vendredi 29 juillet 2011

Mélancolie au dessous d'un nid de coucou.

Au revoir copain ! Rendez-vous au paradis enchanté des oiseaux ! Éden printanier où l'appel du coucou répond gaiement en écho, à celui de sa bien-aimée enfin retrouvée.
Affectueuses pensées à tes enfants et à tous tes proches. 



Amis humains,

Fermez les yeux et plongez dans votre subconscient...

Votre cerveau contient l'empreinte de toute votre histoire, vos peurs depuis la nuit des temps.


Vos lointains ascendants ont vécu des temps bien difficiles...

Flash.
 
Remontez 65 millions d'années plus tôt. vos ancêtres devaient être des sortes de petits mulots se nourrissant de déchets, de graines, de baies, d'insectes, tapis dans l'ombre, cachés dans les anfractuosités de rochers et les dédales de galeries souterraines pour se protéger de ces dinosaures effrayants qui dominaient  la Terre de tout leur poids, leur cruauté et leur puissance... 

Les prédateurs vous guettaient, vous étiez sans cesse réduits  aux abois. 
La précarité. La fragilité, la vulnérabilité.



ON ne donnait pas cher de votre avenir...

Et puis.

Une collision entre une météorite et notre planète, semble t-il.

L'extinction brutale et violente des dinosaures qui ont régné pendant plus de 160 millions d'années.

Vous rendez-vous compte ? 160 millions d'années !

Vous avez poursuivi votre évolution pendant 62 millions d'années. Après maintes transformations vous vous êtes lentement lentement transformés en hominidés.
Puis en " sapiens sapiens". 
Puis en "Cro-magnon".

 Vous avez créé des idoles car l'immensité de l'univers, la peur de la mort, votre fragilité, votre ignorance  vous terrifiait.
Vous avez construit des maisons en dur, des pyramides, des temples destinés à honorer des Dieux hypothétiques qui n'existent que dans notre imagination. 

Et pourtant vous n'étiez toujours que des mammifères comme les autres.

Grâce à la science, vous êtes devenus innombrables, vous avez inventé les mathématiques, la technologie.
Pour échanger vous avez créé l'argent : ce concept vous a, dans un premier temps, guidé vers le progrès et le mieux-être.

Enfin, lorsque le profit s'est accolé à  l'argent, ils sont devenus les armes suprêmes et ultimes de la puissance et de la domination d'une caste et la descente inexorable de l'Humanité vers son extinction. 

Amis humains, il est probable que votre race ne survivra pas aussi longtemps que celle des dinosaures : vous pillez trop les ressources, vous gaspillez sans compter, vous saccagez votre planète, vous polluez votre environnement.


Vous êtes la première et unique espèce à craindre sa propre disparition. Votre solitude et votre fragilité dans cet univers chaotique sans commencement ni fin, dont vous ne connaissez ni les tenants ni les aboutissants vous terrifie.

Vous avez conscience que votre civilisation est mortelle. Qu'une pénultième génération de vos descendants vivra l'extinction de l'espèce. Qu'un jour, il ne restera plus un humain.

Et pourtant vous n'êtes toujours que des mammifères comme les autres.


Flash.

Imaginez 3000 années plus tard. Vos ancêtres devaient être des sortes de petits mulots se nourrissant de déchets, de graines, de baies, d'insectes, tapis dans l'ombre, cachés dans les anfractuosités de rochers et les dédales de galeries souterraines pour se protéger de ces humains effrayants qui dominaient  la Terre de tout leur poids, leur cruauté et leur puissance...  

Rats, autrefois honnis, vilipendés, chassés, stigmatisés, vous êtes devenus les maîtres de la planète.

Momentanément. Comme les espèces qui vous ont précédé.

Vous êtes rusés, rebelles et résistants, vous ne croyez en aucune idole : vous n'avez ni églises, ni mosquées, ni temples. Peut-être changerez-vous quand vous prendrez conscience d'être mortels ?
Ô rats, bienvenue dans les décombres brûlantes de notre espèce cupide, arrogante, agressive, compulsive, cynique, égoïste, inaboutie ; vous ne pouvez que bâtir un monde meilleur.

Vous êtes nos camarades, nos cousins, nos frères, nos fils, nos successeurs : vous êtes l'avenir provisoire de la Terre.

Vous méritez bien d'hériter du flambeau d'une nouvelle épopée pour peu que vous abandonniez le comportement suicidaire qui a entrainé la disparition de l'espèce humaine.

Bonne chance, peuple des Rats !

Et surtout, souvenez vous de ce que l'homme a trop oublié : vous n'êtes que des mammifères comme les autres.

 

Amie lectrice, ami lecteur, merci d'être parvenu jusqu'à cette ligne, pardonnez mon style "pompier et pompeux" : le souvenir de Jean-Louis, alias Le Coucou de Claviers méritait bien mieux que cette pauvre fiction, mais hélas, j'ai fait du mieux possible avec peu de capacités...

À après !


PS : j'ai tiré ce nouveau texte d'un de mes anciens billets.

mercredi 27 juillet 2011

Stagiaires, pigistes, blogueurs, devenez journalistes au Figaro ! Humour pour les nuls.

Stagiaires, pigistes, apprenti(e)s journalistes.


