vendredi 29 octobre 2010

Consanguinité et copinage : les 2 plaies de la société française.

 Ce texte est tiré d'un de mes anciens billets rédigé il y a un an et demi.



Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les blogueurs,

Je viens d'apprendre que le fils du journaliste Robert Namias, ancien directeur de l'information de TF1 et partisan de Nicolas Sarkozy, Fabien Namias devrait prendre en charge les services politiques et économiques de France 2.
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La France des dynasties

S'il est un spectacle qui me révulse particulièrement dans ce pays où nos élites se plaisent à donner des leçons de savoir-vivre démocratique aux peuples du monde entier  en général et aux citoyens ordinaires en particulier, c'est bien la façon dont se déroule, sous l'indifférence générale, les cooptations tranquilles des personnages décisifs de la société française.


Et ce dans tous les domaines : artistiques, médiatiques, intellectuels, politiques et économiques. Le copinage et les liens familiaux ont créé dans le microcosme décisionnel hexagonal, une asphyxie qui se ressent jusque dans les couches moyennes de la société. Chacun comprend bien que l'horizon est bouché et qu'à moins d'un miracle, une personne terminera, quelle que soit sa compétence dans son milieu professionnel, au même niveau hiérarchique qu'elle y est rentrée.


Amis, vous pouvez jouir d'un talent d'enfer dans quelque spécialité que ce fût, vous pouvez travailler comme un monstre, écrire comme un Dieu, vous exprimer comme Démosthène, montrer des qualités inouïes, inutile de vous fatiguer, attendez quiètement votre retraite à 62 ans : si vous n'avez ni nom - à fortiori si vous portez un patronyme étranger - ni relations, bullez au maximum, sachez que vous n'avez quasiment aucune chance de réussir !


Visez donc !

M, fils de Chédid ; Dutronc, fils de Dutronc et de l'inéffable Hardy ; Arthur H, fils de Higelin ; Depardieu, fille de Depardieu ; Marie Lou Berry, fille de Balasko ; Laura Smet, fille de Halliday et Baye ; Charlotte Gainsbourg, fille de Gainsbourg ; Jugnot, fils de Jugnot ; Lou Doillon, fille de Birkin et Doillon ; Emma de Caunes, fille d'Antoine et petite fille de Georges ; Sardou, fils de Fernand  ; Brasseur, fils de Brasseur ; Cassel, fils de Cassel, Lambert Wilson, fils de Wilson ; Mathilde et Emmanuelle Seigner, filles et nièces de Seigner; David Halliday, fils de Halliday ; Delon, fils de Delon ; Bedos fils de Bedos ; De Caunes fille de De Caunes



Et j'en passe et des pires !

S'il fallait démontrer qu'en France, le talent était héréditaire, je ne ferais pas autrement !

Ajoutez dans ce pays figé où des empires financiers passent décennies après décennies d'un Lagardère à un autre Lagardère, d'un Dassault à un fils de Dassault, d'un Pinault à un fils Pinault, d'un Bolloré à un fils Bolloré, d'un Bouygues à un fils Bouygues, d'un Wendel à un descendant Ernest-Antoine Seillère, d'un Peugeot à un fils Peugeot ; d'un Leclerc à un Leclerc !

Mixez pour la sinistre postérité d'une Nation sclérosée où une Bachelot succèderait à un Narquin ; une Alliot-Marie à un Bernard Marie ; un Baudis à un Baudis ;  un Sarkozy à un Sarkozy ; une Aubry à un Delors ; une Chirac à un Chirac ; un Devedjian à un Devedjian ; une Kosziusko-Morizet à un Kosziusko-Morizet ; une Pécresse à un Dominique Roux ; un Debré à un Debré ; un Raffarin sà un Raffarin ; une Voynet à une Voynet ; un Hollande à un Hollande; un Giscard à un Giscard ; un et une Mitterrand à un Mitterrand ; un Baroin à un Baroin ; une Le Pen à un Le Pen ; une Panafieu à un Missoffe ; un Poniatowski à un Poniatowski ; d'un Guéant à un Guéant ; d'une Bové à un Bové

