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vendredi 22 janvier 2016

Ça suffit ! Il faut mater cette populace indisciplinée, merde à la fin !


Avertissement : l'index malhabile qui a tapé ce texte, est piloté par un esprit malade, dérangé, soupçonneux et rebelle. Aussi, n'accordez pas trop d'importance à un texte dicté par tant de vices plus ou moins cachés.

 

Ami(e)s révolutionnaires, compagnons apolitiques, adversaires réacs, bonsoir ! (oui, je m’enorgueillis de rassembler en nombre, ici bas, tout un éventail d'opinions)

Le brave monsieur Manuel Valls, Premier ministre de par sa fonction, main armée du faux derche monsieur François Hollande par destination a déclaré avec un aplomb de toréador agitant sa muleta devant le taureau moribond, que l'état d'urgence durerait aussi longtemps que l'épouvantail Daech survivrait. On peut donc raisonnablement évaluer cette durée, selon son évolution sur le terrain, à un bon siècle.

Avouez qu'il y a lieu à bien rigoler quand on est Anglais, Allemand ou Sud Africain ou même Zarboukien de la planète Zarbouk !


Atlantico Busisness


Ainsi, toutes les mesures de l'état d'urgence seront maintenues jusqu'à une hypothétique disparition du petit Satan, Daech ! Vous vous demandez alors pourquoi laisser autant de pouvoir à la Justice administrative et continuer à dissoudre toutes associations jugées dangereuses, perquisitionner au pif, contrôler la presse au besoin et réduire les manifestations ? Le danger est là mais comment les autres pays européens font-ils pour se défendre sans état d'urgence ?

Ouais. Je sens que vous êtes en train de virer mauvais esprit !

Vous commencez à vous interroger s'il n'y a pas anguille sous roche et quelles sont les véritables raisons du glissement de notre société vers une sorte de totalitarisme mou, dirigé à priori contre un péril extérieur, accessoirement contre une partie de nos concitoyens et amis musulmans qu'un pouvoir méfiant  juge perméable à certaines idées intégristes...

Je ne comprend pas que la majorité des observateurs, soit par hypocrisie soit par cécité volontaire ne voient la lente progression de nos institutions vers un verrouillage par la gauche socialiste et la droite dite républicaine qui sont pratiquement d'accord sur les questions diplomatiques, sécuritaires et économiques, autrement dit sur tout. Le Front National servant de repoussoir utile aux uns ou aux autres comme je l'ai dit dans un billet récent.

La société est bloquée devant un consensus politique de fait. Plus aucune alternative politique n'existe dans ce pays. 

La France est en état de léthargie, ses citoyens ne pensent plus, effrayés par les dangers que les médias se plaisent à lui soumettre.

Et puis intervient le diaphane et falot, monsieur Emmanuel Macron, la main invisible du marché, être humain dont le charisme atteint la transparence d'une méduse ou d'une amibe qui ne cesse de nous rappeler, comme un mauvais élève lance sans cesse une boulette dans le dos de ses professeurs, que les mesures structurelles les plus rétrogrades sortiront la France du marasme économique.

Un peu comme si on décidait dans un pays disposant de quelques centaines de véhicules de doubler la largeur des autoroutes ! Ces technocrates n'ont JAMAIS rien compris à la base de l'économie : sans activité et pouvoir d'achat, les réformes structurelles ne servent à rien, bien au contraire !

Mon billet étant trop long, je vous dirai très prochainement comment ce gouvernement ou ceux d'après 2017, poussé par les oligarques va s'y prendre pour imposer des mesures structurelles drastiques en profitant opportunément de la peur grand méchant loup Daech.

Si toutefois, cet articulet merdeux vous a un tant soit peu intéressé ou a développé votre curiosité. Je vous causerais du fameux article 16 de la Constitution.

Nonobstant, je pars me réfugier dans mon nid sordide et déclare vous aimer quand même !
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mardi 15 décembre 2015

Front National et attentats ou la subtile arme par destination des stratèges des pouvoirs.


Salut les marmottes !

