillé au napalm ? Savez vous qui réclame à corps et à cris, l'envoi de missiles sur la Syrie, sachant bien sûr que les dits projectiles ne sélectionneront pas les morts selon leurs idées partisanes ? 

Nos écologistes français... Des écolos-bellicistes : je n'aurais jamais crû voir ceci !

Êtes vous au courant que les écolos veulent augmenter les taxes sur le gazole pour diminuer la prolifération des moteurs diesels, alors que les gens qui vivent à la campagne sont de plus en plus étranglés par leurs frais de déplacements ?

Avez-vous beaucoup entendu les écolos sur le nucléaire ?

Devenus des professionnels de la politique, nos cadres du parti EELV sont devenus comme tous les autres oligarques : des machines à se faire réélire, des robots communicants, des apparatchiks prêts à toutes les concessions pour jouir du pouvoir et le conserver. L'ambition carriériste est devenue le but suprême des membres dirigeants de ce parti qui a perdu toute son âme.

La base ferait bien de se ressaisir et de mettre ces moustachus que sont Noël Mamère et José Bové au rancart. Sans oublier les Daniel Cohn Bendit, les Pompili et les Duflot, glabres mais si opportunistes, le parti écologiste nous rappelle chaque jour davantage les vieux radicaux socialistes d'avant guerre de feu Édouard Herriot dont on prétendait fort justement qu'ils ressemblaient aux radis : rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur et toujours près de la motte de beurre...
 

Je vous embrasse et tant pis si désormais vous ne me détestez. Je ne tiens pas un blog pour me faire aimer.

Je vous donne l'autorisation de me fouetter, j'ai enfilé mon pantalon en skaï !
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mercredi 11 septembre 2013

Camarade bolchevique, tu es au chômage ? Fais comme moi, deviens gardien-animateur de goulag 9.3 !

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Mon univers carcéral n'a pas de clôture électrifiée, il ne dispose pas de miradors, ses habitants ont un nom mais pas de Parti. Ils ne présenteront jamais leur candidature. Ils ne seront jamais ni élus ni employés dans les beaux quartiers. Et pourtant, ils survivent tant bien que mal.



En 20 ans, la ghettoïsation a pris le contrôle de la vie quotidienne de ces bannis. Les résidents, n'ont aucun avenir, leurs revenus sont dérisoires, la misère est tellement visible que ce parc peuplé de pauvres atteint la taille d'un département.
Les conseils des ministres se sont succédés sans résultats tangibles. Les plans "banlieues" ne cessent de montrer leur impuissance. Au lieu de décroître, l'effet ghetto s'enfle inexorablement. On parque les pauvres, on leur donne tout juste assez de revenus pour qu'ils ne se révoltent pas. Au lieu de rendre prioritaire l'enseignement, on laisse péricliter l'instruction publique, cette absence de sens critique laissant des boulevards idéologiques à des dogmes simplistes.

La vie dans des cages à lapin bruyantes,  vandalisées, empilées sur plus de 12 étages ne conviendrait à aucun de ces braves habitants des 16ème, 8ème, enfin tous ces braves résidents des beaux quartiers de Paris où vivent les contempteurs de la "racaille" des banlieues pauvres...

Vous avez reconnu cette prison à ciel ouvert, il s'agit bien de la Seine Saint Denis ou 9-3. Le 9-15 étant en voie de séquano-dyonisation...

Fin de la hollandisation du discours calqué sur le fameux :"mon adversaire, c'est la finance..."


Salut les poteaux !

Pendant que je vendais laborieusement sur un marché populaire du 93 encastré entre 4 barres d'immeubles grisâtres, mes produits d'origine chinoise à une clientèle négociant à 20 centimes d'euro près -oui, oui, ça existe, je vous le garantis- j'ai éprouvé la sensation fort désagréable qu'en fin de compte, à force de fréquenter cette intense pauvreté, souvent joyeuse -est-il bien utile de le préciser- je m'habituais aussi lentement que sûrement à admettre qu'il s'agissait là de la marche normale d'une république où sur les frontons des édifices publics sont gravés la devise : "liberté, égalité, fraternité'.

J'ai beaucoup ri.

Jaune.

Je me suis dit que la vente de colifichets à ces ménagères leur donnait l'impression d'être riches, même si ces objets ne valaient qu'un euro. J'ai convenu que l'achat des 24 yaourts espagnols à consommer dans les 3 jours pour 2€ les rassasiaient. J'ai admis que les infects gâteaux industriels polonais sans date satisfaisaient la gourmandise des petits et des grands.