Incorporez à tous ces noms, Glucksmann fils de Glucksmann, Justine, fille de Lévy, la coterie Poivre d'Arvor, le clan Castaldi, Leymergie père et fils, la smala des Drucker, l'amicale des Duhamel, le clan des Namias, sans oublier la clique des  copains pistonnés, réalisateurs et comédiens de Canal +, bénéficiaires de superbes budgets cinématographiques qui engagent du people pour faire un max de fric avec des films racoleurs ou sans intérêt

Sans omettre les fils et filles de hauts fonctionnaires qui sont pléthores dans les Grandes Écoles, Administrations diverses, postes clefs et qui forment nos Élites et  s'unissent par  les liens du mariage, sans oublier les progénitures de nos potentats  et autres notables locaux comme les Giaccobi et les Rocca Serra, pour ne citer que les Corses, députés et élus à vie depuis trois générations !

Sommes nous revenus aux privilèges du XVIIème siècle ?

Les problèmes actuels de cette France mitée, nation sclérosée qui sent si fort le renfermé et qui pue le moisi, ne se sont ils pas fondés en partie, sur l'inamovibilité des rentes de situation,  l'immobilisme conservateur  des élites qui souhaitent conserver leurs privilèges et sur la rigidité cadavérique d'un corps social démoralisé ?


Existe t-il une issue à ce blocage du système ?

Mais, me direz vous, dans notre belle Nation, République soit-disant fraternelle, prétendument égalitariste, et creuset supposé de la liberté, un cui cui,  fils de maman buse et de papa corbeau, neveu d'un obscur piou piou et père de personne  possède t-il la moindre chance de réussite ?

Le seul et dernier anonyme qui me semble avoir réussi à obtenir, en France, une certaine notoriété et une réussite affirmée sans aide familiale, sans piston, sans cooptation, sans relation, sans faire partie d'une  bourgeoisie relativement fortunée ou d'une élite oligarchique, ne serait il pas le soldat inconnu qui gît encore sous l'Arc de Triomphe ?


Dommage qu'il lui eût fallu attendre d'être mort pour percer.


Et on nous parle d'ascenseur social. Laissez moi rire !

À après.

 

mercredi 27 octobre 2010

Le mythe du Chef ou l'inoculation du poison dans la politique.

Souvent, lors de conversations, il m'arrive d'entendre de la part de nombreux citoyens, des réflexions qui me font bondir.

Ainsi, cette antienne, fréquemment rappelée par les électeurs de droite et par beaucoup de partisans de gauche : pour les présidentielles, la plupart fait essentiellement dépendre le  résultat  des qualités supposées des hommes ou des femmes en présence dans chaque camp ; on sait pourtant, pour s'être trompés à de nombreuses reprises, combien cette évaluation est incertaine et sujette à de nombreuses manipulations médiatiques.

On sent à travers cette vision politique, que l'image diffusées par les communicants effacera nettement l'implication des idées.



Alors que dans notre société démocratique, l'intelligence, la sagacité, la lucidité des citoyens n'ont jamais été  aussi aiguisées, on nous parle encore de chef charismatique, de sauveur suprême, de surhomme, capable avec son cerveau extrêmement développé et ses petites mains de nous sauver de la mauvaise passe dans laquelle nous nous trouvons.

Méfiance

Cette appréciation  du "chef" tout puissant,  appuyé par une hiérarchisation semi militaire rappelle beaucoup trop les pays totalitaires. En cela, les conceptions staliniennes ou des dictatures militaires de droite se rejoignent parfaitement.

Cette vision de droite et d'extrême droite de l'autorité politique a même gagné une bonne partie des éléments de gauche. Ainsi une énorme partie de l'électorat estime que le salut viendra de la volonté d'un seul homme. Les Français oubliant le mauvais exemple du Général de Gaulle, auréolé d'une légende enchanteresse, qui, lors de la libération a dû composer avec le Conseil National de la Résistance pour asseoir sa représentativité, obscurcissant toute analyse objective.