Vous recherchez un emploi stable dans un journal sérieux. Vous avez de 20 à 40 ans, vous vivez toujours chez vos parents qui s'occupent de vos affaires personnelles. Papa et maman vous couvent comme pendant votre adolescence. Il vous arrive parfois d'être sérieusement réprimandé pour avoir failli à la discipline familiale.

Vous pensez que les directives autoritaires d'un patron de presse de 86 ans, marchand d'armes au demeurant, est un signe encourageant pour son équipe, de maturité, d'impartialité et de stabilité pour un quotidien prestigieux. Vous êtes persuadé que la gérontocratie réactionnaire est une solution enthousiasmante pour résoudre tous les maux de la société française en  route vers une totale décadence. D'ailleurs, le Maréchal n'avait-il pas déjà sauvé la France en des temps autrement mouvementés ?

Vous estimez qu'un rédacteur en chef chenu de 71 ans, très atteint par le ravage des ans et soucieux de l'ordre, du conformisme et de la discipline est  la garantie de respect d'un journalisme pointilleux et objectif. Pour vous la sénilité n'est pas une calamité mais un plongeon vers la sagesse.

Vous aimez l'ordre, la discipline, les valeurs de droite telles qu'on vous les enseignait au collège catholique que vous fréquentiez. 
Le mot culture est à vos yeux un maudit terme de gauche qui évoque la révolution que vous abominez.
Vous considérez que Dieu a créé l'Homme le 7ème jour. Que la femme n'est que la côte d'Adam, sans plus, et qu'elle a hérité de la mission de s'occuper et d'éduquer vos chérubins selon les préceptes de Pie X.

Selon vous, la hiérarchie est une obligation sociale, chacun se trouvant naturellement à sa place sous l'œil bienveillant de Dieu : le Chef , les sous-Chefs, les sous-sous-Chefs, les Hommes d'États sont désignés ou cooptés parce qu'ils ont été jugés les plus aptes à conduire les citoyens que nous sommes vers la Félicité et le bien de la Nation.

Vous aimez sincèrement les Africains, les Asiatiques, les Arabes, les Norvégiens car Dieu aime toutes ses créatures mais comme vous voulez leur bien, vous jugez sainement qu'il est préférable qu'ils restent chez eux afin d'y couler des jours heureux comme aux temps bénis de la colonisation dont vous êtes convaincus qu'ils éprouvent une immense nostalgie.

Vous considérez que le Front National deviendra tôt ou tard l'aile droite de l'UMP, que la gauche sociale démocrate est infectée par le marxisme, que Mélenchon est d'extrême gauche, que Staline fut pire que Hitler, que le fanatique norvégien qui a tué ses compatriotes bénéficie tout de même de plus d'excuses qu'un terroriste musulman, que l'Islam est le culte maléfique du monde, que si les marchands d'armes existent, c'est parce que Dieu n'y voit pas d'inconvénient.

Vous pensez que l'arithmétique réactionnaire est une discipline qui devrait être enseignée au lycée : ainsi, selon ce précepte logique, une victime catholique française vaut bien 76 norvégiens assassinés ou 500 disparitions de musulmans ou 100.000 Africains périssant de la malnutrition. 
D'après ce même principe, la somme considérable nécessaire au renflouement d'une banque en difficulté se doit d'être toujours supérieure  à l'aide apportée aux enfants somaliens.



Stagiaire, vacataire, pigiste, journaliste, si vous vous reconnaissez dans ce portrait; nos dynamiques et sémillants Serge Dassault, 86 ans, propriétaire du FIGARO et Étienne Mougeotte, 71 ans, son rédacteur en chef, sont prêts à vous accueillir au sein de leur quotidien prestigieux, étendard moderne et pertinent du capitalisme pur et dur au service exclusif des idées de son Chef.
 Vous rejoindrez ainsi une équipe solide et renommée dont la compétence de droite, l'impartialité de droite et l'objectivité de droite représentent l'Honneur et la Gloire de la Presse quotidienne Française !



dimanche 24 juillet 2011

Œil pour œil. Folies passagères.

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Chers amis,

Je m'en vais vous conter l'étrange aventure qui m'est arrivée ces jours derniers.


Lorsque je fus emmené dans le bloc opératoire, allongé sur mon brancard, juste vêtu de la chemise et du bonnet, destinés à cet effet, je fus frappé par l'ambiance qui y régnait. La musique de la station de radio "Skyrock" produisait un vacarme épouvantable. Cet infime détail, un manque de goût flagrant, en plus d'une absence totale de concentration de la part du personnel me mit mal à l'aise.

Un type s'approcha, la bouche et le nez recouvert par un masque vert.
- "Je suis le professeur Franken" me glissa t-il, "mes intimes m'appellent Stein. Je suis le médecin chargé de vous opérer, j'ai la réputation de rendre la vue aux créatures et de rendre aveugle les voyants !" fit il en éclatant d'un rire gras...

Autant vous dire, les potes, que l'humour carabin, s'il provoque habituellement chez moi d'énormes gloussements, cette fois ci, mon rire s'étrangla dans ma gorge serrée par l'angoisse . Et puis ce nom et ce surnom ne me disaient rien qui vaille...

L'inquiétude me tenailla.

