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mardi 21 juin 2016

La France généreuse ou l'éloge du petit remplacement.


Chères gueuses, amis gueux,

Je viens de lire un article du Figaro qui m'a enthousiasmé et que je tiens à développer avec cette rigueur morale - ma marque de fabrique - qui vous attire toutes et tous dès qu'un billet forcément transcendant est couché sur ce blog.


"Boudé en France, le président François Hollande aurait la cote en Europe."

Dans un souci de déontologie bloguesque, j'ai un peu rectifié le titre vu que, selon moi, le conditionnel conviendrait davantage au résultat d'une de ces enquêtes d'opinion vaseuses "Odoxienne" pratiquée sur un échantillon restreint... Mais bon, on va encore dire que je suis arrogant...

Piqué au vif, j'ai balancé un tweet de mauvais goût qui a en fait rire un ou deux (c'est mon taux moyen de popularité sur Twitter).




Puis, brutalement, mon cerveau populiste été enveloppé d'une illumination miraculeuse ! 

Je me suis fendu d'un sourire édenté.

Mais bon sang, que n'y avons-nous pas pensé plus tôt !

Ces politiques de tous bords, minables aux ambitions démesurées inversement proportionnelles à leur imagination ; tous ces gens qui nous dégoûtent au point que chacun aimerait qu'ils soient téléportés sur la planète Krypton, tous ces êtres qui veulent restreindre nos besoins primaires pour atteindre l'objectif de normes comptables improbables (pourquoi 3% de déficit et pas 3,68%, hein ?) et se gaver de luxure en s'imaginant écrire l'Histoire dans un cadre monarchique entourés d'énarques lèche-culs et de flagorneurs encravatés fort carriéristes  ; ces politiques - disais-je - doivent enfin être utiles au pays et non plus à le détruire comme il le font plus ou moins depuis 50 ans !

L'Europe et le monde nous les envient ? Hé bien, offrons les, bordel de balais à chiottes ! Léguons les vite !

Ainsi, je verrais bien Marine le Pen proposée à La Russie, Nicolas Sarkozy cédé à l'Ouzbékistan, Patrick Balkany à la Suisse, Jean-François Copé aux îles Caïmans, le grand dadais de Bruno Le Maire  avec son manche à balai dans le cul faire ses classes dans la garde royale de la reine Élizabeth II , Alain Juppé repartir élever les orignaux au Canada, Marion Maréchal le Pen étaler sa bêtise à Monaco, livrer Manuel Valls pour faire un stage auprès de généraux au Paraguay, offrir Macron au banques du Panama, se débarrasser de Cohn-Bendit aux Seychelles riches en requins, et enfin donner un poste lointain et inutile à François Hollande, fonction à laquelle notre homme excellerait à n'en point douter ! 

Cette liste est bien entendu, extensible selon vos désirs.

En échange, nous pourrions recevoir des réfugiés. Je vous garantis que nous y gagnerions largement au change !

L'écrivain Renaud Camus gémit comme une de ces vieilles pucelles voyant avec effroi déferler un régiment de cosaques, claquemurée dans la tour de son castelet gersois ; craignant ce fameux "grand remplacement" qui risquerait de substituer des populations dites "allogènes" à ce brave, fragile et fantasmé peuple chrétien blanc, comme si la mixité ethnique n'était pas inhérente à la caractéristique immémoriale de notre pays. 

Aussi, en temps que petit blogueur laborieusement révolutionnaire, je propose l'exportation de notre classe politique qui fait envie au monde entier afin que la communauté internationale apprécie à leur juste valeur nos hommes politiques sortis des plus prestigieuses écoles de la République.

Nous appellerions ma nouvelle doctrine : "le petit remplacement."

Pays du monde, ne nous remerciez pas, ce somptueux don du futur premier comité révolutionnaire français sera un cadeau sincère et désintéressé.

Toutefois, il ne sera ni repris, ni échangé !
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vendredi 29 août 2014

Un crime trop parfait... Seconde partie poignante.

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Rappel salutaire : tout rapprochement ou ressemblance avec des évènements d'actualité ou d'un passé récent ne serait que pure coïncidence.
. Seconde partie du rapport de police officieux rédigé le 26 août 2014 par le capitaine  Aristide Lefutay sur les lieux du crime situés rue de Solférino, 75007 Paris.


Certains témoins ont aperçu d'assez loin l'intrusion des deux complices, le meneur, selon les observateurs, serait un homme au visage lisse, rond portant des lunettes rectangulaires, plutôt petit et replet, les rares cheveux colorés au cirage noir, soigneusement brossés pour les faire briller et cacher une calvitie avancée Il semble qu'il transportait une hache à la main. Son acolyte portait beau et semblait particulièrement attirer les regards féminins concupiscents. Il tenait une batte de baseball en acier couverte de clous. Il faudra cependant approfondir ces déclarations pour affiner les signalements.


En face du lieu du crime nous interpellâmes alors qu'ils tentaient de se  cacher derrière les rideaux de leur fenêtre un gnome grimaçant, ricanant et agités de tics, accompagné d'une gamine blonde décolorée assez enveloppée et à la voix rauque abimée par le tabac, son rire nerveux était caverneux. Ils semblaient tous deux se repaître et même se réjouir du spectacle abominable. Je notai leur nom : Nicolas S. et Marine LP pou un interrogatoire plus poussé. Certains habitants du quartier m'ont fait part de leur crainte d'être maltraités par les auteurs supposés du crimes ou par ces deux garnements diaboliques et m'ont demandé une protection policière. Je leur ai avoué, que hélas, ils n'avaient pas le choix...
Après quelques minutes passées sur le théâtre d'investigation, mon attention fut attirée par quelques vagissements. Derrière un fauteuil, je découvris un nourrisson assez bizarre voire monstrueux : un livret de famille placé entre la peau et sa couche.

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Un bébé prénommé Manolo 2, doté de trois petits yeux proéminents, particulièrement  sournois, chacun de différente couleur s'étalant du blanc cassé au rose très pâle et tous louchant à droite, portait un petit bracelet sur lequel étaient gravés les prénoms François et Manuel. Ce nouveau-né devait avoir vu le jour en ce mardi 26 août 2014. Il ressemblait curieusement, à s'y méprendre, presque trait pour trait au témoin cité plus haut, Nicolas S.