La conception de cette 5ème république, ersatz de monarchie élective  plus ou moins constitutionnelle, accentue  l'impression désagréable d'être ballotés pendant 5 ans par la volontés capricieuse d'un seul individu. Qu'importe qu'il ait raison ou tort, qu'il devienne fou ou apathique, incohérent ou agressif : le président élu nous dirige comme ses sujets soumis,  quelque soit nos avis et son état cérébral.

Chef des armées, chef de la police, bénéficiant de multiples pouvoirs de propagande et de moyens technologiques de coercition et de surveillance sans aucun contre-pouvoir effectif, le chef de l'état est tout puissant : gare à ceux qui s'écartent du chemin !

C'est là que le bât blesse. Cette vision moyenâgeuse de l'autorité publique et de la gouvernance est insupportable et pourtant  sentez vous de la part du PS, une réelle volonté de bousculer ces institutions surannées pour faire davantage participer les citoyens aux affaires de la Nation ?

Si la gauche souhaite garder ces institutions désastreuses qui clivent le pays entre d'une part, une soumission obligatoire du citoyen ordinaire et d'autre part, la toute puissance de l'élite dirigeante, à quoi bon voter pour un mouvement qui utiliserait  une constitution aussi injuste et aussi peu participative ?

Apparemment des tas d'arrêts de travail, de blocages, de pompes fermés que j'observe ça et là sont complètement ignorés des médias. Sans commentaire.

À après.


PS : J'aurais pu émailler mon texte de citations et de noms de philosophes pour épater la galerie à la manière de ces universitaires pompeux qui vous émettent un cocorico sonore à chaque saillie littéraire. Trop peu pour moi.

lundi 25 octobre 2010

Hello Dolly , welcome to your 62 million cloned compatriots !

Cette satire n'est pas anglophobe, il s'agit juste d'un humour français de mauvais goût.

Précision : Dolly fut la première brebis clonée en 1996 par des chercheurs Écossais





Exploit scientifique : Sir David 

Cameron est parvenu à greffer un  

cerveau de la brebis clonée Dolly  sur  

chaque sujet Britannique. Nicolas   

Sarkozy se déclare intéressé par le 

brevet.


David William Donald Cameron, 1er Ministre de Grande Bretagne s'entretenant avec un sujet de sa gracieuse Majesté


Photo choisies par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Une chronique de Yvon Roufiole de la section Dassault n°1


Pour un véritable libéral, le mouton anglais (english sheep) représente l'animal le plus noble de la création : comestible, pourvu d'une laine qui protège du froid, peu agressif, vivant en  cohorte, facilement domestiqué, un troupeau de 200 individus se conduit aisément avec un berger et quelques chiens. Son esprit grégaire et calme en fait l'archétype du citoyen  idéal de la société  moderne du 21ème siècle. Mrs Margaret Thatcher en rêvait, Sir David Cameron l'a réalisé.

C'est  avec un enthousiasme sans précédent  que le peuple anglais a accueilli les mesures d'austérité promulguées par le Premier Ministre britannique, Sir David Cameron. Comme mon confrère Jean-Michel Aphatie, je regrette souvent de n'être point né de l'autre côté de la Manche.

Alors que les prises en otage, les violentes manifestations, les grèves sauvages, les occupations de raffineries détruisent notre économie, le fier peuple grand-breton, dans un élan patriotique hors du commun a accepté avec jubilation des sacrifices nécessaires à la bonne marche de la City.

Comme d'habitude, les citoyens français montrent au monde médusé, qu'il ne comprennent pas les enjeux de cette féroce guerre économique qui se déroule sur notre planète.  Ce pays dont on ne dira jamais assez qu'il est rongé par le marxisme et vérolé par l'anarchisme entame une marche dramatique vers la décadence.

Le respect de l'ordre et de la discipline, la nécessité de la hiérarchie,  la déférence envers le christianisme, l'obéissance aux Chefs sont des valeurs qui ont, hélas, disparu de notre horizon. Le Travail, la Famille, le Patriotisme, le respect de l'argent, le  Sens du Devoir ne provoquent plus que moqueries et quolibets.

