dimanche 31 mars 2013

European wargame over. Let's try again !

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À l'occasion du 1er avril et pour éviter les incontournables billets constellés de blagues loufoques ou de mauvais goût, j'ai couché sur l'écran un scénario complètement déjanté mais farci de bon gros morceaux de réalité...

Ne me faites pas remarquer que je suis débile : non seulement je le sais, mais je me permets de vous signaler  qu'il s'agit d'une tare héréditaire.




Nous étions le 9 mai 2014.

Depuis la réélection triomphale d'Angela Merkel, Chancelière d'Allemagne depuis le 22septembre dernier, le torchon brûlait entre l'Allemagne , de plus en plus impériale, et la France en pleine déliquescence économique.

Lors de chaque rencontre, la Chancelière se faisait une joie d'humilier le président français, François Hollande, qu'elle détestait. Pas un jour sans qu'un ministre de son gouvernement ne se moquât de la France, en des termes ironiques, ou pire, peu amènes. Il arriva même, que lors de dérapages fort peu diplomatiques, des parlementaires exaspérés qualifient scandaleusement nos compatriotes "d'untermenschen" [sous-hommes]

Et l'opinion française de commencer à éprouver du ressentiment vis à vis d'un peuple trop dominateur dont l'arrogance frisait parfois le mépris envers ces médiocres Français, prétendument bons à rien...

Les seuls motifs de satisfaction de notre nation fut de penser que dans 30 ans, grâce à une démographie galopante, nous deviendrions le pays le plus peuplé d'Europe face à une Allemagne en plein déficit de naissance et que l'armée française obtenait sur les nombreux théâtre d'opération extérieurs où elle était engagée, succès sur succès....

 L'Allemagne devenait chaque jour passé une terre de vieux retraités plus ou moins abandonnés et largement exploités. Sous des dehors d'opulence, plus de 18 % des habitants vivaient sous le seuil de pauvreté. Malgré la discipline et la retenue de ce grand peuple, des tensions sociales souterraines apparaissaient en dépit de la main de fer de madame Merkel qui devenait une adepte convaincue des positions économiques ultralibérales depuis sa réélection, Il lui était reproché de trop ressembler, au fur et à mesure qu'elle vieillissait à madame Margaret Thatcher.

Le samedi 26 avril 2014, lors d'un sommet européen, la Chancelière, après avoir tourné en ridicule le président français devant les 25 représentants de l'Union européenne, prétexta, avec condescendance, lui donner des leçons d'économie devant un parterre soumis de chefs d'État hilares. Les rires moqueurs de tout cet aréopage devant un Hollande décomposé émurent fortement l'opinion hexagonale.


Jamais délégation française ne fut autant humiliée. Ce funeste jour fut surnommé "le jour de la honte" par les presses du monde entier. Le visage blafard d'un président au bord des larmes orna les unes des quotidiens et magazines de la planète.

Les jours passèrent dans une ambiance médiatiquement détestable. L'opposition réclama la démission du Chef de l'État et monsieur Nicolas Sarkozy était appelé sur tous les plateaux de télévisions pour commenter à son avantage les évènements. On vit même l'ancien président se précipiter à Berlin pour participer à un entretien avec Angela. Des centaines de clichés furent pris lors des embrassades bien mises en scène.

Et toujours ce silence étrange de l'Élysée. À peine remarqua t-on, que le chef d'État qui devait assister à d'importantes manœuvres militaires, prévues depuis fort longtemps, au camp de Mourmelon, annula ce rendez-vous.

Le 9 mai 2014 au matin, un contingent de 100.000 hommes, 350 chars Leclerc, 1300 véhicules blindés et 70 hélicoptères de combat, couverts par 200 supersoniques  envahirent la Wallonie sans la moindre réplique  à la stupéfaction générale. Un commandement militaire décréta la Wallonie, région française. La ville de Bruxelles fut annexée.

La soudaineté de l'attaque et la surprise incrédule que suscita cette invasion figèrent les réactions de toutes les chancelleries des grandes puissances complètement désemparées.

Mais le plus étonnant fut que l'armée française ne s'arrêta pas aux frontières belges, elle s'engagea en Allemagne et commença à déferler sur le territoire germanique sous l'œil médusé de sa population du nord  qui pensait assister au tournage d'un film hollywoodien. Il n'y eu aucune résistance ni de la part du pacifique peuple allemand ni d'une armée complètement dépassée par les évènements. Tous étaient subjugués par cet évènement inimaginable.