L’anesthésiste s'y reprit à 7 fois pour trouver la veine afin d'y placer la perfusion. Son haleine sentait le whisky. Il me signala que l'anesthésie serait locale et que je ne m'endormirai pas totalement. Dans le vestibule d'à côté, j'entendais des râles de jouissances comme si une femme atteignait un orgasme ; un type grognait en cadence. J'étais sur le point de hurler mon désir d'annuler cette opération quand le puissant sédatif fit son effet. Je devins d'un coup, béatement confiant et niais.

Trop tard.

On me recouvrit entièrement d'une sorte de suaire, avec pour toute ouverture l'emplacement de l'œil gauche et l'opération commença. J'entendais tout ce qu'on disait tout en restant dans une sorte de brouillard, le visage recouvert. Je n'éprouvais aucune sensation tactile. Je me sentais parfaitement serein (ce qui est naturel pour un oiseau).
C'est alors que cet improbable dialogue eut lieu, entrecoupé d'horribles chansons de Rihanna et de colonel Reyel entre autres :

- "Je te vois trembler, Stein, gaffe, tu vas te couper le doigt" fit une voix  au ton narquois et provocateur.
- "Ta gueule, gros connard "! dit Stein, "passe moi plutôt une compresse au lieu de dire des conneries."
- "Tiens, Georgia, prépare moi un gorgeon de 12 ans d'âge avec 3 glaçons comme dab !"
- "Putain de merde ! L'œil vient de glisser, il est tombé par terre, retrouvez le moi, bordel !"

Georgia devait se pencher quand je l'entendis protester.
- "Stein, enlève tes mains, s'il te plait, ce n'est ni le moment ni l'endroit !"
- "Lâche la ou je te découpe en rondelle avec mon scalpel !" fit l'autre voix d'un ton menaçant.
- "Vas te faire enc...., gros con !"

J'entendis  un bruit de vaisselle brisée. Ils en vinrent aux mains.  La bataille semblait dégénérer. Des flacons se fracassaient sur le sol.

Soudain un cri rauque retentit.

- "Oh putain ! J'ai marché sur l'œil ! Il est complètement écrasé : regarde !"
- "Oh merde !"

Quant à moi, complètement dans le gaz, je chantais les chansons débiles de Colonel Reyel, c'était dire mon état mental !

- Stein se fit plus sérieux : "on est sacrément mal, là. Il faut trouver une solution, sinon..."

Son assistant semblait se moquer complètement de la situation. 
- "Faut que j'aille donner à boire à Youki, mon berger malinois, il est enfermé dans ma voiture depuis ce matin , le pauvre !"

Stein hurla : "Mais oui ! Youki ! La voilà la solution !"
- "Ah non ! Pas Youki !"
- "C'est ça ou la radiation de l'ordre des médecins et le RSA à vie !"
- "Bon, d'accord, Youki sera borgne mais il lui restera tout de même un œil pour  admirer les chiennes"...

Ils rirent tous les 2 d'un rire alcoolisé à 90 degrés...

- "Vas le chercher !" dit Stein.

Youki
Quelques instant après,  j'entendis un halètement et un affreux cri de douleur d'un chien qu'on martyrisait, ils avaient probablement insuffisamment anesthésié le pauvre animal alors qu'ils lui arrachaient l'œil puis je sombrai dans une inconscience proche du nirvana.

- "Monsieur Cuicui, réveillez vous", fit une voix autoritaire, l'opération est terminée ! Une bonne paire de gifles accompagna les paroles peu amènes de l'anesthésiste. 

Je balbutiai, suppliant : "Madame, ils m'ont greffé l'œil de Youki, ils ont remplacé mon globe oculaire gauche par celui d'un chien, je vous le jure, Madame".
- "Mais oui, mais oui." rétorqua t-elle à la manière de ceux à qui on explique que le chocolat Milka est fabriqué par des marmottes.

- "J'ai un œil de chien, ils ont remplacé mon œil par celui de Youki, pleurai-je convulsivement. Pitié ! Je vous en conjure, sauvez moi de ces monstres, Madame.  Vous verrez, Youki est borgne désormais."
On m'administra une piqure qui m'envoya un bon bout de temps dans un paradis artificiel peuplé de chiens.

Depuis, ils m'ont libéré sous camisole chimique... Je suis certain qu'ils m'ont greffé un œil de chien. Tout le monde dit que je suis fou. Certains tentent d'expliquer que les  produits anesthésiants m'auraient enlevé la raison.

Tout ces propos sont parfaitement diffamatoires !

Je n'en veux pour preuve, qu'hier, j'ai rencontré une femelle Loulou de Poméranie qui m'a littéralement envoûté, et même qu'il m'a semblé que je ne lui étais pas totalement indifférent.

Si ce n'est pas une confirmation, il s'agit là d'une très étrange coïncidence, n'est ce pas ?

En tout cas, si je puis me permettre un conseil : méfiez vous des hôpitaux : choisissez plutôt des cliniques vétérinaires, on y est infiniment mieux traité !

Pour ce qui concerne la politique : et bien, on verra plus tard !
La santé d'abord !

Chères lectrices, chers lecteurs, à après ! 
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mercredi 20 juillet 2011

Blogueur inconnu, toi aussi, propage ta rumeur malveillante. Humour en kit.