Envers et contre tout, le Jivaro,  dont le dynamique propriétaire, Monsieur Serge Lassault,  à la pointe du combat pour la reconquête d'un renouveau social calqué sur nos amis anglais ne faiblira jamais.  Notre quotidien pèsera de tout son poids, fort du soutien de ses nombreux lecteurs, pour épauler le Président de la République dans sa lutte pour la précarité, objectif inévitable pour gagner cette guerre économique dont on nous parle depuis 35 ans.

Il faut nous sacrifier pour aider nos employeurs à conquérir des marchés, car ceux qui s'enrichissent sont  ceux qui créent nos emplois. L'ignorer serait criminel. Les Anglais l'ont bien compris : quel dommage qu'ils n'aient pas gagné la guerre de 100 ans !

Car il faut bien convenir que dans notre système libéral, les élites économiques et politiques préfèrent, et de loin, les moutons maigres aux lions faméliques.

    Yvon Roufiole, chroniqueur de choc.


Salut les ami(e)s, je ne pense même pas avoir caricaturé les chroniqueurs et autres journalistes de cet illustre quotidien qu'est le Figaro : c'est dire le niveau idéologique décomplexé dans lequel se retrouvent les partisans du président actuel , considérant la passivité grégaire et le conformisme béat comme des qualités susceptibles de nous propulser au firmament de l'économie  européenne sinon mondiale...

Absurdité totale confirmée par des dizaines de plans de rigueur obsolescents sitôt mis en œuvre. Jusqu'à quand manipulera t-on les peuples avec des fadaises ? 

Chaque décideur en Occident, sait pertinemment  qu'il est quasiment impossible ; pour des raisons culturelles,  sociales, géographiques et démographiques ; de concurrencer les conditions inhumaines de l'espace social chinois et donc de  rattraper la compétitivité économique asiatique. Alors à quoi bon essayer de courir après un lièvre quand on est cul de jatte ?

On aura beau persister dans cette  marche chimérique  vers la rigueur, à moins de réguler les marchandises importées aux frontières européennes, il n'existera aucune solution viable. À commencer par la vacuité de cette folle, insatiable et vaine course à la contre-réformes comme la retraite qui n'est que l'épiphénomène de la désindustrialisation et du chômage dans notre pays...

Il me semble que le peuple français ; dans son refus d'être embrigadé pour sauver un système économique qui, de toute façon, est condamné à s'écrouler, les sacrifices consentis depuis 40 ans n'ayant jamais servi à rien ; fait montre d'une maturité politique et d'une méfiance prudente qui l'honorent.


Pardonnez ma gravité, mais en ce moment, même à mon petit niveau de merde, je ne peux m'empêcher d'être inquiet. 

À après.


vendredi 22 octobre 2010

Marchands de soupe "populaire", ne nous faites pas prendre des vraies scies pour des citernes !

Amis lecteurs, vous savez quoi ?

J'en ai ras la casquette d'entendre toujours le mêmes mots à chaque déclaration ou discours des autorités politiques.  Christine Lagarde, qui n'a jamais brillé, ni par ses compétences, ni par son talent oratoire nous sort toujours les mêmes incessantes scies. Si par extraordinaire il lui arrive de prendre quelques libertés, elle se ridiculise irrémédiablement
Nadine Morano,  dont les raisonnements intellectuels sont à Einstein ce que la logique mathématiques du  lézard est à l'homme, ânonne infatigablement sur de nombreux médias le même vocabulaire, usé jusqu'à la trame, créé par des communicants qui se prennent pour des génies ;   Dominique Paillé ou Frédéric Lefebvre, porte-paroles auraient pu, à force de débiter machinalement leurs textes, nous réciter la Bible à l'envers.


Bref, ces psalmodies me deviennent insupportables !

Nos Ministres possèdent-ils un bagage intellectuel aussi restreint, pour répéter inlassablement les mêmes slogans creux ? Ont-ils tant besoin d'un masque pour se faire comprendre ?

Ne seraient-ils devenus que des zombies sans âmes ni cerveaux ; de pauvres êtres incultes incapable d'arguments personnels ?

Avez vous remarqué ? En ces temps difficiles, chaque communication d'un membre du gouvernement est émaillée de quelques "mots liges" répétés à l'infini.