C'était la première fois depuis Bismarck, hormis l'épisode de la Sarre et l'anéantissement des nazis, que l'Allemagne était assaillie par la France. Une ligne allant de Hambourg à Karlsruhe fut consolidée et Brême, Francfort, Cologne, Bonn et Hanovre  n'opposèrent pas de résistance. Seuls quelques écologistes se couchèrent devant les chars français mais furent vite délogés. Cette invasion éclair fit très peu de victimes.

La Chancelière Merkel, devant l'avancée rapide des troupes françaises demanda à signer  un armistice le plus rapidement possible.

Le 13 mai, le secrétaire général de l'Élysée lut le communiqué suivant :"La République Française victime du double diktat de l'Allemagne et de la BCE, estimant que sa souveraineté était en cause, a décidé d'occuper momentanément une partie du territoire Allemand et la Wallonie. Tous les succursales bancaires dépendront désormais d'un triumvirat composé pour un tiers de clients, pour un autre tiers des propriétaires et pour le dernier tiers d'un représentant de l'autorité élu.
Les Wallons décideront par référendum de leur rattachement à la France et le président de la République réclamera comme tribut à l'Allemagne, pour la restitution des territoires occupés, la somme astronomique de 2000 milliards d'€, qui représente en réalité le montant de la dette française."


Devant une telle exigence et par sécurité, la Chancelière se réfugia à Londres où fut créé un centre de propagande médiatique surnommé "Deutschland spricht mit den Deutschen."

L'Europe éclata de fait et revint à la situation géopolitique de 1919.

Comme l'avait prédit Emmanuel Todd, le président Hollande avait commencé son quinquennat comme un social-démocrate mou pour le finir comme un révolutionnaire...


Joyeuses Pâques et excellent 1er avril !
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mercredi 27 mars 2013

Le loup et l'antisémite. Ésope revisité.

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Les aminches,

Ce pastiche est dédié à tous ces vains éditocrates qui hurlent sans cesse, à tort et à travers, souvent pour rien, au délit d'antisémitisme.
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Et notamment à monsieur Jean Quatremer, connaisseur hors pair de l'union Européenne mais propagandiste insupportable d'un système libéral moribond, monsieur Jean-Michel Aphatie, spécialiste en rien et donneur de leçons tous azimuts, monsieur Bruno Roger-Petit, excellent chroniqueur de football et tous les petits hobereaux du paysage audiovisuel français qui nous distillent savamment ce que nous devons penser.

On pourrait rappeler à tous ces braves journalistes que s'ils veulent passer au concret, les portes de l'action politique leurs sont ouvertes.

Qu'on rigole un bon coup.

On ne leur demande qu'une chose : informer les citoyens en faisant fi de leurs opinions dont tout un chacun se fiche éperdument. 



Voici la fable d’Ésope, "le garçon qui criait au loup" (un fabuliste grec de l'antiquité dont Jean de La Fontaine a pompé les idées s'est largement inspiré),  modifiée par mes soins.
J'ai changé le terme "loup" par antisémite et le mot "garçon" par  journalistes.
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 J'implore toutefois votre mansuétude pour les maladresses dues à une adaptation ultra rapide.




Les Journalistes qui criaient à l'antisémitisme 

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Il y avait dans notre belle France, des journalistes dont le rôle était d'informer les citoyens. Un jour, on chargea les journalistes de rendre compte de la vie politique du pays car il y avait des risques de dérapages dans la société française .
« S'il y a un antisémite, nous vous alerterons dirent les informateurs.

— Oui, chers citoyens, vous pouvez compter sur nous ! » leur assurèrent les journalistes.
Les citoyens leur firent confiance et les journalistes partirent au rapport. Tout semblait bien aller, lorsque soudain, les citoyens entendirent une clameur provenant des médias. C'était un journaliste qui criait qu'un antisémite, Jean Luc Mélenchon, en l'occurence était sorti du bois pour distiller une idéologie nauséabonde ! 
Saisissant tout ce qui leur était à portée des mains, les citoyens se hâtèrent au secours du journaliste et de ses acolytes. Cependant, lorsqu'ils arrivèrent, ils furent surpris de voir qu'il n'y avait aucun antisémite en vue. Il se mirent donc à la recherche du renégat. Alors qu'ils parcouraient les médias, tout à coup le journaliste éclata de rire et s'excusa, prétextant un erreur de dépêche AFP.
« Vous n'y trouverez aucun antisémite, dit-il encore en ricanant, car il n'y a jamais eu d'antisémite !
 
— Comment ça ! Pas d'antisémite ? s'exclamèrent les citoyens, n'en croyant pas leurs oreilles.