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Sans augurer de son avenir et n'étant pas médecin il me semble que la viabilité du nouveau-né soit sujette à caution. je pense que sa disparition rapide, éviterait bien des souffrances inutiles et serait un bien pour lui(elle) et pour la collectivité.
En ôtant sa couche je m'aperçus avec surprise qu'il était à la fois garçon et fille. Il possédait une tête gigantesque dont le volume crânien pouvait contenir une dizaine de cerveaux énormes. Ses membres difformes se composaient de trois énormes bras droits et d'une sorte de minuscule tentacule servant de bras gauche...
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Ce qui accentuait sa monstruosité était cette folle asymétrie qui plaçait tous ses organes et membres sur sa droite Son état de santé posait problème. Son visage était tuméfié. Des petits seins avaient été greffés n'importe comment, comme pour accentuer son hermaphrodisme.

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J'avise ma hiérarchie par le biais, que de ma vie de vieil inspecteur bourlinguant dans les milieux les plus abjects, il ne m'est jamais arrivé d'assister à des spectacles aussi hideux.
J'ai pris quelques clichés de la scène du massacre que je joins à mon présent rapport, notamment un texte qui ressemblait étrangement à une ancienne affaire criminelle : la victime, dans son agonie ayant eu le temps d'écrire sur le bas d'une porte, avec son sang quelques mots désignant peut-être son ou ses assassins. Je laisse le soin à ma hiérarchie d'en tirer les conclusions adéquates...

Une enquête particulièrement fouillée faisant appel à la police scientifique me parait toutefois nécessaire vu le manque d'indices...
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Voici la photographie d'une des scènes du crime et du dernier texte de madame Marianne Péhesse, morte dans des circonstances tragiques, sauvagement assassinée par des forcenés déments et  paranoïaques dont nous possédons le signalement...
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Aristide Lefutay, officier de police. Le mardi 26 août 2014.
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Un grand merci à madame Buitoni et à monsieur Cif Ammoniacal pour leurs précieuses contributions.Sans eux, je n'aurais jamais réalisé ce texte qui restera dans les annales.
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mercredi 27 août 2014

Un crime presque parfait... Première partie haletante.

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Avertissement préliminaire : tout rapprochement ou ressemblance avec des évènements d'actualité ou d'un passé récent ne serait que pure coïncidence.

Première partie du rapport de police officieux rédigé le 26 août 2014 par le capitaine  Aristide Lefutay sur les lieux du crime situés rue de Solférino, 75007 Paris.



Lorsque j'ai pénétré sur les lieux du crime, j'ai été frappé par un spectacle insoutenable : des taches  écarlates maculaient le théâtre des évènements, des morceaux de chair humaine jonchaient le sol et l'odeur douceâtre du sang flottait dans un air lourd à peine zébré par quelques mouches vertes...
J'ai pu identifier la victime, une femme d'âge mûr encore très belle, grâce à une carte d'identité posée à côté de son corps violenté. Elle se nommerait Marianne Péhesse née en 1971 à Épinay sur Seine. Elle gisait sur le sol, défigurée, un œil sortant de l'orbite gauche, la langue coupée en pointe et le nez tranché de telle sorte qu'il ressemblait à un groin...

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Vieil habitué des scènes de crimes, j'ai rarement observé tel déchainement se sauvagerie après un assassinat.
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Une fourchette et un couteau de cuisine traînaient à côté du cadavre. En fouillant les poches de la dépouille dont on avait tailladé les mains, j'ai trouvé un livret de famille et une lettre manuscrite. Elle avait épousé en première noce un certain Mitterrand François, pervers narcissique bien connu de nos services puis s'était retrouvée veuve en 1995 et s'était remariée en mai 2012 à un certain François Hollande, homme apparemment honorable sans casier judiciaire.
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Sur la lettre manuscrite, elle relatait le long cheminement qui l'avait conduite à se prostituer sous l'influence de son premier mari, pour une clientèle d'éminents banquiers et d'industriels cossus. Croyant tomber sur un brave homme lors de son remariage, elle s'aperçut avec horreur que son second mari, sous des abords de bon garçon était encore pire que son époux précédent : pour la séduire, il avait menti comme un arracheur de dents et à la perversité du premier s'ajouta le sadisme morbide d'un individu qui se prétendait un homme tout à fait normal. 
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Elle prit un amant en la personne d'un certain Manuel, un hidalgo ténébreux aux dents longues qui se montra encore plus inhumain que les deux autres. Elle s'aperçut avec consternation que non seulement les deux compères se connaissaient mais de surcroît, s'entendaient pour vendre ses charmes aux hommes les plus influents du pays. Je ne saurais en dire plus, laissant aux enquêteurs le soin de fouiller plus avant la vie dissolue de ces individus malsains.

Il semble au vu les multiples contusions et ecchymoses constatées sur son corps qu'elle ait affreusement souffert. On peut même en conclure qu'elle fut torturée pendant un certain laps de temps lorsqu'on observe l'état de ses multiples cicatrices infectées.

D'après mes premières observations, la sauvagerie de cet assassinat tendrait à prouver qu'il pourrait s'agir d'un meurtre rituel pratiqué en groupe et réalisé dans un état second de démence par des sadiques particulièrement pervers. L'hypothèse d'un crime sectaire n'étant pas à éliminer...

Le rapport complet étant trop long, le capitaine Lefutay m'a demandé de le scinder en deux. Je préviens les lecteurs que la seconde partie est encore plus sanguinaire et surprenante que ce récit. Réservez vos places sans plus attendre !
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vendredi 30 mai 2014

Dernière minute : madame Christine Boutin contrainte d'organiser un "Boutinthon" sur les marches de la station de métro Michel-Ange - Auteuil !