Pris par une subite et morbide envie d'écrire, j'avais eu envie il y a quelque temps d’échafauder une théorie -sûrement foireuse- montrant combien la montée du Front National et les effrayants attentats de Daesh pouvaient servir à l'oligarchie (je n'aime pas ce terme) d'instrument afin d'établir hypocritement un nouvel ordre social autoritaire muselant à la fois les musulmans et les gauchistes.

Je vais d'abord donner la définition de l'expression "arme par destination" : il s'agit d'un objet dont la fonction première n’est pas d’être une arme mais qui est utilisé, ou destiné à être utilisé comme tel dans certaines situations. Elle est opposée aux armes par nature.

Bien entendu, dans notre cas, il ne s'agit pas d'une arme à proprement dit mais d'un concept qui s'apparente à la répression.


Un joyeux jour de décembre 2015 à Paris.

Je sens que vous ne suivez pas encore mon raisonnement, mais ça va venir, soyez patient.


Intrigué depuis longtemps par les tendances médiatiques profondes favorisant outrageusement les thèses du Front National, sachant d'autre part que les médias sont détenus par moins d'une dizaine de propriétaires (je connais d'avance les critiques que certains vont avancer sur la source de cette liste mais hélas pour eux, les faits restent des faits).

Sachant ensuite que le pouvoir d'un grand pays n'est certainement  détenu par un seul homme, même élu, mais par un aréopage, informel et hétéroclite, politico-économique auquel s'ajoute des penseurs universitaires (même si ceux-ci l'ignorent), certains leaders d'opinions et surtout ceux qui nous distillent les informations (pas le journaliste lambda, bien sûr).

Je me suis dit -peut-être dans un délire psychédélique- qu'un consensus s'était noué entre les décideurs des deux grandes formation (PS et LR), censées être républicaines, et ce fameux aréopage cité plus haut.

Ces gens ont semble t-il, fixé quatre axes forts, quelque soit le parti au pouvoir.

- En premier, profiter de la situation actuelle pour renforcer l'autoritarisme et les mesures d'exception.
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- En second,  accentuer les mesures et réformes ultra libérales dans ce pays et combattre tous les  gauchistes et écologistes contestataires
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- En troisième, lancer une offensive contre des mouvements musulmans politiques ou religieux sensibles qui les inquiètent. Dans le but d'effrayer pour éviter que ces mouvances ne basculent dans une hostilité trop marquée.
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- Assécher toute immigration.


Ceux-ci peuvent exulter !

Je crois que cette oligarchie (j'allais dire "l'aréopagie"), résolument libérale, utilise opportunément, les évènements dramatiques et les hommes de la majorité comme de l'opposition qui sont convertis de longue date à leurs convictions pour lancer une offensive idéologique de grande envergure.
Ces gens, tous convaincus par les thèses de Renaud Camus, de Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, BHL et théoriciens blairistes avancent masqués tant ils ne peuvent combattre à visage découverts et dévoiler ainsi leurs véritables desseins. 

D'où leurs subtiles manœuvres.

Les attentats meurtriers du 13 novembre ont accéléré le processus pour mettre en œuvre leur mainmise sur le pays et étouffer toute contestation.

Et le Front National me direz-vous ?

Le Front National est le chien de garde du système. Dès qu'une brebis ou un groupe de moutons s'égare, on envoie le canidé pour que les rebelles (de gauche, d'extrême gauche ou du centre, presque jamais de droite) rentrent dans le troupeau électoral !

On gave les médias du méchant loup pour le faire croître et multiplier parce qu'on a besoin d'un épouvantail, soit-disant hors système pour maintenir les partis de gouvernement hors de l'eau. Le FN est l'idiot utile de la 5ème république ! 

Le plus drôle est que les réactionnaires se pensent minoritaires alors que désormais ; quelque soit la gouvernance, de droite comme de gauche ; leurs idées sont au pouvoir par procuration...

Certains pourraient arguer que ce billet possède une connotation conspirationniste : ce n'est évidemment nullement le cas étant donné que je ne réfute ni la source des horribles attentats, ni la poussée du FN. Je souligne simplement les extraordinaires facultés d'adaptation et l'immense opportunisme des pouvoirs qui nous gouvernent.