— Mais non ! Ce n'était qu'une bonne ruse, à laquelle, je souligne, vous vous êtes faites complètement avoir ! Mais je me suis excusé, cela doit suffire, non ? »
Naturellement, les spectateurs, furieux, grommelèrent contre les journalistes, les avertissant qu'à l'avenir il faudrait qu'ils agissent de façon plus responsable. Sur ce, les citoyens vaquèrent à leurs propres occupations, de fort mauvaise humeur.
Le lendemain, les journalistes commentaient de nouveau dans leurs médias. Vers midi, les tweetos entendirent des cris d'orfraie. C'était encore des chroniqueurs hurlant que cette fois-là, il y avait réellement un antisémite  s'apprêtant à diffuser ses horreurs. Malgré leur méfiance, les Internautes allèrent voir. Comme avant,  ils ne trouvèrent que le reporter se tortillant de rire tout en s'excusant.
Les journalistes avaient tellement pris goût à cet acte d'espièglerie qu'il leur vint à l'idée de le refaire quotidiennement. Bien qu'ils ne changèrent rien à leur manœuvre, les pauvres citoyens se faisaient prendre à chaque fois. Ils eurent beau les avertir maintes fois, les rédacteurs n'écoutaient toujours pas et n'en finissaient plus de s'excuser et d'alerter l'opinion sur quelque manifestation suspecte.
Un jour,alors qu'un journaliste enquêtait sur un parti de gauche qu'il haïssait. Tandis qu'il songeait au plaisir qu'il avait eu aux dépens des citoyens par ses appels sans fin, passés à stigmatiser et de traiter tous les gens qui leur déplaisaient de judéophobes , une bande de vrais antisémites, sortes de nazis déguisés en démocrates surgirent du bois. Ils étaient de toute évidence animés des pires arrières pensées car ils fixaient d'un regard avide le pouvoir.
Voyant les antisémites arriver, les journalistes, pris d'une panique sèche, se mirent à crier si fort qu'il firent fuir les oiseaux des arbres. Cependant, personne ne les crut. Ils eurent beau alerter de toutes leurs  forces l'opinion, les citoyens méfiants, lassés et fatigués de s'être faits avoir par les éditorialistes, avaient fermement décidé de faire la sourde oreille. « Ce ne sera qu'une fausse alarme, comme d'habitude. Il n'y a pas d'antisémites ! »
Ce jour-là, les activistes du fascisme antisémite  firent bombance. Sous couvert d'élections démocratiques et sous le regard impuissant des journalistes, ils réalisèrent un score diabolique leur permettant d'arriver au pouvoir par les voies légales.
Qui une fois ment, personne ne croit,
Bien qu'il dise vrai parfois.
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Alors mesdames et messieurs les  hiérarques, tâchez de méditer cette fable antique et espérons qu'elle vous inspire un peu de mesure...
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Mon dernier avertissement était une blague, bien entendu, vu la faiblesse, et la micro-influence de ce blog !
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dimanche 24 mars 2013

Le chemin de croix de SarkoChrist soutenu par ses apôtres...

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Cher(e)s ami(e)s

L'heure est grave !

Pendant que les blogueurs et twittos de gauche s'étripent joyeusement, laissant par-ci par-là, traîner quelques mares de sang virtuelles et beaucoup de résidus d'organes déchiquetés 2.0, la vie réelle suit son cours.
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Twitter se transforme en un gigantesque jeu de rôle grégaire, grisant et abstrait, avec ses clans, ses meutes et ses quelques mâles dominants secondés par de fidèles lieutenants aux ordres, pressés d'en découdre.
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Ici, en 140 caractères, chacun use et abuse de son droit d'expression avec comme seules armes, sa prose plus ou moins élégante et, en dernier ressort, l'exclusion ou pire le blocage de celui qui aurait osé vous défier d'un peu trop près.
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À vrai dire, tout ceci est parfaitement dérisoire car les héroïnes subtiles, cultivées et féminines ou les héros fabuleux, dominateurs et virils, de l'imaginaire fantasmé de Twitter ; celles et ceux qui sont très suivis en s'abonnant avec condescendance à un minimum de comptes - afin de prouver leur attrait irrésistible et une influence certaine - ; doivent probablement ressembler dans la majorité des cas à madame ou monsieur tout le monde sinon, allez savoir, à un demi clochard dans mon genre.
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Et pendant ce temps, un drame épouvantable se noue...

Je vous demande de pardonner mon style car j'ai beaucoup de mal à maîtriser mon émotion...



Un juge félon, monsieur Jean-Michel Gentil, a osé mettre en examen  un homme, que dis-je, un Saint laïque,  en la personne de monsieur Nicolas Sarkozy, ancien président de la république, un individu particulièrement intègre s'il en est.