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C'est la mort dans l'âme que madame Christine Boutin a dû se résoudre à organiser au débotté une quête publique pour résorber l'immense dette qu'elle a concédé en ce funeste mois de mai..C'est donc en toute humilité qu'elle s'est assise en haut des marches de la station de métro Michel-Ange - Auteuil, au milieu des beaux quartiers parisiens,   afin de quémander une obole.



Ayant joint mesdames Béatrice Bourges et Ludovine de la Rochère,  Christine s'est vue signifier une sèche fin de non recevoir assortie d'un refus hautain pour combler les énormes pertes de sa campagne électorale aux européenne qui s'est révélée comme un véritable désastre financier.

Quelques sympathisants de LMPT, dont la vicomtesse  de la Tour Penchée ont fait quelques dons modestes à notre chère Christine. Quelques vêtements usagés comme la couverture Givenchy sur la photo et quelques dessous de haute-couture  ainsi que des chaussettes de laine de marque anglaise ont ainsi servi à réchauffer les fraîches journées des frimas d'un sinistre mois de mai 2014.

La Duchesse des Hauts de Hurlevent m'a confié qu'elle abhorrait l'assistanat et qu'elle préférait je cite "donner les filets au pêcheur et lui apprendre à attraper du poisson plutôt que de lui fournir gratuitement de la nourriture !". Principe qui montre que l'effort dans nos classes dirigeantes est bien la clef de la réussite !

Désespérée, prête à tous les outrages,  notre sainte égérie, non seulement lâchée par un clergé ingrat mais abandonnée par une bourgeoisie catholique très près de ses sous et par une aristocratie cupide a subi une sévère dépression qui aurait pu l'amener aux pires extrémités !

N'écoutant que sa foi et son courage, elle a surmonté son aversion pour la mendicité afin de suivre les préceptes de la chrétienté qui mettent en avant l'humilité et la charité.

Que Dieu la garde !

De notre envoyé spécial Le Comte à Dormir Debout de Cuicui Fit Loiseau.
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mardi 20 mai 2014

Le syndrome Kermiel ou la pathologie du suceur de sang de vierges.

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Avertissement : Toute ressemblance ou allusion allégorique incluant des acteurs ou des faits réels est purement volontaire.

Voici donc un petit récit parabolique qui pourrait aussi bien concerner respectivement les responsabilités partagées, entre  des commanditaires et des exécutants, des dictateurs et leurs milices chargées de faire respecter l'ordre, des idéologues forcenés et leurs militants prêts à tout, des cadres religieux et leurs ouailles fanatiques, des banquiers immoraux et leurs traders complices...




Il était une fois...

Un gourou un peu fou, monsieur Socgéne - comme la plupart des dirigeants de secte -  s'était mis dans la tête de développer sa banque du sang. Il avait recruté pour ce faire des éléments évidemment avides d'hémoglobine. Vous comprenez fort bien qu'on n'attire pas ce genre de collecteurs en leur proposant un menu végétarien en guise de salaire !

Il conclut donc un marché "gagnant-gagnant" comme on dit dans ces milieux branchés de la City. Les heureux élus, devront récolter d'énormes quantités de sang de vierges qu'ils auront séduit contre une délicieuse gourmandise octroyée par monsieur Socgéne : quelques lampées de ce bon sang pur au fumet virginal, cette subtile liqueur clairette au parfum de violettes des bois, qu'ils pourront déguster en suçant leurs victimes avec la délicatesse qui sied aux esprits bien éduqués.

Toutefois, il était convenu par accord contractuel, de ne pas les vider complètement de leur sang et de ne point abuser d'elles afin qu'elles restent vierges, donc donneuses universelles.

Un malheureux jour, le gourmand Joachim Kermiel, pris d'une subite fringale vida sa victime comme un lapin auquel on avait arraché l'œil ! Monsieur Socgéne apprit la nouvelle et ivre de fureur porta plainte contre son employé qui avait méchamment gâché la marchandise !

Le scandale fit grand bruit et Kermiel, penaud, passa devant le tribunal pour, je cite l'article complet de sa mise en examen : "abus de prélèvement d'hémoglobine par gloutonnerie sur vierge consentante sans intention de la vider totalement de son sang." Il fut condamné à cinq ans de prison dont deux avec sursis.

Le plus étonnant et le plus scandaleux dans cette histoire de dingue fut que le gourou fou Socgéne, ne fut jamais inquiété par la justice ! Même que l'État continua à le cajoler avec un zèle bien suspect. Son chef, Holly Hand avait pourtant promis, lors d'un discours qui fit date, de combattre avec fougue les banques du sang et les vampires qui travaillaient pour elles !

Nonobstant, gardons à l'esprit que si Kermiel n'avait pas succombé à sa goinfrerie, il serait probablement en train de sucer avidement quelque petite vierge locale aux Seychelles ou dans un quelconque paradis touristique...

Mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Jusque là, nous vivions une tragédie, nous allons passer sans transition à une comédie délirante et médiatique !

Kermiel, le martyr.

Joachim fut pris d'un soudain accès de foi religieuse par esprit de rédemption et décida de rendre visite au pape. Il en profita également pour se poser en contempteur féroce des banques du sang et des vampires !
D'une pierre, il fit deux, puis trois coups !

La religion catholique défendant la pureté virginale jusqu'au mariage se rangea derrière lui, suivie du syndicat de gauche des partisans du droit des jeunes filles vierges à ne pas disposer de leur corps !
Étrange attelage auquel s'ajouta in-extremis madame Fillapapa, défenseur de la vertu et de la pureté religieuse et ethnique des vierges françaises.

Plus personne ne retrouva ses petits dans ce pugilat médiatique qui mit côte à côte les curés, les gauchistes et l'extrême droite contre les décisions judiciaires !

Quant aux banques du sang, on en parla hélas très peu !

C'est le moment qu'a choisi Dracula pour m'envoyer un texto  à minuit une. Il m'a communiqué avec l'humour qui le caractérise : "Mon cher Cuicui, je ne comprends plus rien à la politique française. Les voies du Saigneur me semblent impénétrables !"

S'agirait-il du combat de trop pour un des défenseurs de Kermiel ? Je vous laisse y répondre.

