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mardi 8 mars 2016

Demain au menu : filets de Macron accompagnés de leur soupe à la grimace.


Amies, amis, amigo, friends, amici, freunds,

J'ai compris en lisant certains commentaires sur Twitter combien l'esprit caustique manquait aux justes combats de la gauche archaïque à laquelle je m'enorgueillis d'appartenir.

Bon, admettons que j'adore jouer au prétentieux pour faire grincer les dents des grincheux...

Aussi, sortant de ma douce torpeur, je jaillis tel un diable à ressort de sa boite en bakélite, voire comme une génération spontanée de milliers de Gremlins aspergés par les innombrables pluies franciliennes.

Cessons le cabotinage stérile et attaquons-nous à la nouvelle star et bellâtre du libéralisme franchouillard ultra moderne, j'ai nommé la poupée gigogne Emmanuel Macron !

Ce montage est certes hideux mais tellement empreint de lucidité modeste.


D'abord, certains se demandent avec raison, pourquoi je qualifie ce brave homme de poupée gigogne ? Et bien parce que ce garçon qui semble bien élevé est si creux qu'il recèle à l'intérieur de son apparence, d'autres poupées cachées bien moins affriolantes et sexy.

Lorsque vous ouvrez la première poupée, vous découvrez d'abord un vilain petit bonhomme qui a promis monts et merveilles à un peuple crédule qui lui fera payer cher sa duplicité en 2017.

Lorsque vous démontez la troisième poupée, apparait un Pierre Gattaz grimaçant, le président du MEDEF avec son célèbre badge jaune.

Dans la 4ème figurine, se terre la presse libérale, c'est à dire 95 % des grands propriétaires qui font la pluie et le beau temps dans ce pays.

Puis, plus vous démontez de poupées, plus les représentations apparaissent affreuses et manipulatrices.
 Parce que le dernier poupon est en réalité l'âme du projet, son cerveau et son inspiratrice. Le reste n'est qu'armures et déguisements. 
Emmanuel Macron n'est que le costume de scène de notre ennemie depuis Le Bourget en  2012.

J'ai nommé la Finance internationale ou si vous préférez, ceux qui détiennent financièrement les cordons de la bourse, les lobbies, les liquidités pour gagner les campagnes électorales, l'argent qui achète des votes et des individus, le fric qui corrompt, quoi !

Cet implacable adversaire que notre héroïque candidat, la voix chevrotante devant l'ampleur de la tâche, promettait de terrasser devant une foule socialiste en transe extatique. 
Fin du jeu.



La nouvelle loi sur le travail que défend cette gauche prétendument moderne, celle qui réclame davantage de "flexi-sécurité", sorte de barbarisme nauséabond pour faire passer les licenciements plus facilement et embaucher au prix que fixera le marché -rémunération d'autant plus basse que le nombre de chômeurs sera élevé- afin d'atteindre, selon elle, une économie semblable à nos voisins pourtant bien mal en point malgré leurs stratagèmes.

Cette liberté totale qu'exigent à cors et à cris les ultra-libéraux conduit donc à augmenter les profits en licenciant et en embauchant aux plus faibles salaires possibles vu le nombre de candidats disponibles sur le marché du travail.



Dans l'absolu, pour les entrepreneurs libéraux, le comble de la liberté économique pourrait se réduire à une sorte de retour à l'esclavage ou à la régression vers les journaliers payés à la tâche comme au 19ème siècle. Citons le statut d'autoentrepreneur où le salarié paye ses charges -forge ses propres chaînes, j'allais dire- nouveau piège à cons du 21ème siècle...

Le futur autoentrepreneur accumulera les inconvénients du salariat précaire avec la nécessité de payer toutes ses cotisations sociales autrefois partagées avec son patron. Inutile de vous dire qu'il ne faudra pas trop compter sur une pension de retraite décente pour ses vieux jours !

Soyez votre propre patron, vous serinent-ils ! N'en faites rien, vous le regretterez !

Pour terminer, je vous déconseille fortement de goûter aux filets de Macron avec sa soupe à la grimace.

C'est une purge indigeste. Un brouet infâme.

Et puis le 9 mars, pour ceux qui le peuvent, participer à la manifestation contre la loi sur le travail montrera aux gouvernants, selon la réussite ou l'échec, votre volonté de faire face ou démissionner de vos responsabilités. 
Cette démonstration sera sans doute la dernière occasion de prouver à ces gens qui nous gouvernent tout en nous méprisant, tout le bien qu'on on pense du monde abject qu'ils nous imposent jour après jour.

Les présidentielles de 2017 seront une farce pseudo démocratique tronquée où il nous faudra choisir au second tour entre la peste, le choléra ou la variole. Je choisirai sans hésiter la pêche aux gardons.