 Aucun fait, dans sa longue carrière politique, n'a jamais éveillé le moindre doute sur son honnêteté irréprochable voire sa bonté exceptionnelle envers ses amis ou ses adversaires ! 
Une loyauté absolue, une franchise déconcertante, une empathie incroyable,  un sacrifice perpétuel au service de la collectivité, le don de sa personne à la patrie reconnaissante, son désintéressement envers les biens matériels,  caractérisent cet esprit hors du commun.

La France lui doit beaucoup mais l'ingratitude est le sentiment le mieux partagé dans ce pays décadent rongé par les jalousies morbides et les haines recuites.

Comment un homme d'une telle droiture peut-il être suspecté d'une quelconque malversation à l'encontre d'une vieille dame particulièrement généreuse ?

Toutes les femmes et tous les hommes pétris de bon sens et avides de justice sont effondrés par tant de hargne de la part de ce méchant juge et se doivent de protester de toutes leurs forces contre cette infâmie ! 

Les pèlerins les plus vertueux de la nation ont décidé d'entamer une marche blanche pour protester contre les ignominieux soupçons destinés à salir notre saint homme. (voir photo suivante) 




Cher(e)s ami(e)s, camarades et collègues, en ces temps de guerre fratricide entre les 17 courants de gauche qui n'en finissent plus de se trucider, j'en appelle aux bonnes volontés pour organiser une marche rouge destinée à nous battre pour le retour de Nicolas Sarkozy à la présidence en 2017. 

Lorsqu'il aura récupéré son poste de président de la république,  tous unis, nous retrouverons avec un brin de nostalgie et le cœur en fête, cette gauche fraternelle, combattante et imaginative qui nous manque tant depuis mai 2012...


 J'ai découvert un blog qui vient d'ouvrir. Le premier billet impertinent, subtil et corrosif concerne les réseaux sociaux. Je vous conseille instamment  de ne pas le louper : son titre est "Webocrates".

Je vous embrasse chaleureusement, toutes et tous autant que vous êtes, y compris les lépreux ou les pustuleux, que vous fussiez de droite comme de gauche. 

En ces temps où la bigoterie redevient à la mode, permettez-moi de crier haut et fort : que le Saint Esprit vous protège !
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lundi 18 mars 2013

La vie exaltante d'un populiste low-cost. Déconnade au vinaigre bas de gamme.

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Avertissement : toute ressemblance avec la vie quotidienne de merde d'un Français moyen ne serait que pure coïncidence.


Après une joyeuse journée de travail sans aucun intérêt, je suis allé faire mes courses au Discount le plus proche.


Pour demain, j'ai acheté les produits suivants :

- Une baguette pas trop cuite. Si peu cuite d'ailleurs qu'on aurait pu fabriquer un nœud coulant sans la briser. Elle était tellement élastique qu'avec 2 baguettes il m'aurait été  possible de me pendre sans me louper, si toutefois mon imitation de poutre n'était pas constituée de polystyrène couleur chêne.

- Six œufs frais de poules naines tuberculeuses élevées en sanatorium batterie vu le faible calibre, sans indication de provenance. Probablement truffés de dioxine.

- Quatre pommes préemballées du Chili aromatisées aux  six pesticides et aux 3 anti moisissures. La pomme qu'avait offerte la sorcière à Blanche-Neige était aussi belle mais probablement moins toxique.

- 200 g de carottes râpées contenant en réalité 70 g d'épluchures de carottes et 130 g de vinaigrette de mixture acide qui vous troue l'estomac plus surement que la dague d'un bandit du moyen age en forêt de Bondy.

- 200 g de minerai de viande hachée comportant de la poussière d'os, des
tendons de cheval, des oreilles de porc en purée et des queues de cheval compotées. Une viande probablement arrosée de colorant rouge pour atténuer l'effet désastreux de sa véritable couleur.

- Une sauce au poivre industrielle contenant trois édulcorants, quatre additifs, trois liants, 20 g de lait en poudre et 2 grammes de poivre ajoutés aux 40 g de gélatine de porc.

- Une pâte à tarte aux matières grasses hydrogénées garantie 100 % cancer. Avec les pommes précédentes, votre estomac ne vous dira pas merci. La Sécurité sociale non plus.

 - Un camembert "Président" industriel toujours fait à cœur, même que le fermier qui le présente à la télé promet de manger son chapeau s'il n'est pas fait. D'ailleurs chacun peut constater objectivement que c'est le même chapeau à chaque publicité depuis des années. Et toc pour les mauvaises langues qui pullulent sur Internet !