Et puis, allez donc rendre une petite visite à l'ami Jean-Claude, alias Babelouest qui vous parle plus sérieusement du même sujet !
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mardi 13 mai 2014

Wesh wesh, fit le miséreux sequano dyonisien !

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Wesh wesh !

Si vous, y en avoir écouté bwana Éric Zemmour, prestigieux journaliste moralisateur-conseilleur-prescripteur, parangon de la sauvegarde de la "société blanche chrétienne" ou dandy Renaud Camus, reclus dans sa forteresse de Plieux, à l'abri dans une de ses deux tours carrées, protégé de son cauchemar ethnique du "grand remplacement" ou patron Alain Finkielkraut, académicien fraîchement émoulu et  philosophe du "Moi Je" ; vous, penser, juste raison que nous, habitants Seine Saint Denis, pourtant Français de toutes origines, être des sauvages, voleurs, violeurs, assistés, feignants, profiteurs, violents, sans foi ni loi, cruels, racailles,  méchants, illettrés, crasseux.

Comme dans anciennes colonies.

Parce que, eux, considérer Seine Saint Denis comme sorte de pays étranger habité par peuplade hostile, primitive et inculte.

Deux civilisateurs martiaux en mission de pacification dans le 9-3, en territoire ennemi.

Wesh wesh !

Aussi, nous, sequano dyonisiens, mosaïque du monde, prototype de société de demain, adopter langage approprié à ce que bwanas d'en haut, penser des banlieues pauvres, très pauvres, trop pauvres : nous pratiquer sabir d'illettrés  conformément à idée  et estime que vous, avoir de nous. Nous, pas vouloir heurter élite qui sait tout parce que elle, être cultivée et détenir le pouvoir.

Nous, quasiment tous français de toutes origines, couleurs, religions et pas en guerre civile. Bizarre, non ?


Nous, vivre quotidiennement monde trop dur, précaire et sans sécurité. Pas étonnés que révoltes naissent spontanément.
Attendez vous à bien pire.


Ah ! La défense désespérée de la culture chrétienne européenne, concept  qui a donné deux guerres mondiales parsemées de monstruosités et d'une sauvagerie féroce entre nations présupposées  les plus cultivées  du monde.  Sans oublier colonisations, exploitations économiques, répressions militaires, soumissions par la force.
   
Et puis, société occidentale actuelle, pour assoir son emprise , devenir tyrannie douce, surveillance discrète, répression sournoise, manipulation ciblée, communauté sans choix, idéologie tenace irréversible, étroitement contrôlée, inégalitaire, dirigée par une poignée de dirigeants cooptés.

Wesh wesh !

Partisans de France éternelle vouloir sans cesse donner leçons et se gargariser sans cesse de leur supériorité culturelle... 

C'est ce monde sordide oú la misère est enfermée dans ghettos loin des regards que vous voulez imposer à nous ? Allez donc vous faire foutre, vous et votre conception de Histoire ! Nous aussi vouloir notre part de gâteau.

Vous, pas comprendre que votre salut dépend d'entente entre vous et nous les pauvres. Vous pas comprendre que monde vivable, être partage de richesse.

Vous, regroupés dans beaux quartiers bourgeois.
Nous, parqués dans cages à lapins.
Vous, travail valorisant bien payé.
Nous, chômage.
Vous, adorateurs du passé.
Nous, espoir en l'avenir.
Vous, pouvoir intellectuel, politique et médiatique.
Nous, rien.

Si vous pas comprendre, vous foutus. Nous, pauvres toujours plus nombreux, submerger vous. Dans 30 ans, 40 ans, un siècle, 3 siècles, historiens être très sévères sur vos combats d'arrière-garde. 

Vous, journalistes réactionnaires, penseurs d'opérette l'œil fixé sur passé, nationalistes en carton, écrivains futiles, avez peur avenir en regardant  vos dérisoires 2000 ans d'histoire passée alors qu'il reste des dizaines voire des centaines de milliers d'années à l'humanité pour écrire de nouvelles pages qu'on souhaite, peut-être naïvement, moins sanguinaires et plus exaltantes !
 

Wesh wesh !

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Post scriptum : si vous décidez de vous purger les boyaux de la tête avec un blog qui représente l'antithèse du mien, grossier, populiste, vulgaire, violent, haineux, douteux, allez donc rendre visite à la délicatesse et à la subtilité. Agnès G, bourgeoise bohème et fière de l'être vous accueillera avec plaisir et raffinement.

mercredi 9 avril 2014

Questions pour un champignon hallucinogène. Je suis, je suis... Humour toujours.

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Top.

Homme politique né le 12 août 1954 à Rouen, je suis parvenu en 2012 à la plus haute marche du pouvoir grâce un concours de circonstances extraordinaires. Le principal concurrent, archi favori pour l'investiture présidentielle s'est écroulé à quelques mètres de l'arrivée, foudroyé par une indigestion due à une fricassée de champignons appelés satyres puants ou phallus impudiques.
Lors du duel final, le candidat de l'opposition fut tellement carbonisé par un bilan plus que calamiteux et une forfanterie exaspérante vis à vis du corps électoral que la victoire prévue ne fit pas de doute.

 
La position socialiste préférée : croupion offert et tête dans le sable...

Grâce à un stage mémorable à "l'Actor Studio", j'ai répété inlassablement mon rôle de socialiste. L'apothéose et l'accomplissement de mon travail de comédien fut atteint à l'occasion du fameux discours du Bourget où devant une salle chavirée par l'émotion, j'ai réussi à imposer mon personnage de gauche semi révolutionnaire, un canif entre les dents combattant l'hydre de la finance internationale.

Je fut surnommé "capitaine de pédalo" par un insolent transfuge de mon parti. Qualification fort injuste, d'autant que je suis en réalité, l'héroïque commandant d'un U-Boat, sous-marin allemand, le "Kayserin Merkel", navire prestigieux de la 1ère guerre mondiale. Ma mission consiste à préparer la France à la dure compétition d'un marché ouvert et mondialisé. J'ai été choisi par l'oligarchie européenne pour la couleur rose  de mes opinions politiques que j'avais tirée au sort lors de mon séjour à l'ENA. 