Contrairement à ceux qui parlent de modernité de de réformes alors qu'il s'agit évidemment du retour masqué du capitalisme de grand-papa, il est de notre devoir de résister à une aspiration vers les bondes de la précarité et de la pauvreté.

Question de dignité. Si ce mot a encore un sens pour vous...

N'étant qu'un vulgaire bateleur de foire sans culture ni connaissances, je me permets de vous signaler un papier solidement argumenté sur le monde merveilleux que le gendre idéal, E Macron prépare à vos enfants. Vous me remercierez de vous avoir averti.
Dans 10 ans lorsqu'il sera trop tard. 

On peut être con et visionnaire. 

Pour vous servir. 

Je vous embrasse parce que vous êtes (difficilement) parvenu à cette dernière ligne et avouez que ce n'est pas un mince exploit.

Poil au doigt.
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vendredi 22 janvier 2016

Ça suffit ! Il faut mater cette populace indisciplinée, merde à la fin !


Avertissement : l'index malhabile qui a tapé ce texte, est piloté par un esprit malade, dérangé, soupçonneux et rebelle. Aussi, n'accordez pas trop d'importance à un texte dicté par tant de vices plus ou moins cachés.

 

Ami(e)s révolutionnaires, compagnons apolitiques, adversaires réacs, bonsoir ! (oui, je m’enorgueillis de rassembler en nombre, ici bas, tout un éventail d'opinions)

Le brave monsieur Manuel Valls, Premier ministre de par sa fonction, main armée du faux derche monsieur François Hollande par destination a déclaré avec un aplomb de toréador agitant sa muleta devant le taureau moribond, que l'état d'urgence durerait aussi longtemps que l'épouvantail Daech survivrait. On peut donc raisonnablement évaluer cette durée, selon son évolution sur le terrain, à un bon siècle.

Avouez qu'il y a lieu à bien rigoler quand on est Anglais, Allemand ou Sud Africain ou même Zarboukien de la planète Zarbouk !


Atlantico Busisness


Ainsi, toutes les mesures de l'état d'urgence seront maintenues jusqu'à une hypothétique disparition du petit Satan, Daech ! Vous vous demandez alors pourquoi laisser autant de pouvoir à la Justice administrative et continuer à dissoudre toutes associations jugées dangereuses, perquisitionner au pif, contrôler la presse au besoin et réduire les manifestations ? Le danger est là mais comment les autres pays européens font-ils pour se défendre sans état d'urgence ?

Ouais. Je sens que vous êtes en train de virer mauvais esprit !

Vous commencez à vous interroger s'il n'y a pas anguille sous roche et quelles sont les véritables raisons du glissement de notre société vers une sorte de totalitarisme mou, dirigé à priori contre un péril extérieur, accessoirement contre une partie de nos concitoyens et amis musulmans qu'un pouvoir méfiant  juge perméable à certaines idées intégristes...

Je ne comprend pas que la majorité des observateurs, soit par hypocrisie soit par cécité volontaire ne voient la lente progression de nos institutions vers un verrouillage par la gauche socialiste et la droite dite républicaine qui sont pratiquement d'accord sur les questions diplomatiques, sécuritaires et économiques, autrement dit sur tout. Le Front National servant de repoussoir utile aux uns ou aux autres comme je l'ai dit dans un billet récent.

La société est bloquée devant un consensus politique de fait. Plus aucune alternative politique n'existe dans ce pays. 

La France est en état de léthargie, ses citoyens ne pensent plus, effrayés par les dangers que les médias se plaisent à lui soumettre.

Et puis intervient le diaphane et falot, monsieur Emmanuel Macron, la main invisible du marché, être humain dont le charisme atteint la transparence d'une méduse ou d'une amibe qui ne cesse de nous rappeler, comme un mauvais élève lance sans cesse une boulette dans le dos de ses professeurs, que les mesures structurelles les plus rétrogrades sortiront la France du marasme économique.

Un peu comme si on décidait dans un pays disposant de quelques centaines de véhicules de doubler la largeur des autoroutes ! Ces technocrates n'ont JAMAIS rien compris à la base de l'économie : sans activité et pouvoir d'achat, les réformes structurelles ne servent à rien, bien au contraire !

Mon billet étant trop long, je vous dirai très prochainement comment ce gouvernement ou ceux d'après 2017, poussé par les oligarques va s'y prendre pour imposer des mesures structurelles drastiques en profitant opportunément de la peur grand méchant loup Daech.

Si toutefois, cet articulet merdeux vous a un tant soit peu intéressé ou a développé votre curiosité. Je vous causerais du fameux article 16 de la Constitution.

Nonobstant, je pars me réfugier dans mon nid sordide et déclare vous aimer quand même !
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