- 2 litrons de picrate gros rouge qui tache issu de la Communauté européenne, et dont le passage dans le gosier fait penser aux souffrances endurées par de pauvres paysans se trouvant sur le chemin de hordes déferlantes de  cruels Huns affamés et privés de compagnes depuis 6 mois.


Et voilà ce qui fait le quotidien de millions de nos compatriotes.

Ajoutez à cela le spectacle du désopilant Lagaf sur TF1 à 19h, suivi du non moins cultissime Pujadas sur FR2.

Tout ceci conclu par un merveilleux téléfilm de  Camping Paradise ou le show scénarisé des Anges de la téléréalité 13, ne boudez pas votre plaisir !  
Avec une telle existence quotidienne, vous pouvez, chers Français normaux, vous vanter d'être les rois sur Terre ou au pire, ses cousins !

Reste plus qu'à aller voter pour un candidat Front national le dimanche pour parfaire le tableau.

Et oui, Mesdames et Messieurs, "tout ceci fait d'excellents Français", comme on disait sous ce bon feu Maréchal !
Réjouissons-nous, les ami(e)s le "low-cost" a gagné sur tous les terrains (consommation, voyage, culture, information, véhicule, divertissement, salaires, santé et politique).  
Nous sommes tous devenus des citoyens "low-cost". ®
Ils ne nous reste plus qu'à faire une révolution "low-cost"... ©



Aussi con que cela puisse paraître, je me demande avec suffisance si je n'ai pas pondu le billet de blog le plus politique de l'année.

Je sens bien que certains ironiseront, contesteront, sous-estimeront mon influence de blogueur "low-cost" et minimiseront mon rôle dans le prochain et attendu soulèvement populaire.  

Qu'ils se méfient, ces bandes de jaloux, leurs têtes ne tiennent que par des cous graciles  !
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vendredi 15 mars 2013

Mardi 23 avril 2014. Europe : la fin d'un rêve et le début du cauchemar...

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Attention, cette situation cauchemardesque  est une "œuvre" de pure imagination.   Toute ressemblance avec une situation future ne serait que pure coïncidence.


Mardi 23 avril 2014.  15h . Rome.

Le gouvernement de Beppe Grillo, président du Conseil élu depuis 6 mois, déclare sur son blog que l'Italie est en cessation de paiement. Le pays est en banqueroute.

Aussitôt, le pays devient le point central de l'attention des réseaux sociaux, puis des chaînes d'infos en continu.

Les rumeurs le plus folles courent sur le Web, puis dans  les éditions spéciales des télévisions européennes et mondiales.

Les chefs de gouvernements et d' États européens restent muets : on ignore si c'est parce qu'ils sont désemparés où s'ils préparent une riposte.

En France, on sent chez les éditorialistes et économistes  libéraux un vent de panique qui se traduit par des préparatifs de déménagement. Des tweets bizarres évoquent les départs de Christophe Barbier, Franz-Olivier Giesbert, Alain Minc, Claude Perdriel, Pierre Bergé vers la Belgique. d'autres parlent de l'arrivée prochaine de Michel Denisot en Russie chez son ami Gérard Depardieu et des séjours de Jean-Michel Aphatie et Nicolas Beytout en Suisse à Davos.

Entre autres. Les moteurs de Rolls, chauffent en vue d'un départ précipité vers des cieux plus cléments. Les chauffeurs de maîtres sont sur les dents.

La France d'en haut a peur...

Dans les rues de Paris, des jeunes gens des banlieues pauvres de Seine Saint Denis, descendent vers les beaux quartiers. Des échauffourées se produisent aux Champs Élysées. 

Emblème de l'état-major de l'armée italienne représentant les quatre armes.


Mardi 23 avril 2014. 18h.

Dans les grandes villes, Rome, Milan, Turin, les Italiens hagards, sonnés par l'annonce sortent dans les rues. Des pillages ont lieu : personne ne sait de quoi sera fait le lendemain, c'est à qui mettra le plus de farine, d'huile et de sucre de côté. Les commissariats brûlent, l'accès de la Chambre des députés et du Sénat sont bouclés par les chars de l'armée.

Personne ne sait s'il s'agit de scènes d'anarchie ou d'une révolution. Beppe Grillo ne communique plus que par Internet, il ne cesse d'accuser ses homologues européens d'avoir martyrisé son pays, il fustige notamment la fraîchement réélue Chancelière Angela Merkel figée sur ses positions, David Cameron inflexible et un François Hollande toujours aussi insaisissable.