J'ai toujours bénéficié d'une chance incroyable, mais peut-être est-elle due à cette absence totale de convictions qui paralysent tant l'action et l'opportunisme nécessaire à la réussite en politique. En effet, les milieux dirigeants de l'Union Européenne ont enfin compris, que les mesures de restrictions et d'austérité ne peuvent être mises en place que par un parti de gauche dont l'électorat est le plus opposé à la politique économique libérale en cours d'installation. Un peu comme si, le bélier, chef d'un troupeau de brebis faisait s'engraisser les moutons pour les livrer bien dodus au loup qui aurait conclu un accord secret avec le fieffé bélier.

Mon parti a subi une déroute lors des élections municipales, aussitôt, j'ai suivi un nouveau stage prodigué par un coach de "l'Actor Studio" pour convaincre mes compatriotes que je les avais compris. La nomination d'un premier ministre de la droite de mon parti et des éléments les plus farouchement proches idéologiquement de ma conception politique fut saluée par des parlementaires béats. 

Enfin, j'ai décidé de changer l'actuel premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, en le nommant secrétaire d'état pour consacrer monsieur Jean-Christophe Cambadélis. Les militants socialistes ayant l'habitude d'avaler des couleuvres depuis bien longtemps, conformément à la tradition de la plupart des partis politiques français.

Le discours de monsieur Manuel Valls, premier ministre de transition, qui préfigure la future ouverture à une union nationale entre certains UDI, UMP et PS, prévue un an avant les présidentielles et conduite par François Bayrou, parachèvera ma laborieuse réélection en 2017.

Je suis, je suis....


Merci à Julien Lepers et son jeu, "Questions pour un champion" sur France 3. Et merci à Charnego (@6idoneo sur twitter) pour l'inspiration de l'illustration.
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vendredi 4 avril 2014

Une histoire succinte du réactionnaire à travers les âges. Version accessible aux nuls ou à Christine Boutin.

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Contrairement à "Progressiste" son cousin détesté, né de sapiens sapiens, lui-même issu d'une sorte de rat, résultat de la complexité immémoriale d'une amibe sortie d'une soupe organique originelle, "Réactionnaire" est d'essence divine.

La Bible, le Coran, la Torah et d'autres magazines apocryphes en font foi !



Donc, las de s'emmerder tout seul sur la Terre, un long dimanche sans commerces ouverts, il y a 5000 ans,  Dieu fabriqua deux poupées à son image. Il ne les appela pas Barbie et Ken ; vu qu'il avait ni sens commercial ni personne à qui les vendre ; mais  les prénomma Adam et Ève.

Et c'est là que "Réactionnaire" naquit en la personne d'Adam !

Adam était bougon, regrettant déjà le bon vieux temps passé où il n'existait pas. Ce qui est fort rigolo avec les réactionnaires c'est qu'on se demande parfois si pour eux, la logique est humaine.

Cependant, ne nous attardons pas sur des détails qui semblent obscurs à nous autres progressistes...

Le pire commença avec Abel, le fils d'Adam et Ève lâchement assassiné par son frère Caïn qui, même dans sa tombe voyait un œil qui le regardait. Le seul non délinquant de la famille, l'humanité commençait sous les pires auspices, fut Seth.

Déjà, Seth fut l'objet de récriminations incessantes de la part de son père, qui ne cessait de rappeler qu'à son époque, 930 ans plus tôt, les jeunes avaient infiniment plus de respect pour leurs aînés, et patati et patata, je ne vous récite pas le refrain ! 

Seth, particulièrement retors, évoqua non sans un scandaleux culot, le lourd péché de sa mère croquant la pomme suite à une aventure fort suspecte avec le serpent. Il reçut une fessée bien méritée et fut mis au piquet pendant 135 ans.
Il vécut 912 ans en pleine santé, se reproduisant comme un lapin.

Hélas. Suite à une catastrophe due au réchauffement climatique, Noé fut le dernier survivant grâce à son arche. Il épousa la mère Noé et devint ainsi le premier père réactionnaire de l'humanité actuelle ! Le couple eut 3 enfants et j'arrête ici la pénible énumération des prénoms des progénitures.

Bon, il ne vous a pas échappé, j'espère, que tous les réacs de toutes religions ont apparemment des liens consanguins : les livres saints en faisant foi...

Je vais vite sauter les étapes historiques de peur de vous lasser.

Papa grec antique, puis papa romain, puis papa gaulois, puis papa du moyen-âge, puis papa de la renaissance puis papa de la royauté absolue, puis papa de la révolution jusqu'aux papas ou mamans de notre triste époque ; n'ont arrêté d'emmerder leurs progénitures, mâles en général, en leur serinant, que dis-je, en psalmodiant des phrases du style :

"De mon temps" -cochez les cases-

- On avait le sens du travail et de l'effort.
- On respectait les valeurs de tradition.
- La royauté faisait la grandeur de la France.
- On savait s'amuser sans foutre le bordel.
- On demandait la parole avant de la prendre.
- On était poli.
- On aimait sa patrie.
- On écrivait sans fautes d'orthographe.

Et patati et patata... Je ne récite pas le refrain.

Bref, auparavant, les gens étaient bien mieux éduqués d'après Réac 1er, roi ou reine des réactionnaires donneurs de leçons.
Ainsi selon les canons de la réaction, l'espèce humaine n'a cessé de se détériorer depuis l'aube de l'humanité !

Du coup j'ai suivi la généalogie inverse et comme chaque génération précédente critique la suivante, je suis arrivé à Adam.

Or avant les premiers réacs Adam et Ève, il y avait le néant.

Pour "Réac", tout ce qui est antérieur à son existence est supérieur par essence, par conséquent le néant, le vide, la vacuité absolue sont les valeurs suprêmes auxquelles aspirent nos réactionnaires.

Ivan Rioufol en est l'archétype masculin, Christine Boutin, son pendant féminin.

Ce qu'il fallait démontrer sans trop de difficultés.

Qui en avait jamais douté ? Je vous le demande ?