Ces scies, autrement appelées familièrement rengaines ou répétitions sont fournies par des staffs de communication et apprises par cœur par les porte-paroles ou les Ministres.

Bref, j'enfonce probablement les portes ouvertes, mais on appelle les mots utilisés, des "éléments de langage". Ce vocabulaire n'est évidemment pas innocent car chaque terme sous-entend une signification bien précise qui éveille souvent des sentiments passionnels : ainsi, le mot "casseur", tel qu'il est employé en boucle appelle le sentiment de peur et de violence et en contrepartie, un besoin d'ordre et de protection.

Le mot "déblocage" évoque une remise en marche sans violence, donc une action pacifique. Un peu comme si la machine s'était grippée à la suite d'un malencontreux grain de sable coincé dans un rouage...

L'expression "le droit de grève ne doit pas entraîner le blocage" est une antienne répétée au rythme du staccato d'une mitrailleuse. Il montre  le caractère de grande tolérance de l'exécutif tout en affirmant sa fermeté.

On évitera de parler des imbéciles, et pas des  moindres, qui prononcent à tout bout de champ, le mot "otages" en évoquant des usagers privés de carburant ou de transport. Les véritables  otages en Afghanistan et au Mali vivent des situations autrement plus dramatiques. L'utilisation d'un tel terme disqualifie à jamais les cons qui le prononcent avec une telle impudeur et une légèreté inadmissible.

Autre "élément de langage" qui peut légitimement exaspérer : l'utilisation du mot "réforme" pour justifier des régressions sociales ou politiques. Si nous poursuivions sur ce chemin mouvant on pourrait logiquement en conclure que quelques "réformes" bien senties, nous conduiraient joyeusement à un régime politique dictatorial !


Ceci est évidemment un non-sens absolu car dans nos sociétés démocratiques, le terme "réforme" sous-entend une idée de progrès. Le terme de "contre-réforme" s'adapte donc bien mieux aux restrictions sociales mais bien entendu, il passe mal.. À nos communicants de trouver le mot idoine qui toutefois sera aussitôt connoté négativement, d'où l'intérêt de trouver un terme à signification positive pour lui faire endosser un sens régressif.

Le plus drôle dans cette stratégie, c'est qu'à l'instar de l'accoutumance aux médicaments, les astuces des communicants professionnels se périment très rapidement, le subterfuge étant rapidement éventé. Que voulez vous ? Il semble que le peuple français, soit devenu de plus en plus malin et subtil, au contraire de nos pauvres amis d'outre-Manche ou d'outre-Atlantique,manipulés comme de pauvres marionnettes par des médias ultra puissants.

Preuve, s'il en était que l'éducation, l'enseignement et l'éveil du sens critique dans ce pays, ne sont pas si médiocres que ça...

Amis marchands de soupe, un nouveau challenge vous attend pour 2012 : il est temps de creuser vos méninges, voire d'inventer de nouvelles ruses pour tromper le chaland !

Mais en écoutant votre chef, on a bien l'impression, que votre catalogue de banalités, grossier bréviaire de lieux communs n'est pas prêt de se refermer.
De ce côté là, n'en doutons pas, gageons que le niveau des arguments "politiques" de cette campagne électorale sera bas. Très bas...

Ils n'en seront que plus faciles à démonter.

Merci d'être passé. Pardon d'avoir été si emmerdant et sérieux. À après.

mercredi 20 octobre 2010

Tout va très bien, Monsieur le Président...

 Voici un refrain qu'on entend tous les jours sur nos antennes : tout va bien, il n'existe pas de pénurie, Les Ministres, sur les médias,  jurent la main sur le cœur que la situation est sous contrôle. C'est la communication ridicule du gouvernement. Quand on pense qu'ils payent des conseillers, fort cher, pour diffuser de telles bêtises !

Les Lagarde, Fillon, Hortefeux sont de fieffés menteurs. On le savait depuis longtemps mais cette fois, la démonstration est tellement éclatante que les médias les moins impertinents s'en rendent compte. Sauf, semble t-il, Yves Calvi et Thierry Guerrier sur France 5 qui sont passés du statut de journalistes à celui de porte-paroles officiels de l'UMP.