Monsieur Grillo se décide enfin à prononcer un discours à 20h sur tous les canaux de la RAI.



Mardi 23 avril 2014   20h .Italie.

L'Italie entière est suspendue devant ses postes de télévisions. Beppe Grillo apparait en larmes, et à la manière italienne, c'est à dire avec beaucoup de gestes et de mimiques, il explique que l'Allemagne, la Grande Bretagne et la France veulent humilier la sainte Italie et qu'il ne cédera jamais à la vindicte économique de ces pays qui veulent réduire la civilisation multi millénaire à néant pour de vulgaires dettes.

"Le pays fondateur de la civilisation européenne, berceau de l'Art et de l'architecture, ne capitulera jamais face à la barbarie de financiers anglo-saxons cupides et inhumains" lança t-il de son studio de télévision. On entendit des clameurs dans les rues. Des centaines d'agences bancaires furent pillées et incendiées.

Des exactions de toutes sortes eurent lieu un peu partout. Des camps de Rroms furent incendiés, des gens complètement possédés attaquèrent tout ce qui n'était pas Italien. On déplora des centaines d'agressions dont beaucoup, hélas tragiques.



Mardi 23 avril 2014   21h . Europe.

Dans beaucoup de pays, des manifestations spontanées furent organisées. Les mouvements commençaient à prendre des proportions inquiétantes après les incendies des sièges de Canal +, RTL, RMC et TF1. En France, le Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls appela en renfort six régiments de CRS à Paris.
En Angleterre, presque rien ne se passa à part quelques anicroches dans les quartiers pakistanais.
 En Allemagne, les écologistes et les anarchistes se montrèrent plus violents. Les néo-nazis  ne tardèrent pas à semer la terreur dans les quartiers occupés par la diaspora turque.

Pas un chef d'État ou de gouvernement européen ne communiqua.



 Mardi 23 avril 2014   22h . Italie.

UTel un avertissement, une coupure totale de courant accentua l'inquiétude de la population. Plus d'internet, plus de médias, plus de téléphone. Chaque Italien ressentit la profonde angoisse d'être déconnecté de tout. On s'aperçut alors combien, en l'absence de moyens de communications modernes, il ne nous restait à supporter qu'une solitude oppressante et à mesurer une impuissance totale. Le revers du progrès fut de montrer la fragilité de l'action des insurgés démunis de toute information face à une organisation armée et connectée.

L'électricité fut rétabli une demi-heure après.  

À travers les radios et les télévisions, l'état de couvre-feu fut promulgué pour 23h par un mystérieux colonel en uniforme nommé Baggio Boccace . Il rappela, sévère, que tout contrevenant risquait 5 ans de prison.

Plusieurs régiments de chars bloquèrent les points stratégiques des villes et du pays. Sur la RAI Uno, un journaliste annonça qu'une importante allocution serait prononcée à 23h par le Général Giorgio Paolini, commandant en chef de l'état major des armées.



 Mardi 23 avril 2014   23h . Rome.

 Le général Giorgio Paolini, gauche,  mal à l'aise, raide dans son uniforme, lut  son discours d'une voix monocorde.

Il décréta en vrac, le couvre-feu jusqu'à nouvel ordre, le remboursement de la dette aux banques, la gestion de l'État  par un administrateur civil nommé par une junte militaire, la baisse des salaires de 40 %, l'abolition du droit du travail, l'interdiction de la grève, l'autorisation de licencier sans contrepartie. 
Internet et tous les médias seront désormais contrôlés par un comité de censure.

Le temps de travail sera prolongé à 52 h par semaine et l'âge limite de la retraite se situera autour de 75 ans. Les pensions se limitant à 600 €.
Chaque travailleur devant souscrire un fond de pension qui s'occupera de la gestion des retraites et de l'assurance maladie.

L'expulsion de tous les étrangers et une peine de 10 ans d'emprisonnement pour les sans papiers pour dissuader l'immigration clandestine. 

La devise de la future république italienne rénovée sera : Travail, Famille, Ordre, Patrie et Propriété.

Un journaliste de la RAI Uno annonça, imperturbable, que la nouvelle junte militaire avait été mollement condamnée par le triumvirat Merkel-Cameron-Hollande, toutefois M. Mario Monti fut réclamé comme caution démocrate en vue d'une possible réhabilitation du nouveau régime.



Mercredi  24 avril 2014  20h

Le calme et l'ordre furent rétablis en Italie, messieurs Grillo, Berlusconi et Bersani, isolés sur l'ile d'Elbe. Messieurs  Mario Draghi, ancien vice-président de la banque Goldman Sachs en Europe et Mario Monti, déclarèrent vouloir collaborer  avec les forces armées pour sauver leur pays de la ruine sous les yeux attendris de la Troïka...