Amie blogueuse, ami blogueur,



Tes statistiques stagnent et tu es las de commenter les dépêches AFP.  Malgré une affluence raisonnable, 80 % des visiteurs stationnent moins de 10 secondes sur ton site -juste le temps d'un pet- Ton blog  périclite depuis quelques mois, tu t'ennuies comme un rat mort. Les commentateurs se font de plus en plus discrets et tu songes à ranger ton clavier dans le tiroir de la commode.

Ta femme qui  pensait que tu allais devenir l'égal de l'immense Bruno Roger-Petit ou du brillantissime Jean-Marc Morandini semble s'agacer de voir ta notoriété végéter. Elle  reluque désormais avec une admiration mal dissimulée le physique du voisin de palier, un bellâtre mielleux qui s'est consacré au karaoké et dont la renommée a dépassé les limites du quartier...

Ton chat te saute aux yeux, tes enfants t'ignorent, ta voiture démarre une fois sur 5, ta mère te méprise, les oiseaux te chient sur le crâne, les voisins détournent leur regard, les crottes de chien se glissent en catimini sous tes semelles,  tes collègues de travail ne cessent de te dénigrer.

Tu commences à boire et tu songes à t'adonner aux drogues dures. Le suicide te guette.

La fin  semble proche...

STOP ! Arrête, petit malheureux !

Avant de prendre toute décision inopportune, lis donc les lignes suivantes, qui, j'en suis persuadé, te convaincront d'adhérer au programme de Cuicui International ltd, et ce,  pour une somme tellement dérisoire qu'elle en est indécente* .

Pour multiplier tes audiences par 3, 4 voire 50, je vais t'apprendre à créer tes propres rumeurs et ainsi devenir une célébrité du Web !

D'abord, je vais donner la définition du terme "rumeur" : selon le Larousse, c'est une nouvelle qui se répand dans le public. J'ajouterai que personne n'en connait jamais l'origine et qu'en général, elle est lancée pour salir une réputation.

CHOISIR SA RUMEUR.

Voici quelques domaines essentiels pour souiller une notoriété :

- L'alcoolisme, les drogues, toutes dépendances psychologiques comme les médicaments, narcotiques,
- Les maladies à phases terminales et dont les symptômes diminuent terriblement les facultés intellectuelles et physiques  comme les cancers, tumeurs du cerveau, lésions cardiaques, virus divers et variés.
- Le sexe : l'obsession, l'impuissance, la frigidité, la stérilité, les perversités. Les formes de sexualités déviantes comme la zoophilie, la scatophilie, etc
- L'argent : la cupidité, la corruption, l'avidité, le manque.
- Le jeu, les vices, la religion, la trahison, la désertion, la lâcheté, les médailles en chocolat.
Je dois en oublier : l'imagination est ton plus grand espace de liberté, ami blogueur !

DIFFUSER SA RUMEUR

Commence par la répandre sur ton blog confidentiel en notant nonchalamment  la phrase suivante : "J'ai entendu, de source sûre, qu'untel, blabla blabla bla blabla". Et cela m'a été confirmé par la concierge de son immeuble qui a entendu Monsieur Trucmuche commenter avec sa femme les révélations que je viens de vous soumettre.

Et ajoutez dans le creux de l'oreille des 30 lecteurs qu'il vous reste : "et surtout, je compte sur vous pour ne pas le répéter, hein ?" Interrogation à laquelle chacun de vos interlocuteurs vous déclarera invariablement, la main sur ce qui lui reste de cœur : "Bien sûr ! Tu peux avoir confiance en moi : je suis une vraie tombe !". Cercueil dont le couvercle n'aura jamais le temps de se refermer, comme de bien entendu.

Après tes révélations bloguesques, il te faut lancer la machine à rumeurs autrement nommée "Twitter". Ce sera d'autant plus facile  que tu possèdes un  nombre conséquent d'abonnés à ton compte si tu te définis comme journaliste amateur... Attention à cet endroit il vaut mieux suggérer. Inutile de jouer de la grosse caisse : il se trouvera à coup sûr, une dizaine de blogueurs pour broder sur un sujet dont ils ignorent à peu près tout.

La machine à diffamer est lancée et peut-être éprouveras tu un orgasme paroxystique lorsque tu observeras tes insinuations reprises avec frénésie par un pure-player animé par de vrais journalistes qui en jettent et qui se la pètent grave...

Tu auras alors atteint les sommets de la notoriété à laquelle tu aspires depuis si longtemps !

Ne me remercie pas, sœur blogueuse, frère blogueur, tu es désormais digne de figurer parmi les signatures prestigieuses d'Atlantico (quel joli nom)  !

Dis toi bien, ami, pour mesurer l'immense honneur qui t'es offert, que seul l'élite médiatique peut espérer figurer sur ce Panthéon virtuel de l'intelligence, de la culture et du bon goût français !

En veux tu la preuve la plus flagrante ?  Le célébrissime Authueil, phare de la pensée raisonnablement conventionnelle et conformiste de la droite hexagonale y brille de tous ses feux...


* Pour ma petite commission, prière de me joindre sur mon mail.

Lectrices chéries, lecteurs adorés, à après !