J'ose espérer que les citoyens sauront s'en souvenir.
Ces gens là méritent une bonne leçon.  Il faut tenir bon.


Ma petite chanson réactualisée est dédiée aux mystificateurs qui nous gouvernent et nous prennent pour des billes.

À partir des paroles ancestrales  de "Tout va très bien Madame la Marquise." de Ray Ventura légèrement modifiées.

La chanson "Tout va très bien, Monsieur le Président"
 


Allô, allô Hortefeux !
Quelles nouvelles ?
Absent depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Monsieur le Président,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
On ne trouve plus une goutte de carburant,
Mais, à part ça, Monsieur le Président,
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô Borloo !
Quelles nouvelles ?
plus d'essence aujourd'hui !
Expliquez-moi
Futur 1er Ministre fidèle,
Comment cela s'est-il produit ,

Cela n'est rien, Monsieur le Président,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Les routiers entraînant
 la paralysie
Et détruisirent l'économie.
Mais, à part ça, Monsieur le Président
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô Morano !
Quelles nouvelles ?
Notre économie est donc à genou ?
Expliquez-moi
Godillot modèle,
Comment cela s'est-il passé ?

Cela n'est rien, Monsieur le Président,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si le carburant manquait , Monsieur,
C'est qu'le pays était séditieux.
Mais, à part ça, Monsieur le Président
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô, Lagarde !
Quelles nouvelles ?
Notre politique est en débris !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?

Eh bien ! Voila, Monsieur le Président,
Apprenant que l'peuple s'était soulevé,
A pein' prit-il conscience de ses errements
Que M'sieur Fillon a disparu,
Et c'est après son discours sur TF1
Qu'il énerva tous les lycéens,
Mettant le feu à toutes les avenues,
Le peuple se souleva dans les cités ;
La colère accentuant  la précarité,
Se propagea sur l'gouvernement,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit disparaître l'ordre et la sécurité !
Mais, à part ça, Monsieur le Président,
Tout va très bien, tout va très bien.

Lectrices et Lecteurs, pardonnez les rimes incertaines. Une constatation étant criante : je ne suis pas très doué pour taquiner la Muse...

À après !

lundi 18 octobre 2010

Marine Le Pen estampillée "chef" par papa gâteux...

Décidément, chers amis,  la sénilité n'en finit plus de faire des ravages dans la société française. Après les aventures woerthesques de Mamie Zinzin, alias Liliane Bettencourt, voici que Papy Facho, dans un de ses derniers accès de démence, souhaite rendre héréditaire la charge de chef du Front National !

Un  couple idéologique bien assorti.

C'est un comble pour le président du FN,  partisan des traditions ancestrales de la France éternelle, pensez : il trahit par là même, la fameuse Loi Salique, intronisée au XIVème siècle pour assurer l'héritage royal des primogénitures mâles.


On pourrait suggérer à notre Papy "fureur" propriétaire exclusif du Front bas, d'aller encore plus loin ! Après avoir institué le principe du Guide héréditaire , pourquoi ne pas instaurer des titres nobiliaires comme Duc de Gollnisch, Comte de Holleindre, Baron de Saint-Just. Ce serait infiniment plus classe , non ?

Mais le plus rigolo, dans cette histoire, c'est le charmant accueil  que réserve la presse à la Marine nationale. Chers lecteurs, si la fille de notre fâcheux Breton était une lessive, on pourrait lui associer le slogan suivant : " conseillée, approuvée et agrée par 36 médias et par l'UMP ".

Parfaitement.

D'autant que pour les phallocrates un peu beaufs du Front, partisans acharnés de la femme à la cuisine et de la soupe de cochon, se faire diriger par un chef en jupe, c'est un peu ravaler sa superbe : parce qu'au Front National, on ne transige pas avec ses grelots et ses attributs génitaux.  Pour les bas du Front, un chef doit avoir des couilles ; un point c'est tout !


Vous ne le trouvez pas suspect, cet empressement ? Pourquoi tous ces braves cadres politiques de la droite républicaine souhaitent-ils voir accéder Mme Le Pen à la tête de ce parti d'extrême droite ?