Post scriptum : j'autorise tous les enfants, adolescents ou jeunes adultes exaspérés par leurs vieux cons de parents à utiliser ce texte comme arme de dérision massive. Ne me remerciez pas.
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mardi 11 mars 2014

La croisière s'amuse avec Carla et Nicolas en guest stars. Déconnade vibrionnante.

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Chers fidèles.

Tandis que je regardai avec mon air bovin une chaîne d'information, mon regard fut attiré par une séquence particulièrement stressante. 




On y voyait Nicolas Sarkozy, bien mis en scène par un scénariste qui devait avoir eu son heure de gloire dans les années 1980, accompagné de l'accorte Bernadette Chirac. Notre Nicolas était littéralement assailli par une cohorte de petites vieilles hurlantes et gémissantes, certaines en transes, d'autres en extase, le suppliant de bien vouloir sauver la France avant qu'il ne soit trop tard ! 

Fort heureusement, aucune n'enleva son corset ni son soutien gorge à baleines ni ses bas de contention pour offrir son corps à l'impétrant. Madame Chirac qui ressemble de plus en plus à la regrettée madame Ceaucescu, autant par son visage avenant et sympathique que par la chaleur humaine qu'elle dégage semblait ravie d'accompagner son futur président. Il est vrai qu'elle dépense en cierges aux frais de l'UMP, des sommes considérables pour que son petit protégé soit élu en 2017. Elle vivrait alors sa revanche contre son goujat et infidèle mari, soutien indéfectible du président Hollande. 
Parce qu'on n'efface pas cinquante années d'aigreur et de haines cumulées en un simple geste de dédain.

Amies et amis, vous n'allez pas me croire mais j'ai soudain eu l'idée de ma vie ! Que dis-je ? L'illumination de l'année !

Trop timide pour joindre monsieur Nicolas Sarkozy ou trop emprunté pour prendre contact avec son imprésario, je vais, au su et à la vue de tous, lui faire une proposition révolutionnaire qui, non seulement lui rapportera un maximum d'oseille (oui, je sais, je parle peuple), mais de surcroît en fera le politique le plus célèbre d'Europe et peut-être du monde !

Voyant le succès considérable et l'enthousiasme que Nicolas suscite auprès de la cible des 50-99 ans, j'ai vite compris qu'un marché substantiel se trouvait à portée de main.

La devise de Nicolas Sarkozy : qu'importe qu'on parle de moi en bien ou en mal pourvu qu'on en parle.

Voici donc la proposition que je formule à notre cher futur petit caporal, Nicolas Sarkozy, mon futur associé.

Dans un premier temps, nous allons créer une fondation Sarkozy-Bruni dont la profession de foi serait : "Des fonds pour 2017 afin de sauver la France de la dictature socialiste.". Rappelons au passage les 11 millions collectés en un tournemain pour le Sarkothon. Les legs et les successions seront acceptés. Le siège social se situera à Jersey.

Puis je me chargerais d’affréter des navires de croisière, destinés aux fans et aux groupies de Nicolas Sarkozy et de la belle Carla Bruni. À chaque escale, un concert de Carla Bruni sera proposé suivi d'un bref discours de Nicolas. Des séances de signatures payantes auront lieu à la fin de chaque tour de chant. Nicolas et Carla pourront se faire prendre à vos côtés moyennant la modique somme de 100 € la photo.

L'avantage de la croisière étant le nombre de pays desservis et donc le rayonnement international obtenu pour un impact marketing optimal ! À chaque escale, une déclaration politique et une visite au Chef d'État du pays visité.

Vous imaginez les répercussions ? 

Que du bonheur ! Quel génie, je fais...

Deux studios de télévisions pour BFMTV et iTélé. seront réservés pour les compte-rendus quotidiens à destination de la métropole. Une tenue vestimentaire adaptée à la cible de la clientèle sera de rigueur. Je propose une facture rétro et glamour "Marilyn" pour Carla Bruni et un style Capone pour Nicolas : chaussure compensée cuir et guêtres blanches, pantalon rayé gris et noir, veste courte, cheveux brillantinés plaqués au gel et chapeau Bogart.

Voilà donc monsieur le Président, une proposition qui ne manque pas de sel. Éventuellement, nous pourrons adjoindre des chanteurs ou des fantaisistes de votre bord comme monsieur Henri Guaino, qui fera, j'en suis persuadé, beaucoup rire vos fans avec son numéro de clown coléreux...

Ma contribution financière ne représentant que quelques misérables 5 % du CA total. Ce qui représente, somme toute, une goutte d'eau dans un océan de profit...

J'attends donc votre réponse avec une certaine impatience.

Mes respects les plus plats à votre Dame et à votre Altesse.
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samedi 22 février 2014

Quand l'ivresse du pouvoir rend le drogué, paranoïaque, inutile ou dangereux. Comic trip.

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Jivaro style pour ceux qui s'en souviendraient (bien antérieur au Gorafi). Nostalgie...


Avertissement préliminaire : toute ressemblance avec des évènements existants ou passés, ne serait que pure coïncidence.

Le correspondant exclusif de Cui Cui News (CCN) vient interviewer  en direct Monsieur Khalifa (voir photo).

 Notre envoyé spécial (à gauche) interroge le président en pleine activité.


Le président Abdel Khalifa, au pouvoir depuis seulement une quinzaine d'années a décidé de briguer un nouveau mandat à la tête de son pays.

Il a déclaré à notre journaliste se trouver particulièrement alerte et se sentir suffisamment fringant pour entamer dans la joie et l'allégresse un quatrième mandat.

De fait, notre envoyé spécial l'a trouvé concentré sur ses dossiers et parfaitement apte à conduire son pays vers le progrès, le dynamisme et la prospérité du peuple.

Population qui s'est montrée particulièrement heureuse de cette annonce, d'autant plus qu'elle aura à choisir en toute diversité et sérénité entre son leader actuel et un candidat de l'armée.

Un feu d'artifice est prévu demain soir pour célébrer cette grande avancée de la démocratie.