Et puis c'est tout.

Poil au cou.

samedi 17 mai 2014

La lutte ou le suicide.

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Ce mois de mai 2014 me tape gravement sur le système.

Je n'ai jamais vécu de printemps aussi léthargique de ma vie.  Pas une trace de rébellion, pas une once de violence, pas la moindre ombre de révolte contre le pouvoir établi. Simplement la rétention fataliste d'une sourde haine contre tout ce qui peut représenter l'autorité ou le pouvoir.

L'impuissance d'un peuple endormi comptant méticuleusement ses RTT pour fuir une réalité qui lui colle à la peau. Une démission, une fuite, un besoin de ne pas voir des lendemains qui réclameront, question de vie ou de mort, une décision définitive : résister ou mourir à petit feu.

Pendant qu'on se coltine le spectacle débilitant d'un festival de Cannes où les élites médiatiques jouissent comme des porcs devant des spectateurs décérébrés et extatiques,
pendant que dans certains milieux, l'argent comme le champagne coulent à flot,
pendant que tous les vices de la finance mondiale repartent de plus belle avec encore plus de force qu'avant la crise des "subprimes",

on s'aperçoit avec consternation que les politiques ne pèsent plus rien vis à vis des marchés. Que l'Europe est devenue un sinistre camp de rétention où la seule règle immuable est son dogme économique carcéral, dictatorial, infranchissable sous peine d'une descente aux enfers.

Chaque femme ou homme politique élu est désormais condamné à se renier sous peine de disqualifier totalement son pays.

Un deal forcé est conclu d'entrée : soit vous vous couchez et pratiquez NOTRE politique d'austérité, soit vous résistez et vous subissez le destin de la Grèce jusqu'à votre capitulation car vos peuples, de par leur habitude de confort et de leurs besoins, ne supporteront jamais des sacrifices et seront par conséquent incapables de résister à une crise financière violente.

Les acteurs du marché jouent avec le feu car ils savent qu'ils favorisent ainsi l'émergence des partis d'extrême droite mais ils n'ignorent pas aussi que les partis nationalistes les rejoindront toujours, l'histoire en faisant foi.

François Hollande a dû se soumettre à ce diktat sous peine de se voir éjecté comme un vulgaire Berlusconi ou de subir une crise sociale interne provoquée par les gardiens germano-anglo-saxons du temple libéral.

Le choix était simple : l'impopularité ou la semi-banqueroute provoquée par les marchés. Il a choisi.

La situation est tellement dramatique dans cette funeste Europe sans dessein, où tout s'achète et tout se vend que même un élu n'est pas certain de garder sa place contre la puissance de l'argent et d'une propagande inouïe.


Aussi, chères camarades, chers amis, j'ai solennellement décidé...

Non pas d'abandonner ce blog pour la raison qu'il n'a jamais servi à rien et que je souhaite qu'il continue dans cette voie.
Non pas de prendre les armes pour combattre des idées dont il faudra des décennies pour les extraire des têtes trop formatées.

J'ai décidé devant vous, de mettre fin à mes jours.

À mon rythme.

Les larmes dans les yeux, je vous remercie toutes et tous de votre assiduité, de vos témoignages et commentaires...

Pour parfaire notre communion en ces heures tragiques, je vous décris à l'aide d'un dessin précis les modalités d'une fin qui pourra être longue et cruelle mais digne d'un Corse dur au mal et à la souffrance.



Je vous aime tous !
Salut GB ! On pense toujours à toi.  ;)
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mercredi 16 avril 2014

Quelques réponses aux arguments spécieux des faux culs qui prétendent qu'il ne faut pas laisser de dette publique à nos enfants.

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Pendant que l'univers "Cacal 40" (de CAC 40)  n'en finit pas d'appeler à un idyllique monde libéral où la main transparente voire innocente du marché, débarrassée des gants d'acier de l'État disperserait ses multiples bienfaits aux gueux reconnaissants, j'ai souhaité mettre fin à certains poncifs médiatiques  tellement fallacieux qu'ils en devenaient grotesques !