PS : ma putain de rétine s'étant à nouveau décollée, me voilà revenu à la case départ ! Du coup, il se peut que je m'absente durant quelques jours . 
De deux choses l'une  : soit dans un accès de colère je m'arrache l'œil avec une petite cuillère, soit je repasse sur le billard. Entre les 2, mon cœur balance...

dimanche 17 juillet 2011

Lapalissade, nous voilà ! Ou sortons vite de ce guêpier.

Les Français découvrent avec une incompréhensible candeur  que :
Monica McNeal pleure alors qu'elle embrasse un Marine américain sur la tombe son fils Eric Ward mort à 19 ans, au cimetière national d'Arlington, le 27 mai 2010. Le caporal Eric Ward, un marin de quatrième génération aux États-Unis, a été tué en Afghanistan le Février 21 mars 2010. (REUTERS / Jason Reed)


La nourriture fait grossir. L'alcool nous rend joyeux. Les bonbons favorisent les caries , les gaz d'échappement asphyxient. Les réfrigérateurs conservent les aliments.

La guerre tue...

L'argent corrompt, le sommeil repose, la musique adoucit les mœurs, la vieillesse est un naufrage, le train transporte, l'avion vole, la guêpe pique, la vache donne du lait, le jars jargonne.

La guerre mutile...

L'eau mouille, le feu brûle, les bombes explosent, l'encre tâche, l'amour rend con, le serpent fait peur, l'araignée du soir promet l'espoir. L'araignée du matin augure le chagrin. Le soleil réchauffe. Le gel refroidit.

La guerre broie...

Quand on entend toutes ces bonnes âmes qui ont envoyé des militaires combattre ; on ne sait qui, on ne sait pourquoi, dans de lointains pays inhospitaliers ; gémir et se lamenter de la mort de soldats qu'ils ont expédiés au casse-pipe en connaissance de cause, on peut se dire que l'hypocrisie est une des vertus majeures du pouvoir politique.

La guerre coûte très cher.

Le président de la république et ses sbires me font penser à ces amis des abeilles qui pulvériseraient dans leur jardin, des dizaines de jets d'insecticide sur leurs plantes en fleur.

Quand on voit certaines familles pleurer leur fils, on comprend leur émotion mais on ne peut s'empêcher de leur dire que le job de soldat est un métier à risque conséquent et que s'engager volontairement dans l'armée n'est pas une décision anodine

Pensez à tous les appelés à l'époque de la guerre d'Algérie, qui n'avaient rien demandé, et dont l'existence a été fauchée...

Tout ce que je raconte n'est que lapalissade, lieu commun et poncif ; pourtant il semble que pour certains journalistes, hommes politiques, citoyens ordinaires, la guerre soit considérée comme une activité banale. Et quand l'opinion publique s'aperçoit des dégâts collatéraux, elle hurle sa détresse et sa douleur.

La vraie question est la suivante : est-il bien utile de laisser des contingents d'hommes se faire massacrer dans un pays ingouvernable où nos intérêts sont inexistants. 
Défendre la démocratie ? Chacun sait qu'il s'agit d'un leurre ! Exporter nos valeurs occidentales ? Au nom de quels principes ? Défendre les supposés défenseurs de la liberté comme Karzaï contre les prétendus méchants terroristes ? Laissez nous rire, le monde merveilleux de Disney n'a jamais existé !

J'ai bien peur que les prétextes donnés pour stationner militairement en Afghanistan jusqu'en 2014 soient bien fallacieux.

Pourtant nos politiques et militaires, champions du monde des raclées reçues en outremer depuis la décolonisation disposaient d'assez d'expérience pour s'abstenir de tomber dans de tels pièges.


Ces gens n'ont rien compris aux leçons de l'Histoire. Ils n'ont jamais saisi que l'armée française ne pourra jamais vaincre une guérilla menée par des individus maîtres du théâtre d'opérations et prêts à tout.
L'excès d'amnésie portée à ce degré confine à l'incompétence criminelle !
Les progrès technologiques des armements, s'ils réduisent les pertes, ne suffisent pas à asseoir un succès durable lors d'un processus d'occupation à l'encontre d'une population plus ou moins hostile.



Cassons nous vite de ce guêpier qu'est l'Afghanistan, sinon les sanglots versés par nos responsables, lors des prochaines pertes, ressembleront par trop à des larmes de crocodile !



Ami(e)s, à après, si les circonstances nous sont favorables.

vendredi 15 juillet 2011

Sous le signe du cochon.

Suite aux sollicitations de Lobolobo qui a lancé une chaîne sur la chanson de l'été saison 2, je dédie ce morceau de "Bérurier noir" à ces quelques braves députés de la majorité qui ont organisé sur les traces du Front National, leur pique-nique "saucisson-pinard" à l'intérieur même de l'Assemblée nationale. 

Comme ils n'ont d'autres animaux à fouetter, que les cochons, je dédicace cette chanson de l'été à l'UMP  "canal porcin".

J'espère qu'elle y retrouvera ses petits.

Quoi qu'il en soit, les remugles de campagne présidentielle sentent déjà le lisier.
Et la puanteur des algues vertes en décomposition commence à couvrir les pestilences des émanations "Marine".

C'est bon signe pour le niveau des prochains débats électoraux...

Tout ceci me réjouit d'avance car adorant particulièrement me prélasser dans les mares putrides.