Finalement j'ai réfléchi et j'ai reconnu intérieurement que les ultra-libéraux qui nous traitent de bolcheviques, gardiens de goulag avaient raison dans leurs excès : je suis gardien-animateur-vendeur de produits bon marché dans un goulag version 9 point 3, la Seine Saint Denis.

Il est bon que vous le sachiez une bonne fois pour toute.

"Mon univers carcéral n'a pas de clôture électrifiée, il ne dispose pas de miradors, ses habitants ont un nom....."

Pour la suite, retournez au début de ce billet.

Fidèles lectrices et lecteurs, il nous faut gagner la bataille contre ces libéraux qui accentuent leur pression, question de survie !

Foi d'oiseau lucide à la queue rouge !
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mercredi 4 septembre 2013

Moi, fils de Rahan, petit-fils de Crao vouloir retourner crever dans caverne...

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Moi, marre de ce monde. Vouloir m'affranchir travail à perpétuité,  "travail, emploi" vices propre à Hommes. Trouvailles aussi perverses que dieux. Pas besoin non plus dieux pour faire avaler couleuvres insupportables du quotidien. Vouloir rejoindre mon ancêtre Rahan dans son monde naïf.




Descendant de Rahan pas aimer guerre avec robot, détester dictateurs sanguinaires et odieux, religieux fanatiques, civilisateurs obligatoires détenteurs de Vérité Suprême, sociétés militarisées, décideurs sans doutes ni états d'âme. Moi vouloir retrouver poignards silex, tigres à dents de sabre, sorciers vicieux et manipulateurs ancêtres de religieux actuels. Animaux fiers mais toujours frères rivaux.

Moi, arrière petit fils de Crao, effrayé par gaz, bombes fragmentation, charges nucléaires, mines, destructions massives, tomahawks, missiles... Plus civilisation et technologies progresser, plus morts, blessés, estropiés, mutilés se compter.

Vous inconscients, dirigés par fous égocentriques et manipulés par fous pervers !

Petit fils de Rahan pas aimer chefs de tribus prêts à tout pour jouir prestige. Pouvoir rendre fou : chacun savoir cela depuis nuit des temps. Moi, haïr hiérarchie, avoir besoin de parlementer avec toute la tribu pour prendre décisions importantes. Moi, me méfier de délégations de pouvoir, des vanités.

Pas aimer membres de tribu très riches et dédaigneux. Si pas solidarité, tribu disparaître, jalousie apparaitre, inimitiés empoisonner collectivité, propriétés exister et devenir toujours plus fermées et exclusives.

Fils de Rahan détester obéissance stupide et bornée, pas craindre mort ni trouille perpétuelle des zombies de cette planète de merde : peur lendemain, peur de mal faire, peur des jeunes, peur de police, peur étrangers...

Pour postérité Rahan, écrire dans prestigieux blog Cui cui, beau sage et zintelligent zanimaux à plumes. Rahan vous prévenir : vous illustres descendants de Rahan et de ses congénères, vous partis pour devenir esclaves sans vous en apercevoir. Vous, louper vraies valeurs de la vie : paix, générosité, entraide, culture, dialogue, calme, mesure, vie paisible, lenteur. Vous toujours plus pressés, courir, avez vous si hâte mourir ?

Vous travailler comme des fous pour crever seuls abandonnés dans mouroirs. Pourquoi vous, vouloir vivre si longtemps pour travailler si longtemps ? Vous finir malades, rhumatismes, douleurs pour prendre hypothétique retraite..

Informations, communication, mots creux : plus vous être au courant de foutaises dérisoires, moins vous comprendre votre univers ! Vous névrosés par les névrosés qui gouvernent et "informent" !

Descendants de nos glorieux aînés des cavernes, ressaisir vous ! Vous pas laisser cliques d'ambitieux cupides, malins et sans foi dicter à vous  voie mortifère pour générations futures. Vous résister, merde !

Pour votre salut, vous éviter radios, télévisions, propagande, manipulations. Vous plus voter car pas choix véritable. Vous plus jouer aux cons. 

Vos dominants finir par s'étriper et vous les y aider avec volupté...

Vous savoir au fond de vous, au-delà de toute intellectualisation superflue, que moi avoir raison.


Moi, fils de Rahan et petit-fils de Crao, fier pacifiste, retourner dans ma caverne pour y mourir la tête haute.
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PS : Merci aux 2 papas de Rahan, Roger Lecureux (scénario) et André Chéret (dessins)