Ainsi, la plupart des économistes libéraux, aussi nombreux à droite qu'à gauche, viennent-ils, interrogés par tous les médias aux ordres de leurs propriétaires forcément défenseurs de l'économie de marché, nous convaincre du devoir de rembourser la dette, dont entre parenthèse nous ne sommes pas responsables à titre individuel, n'ayant jamais été aux affaires.
Arguant avec des trémolos dans la voix, le besoin d'épargner à la génération suivante les affres d'une existence passée à payer les erreurs de leurs aînés !

Dans un premier temps j'ai pleuré.

Beaucoup.

Jusqu'à la déshydratation.

Je me suis dit que nous autres Français veules et indisciplinés, vivant selon la doxa libérale bien au-dessus de nos moyens - comme nous le serinent tous ceux qui gagnent des salaires mirobolants - allions laisser à nos descendants un monde bien moche.

Et là, sec comme un petit beurre, j'ai cherché un vieux martinet dans mon grenier puis j'ai commencé à fouetter mon dos à la manière des Flagellants du moyen-âge, en égrenant les raisons de ma culpabilité envers la génération suivante.



Jeunes concitoyens, veuillez nous excuser pour ce putain de système que nous vous laisserons.

Pardonnez :

- l'avenir incertain de vos futurs salaires et le niveau dérisoire de leur futurs montants.
- ce monde sans travail ou d'une extrême précarité.
- une société où se soigner deviendra un luxe.
- de vous transmettre une nature complètement polluée par les pesticides et les additifs chimiques, une nourriture trafiquée.
- de devoir payer des sommes colossales pour fermer des dizaines de centrales nucléaires de plus en plus dangereuses.
- de vous laisser un univers vicié par le fric, les arrangements, les connivences sociales et culturelles , la consanguinité des élites, les lobbies et où la démocratie proclamée à coups de slogans grandiloquents devient un système totalement vidé de son sens.


Le dos ensanglanté par les traces des lanières, purifié par cette juste douleur j'implore votre absolution !

Toutefois n'oubliez JAMAIS ceci : les économistes et politiques qui nous enjoignent de payer au plus vite la dette publique pour vous épargner de prétendus lendemains difficiles SONT LES MÊMES qui vous préparent soigneusement un avenir cauchemardesque avec des mesures sociales régressives, un monde désespérément précaire et inégalitaire. 
Une société infiniment plus coercitive et instable que celle de vos parents.

Ne vous laissez pas faire et surtout, ne comptez pas sur la génération précédente pour vous sauver.

Le joli mois de mai arrive. 

Bougez, bordel ! La montée de la sève, c'est maintenant.

C'était la minute d'un claviste révolutionnaire en pyjama sans trop d'illusions...
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mercredi 9 avril 2014

Questions pour un champignon hallucinogène. Je suis, je suis... Humour toujours.

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Top.

Homme politique né le 12 août 1954 à Rouen, je suis parvenu en 2012 à la plus haute marche du pouvoir grâce un concours de circonstances extraordinaires. Le principal concurrent, archi favori pour l'investiture présidentielle s'est écroulé à quelques mètres de l'arrivée, foudroyé par une indigestion due à une fricassée de champignons appelés satyres puants ou phallus impudiques.
Lors du duel final, le candidat de l'opposition fut tellement carbonisé par un bilan plus que calamiteux et une forfanterie exaspérante vis à vis du corps électoral que la victoire prévue ne fit pas de doute.

 
La position socialiste préférée : croupion offert et tête dans le sable...

Grâce à un stage mémorable à "l'Actor Studio", j'ai répété inlassablement mon rôle de socialiste. L'apothéose et l'accomplissement de mon travail de comédien fut atteint à l'occasion du fameux discours du Bourget où devant une salle chavirée par l'émotion, j'ai réussi à imposer mon personnage de gauche semi révolutionnaire, un canif entre les dents combattant l'hydre de la finance internationale.