Cochon qui s'en dédit !

À vous de jouer ! 


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lundi 11 juillet 2011

Les pensées fuligineuses d'un penseur de pigeonnier. Digressions aviaires.

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Ami(e)s, vous savez pourquoi j'aime Internet ?




Parce qu'il réhabilite l'écriture et la lecture... Parce qu'enfin un média privilégie  l'écrit sur la vidéo, l'actif sur le passif. Parce que cette forme de communication permet à toutes les oiseaux de s'exprimer : les aigles comme les buses, les vautours et les colombes, mêmes les merles, qui, en l'absence de grives ont le droit de se manifester.

Même si parfois le style employé ressemble à un borborygme glaireux. Vous en avez ici l'exemple frappant.

J'apprécie ce lieu où les élites s'expriment fréquemment comme des pieds, avec force fautes d'orthographe et erreurs grammaticales, où la notoriété éclate et où, sous le verni médiatique qui craquelle, apparaissent de banales et médiocres personnalités sans relief.

J'aime intensément cette agora, où le humble peut s'exprimer à l'égal du grand, où le minus de la France d'en bas s'en va interpeller  le puissant, où le petit citoyen qui courbe quotidiennement l'échine peut se transformer en justicier féroce, où la puce peut écraser l'éléphant, où l'identité sociale  s'effondre sous les coups de boutoir du talent oratoire, où les chiures d'oiseau malingres peuvent noyer le phénix sous un tas de merde, où l'anonyme fait la pige à l'académicien, où le talent dénonce les injustices quotidiennes,les convictions chevillées au corps nous emportent avec enthousiasme...

J'apprécie ce monde sans hiérarchie, où la vacuité côtoie une certaine profondeur, où la simplicité se mesure à la sophistication, où la culture méprisante se fait balayer par la sincérité naïve, où, à l'inverse, la suffisance humilie la sobriété, où le cuistre se retrouve entouré d'une masse de courtisans béats.

J'aime aussi l'anonyme, qui, par timidité ou humilité, ou peur du monde, crucifie la célébrité qui revendique fortement sa place de privilégié. J'aime ces impertinents qui contestent la notoriété de supposés philosophes médiatiques dont on peut se demander d'où vient leur proximité et leur dénomination commune avec Aristote, Platon, Socrate, Pascal, Descartes, Nietzsche, Kant, Hegel ; eux qui n'ont jamais rien inventé et dont les paroles, lancées d'un air pénétré sont un tissu de banalités conformistes allié à des monceaux de platitudes.

Je n'aime pas le recours fréquent aux citations pour exécuter d'un revers l'adversaire qu'on veut éliminer. Je déteste ces belles périphrases qui se veulent assassines. Je me méfie de ces beaux esprits dont le seul génie est de regrouper des petits bouts de pensées pour faire croire que non seulement, ils possèdent un esprit aigu mais encore qu'ils jouissent d'une personnalité hors norme. J'abhorre ces pseudo penseurs, tellement nourris par leurs lectures qu'ils se montrent incapables d'émettre la moindre opinion personnelle un tant soit peu originale.

J'aime les intellectuels pas trop médiatiques. Je hais l'intellectualisation.

Pour flamber et faire comme mes doctes collègues blogueurs, j'ajouterai deux citations ringardes attribuées à Confucius qui collent parfaitement à mes niveaux intellectuels et culturels.

"Se peut-il qu'un homme soit moins sage qu'un oiseau ?"


"Quand l'oiseau est près de mourir, son chant devient triste ; quand l'homme est près de mourir, ses paroles portent l'empreinte de la vertu."

Surtout, ne riez pas : on risque de me soupçonner de rechercher l'humiliation...


Ami(e)s, à après. Si la honte ne m'a pas submergé d'ici là.
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jeudi 7 juillet 2011

Famine et plat de nouilles aux truffes à 100 $. Afrique et dépendances.

Je sais : ce sujet dérange...

Et pourtant.

Famine et plat de nouilles aux truffes à 100 $.  Afrique et dépendances.


Il y a longtemps, ayant passé quelques années difficiles dans un pays d'Afrique de l'Est, je me  demande encore avec effroi comment la vie humaine a pu s'y développer.

Une chaleur intense.

Peu  d'eau.

Des pierres à perte de vue. Quelques maigres arbustes.

Des moustiques le long du littoral de la mer rouge. Des scorpions, des araignées, des hyènes, des singes cynocéphales, sortes de babouins,  les canines longues comme celles des lions, qui gardent jalousement leurs points d'eau et qui vous lancent des pierres du haut des falaises quand vous stationnez trop longtemps au bord de l'oasis. La rage et l'agressivité qu'ils montrent sont instinctives,  il en va de leur survie. L'eau vaut tout l'or du monde dans ces contrées. Pour eux, un seul choix : se battre ou crever. Ils lutteront.  Il est prudent de reculer.

Des nomades parcourent ce désert de cailloux volcaniques très vallonné , avec des fusils du genre "chassepot" pour toute arme. Ils chassent quelques gazelles, ça et là.  Des filles incroyablement jeunes de 12 à 14 ans avec des nourrissons. . Elles ont été excisées et ont subi une infibulation qui les a mutilé pour le restant de leur courte vie. Ils parcourent cet enfer avec leurs caravanes de dromadaires, plantant une sorte de yourte en des lieux qu'ils connaissent depuis toujours.
Une existence épouvantable, courte, injuste, terrible.

