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Ami(e)s gauchistes, sociaux-démocrates et de tous bords .
Voici qui va réveiller vos consciences avachies.
À l'orée de cette année 2013, dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon
adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas d'idéologie véritable, il présentera toujours sa candidature sous des auspices semi-révolutionnaires, il sera donc élu, et il gouvernera selon des préceptes bien différents des promesses électorales qu'il a faites. Cet adversaire, c’est la gauche molle. Sous nos yeux, en 7 mois, la gauche molle a pris le contrôle du pays, de la société et même de nos vies. Il est toujours
possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes
vertigineuses, de menacer des États, car nous autres socialistes, n'avons pas eu le courage de réformer en profondeur le système bancaire et la spéculation à la micro seconde .
Cette emprise est devenue un système dans lequel nous sommes empêtrés sans savoir que faire pour en sortir.*
Vous avez évidemment reconnu le fameux discours électoraliste, légèrement modifié par mes soins, prononcé au Bourget par notre candidat président (voir l'original en bas de page)... Quand on le relit, on ne peut s'empêcher de sourire sardoniquement.
Quand je regarde ma situation matérielle depuis un an, rien n'a changé... Toujours la même vie de galère, à jongler avec des revenus médiocres et stagnants mais des dépenses en permanente augmentation.
Quant à l'espoir d'une vie meilleure pour 2013. Je préfère n'en rien dire.
Cette social-démocratie molle, qui pour nous distraire, accouche de réformes de société sans grande portée ne concernant qu'une minorité, ne s'attaque pas vraiment à la finance qu'elle a pourtant défini comme son ennemie.
Décidément le socialisme moscovicien , avatar bas de gamme du socialisme strauss-kahnien gonflé à coups de communication payée par de grands groupes, est une engeance innommable. Ce socialisme de connivence ; avec les acteurs des marchés, les communicants, les banquiers, les grandes entreprises, la ploutocratie européenne, sous un masque vaguement social ; cache sa véritable nature : un conservatisme financier et structurel ainsi que la trouille prodigieuse de se mettre les grands frères européens ou occidentaux à dos.
Bref, le pouvoir socialiste se caractérise par un manque patent d'imagination qui rappelle les programmes politiques de droite aussi lamentables que destructeurs. Dans ce monde ouvert où fourmillent les intelligences et les idées, n'y aurait-il qu'une voie pour résoudre la crise ? Cette hypothèse parait évidemment absurde !
Bref, le pouvoir socialiste se caractérise par un manque patent d'imagination qui rappelle les programmes politiques de droite aussi lamentables que destructeurs. Dans ce monde ouvert où fourmillent les intelligences et les idées, n'y aurait-il qu'une voie pour résoudre la crise ? Cette hypothèse parait évidemment absurde !
Les réformes sociétales que le PS lance ne sont qu'un rideau de fumée pour cacher, sinon son impuissance pour peu qu'il souhaite sincèrement de véritables réformes économiques, du moins une adaptation molle au monde capitaliste tel qu'il existe actuellement.
7 mois ont suffit pour comprendre que le grand discours du Bourget était un attrape nigaud, une sorte de piège à mouches gauchistes auquel quelques esprits simples ont cru. Pas moi.
Finalement, la grand-mère de Martine Aubry avait raison en déclarant que lorsque c'était flou, il y avait un loup. Les Français, innocentes victimes, naïfs petits chaperons rouges, ont invité le loup déguisé en gentil mou à partager leur pitance puis leur couche. Ils se sont endormis en toute confiance, se sont retournés puis... Dans la torpeur douillette, l'irréparable outrage s'est produit dans la douleur et la consternation !
Les pauvres gens ne sont pas près de s'en remettre !
Mais après un épisode aussi traumatisant, revenons à des considérations plus décentes.
Finalement, la grand-mère de Martine Aubry avait raison en déclarant que lorsque c'était flou, il y avait un loup. Les Français, innocentes victimes, naïfs petits chaperons rouges, ont invité le loup déguisé en gentil mou à partager leur pitance puis leur couche. Ils se sont endormis en toute confiance, se sont retournés puis... Dans la torpeur douillette, l'irréparable outrage s'est produit dans la douleur et la consternation !
Les pauvres gens ne sont pas près de s'en remettre !
Mais après un épisode aussi traumatisant, revenons à des considérations plus décentes.
Quel blogueur de gouvernement peut encore croire qu'on peut appliquer le socialisme dont ils rêvent avec des Ayrault, Moscovici, Cahuzac, Pellerin, Sapin et j'en passe de moins pires !
Amis socialistes ou sympathisants de gauche, il serait temps qu'au lieu de béer d'admiration devant ce réformisme mou ou de défendre des mesurettes dérisoires, vous vous réveillassiez avant de prendre 15 ans de bagne avec la droite forte...
Il n'est pas trop tard, vous valez bien mieux que ceux qui sont censés vous représenter... Et puis après tout, "qui aime bien châtie bien."
CQFD.
CQFD.
Bonnes fêtes de fin d'année.
* "Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon
adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage,
pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc
pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la
finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de
l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est
possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent
vertigineuses, de menacer des Etats.
Cette emprise est devenue un empire."
François Hollande. extrait du discours du Bourget du 22 janvier 2011.
Cui cui fit l'oiseau toujours fidèle au poste.
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