Je fut surnommé "capitaine de pédalo" par un insolent transfuge de mon parti. Qualification fort injuste, d'autant que je suis en réalité, l'héroïque commandant d'un U-Boat, sous-marin allemand, le "Kayserin Merkel", navire prestigieux de la 1ère guerre mondiale. Ma mission consiste à préparer la France à la dure compétition d'un marché ouvert et mondialisé. J'ai été choisi par l'oligarchie européenne pour la couleur rose  de mes opinions politiques que j'avais tirée au sort lors de mon séjour à l'ENA. 

J'ai toujours bénéficié d'une chance incroyable, mais peut-être est-elle due à cette absence totale de convictions qui paralysent tant l'action et l'opportunisme nécessaire à la réussite en politique. En effet, les milieux dirigeants de l'Union Européenne ont enfin compris, que les mesures de restrictions et d'austérité ne peuvent être mises en place que par un parti de gauche dont l'électorat est le plus opposé à la politique économique libérale en cours d'installation. Un peu comme si, le bélier, chef d'un troupeau de brebis faisait s'engraisser les moutons pour les livrer bien dodus au loup qui aurait conclu un accord secret avec le fieffé bélier.

Mon parti a subi une déroute lors des élections municipales, aussitôt, j'ai suivi un nouveau stage prodigué par un coach de "l'Actor Studio" pour convaincre mes compatriotes que je les avais compris. La nomination d'un premier ministre de la droite de mon parti et des éléments les plus farouchement proches idéologiquement de ma conception politique fut saluée par des parlementaires béats. 

Enfin, j'ai décidé de changer l'actuel premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, en le nommant secrétaire d'état pour consacrer monsieur Jean-Christophe Cambadélis. Les militants socialistes ayant l'habitude d'avaler des couleuvres depuis bien longtemps, conformément à la tradition de la plupart des partis politiques français.

Le discours de monsieur Manuel Valls, premier ministre de transition, qui préfigure la future ouverture à une union nationale entre certains UDI, UMP et PS, prévue un an avant les présidentielles et conduite par François Bayrou, parachèvera ma laborieuse réélection en 2017.

Je suis, je suis....


Merci à Julien Lepers et son jeu, "Questions pour un champion" sur France 3. Et merci à Charnego (@6idoneo sur twitter) pour l'inspiration de l'illustration.
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vendredi 15 novembre 2013

French horror suburbs 2025. Épisode 1/2

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Comme l'actualité me fait prodigieusement chier, j'ai concocté une petite fiction sans prétention, sinon celle de vous projeter dans un univers politique et économique aussi peu réjouissant que possible afin d'accentuer les dangers insidieux qui nous menacent.

Puissent ces prédictions peut-être fumeuses mais vraisemblables, en mobiliser quelques uns pour éviter qu'elles se réalisent...


Les 53 Zurbsecs



2025.

Après le calamiteux règne de François Hollande, la glorieuse réélection de Nicolas Sarkozy suivie d'un désastre économique et politique prévisible durant ses 5 ans de gouvernance marqués par de multiples affaires de corruption et la déliquescence des institutions et des hommes politiques, un mouvement politique éclora en 2021, rassemblant la droite forte républicaine UMP, au Front national.

Ses membres, dirigés par Guillaume Peltier, Laurent Wauquiez, Geoffroy Didier, Florian Philippot et Marine Le Pen nommèrent ce nouveau parti politique le Front de la France Forte : le FFF.

Ce nouveau parti porta au pouvoir Laurent Wauquiez, élu président de la République en 2022. Un gouvernement fut formé, partageant les ministères entre les cadres du nouveau mouvement.

Le programme économique fut radical : le libéralisme échevelé et la privatisation à tous crins. La Sécurité sociale fut liquidée au bénéfice des sociétés privées, le RSA supprimé, les allocations familiales bannies, les hôpitaux privatisés, les allocations chômages rognées autant en durée qu'en valeur, les études supérieures payantes, les prix des anciens services publics libérés.

Un libéralisme tel qu'en n'avaient jamais connu les pays les plus libéraux du monde. Au point que les péages se multiplièrent sur les routes nationales pour entretenir les réseaux routiers. Les entreprises privées achetèrent des concessions à bras raccourcis, prenant bien soin, en cas de rétrocessions à l'État d'exiger par contrat des dédommagements pharaoniques.