  Jacques Rossignol de l'agence Cui Cui news (CCN)  17:15

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J'ai posté ce weekend un texte un peu plus léger (si on peut s'exprimer ainsi pour une situation bien pathétique) afin d'alterner tristesse et dérision parce que la cyclothymie est dans ma nature. La 2ème partie de mon billet sur la vieillesse paraitra la semaine prochaine.

Je vous salue.
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mardi 11 février 2014

Désormais, il ne faut plus dire, "une promesse de faux-cul" mais "un engagement du MEDEF" ! Novlangue gauchiste...

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Ou le pin's comme arme de conviction massive...

Rappelez vous l'efficacité redoutable qu'eut le pin's dans la lutte du PS contre le FN ! Marine Le Pen ne s'en remettra jamais...


Blague à part. 


Ce gouvernement de charlots avait tellement cru M Pierre Gattaz quand ce dernier avait épinglé à son revers un pin's sur lequel on pouvait lire 1 million d'emplois, qu'il pavoisait avec grandiloquence sur les chaînes du monde entier avec son pacte de responsabilité.

Et tous ces médias, toujours aussi stupides et à courte vue, d'entonner un Te Deum libéral à la gloire du (pas très) nouveau converti au libéralisme. Tel Clovis, François Hollande avait cassé le vase de Soissons sur le crâne frankensteinien d'une sociale démocratie bien cabossée .

La dot qu'avait offert le père putatif de la République à son futur gendre, le MEDEF, ce fameux pacte de responsabilité en échange non seulement d'un cadeau d'une trentaine de milliards mais d'une demande timide de négociations avec les syndicats, était conséquente mais le gendre, bien qu'ayant accepté le cadeau faisait encore grise mine.

Monsieur François Hollande comme la grande majorité des socialistes n'a jamais compris -et pourtant, ce n'est pas faute de le répéter sans cesse- que le patronat et une grande partie de la droite française jugent la gauche illégitime, même si elle rampe, le pantalon baissé sur les  genoux. 
On a beau  répéter insatiablement à la gauche qu'il n'y a rien à attendre de gens qui la haïssent viscéralement depuis le berceau (voir les études du genre de droite : notamment l'ouvrage, "la gauche on ne la veut même pas à poil !)", rien n'y fait !

  Négocier en confiance avec ces gens est stupide, naïf, contre-productif, une perte de temps, un piège à cons, une illusion fatale, leur donner une verge pour se faire battre.
C'est pourtant clair !

L'Histoire est là pour pour corroborer mes dires. Jamais, o combien jamais, de réformes cruciales pour résoudre de graves problèmes économiques ne sont parties du patronat. Pas plus aux USA qu'en Europe, quoique le patronat allemand soit infiniment plus intelligent que les autres instances dirigeantes d'entreprises.

Parce que, qu'on le veuille ou non, le MEDEF est un mouvement aussi communautariste, intégriste et jusqu'au-boutiste que bien des groupuscules religieux.

On entend fréquemment sur les ondes, des commentateurs critiquer les syndicats ouvriers qui seraient responsables de tous les maux de la société française ! L'Histoire prouve pourtant que la raideur idéologique, le refus de dialoguer et la représentation disproportionnée des grandes entreprises multinationales dans le MEDEF, bloquent toujours le dialogue et tronquent systématiquement le débat.


Le MEDEF est, a été, et sera toujours un organisme réactionnaire hostile à tout compromis et toute discussion qui haïra profondément tout mouvement issu de la gauche.

Seuls les socialistes l'ignorent.

Tant de naïveté nous pousserait à en pleurer de rage !

Si l'efficacité du pin's de Pierre Gattaz, patron du MEDEF est aussi infaillible que celui du PS à l'encontre du FN, nous ne sommes pas sortis de l'auberge !

 Pauvres de nous !


PS : si vous désirez lire un billet sérieux, un texte qui se tient autrement mieux que celui que vous avez lu en diagonale, allez donc voir le billet de l'ami Seb Musset sur son blog.

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samedi 25 janvier 2014

Enfants de la patrie, le jour de colère est arrivé. Au cirque, citoyens !

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Admirables con-citoyennes, héroïques con-citoyens.

Ceci est un jeu inventé par un oiseau espiègle. Saurez vous distinguer les vraies appellations associatives des fausses ?

Dimanche 26 janvier 2014 sera un grand jour pour manifester sa colère contre la dictature socialo-communiste de nature fascistoïde bolchevique.




Seront présents pour ce défilé, tous les glorieux défenseurs dont les intitulés suivent :



- Les partis de l'in-nocence, de la dé-cadence, de la ré-action, de l'ab-surdité et de la dé-bilité.
- Les défenseurs de la saucisse de Strasbourg AOP.
- Le printemps français avec la délicieuse Béatrice Bourges.
- Le comité de la préservation des courgettes rondes avec la non moins délicieuse Béatrice Courges.
- Camping pour tous.
- La défense de la position du missionnaire.
- Le Collectif des avocats libres.
- Le Collectif Famille Mariage.
- Avec Hollande, le fromage français est en danger.
- Prisonniers politiques.

- Il faut couler la Corse.
- Solidarité pour Tous.
- Les Gavroches.
- Comité des crucifix en bois d'olivier.
- Les Enfants des terreaux.
- Foutez-leur la paix.
- Une chapelle et un curé dans chaque entreprise.
- Journée de retrait des écoles.
- Collectif France Audace.
- Les bonnets rouges nantais.
- Les boches n'auront pas l'Alsace et la Lorraine.
- Les bonnets rouges frontaliers.
- Les amateurs du beurre salé.
- Les bonnets rouges 69
- Les bonnets de nuit pour la pudeur.
- Les bonnets gris.
- les Fonctionnaires en colère
- Les allergiques aux rouges.
- Les Citrons facilement exploitables.
- Tous ensemble contre l’écotaxe.
- la révolte fiscale c'est maintenant.
- Faisons l'amour dans le noir.
- Contribuables en révolte.
- La révolte des vaches à lait.
- Les moutons sont des humains comme les autres.
- Les dieudonnistes enragés.
- Le droit de bêler librement.
- Liberté et sécurité des frontaliers.
- Mouvement pour la liberté de la protection sociale.
- La messe pour tous, tous les jours.
- Rassemblement des contribuables français.
- La Free World Academy.
- Les adeptes du bilboquet.
- Le Comité de Lépante.
- Le Comité francilien de défense du franc.
- Le retour des châtiments corporels à l'école.
- Reconquête Républicaine.