La junte décréta la sortie provisoire du pays de l'euro. La lire redeviendra dans les mois qui viennent, l'unité monétaire officielle de l'Italie. La nouvelle parité sera décidée dans 6 mois à compter d'aujourd'hui.

"Stringiamoci a coorte
 Siam pronti alla morte
L'Italia chiamò." *

 "regroupons nous en cohorte
 Nous sommes prêts à la mort
 L'Italie a appelé !"

 

Je vous conseille d'aller visiter cet excellent blog plus optimiste qui, sous une autre version, pense que seule la faillite d'un pays de l'UE pourra libérer les autres des griffes d'un libéralisme à bout de souffle.

Gaffe à la bête immonde, ne croyez pas que dans ses derniers soubresauts, elle ne soit capable du pire, les ami(e)s ! 

En tant qu'humble prophète de malheur, je vous baise les pieds. Amen !
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vendredi 8 mars 2013

Le chat est-il le pire ennemi du blogueur ? LA question existentielle du jour.

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 J'ai observé un fait essentiel qui a pourtant échappé à tous les internautes : pendant que les blogs se meurent selon une sommité du journalisme, les "lolcats", photos de chats, gravures de chats et autres aventures filmées de chatons connaissent un succès inouï  sur le Net !

Cette corrélation inverse m'a intrigué et j'en ai conclu que le chat est le pire ennemi du blogueur. La concurrence déloyale du chaton est en train de détruire les tenants de la révolution et de menacer nos théoriciens du grand soir !

En effet, les lecteurs sont davantage attirés par un "lolcat" que par un discours politique sérieux et argumenté.
il s'agit là d'une situation scandaleuse à laquelle tout blogueur se doit de remédier au plus vite.

Comme l'extermination des chats est contraire à notre philosophie animaliste, je préconise de nous allier à ces terribles ennemis de classe, j'ai nommé les chats et chatons, pour regagner des lecteurs et retrouver une légitimité perdue auprès des internautes.

N'oublions jamais que pendant que nos grands leaders charismatiques tombent au champ d'honneur en luttant au service des peuples en larmes, des centaines de milliers de chatons naissent, sont photographiés et exhibés sur le Web  où ils bénéficient d'une audience considérable au détriment de nos écrits politiques.


Pactisons donc avec les nouveaux petits "Satan". Instrumentalisons les sans vergogne ni remords. 

Ainsi,  pourrons-nous bénéficier de leur popularité par d'hypocrites caresses et tentons surtout de les ridiculiser avec finesse grâce à de subtils clichés afin de les désavantager et les discréditer. Nous renforcerons ainsi nos discours politiques destinés à réveiller notre peuple qui ronronne depuis trop longtemps !

Voici un exemple de cliché longuement mûri et largement réfléchi qui appuiera nos harangues et disqualifiera à tout jamais le chat, notre concurrent implacable et déloyal mais saisi dans une position ô combien grotesque, avilissante et équivoque.

Nous comptons sur votre imagination


Merci à Christian666 alias @chgrand666  pour le cliché capturé sur Twitter.



Chat lut à toutes et à toutes, vous qui m'imaginez en plein délire...

Et pourtant, n'oubliez jamais de penser au nombre de prophètes pendus en place de Grève pour avoir révélé la Vérité avant tout le monde !
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mardi 5 mars 2013

Le Front National ou le bal des faux culs. De l'instrumentalisation comique du langage.

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Par la sainte barbe  fleurie de Marx !

Ami(e)s,

Savez-vous à quoi on distingue  un journaliste tristement con, passablement ignorant ou de mauvaise foi à un vrai journaliste, denrée de plus en plus rare de nos jours, il nous faut hélas bien l'admettre ? Les cons et les manipulateurs (et dieu sait s'ils sont légions) vous mettent le programme du front national sur le même plan que l'idéologie du front de gauche en taxant les deux doctrines d'extrémistes et totalitaires, les seconds, plus honnêtes, sachant bien que les philosophies de chacun des deux partis n'ont pas grand chose à voir.



Cette ambiguïté, cultivée à dessein par nos éditorialistes, est consécutive au virage doctrinal de 180 ° engagé par le front national ! Ce mouvement dont j'ai toujours suivi avec intérêt  l'évolution politique depuis papa Jean-Marie, digne continuateur de Pierre Poujade, défenseur acharné des petits commerçants, des propriétaires, des grenouilles de bénitier, des nazillons en déshérence, des vieux fafs xénophobes, des petits blancs déclassés des grandes métropoles, des royalistes illuminés, des rescapés de l'Algérie française, des patrons de PME et grandes entreprises chères à Sophie de Menthon et des petits cultivateurs de la France éternelle et terrienne qui ne ment jamais.