Tous les contrats étaient si léonins entre des firmes privés et les mandataires de l'État, vérolés par la corruption que financièrement, le pays n'avait plus les moyens de reculer. Les clauses du Traité Transatlantique signées en 2014 et 2015 par l'UE garantissaient d'ailleurs la prépondérance du droit privé sur la puissance publique.

Florian Philippot, ministre de l'Intérieur du gouvernement Peltier dut faire face dès l'intronisation du nouveau Président à de terribles émeutes en banlieue. Le pays s'effilochait  socialement, plus aucune cohésion sociale ne maintenait la moindre unité. La haine du voisin, la jalousie, les ressentiments, les communautarismes rendaient la vie pénible et traumatisante.

Dès l'annonce de la libéralisation, les salaires augmentèrent de 30 % du fait de la suppression des cotisations sociales, entraînant un certain enthousiasme. Toutefois lorsque les foyers reçurent leurs factures d'assurances maladies obligatoires de la part d'organismes privés, subirent d'énormes hausses de gaz et d'électricité, durent payer des sommes astronomiques pour les études de leurs enfants, sans oublier les péages omniprésents détectés par des boitiers installés dans chaque véhicule ; le montant étant débité par prélèvement chaque fin de mois.
Bref, toute chose devint payante, les augmentations pléthoriques, la gratuité et le bénévolat furent même mis à l'index avec la fameuse loi Geoffroy Didier interdisant toute activité non rémunérée.

Tant et si bien que les Français eurent la conviction d'avoir réalisé un marché de dupes ! Ce prétendu libéralisme salvateur qu'on leur avait vendu, ce paradis de la libre concurrence génératrice de prix bas, n'étaient devenus de fait, qu'une gigantesque machine destinée à les plumer sans espoir de revenir en arrière.
Ceux qui s'étaient réjouis par avance durent en rabattre : le pouvoir d'achat baissa en moyenne de 40 % par rapport aux années précédentes.

Les plus atteintes furent les classes populaires, parquées dans des banlieues sordides. La révolte grondait dans les banlieues entraînant des guérillas entre communautés. 
La situation empirant, monsieur Philippot, le ministre de l'Intérieur fit voter une loi majeure en 2024 : la construction de murs entourant certaines zones urbaines (les Zurbsecs : zones urbaines sécurisées) avec check-point unique gardé par une milice privée. Chaque zone fut l'objet d'une concession confiée à une entreprise privée chargée de gérer le commerce, les infrastructures et la sécurité. 
Cinquante trois Zurbsecs furent ainsi délimitées.

Certains opposants crièrent à l'apartheid mais les classes sociales de ce pays écartelé se haïssaient tellement que tout ce qui évoquait l'ordre était applaudi ! 

Aucun citoyen n'avait désormais la lucidité de distinguer entre ordre et dictature. 

La limite avait déjà été franchie depuis bien longtemps sans que beaucoup n'aient discerné le passage d'une société rigoriste à un système totalitaire.

Aucun électeur ne s'était aperçu du lent et subtil passage de témoin entre une société libertarisée dominée par le pouvoir financier des entreprises privées et celui de la démission d'États démocratiques vérolés par la cupidité de leurs élus.

L'année 2025 devint historiquement la période de passage entre le vieux monde des états nations et le libéral mondialisme désincarné.

Poil au nez.
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mardi 9 avril 2013

Éloge du thatchérisme dur face au hollandisme mou. Blague de mauvais goût.

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Oui, j'ai choisi volontairement un titre provocateur.

Parce que cette femme représentait une idéologie que j'abhorre et contre laquelle nous avons combattu comme des damnés depuis des années et des années.

Cette femme était violente, avait le cœur sec, son fanatisme frisait l'inhumanité.Sa volonté face à ses partenaires européens bousculaient toutes leurs velléités.

Je crois même avoir parlé sur Twitter, d'enfer bien avant Mélenchon. Souhaitant que le diable la contraigne aux 4x8 sans pauses, ni vacances.
Bref, inutile d'en rajouter sur l'abominable mère de Tina...




