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À l'occasion du 1er avril et pour éviter les incontournables billets constellés de blagues loufoques ou de mauvais goût, j'ai couché sur l'écran un scénario complètement déjanté mais farci de bon gros morceaux de réalité...
Ne me faites pas remarquer que je suis débile : non seulement je le sais, mais je me permets de vous signaler qu'il s'agit d'une tare héréditaire.
Nous étions le 9 mai 2014.
Depuis la réélection triomphale d'Angela Merkel, Chancelière d'Allemagne depuis le 22septembre dernier, le torchon brûlait entre l'Allemagne , de plus en plus impériale, et la France en pleine déliquescence économique.
Lors de chaque rencontre, la Chancelière se faisait une joie d'humilier le président français, François Hollande, qu'elle détestait. Pas un jour sans qu'un ministre de son gouvernement ne se moquât de la France, en des termes ironiques, ou pire, peu amènes. Il arriva même, que lors de dérapages fort peu diplomatiques, des parlementaires exaspérés qualifient scandaleusement nos compatriotes "d'untermenschen" [sous-hommes]
Et l'opinion française de commencer à éprouver du ressentiment vis à vis d'un peuple trop dominateur dont l'arrogance frisait parfois le mépris envers ces médiocres Français, prétendument bons à rien...
Les seuls motifs de satisfaction de notre nation fut de penser que dans 30 ans, grâce à une démographie galopante, nous deviendrions le pays le plus peuplé d'Europe face à une Allemagne en plein déficit de naissance et que l'armée française obtenait sur les nombreux théâtre d'opération extérieurs où elle était engagée, succès sur succès....
L'Allemagne devenait chaque jour passé une terre de vieux retraités plus ou moins abandonnés et largement exploités. Sous des dehors d'opulence, plus de 18 % des habitants vivaient sous le seuil de pauvreté. Malgré la discipline et la retenue de ce grand peuple, des tensions sociales souterraines apparaissaient en dépit de la main de fer de madame Merkel qui devenait une adepte convaincue des positions économiques ultralibérales depuis sa réélection, Il lui était reproché de trop ressembler, au fur et à mesure qu'elle vieillissait à madame Margaret Thatcher.
Le samedi 26 avril 2014, lors d'un sommet européen, la Chancelière, après avoir tourné en ridicule le président français devant les 25 représentants de l'Union européenne, prétexta, avec condescendance, lui donner des leçons d'économie devant un parterre soumis de chefs d'État hilares. Les rires moqueurs de tout cet aréopage devant un Hollande décomposé émurent fortement l'opinion hexagonale.
Jamais délégation française ne fut autant humiliée. Ce funeste jour fut surnommé "le jour de la honte" par les presses du monde entier. Le visage blafard d'un président au bord des larmes orna les unes des quotidiens et magazines de la planète.
Les jours passèrent dans une ambiance médiatiquement détestable. L'opposition réclama la démission du Chef de l'État et monsieur Nicolas Sarkozy était appelé sur tous les plateaux de télévisions pour commenter à son avantage les évènements. On vit même l'ancien président se précipiter à Berlin pour participer à un entretien avec Angela. Des centaines de clichés furent pris lors des embrassades bien mises en scène.
Et toujours ce silence étrange de l'Élysée. À peine remarqua t-on, que le chef d'État qui devait assister à d'importantes manœuvres militaires, prévues depuis fort longtemps, au camp de Mourmelon, annula ce rendez-vous.
Le 9 mai 2014 au matin, un contingent de 100.000 hommes, 350 chars Leclerc, 1300 véhicules blindés et 70 hélicoptères de combat, couverts par 200 supersoniques envahirent la Wallonie sans la moindre réplique à la stupéfaction générale. Un commandement militaire décréta la Wallonie, région française. La ville de Bruxelles fut annexée.
La soudaineté de l'attaque et la surprise incrédule que suscita cette invasion figèrent les réactions de toutes les chancelleries des grandes puissances complètement désemparées.
Mais le plus étonnant fut que l'armée française ne s'arrêta pas aux frontières belges, elle s'engagea en Allemagne et commença à déferler sur le territoire germanique sous l'œil médusé de sa population du nord qui pensait assister au tournage d'un film hollywoodien. Il n'y eu aucune résistance ni de la part du pacifique peuple allemand ni d'une armée complètement dépassée par les évènements. Tous étaient subjugués par cet évènement inimaginable.
C'était la première fois depuis Bismarck, hormis l'épisode de la Sarre et l'anéantissement des nazis, que l'Allemagne était assaillie par la France. Une ligne allant de Hambourg à Karlsruhe fut consolidée et Brême, Francfort, Cologne, Bonn et Hanovre n'opposèrent pas de résistance. Seuls quelques écologistes se couchèrent devant les chars français mais furent vite délogés. Cette invasion éclair fit très peu de victimes.
La Chancelière Merkel, devant l'avancée rapide des troupes françaises demanda à signer un armistice le plus rapidement possible.
Le 13 mai, le secrétaire général de l'Élysée lut le communiqué suivant :"La République Française victime du double diktat de l'Allemagne et de la BCE, estimant que sa souveraineté était en cause, a décidé d'occuper momentanément une partie du territoire Allemand et la Wallonie. Tous les succursales bancaires dépendront désormais d'un triumvirat composé pour un tiers de clients, pour un autre tiers des propriétaires et pour le dernier tiers d'un représentant de l'autorité élu.
Les Wallons décideront par référendum de leur rattachement à la France et le président de la République réclamera comme tribut à l'Allemagne, pour la restitution des territoires occupés, la somme astronomique de 2000 milliards d'€, qui représente en réalité le montant de la dette française."
Devant une telle exigence et par sécurité, la Chancelière se réfugia à Londres où fut créé un centre de propagande médiatique surnommé "Deutschland spricht mit den Deutschen."
Le 13 mai, le secrétaire général de l'Élysée lut le communiqué suivant :"La République Française victime du double diktat de l'Allemagne et de la BCE, estimant que sa souveraineté était en cause, a décidé d'occuper momentanément une partie du territoire Allemand et la Wallonie. Tous les succursales bancaires dépendront désormais d'un triumvirat composé pour un tiers de clients, pour un autre tiers des propriétaires et pour le dernier tiers d'un représentant de l'autorité élu.
Les Wallons décideront par référendum de leur rattachement à la France et le président de la République réclamera comme tribut à l'Allemagne, pour la restitution des territoires occupés, la somme astronomique de 2000 milliards d'€, qui représente en réalité le montant de la dette française."
Devant une telle exigence et par sécurité, la Chancelière se réfugia à Londres où fut créé un centre de propagande médiatique surnommé "Deutschland spricht mit den Deutschen."
L'Europe éclata de fait et revint à la situation géopolitique de 1919.
Comme l'avait prédit Emmanuel Todd, le président Hollande avait commencé son quinquennat comme un social-démocrate mou pour le finir comme un révolutionnaire...
Comme l'avait prédit Emmanuel Todd, le président Hollande avait commencé son quinquennat comme un social-démocrate mou pour le finir comme un révolutionnaire...
Joyeuses Pâques et excellent 1er avril !
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