Sa plate-forme économique se résumait en gros au slogan :

 "vive la propriété, obéissance à l'ordre social issu d'une hiérarchie naturelle que Dieu et nos rois nous ont légué à travers des siècles et des siècles, gloire au sabre et au goupillon, priorité à la préférence nationale, les immigrés dehors, halte aux slogans des rouges collectivistes qui répandent le chaos et donnons un coup d'arrêt aux droits sociaux des travailleurs et des chômeurs  !"

Ce programme ressemblait comme un nez de bœuf au milieu d'un troupeau de bovidés à la plate-forme simpliste de feu Pétain des sinistres années.

 Marine Le Pen a bien compris qu'avec une telle profession de foi, elle allait droit dans le mur. Du coup, comme elle est fine mouche, elle s'est demandée comment appâter le chaland xénophobe issu des anciens communistes en rupture de ban et autres paumés apolitiques (donc de droite) ou populistes dégoutés  de la politique...

Elle a convoqué Gérard Majax le magicien. D'un coup de baguette magique, la doctrine moisie frontiste qui sortait des armoires patronales poussiéreuses  du 19éme siècle s'est transformée, la crise l'y aidant, en un pâté de gauche avec d'énormes morceaux de gras islamophobes et souverainistes !

Ô miracle ! Le front national est devenu un gloubi-goulba, un fourre-tout absurde  de simili-gauche - un peu  ce que  le skaï est au cuir - avec une philosophie xénophobe de droite extrême qu'elle a gardé de papa, normal, c'est son fond de commerce,  et une grande réserve quant aux droits sociaux des employés et ouvriers.
En fait le programme du front national a le goût de la gauche, la couleur du peuple et les accents de la révolution universelle ! Sauf qu'il s'agit d'une purge, une contrefaçon mal foutue  qui vous rendra encore plus malade quand vous l'aurez absorbée car comme les lasagnes au cheval et au minerai de viande pourrie, vous vous apercevrez vite que sa composition est frelatée.

Avouez que la démarche est a-priori subtile car pour qui est un peu au courant de l'histoire de l'Italie des années 1920, le subterfuge a déjà servi avec succès. On en connait certains comme le duce Mussolini, qui se sont servis de la béquille de gauche et du populisme avec un certain aplomb et une grande habileté...

Mme Le Pen, sans vergogne s'est ainsi emparée des dogmes du front de gauche et de quelques penseurs intellectuels progressistes avec un culot qui en en imposerait au diable lui-même.

Elle a si bien  réussi son kidnapping que désormais, les journalistes de la nomenclature médiatique, avec leur habituelle mauvaise foi, accusent les partis de gauche de pomper sur le front national. Ce qui, avouons-le est le comble de l'absurdité : un peu comme si on accusait le christianisme de pomper sur l'église de scientologie !
D'aucuns pourront en mourir de rire d'autant que les médias, quelques uns par ignorance, les autres par rouerie font mine de tomber dans le panneau et d'attribuer les nouvelles doctrines du front aux intellectuels décatis et sans imagination d'une  extrême droite introuvable, tellement elle est parcourue de multiples courants confus et contradictoires !
  
Ami(e)s, à la vitesse où la blonde fille à papa pique les dogmes gauchistes, vous allez voir qu'elle va  s'approprier le marxisme et que le "Capital" va finir par devenir la bible du FN !
Pour attirer le pauvre électeur paumé, peu féru d'histoire, scandalisé et révolté par les gigantesques injustices et inégalités dues aux aléas du monde capitalo-financier actuel, rien de tel que faire semblant de hurler avec 80 % de la population qui n'en peut mais !

Imaginer qu'une Le Pen, un Philippot, un Alliot, une Maréchal voire un Gollnisch, manifestent avec les travailleurs contre le capitalisme,  les patrons voyous et leurs privilèges indus ne peut que faire marrer tout électeur un peu averti. 

Et pourtant...

Les faux-semblants et les masques de carnaval ont beaucoup de succès à notre époque ! Sans compter que les menteurs et manipulateurs sachant utiliser à bon escient des médias soucieux de conserver leurs privilèges, ont de beaux jours devant eux.

À toutes et tous, bises anarcho-gauchistes, de celles qui donnent des boutons, de l'eczéma et du prurit
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