- Laissez les vivre.
- Tuons les tous.
- L’Agrif.
- Observatoire du mensonge.
- Fouette moi, c'est trop bon.
- Le Réseau-Identités.
- Brûlons les sodomites.
- Génération patriotes .
- Reconquête républicaine.
- Les spermatozoïdes sont des êtres vivants.
- CRI Panafricain.
- Le Collectif en colère contre l’éolien industriel.
- La fellation est un acte cannibale.
- Move Human.
- Au nom du peuple.

- Association Un papa une maman un berger allemand et un fusil.
- France à l’Unisson.
- Les clowns tristes de Cuise la Motte.

ET en guest star : MONSIEUR LOYAL et son orchestre !

Soyez nombreux : on va bien rigoler ce dimanche, ne manquez ce spectacle sous aucun prétexte !


Amies et camarades visiteurs, je vous embrasse et profitez en pour visiter le blog de l'ami Des pas perdus que je viens de découvrir !

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jeudi 16 janvier 2014

"Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup !". Le loup y était et nous a croqué. Oui, Martine qui connaissait le loup depuis longtemps nous avait prévenus !

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Amies et amis.

J'ai beaucoup consulté de blogs de tous horizons pendant mon absence et sachez que je reste admiratif devant les talents de beaucoup de leurs auteurs. Ceci dit sans démagogie aucune puisque je n'ai strictement rien à y gagner...


Ce n'est pas sans une certaine émotion que je vous recroise dans cette antre malodorante et disons le tout net, aussi mal entretenue.

Dire que vous m'avez manqué est un doux euphémisme puisque vos lectures ne provoquent hélas aucune sensation particulière, aucun émoi sensuel, aucun orgasme libérateur, sinon la brève et trompeuse sensation d'exister grâce à vos commentaires.

C'est peu et déjà beaucoup pour un pauvre hère de la France d'en dessous qui se sent si mal aimé et si méprisé par ses pairs d'en haut.

Assez de gargarisme intellectuel (si on peut appeler ainsi cet onanisme textuel).



Aussi vais-je vous narrer mes expériences concernant mes trois sodomies par celui que je n'ai plus honte de nommer à la vindicte populaire : le socialisme français.

Le socialisme français, que je nommerai par économie par ses initiales maudites et désormais abhorrées, PS, a abusé de moi par traîtrise, trois fois.

La première fois fut évidemment la plus douloureuse pour deux raisons, ma virginité anale et la soudaineté et la violence de l'attaque. En 1983, un aventurier qu'on ose encore faire passer pour un grand homme politique -excusez du peu- après m'avoir séduit par de grossiers mensonges que seuls les puceaux avalent, avait littéralement abusé de moi en se montrant sous son véritable jour : un opportuniste jouisseur et pervers avide de pouvoir comme tous ces névrosés pathétiques qu'on retrouve systématiquement aux sommets. 

Parce que le jeu politique démocratique et républicain veut que les plus malins, vicieux, retors, carriéristes, hâbleurs et menteurs arrivent immanquablement à dominer nos destins...
Ainsi vont les sociétés humaines, qu'elles fussent d'ailleurs démocratiques ou dictatoriales, capitalistes ou marxistes. 
Le loup dominant gagne toujours.

Revenons à nos moutons, c'est à dire à nous citoyens.

La seconde fois fut plus douce, Lionel Jospin se montra plus malin, il profita d'une embellie et d'une belle image de pacificateur pour nous concocter, telle l'araignée tissant paisiblement sa toile, un programme très ambigu, préparant un avenir libéral (dénationalisations). D'ailleurs il finit par avouer, lui l'ancien trotskyste, qu'il n'avait même pas un programme socialiste !
C'est dire la profondeur de ses convictions ! Autant dire que celui-ci m'encula avec un tact tout protestant, c'est à dire avec sérieux tact et pudeur...

Ma troisième expérience fut sans contexte la plus douloureuse. Dans des accents et des tirades qui frisaient le drame shakespearien, François me promit le bonheur, la félicité, un socialisme délicieux dans un monde débarrassé des scories financières, un monde fraternel où je cite seize fois : "lui, président, blabla blabla bla bla etc..."

Je fus conquis comme une majorité d'électeurs dégoûtés de son prédécesseur, tartarin narcissique et inconséquent. Non pas que mon cerveau reptilien n'adhérât point au discours mais ce qui faisait office de raison me mettait en garde contre ce genre de bateleur que je rencontrais quotidiennement au marché, qui, vendant une potion magique faisant repousser les cheveux, qui vantant le produit naturel vous faisant bander pendant 48h...

Je me souviendrai longtemps de ce funeste jour du 14 janvier 2014. 

Pris d'un accès de démence, François, ce sinistre personnage, génial menteur devant l'Éternel, comédien au talent exceptionnel, opportuniste sans équivalent, profitant de mon sommeil réparateur, abusa de moi avec une hargne, une agressivité voire une sauvagerie inouïe qui me laissa pantelant et sans ressort.

Sous la douleur, je gémis : "Martine, tu avais raison, pardonne moi de ne t'avoir point écoutée ! Que vais-je devenir ?"

Madame Aubry, vous aviez raison, sous les airs chattemites et flous de monsieur Hollande, un loup se cache.

Ce loup dominant veut nous dresser pour nous livrer pieds et poings liés à ses congénères européens et occidentaux pour nous faire avaler toutes les saloperies néo libérales comme le triste Traité Transatlantique et les organismes d'assurances sociales privatisées, entre autres.

Il faut le combattre ouvertement et le mettre en cage sans délai. 

Question de vie ou de mort pour nous la gauche, d'où qu'elle vienne et même pour les vrais gaullistes...

Je vous embrasse.

À très bientôt.
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