Du courage. De la fierté. Une force morale inouïe en même temps qu'une infinie faiblesse qui émeut l'occidental que je suis.

Nos ancêtres lointains ont vécu ces longues errances avec les mêmes vertus et la même modeste bravoure . Nous avons tout oublié...


Plus loin, aux abords, des villes, les décharges publiques, une odeur exécrable. Des milliers de familles viennent recueillir les denrées avariées rejetées par les citadins.
Des mouches. Des millions de mouches qui viennent se coller aux commissures des lèvres, au bord des paupières, dans le nez, à l'intérieur des oreilles. Des gamins, avec des pelles qui trient les ordures. Des rogatons de viande couverts de mouches. Un bourdonnement incessant. Une odeur pénétrante de décomposition. Une puanteur écœurante.

Une moiteur enveloppante. La chaleur humide est telle que les restes avariés pourrissent en quelques heures.

Et pourtant des gens se nourrissent de cette infâme pourriture. Ils n'ont guère le choix. C'est encore une question de vie ou de mort. Dans ces pays le concept de "survie" est quotidien.

Se nourrir pour survivre. Survivre pour se nourrir. Un cercle maléfique. Le destin effroyable d'être né au mauvais endroit. Impuissance tragique.

Même pas de désespoir, de récriminations, de reproches. Des rires d'enfants. L'occidental que je suis ne comprend pas cette absence de révolte, cette résignation devant une telle injustice.

Que feriez vous à leur place ? Dans ce pays, probable berceau de l'humanité, près des restes de Lucy, les conditions de vies sont devenues inhumaines.

Famine et plat de nouilles aux truffes à 100 $.  Afrique et dépendances.

En ce moment une terrible famine sévit dans la corne de l'Afrique. Une sécheresse exceptionnelle est en train de décimer des populations entières.
Ami(e)s, nous ne pouvons pas rester les bras ballants à disserter sur le prix astronomique d'un plat de nouilles aux truffes englouti par un individu.

L'Homme, la Politique dans son sens le plus noble, méritent mieux.

Il nous faut sauver ces humains en perdition. Il nous faut les aider comme ils vous accorderaient l'hospitalité si vous étiez perdus. Il nous faut montrer un peu de fraternité. Nous avons le devoir de secourir ces populations qui souffrent de la faim.


Qui pourrait nier ce scandale innommable ; en 2011, où des milliards de dollars sont gaspillés à tort et à travers, où quelques dirigeants gagnent des sommes astronomiques, où les coûts des campagnes électorales atteignent des sommets inimaginables ; de laisser des êtres humains crever de faim ? Pauvres gens  qui ont eu la malchance de naître au mauvais endroit  ?

On ne peut pas rester insensible. 

En ces instants, la politique hexagonale nous parait bien dérisoire, n'est ce pas ? Toutes ces histoires sans intérêt avec ces individus dont la motivation principale est une ambition forcenée.

À côté d'un tel drame.

mardi 5 juillet 2011

Marchons avec allégresse vers une société toujours plus névrotique ! Obsessions et dictatures...

 Ce texte est garanti sans morceaux de DSK dedans.

Obsessions du 21ème siècle...


"Douleur distordante" dans la Frise de Beethoven de Gustav Klimt 1862-1902

Obsession de la notoriété, obsession du pouvoir, obsession du paraître, obsession de la victoire, obsession de la pureté, obsession de la richesse, obsession de la domination, obsession, obsession de la vitesse, obsession de l'imagination en temps réel, obsession de la performance, obsession de l'information, obsession de l'argent, obsession de la ruine, obsession du néant, obsession d'exister, obsession de la gloire.

Obsession du travail, obsession de l'économie, obsession de la possession, obsession de la mode, obsession du gadget, obsession de la fuite du temps, obsession de la peur de l'ennui, obsession du chômage, obsession de la rentabilité, obsession des équilibres, obsession de la technologie, obsession de la puissance, obsession d'exister, obsession de la survie, obsession de plaire, obsession de respectabilité, obsession de marquer l'Histoire, obsession de laisser des traces, obsession de sortir de l'anonymat,



Dictatures du 21ème siècle...

Dictature du marché, dictature du pouvoir, dictature des médias, dictature de l'information, dictature du temps passé, dictature du temps perdu, dictature du temps de transport, dictature de l'inégalité, dictature de la possession, dictature du jeunisme, dictature de la pensée à travers le prisme de l'économie, dictature des chiffres, dictature de la finance.

Dictature des armes, dictature du geek, dictature du "toujours plus vite", dictature du scoop, dictature de l'argent vite gagné, dictature de la misère, dictature de l'efficacité, dictature de la beauté, dictature de l'élégance, dictature du sexe, dictature des hommes, dictature du capitalisme, dictature de la mauvaise foi, dictature du mépris de l'autre, dictature du luxe, dictature des idéologies, dictature des religions, dictature de l’exhibitionnisme, dictature de l'impudeur.

