Chères brebis galeuses, chers moutons égarés,
Toujours à la pointe de l'actualité sordide, dans la ligne de notre maître à tous, j'ai nommé l'illustre Macron, une fulgurance a illuminé mon cerveau trop avachi par une précarité sans cesse renouvelée.
Le directeur de ma micro entreprise, la Cuicui corporation Ltd, toujours à la recherche de marchés nouveaux afin de devenir milliardaire comme le rêvent tous les jeunes Macroniens (c'est même à ceci qu'on les reconnait) a hérité d'une idée géniale après l'annonce par le président François Hollande et de son premier ministre Manuel Valls du projet de réforme de la Constitution, qui inclut l'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés français.
Mesure qui rappelle exclusivement les heures les plus "brumeuses" de notre Histoire. Dont celle-ci, entre autre :
Aussi.
Après les succès éblouissants des campagnes suivantes du Parti Socialiste et du Medef avec leurs pins qui ont marqué à jamais l'histoire politique de notre pays :
Dans le seul but d'aider mon pays à lutter contre ces féroces terroristes extrémistes dont le sacrifice suicidaire est l'aboutissement d'une foi fanatique menée à son paroxysme dans l'inhumanité, sachant nonobstant, que dans la plupart des cas, leur déchéance sera inutile tant ils refusent de se laisser prendre vivants ; j'ai créé ces deux pins à arborer fièrement sur le revers de son veston ou de son tee-shirt pour les plus pauvres.
Car il s'agit d'être en phase avec son temps dans les pires situations. Voici donc mon projet de pins :
Parce que, cher troupeau, le but du socialisme (terme ô combien désuet) national libéral à la sauce Vallso hollandaise n'est pas la lutte finale mais bien le final de la lutte.
Le socialisme pacifique suranné de Jaurès est mort, vive le Front Libéral Unitaire du Combat pour l'Humain, vive le FLUNCH !
Un joyeux salut gauchiste, chers camarades !
PS : je m'étais fait chier à pondre précédemment, un billet confondant de finesse et d'analyses subtiles : à peine quelques lecteurs ont daigné le parcourir. Je dépose ici mon tablier de philosophe gaucho à la mords-moi-le-nœud. Le monde intellectuel français ne sait pas ce qu'il perd...
Poil aux paires. C'est très vulgaire, je sais.
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