Je vais vous donner mon sentiment : parce que les idées de la Walkyrie sont bien moins dangereuses pour l'UMP que d'autres postulants. Et puis, ses positions en faveur de l'avortement, sa reconnaissance du génocide juif de la dernière grande guerre, son engagement légèrement féministe et sa modération sur le conspirationnisme en font une adversaire tout à fait acceptable, même plus si affinité.

De plus, notre future star est blonde, bandante pour les amateurs de cuir, prévisible pour les journalistes, relativement conformiste et visible par les lecteurs de Tintin situés entre 7 et 77 ans. Que demander de plus ?

Sans commentaire

Bref, pour résumer, si ce n'était son âge, elle ferait un beau parti.

Certains élus de la droite parlementaire lorgnent avec gourmandise ce nouveau Front National qui engendrerait une bien séduisante aile droite d'un grand UMP, moyennant quelques postes gratifiants.

Et là, je vais m'adresser, goguenard,  aux militants du Front qui me liront : gaffe les mecs, vous qui ne croyez pas aux valeurs de la démocratie, vous aurez le loisir de vérifier  qu'au royaume du méchant vieillard aigri Jean-Marie, les burnes sont vides mais les urnes sont bourrées !


Voici quelques conseils de lecture pour vos longues soirées d'automne.

vendredi 15 octobre 2010

Supplique à mes collègues de gauche : résistons à la tentation du néant !


En musardant dans la blogosphère chez Philippe, et chez Nicolas, j'ai été terrifié, et le mot n'est pas trop fort, par l'attrait qu'un certain François Hollande ;  piètre réminiscence de feu Guy Mollet , politicien usé et rosi sous le harnais , cumulard notoire de mandats électifs, extincteur officiel du Parti socialiste, énarque, élite de la Nation, et maintenant probablement candidat à la primaire du Parti socialiste ; exerce sur certains sympathisants de gauche. C'est à ce moment que j'ai entendu tinter les cloches de l'enfer... Musique.


Pour l'occasion, notre triste luron  dont on prétend qu'il est un joyeux drille, a vigoureusement replanté quelques mèches supplémentaires sur son crâne dégarni (on se demande bien pourquoi), s'est concocté un régime amaigrissant draconien et a présenté sa nouvelle compagne par l'intermédiaire de "Gala" à la France des midinettes...

 Bref, pour paraphraser et parodier une chanson désuète, tout ceci nous fait d'excellents Français... De gauche !

Comme si lutter avec les mêmes techniques de communication que la droite allait conduire la gauche à la victoire : quelle erreur ! Plus personne n'est dupe. Notre homme, toujours en retard d'un combat, se fourre une fois de plus le doigt dans l'œil. Mais c'est une constante chez cet homme brillant, certes, mais plus administrateur que visionnaire : un pur produit de l'ENA, sans imagination ni autonomie de pensée ; une caricature de la représentation du politiquement correct , un des innombrables soupirants de TINA !

Cette présidentielle risque de montrer - enfin - les limites et l'érosion des effets de la communication politique telle qu'elle existe actuellement. Vous verrez ! Et internet n'y sera pas pour rien...

Les politiques ont trop menti, les médias traditionnels se sont discrédités. Le ver est dans le fruit. Les électeurs ont pigé le stratagème.

Revenons à nos moutons.

Et là, je m'adresse à la dizaine de lecteurs qui a eu la bonté de parvenir à ces lignes.

N'avez vous rien compris, rien enduré, rien vu depuis toutes ces années pour imaginer voter pour de tels personnages ?
N'avez vous pas assez gémi, assez souffert, assez hurlé pour recommencer une expérience politique vouée à l'échec ?

Bon sang, souhaitez vous sans cesse élire un de ces énarque qui gouvernera comme un roitelet, avec sa Cour constituée d'autres énarques et d'oligarques de Grandes Écoles fréquentant les allées du pouvoir depuis des lustres pour des décennies ?

Ne comprenez vous pas que ce système est voué à l'échec et qu'il est  élaboré pour que les élites qu'elles fussent de gauche ou de droite se distribuent les postes et les carrières ?