Vous qui lisez ces lignes, l'air interloqué, désapprobateurs, critiques, lisez donc les lignes suivantes pour mieux comprendre mon raisonnement.

Fermez les yeux. Rêvez.

François Hollande est président de la République. Rien n'a changé. Nous somme le 9 avril 2013, il est minuit. 

Comme dans un film d'horreur, le fantôme de Mrs Thatcher, se glisse dans la chambre de l'Élysée et vient habiter l'enveloppe charnelle de notre président endormi.

J'entends d'ici vos hurlements : horreur, désespoir, vos larmes jaillissent des orbites, vous êtes désespérés, vos doigts se crispent sur votre souris ou sur votre smartphone. Vos phalanges sont blanches, tétanisées. Vous avez peur. Je vous comprends.

Mais.

Loin d'infuser sa doctrine moisie de financiarisation et d'ultralibéralisme à son hôte, l'enveloppe éthérée de la revenante a transmis son caractère, son charisme, sa hargne et son autoritarisme au chef de l'état.

Vous rêvez toujours ? Réveillez vous : M. François Hollande est devenu un Thatcher de gauche ! Avec les outrances de la mégère.

Il va désormais se comporter comme la sinistre dame de fer : on l'appellera dorénavant Iron man !

Il va convoquer dans l'ordre, le MEDEF pour lui signifier que désormais, il a été élu pour faire une politique de gauche et que les patrons se devront de plier. Peu importe qu'ils entament une grève de la faim, il ira jusqu'au bout ! 

"J'ai été élu pour faire une politique de gauche !" est son leitmotiv. Il devient borné, rigide, autoritaire, intransigeant. 

Le MEDEF se soumettra comme ont plié les pauvres mineurs anglais.

Devant la recrudescence de la corruption, il décide de prendre des mesures d'une violence inouïe. Tous ceux pris les doigts dans la confiture seront bannis de la politique à vie.

Il rencontre Angela Merkel et menace de quitter l'Europe si on ne révise pas tous ces traités qui nous ont emmené dans le mur. Il menace d'intervenir militairement au Luxembourg, paradis fiscal européen, pour obtenir des banques qu'elles adoptent des mesures de salubrité fiscale. Il exige que la BCE change sa politique monétaire.

Il revendique que tous les haut-fonctionnaires ayant travaillé pour les banques américaine comme Goldman Sachs démissionnent de toutes les instances européennes.

"Je ne veux plus de cette Europe des lobbies et des technocrates !" hurle t-il devant un conseil de l'Union européenne subjugué ! 
Certains ont même entendu un "I want my money back !" de sinistre mémoire. Devant tant d'aplomb, une volonté sans failles et la peur de briser une Europe bien malade, les membres de l'Union accèdent à ses désirs mais à contre-cœur.

Sa brutalité entraine des cris d'orfraie mais sa cote de popularité chez les citoyens européens exténués par les mesures d'austérité iniques, commence à embarrasser sérieusement ses collègues.
On ne reconnait plus le brave Hollande incapable de prendre la moindre décision, maître dans l'art du compromis qui ne satisfait personne.

Un homme d'État est enfin né !


On murmure qu'un vampire a bu son sang, on soupçonne même madame Valérie Trierweiller de lui avoir concocté des philtres maléfiques.

La France est stupéfaite, que pour une fois, une véritable politique de gauche volontaire et sans arrière-pensées soir mise en route.

Amies et amis, ce texte n'est qu'un billet de blog, je dois m'efforcer d'en réduire la longueur. On pourrait en faire un roman à l'eau de rose, évidemment.
Parce que malheureusement, les fantômes n'existent pas, du moins je le crois, et transformer une carpe en lapin ne se vit hélas qu'en imagination. C'est le seul luxe qu'il nous reste...

Copines et copains de gauche, et même de droite je pense, j'espère vous avoir fait rêver pendant quelques secondes. En ce moment, en raison de leur rareté, les secondes de bonheur ont une valeur triple.

Je vous embrasse.
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