Dictature des technocrates sans âme, dictature de la hiérarchie, dictature du clinquant, dictature de l'ambition personnelle, dictature de la politique à des fins personnelles, dictature de la performance individuelle, dictature de la carrière professionnelle, dictature de la sécurité, dictature de la peur, dictature du repli sur la famille, dictature de l'égoïsme, dictature de la réussite, dictature des élites de la bourgeoisie, dictature des grandes écoles.

Dictature de TINA,  dictature de la spéculation, dictature du rendement, dictature des statistiques, dictature de l'image, dictature des manipulations, dictature de la cupidité, dictature de la superficialité,  dictature du résultat, dictature des experts, dictature des économistes, sans imagination dictature du fric,  dictature du travail comme finalité existentielle...


C'est le monde que nous avons choisi : en êtes vous si  fiers ?



Dictature de la névrose. Tyrannie et obsession de la rentabilité et du profit à tout prix. 
 

Putain de 21ème siècle de merde !




Sur ces divagations sans intérêt, je vais me coucher à l'ombre d'un cerisier en attendant d'être condamné aux travaux forcés à perpétuité.

vendredi 1 juillet 2011

Internet 21 version 19 (èmes siècles). L'État brûle de vouloir civiliser nous, blogueurs. By Tarzan himself !

 Rediffusion réactualisée

Grumph !

Tarzan entendre grande nouvelle : président Sarkozy vouloir coloniser Internet pour civiliser nous !

Moi Tarzan, écrire, il y a quelques temps avec pattes malhabiles. Moi, citoyen populiste préoccupé par les terribles mots "coloniser-civiliser"...

Grumph !



Tarzan-blogueur être trop content ! Moi sauvage et vulgaire. Moi cruel. Moi bête virtuelle ivre de sexe, de sang et de sauvagerie. 

Internet = jungle. Tous Français savoir ça. Tellement martelé dans tous médias par tas de crétins qui n'ont jamais pianoté faute d'un minimum de compétences techniques !

Eux, rien connaître d'Internet mais eux  toujours tout savoir sur TOUT : élite française composée d'intellos décatis et décadents réfractaires au progrès pas aimer que la plèbe conteste leurs pensées poussiéreuses.

Eux, vouloir garder pouvoir des idées. Eux, déjà dans coma avancé mais pas le savoir encore.
Eux, plus faire bander. Peuvent même plus bander  sans Viagra®. 

Internet = sexe, pédophilie, sadisme, perversité, vices,  méchancetés, imbécilités, racisme, insolence blogs, gauchisme, fascisme, fausses nouvelles, mensonges, people, futilité, calomnies, anarchie, copie, niaiseries, mises en accusation, injures, populisme, populace...


Présidents et oligarques, eux,  plus pouvoir supporter. Net trop contestataire, trop riche, trop libre, trop vulgaire, trop bordel  !

Grumph ! 

Élections dans moins d'un an...Président malin. Très malin.

Nous contents : nous internautes enfin contrôlés, hadopisés, loopsés, surveillés, épiés :  mauvais instincts mis à l'écart.
Braves gens pouvoir dormir sur oreilles...

Eux disent : vous pas pouvoir vous maîtriser, vous avoir besoin civilisateurs comme  frères africains  19ème siècle ! 
Vous, pas avoir d'Histoire.
Nous, pacificateurs, écrire votre Histoire ! (eux parler notre dialecte quand s'adresser à nous).
Merci Bwana
 

Grumph !

Nous, bientôt parqués dans cyber-réserves entourées  de pare-feux, mots de passes et fils de fer barbelés virtuels.

Quoi recevoir en échange ? Films, annonces  people, verroterie numérique, fadaises et billevesées ? Moi impatient.


Moi Tarzan, vouloir jouir voir petites pépés nues, jouer poker partout, claquer  pognon dans multitudes  jeux, lire bons journalistes triés sur volet, consulter infos choisies comme sur TF1, FR2, FR 3, RTL, EUROPE 1, RMC, i Télé, BFM ou Public Sénat, acheter pour consommer et consommer pour acheter  : ça, être énorme progrès.

Internet devenir temple de marchandises : tout payant, tout fric. Pas réfléchir, pas politique, pas réflexions, pas critiques.

Grumph !

Internet dangereux : lui déstabiliser pouvoirs partoutTunisie, Égypte, Iran, Bahrein, Espagne, Grèce à qui le tour  ?


Tarzan y en a se méfier  civilisation... Moi avoir vu résultats  2 siècles auparavant en Afrique. Sarkozy nouveau colonisateur du Web ?
Le président actuel, nouveau Savorgnan de Brazza du Net ?

Nous y en a avoir peur !

Cheetah et Jane, y en a être terrorisées.
Mmmmhhh. Autorité, discipline, ordre et lois : pas bon pour nos libertés. Nous, y en avoir déjà donné au 19éme siècle pour les résultats que l'on connait pour nous... 


Grumph !

Les ami(e)s, à après, si je parviens à saisir une liane  virtuelle  pour descendre de mon cyber arbre !


Un merci chaleureux à toutes les copines et copains qui m'ont fait le plaisir de diriger quelques liens vers moi. Je prie de m'excuser après de ceux que j'aurais oublié,  Pour les autres, je les salue bien fort pour avoir parfois lu mes bêtises.
http://www.traqueur-stellaire.net/ 
http://reverdenouveau.canalblog.com/
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