Ne voyez vous donc pas que les Hollande, les DSK, les Valls, les Royal, les Copé, les Fillon, les Sarkozy, les Villepin parlent le même langage : celui de leur ambition inextinguible ?

N'avez vous pas conscience que la conception d'une démocratie laissant blanc-seing à un individu et réduite à une élection cruciale une fois tous les 5 ans est une sombre imposture ?

La 5ème république est parvenue à ses limites :  chacun a compris que cette Constitution conduit  tout droit à un régime autoritaire et au pouvoir personnel.


N'avez vous plus la lucidité de réaliser que ce vous proposent vos hommes politiques n'est plus qu'un ersatz de démocratie. Pendant 5 ans, il ne vous reste qu'un seul droit : celui de fermer votre gueule ?
Est ce donc là votre vision de la démocratie républicaine ? 

Proposition de relookage de François Hollande avec les yeux et le front de Tom Cruise, afin de mettre toutes les chances de son côté, le ridicule ne tuant plus !


On peut attendre d'un vrai candidat de gauche, non pas qu'il soit soit un gestionnaire, comme se prétendent DSK, Hollande ou Valls, mais un organisateur ouvert au dialogue, capable au contraire de l'actuel président, de discuter avec tous les partenaires sociaux dans une république apaisée, soucieux d'un consensus social , prônant l'arrêt des cumuls inconvenants, imaginatif, créatif, vif et  surtout artisan de l'ouverture de la politique à des citoyens ordinaires.

Bref ! Il est temps de transformer cette Constitution à bout de souffle : ni parlementaire, ni présidentielle (au sens des USA), cette 5ème république se métamorphosant en une semi-monarchie avec un souverain disposant d'un pouvoir extravagant, élu pour 5 ou 10 ans.

En tout cas, amis, et ici je ne m'adresse aux 3 lecteurs qui subsistent : je vous supplie de ne plus voter pour une image ou une apparente compétence bureaucratique : ces illusions nous ont assez joué de tours, ne croyez vous pas ?

Pour la gauche, il serait peut-être temps d'oser. Encore faut-il avoir les femmes ou les hommes disponibles : chacun sait bien en son fort intérieur que ce n'est pas avec celles et ceux cités plus haut que notre destin s'améliorera !

Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. (Voir vidéo : Les cloches de l'enfer par AC-DC)


Ma corde de pendue est déjà préparée, soigneusement rangée dans un placard.


Au dernier lecteur rescapé parvenant, épuisé, à la dernière ligne de ce billet, j'offre toute mon affection reconnaissante.

Si, après ce constat amer, vous éprouviez une exigence intense de joie et de bonne humeur, voici en  récompense un site désopilant (clic), qui, je l'espère, vous enchantera.

À après !

mercredi 13 octobre 2010

En ces jours difficiles, rendons un vibrant hommage au patronat français. [Gag]

Amis du MEDEF,

C'est avec une émotion particulière, des sanglots dans la voix que je tiens à remercier tous vos cadres dirigeants  depuis une quinzaine d'années, notamment Laurence Parisot et  Ernest Antoine Seillère.



Grâce leur soit rendue : le consensus social impossible à atteindre par les syndicats ouvriers depuis plus de 60 ans est en train de se réaliser sous nos yeux  par l'inaction salutaire d'un patronat  dont la médiocrité n'a d'égale que son égoïsme frileux.

Oui. Merci au patronat :


- pour avoir radicalement dégoûté vos employés, du travail à cause de salaires médiocres et de conditions de travail ignominieuses.


- pour vos délocalisations sans état d'âme afin d'accumuler toujours davantage de profit.


- pour la démonstration de l'absence de solidarité nationale dont vous faîtes preuve.


- de refuser le dialogue social.


- de nous considérer comme des outils de production dont on repousse chaque fois un peu plus la durée d'usage afin de nous rentabiliser au maximum.


- d'avoir transformé  mes amis réacs les plus proches de vos thèses libérales, en farouches défenseurs de la retraite à 60 ans.


- d'avoir réalisé la presque unanimité contre votre mainmise sur la politique "sociale" du gouvernement.

- de votre immoralité, de vos certitudes, de votre mépris.


- d'avoir d'ores et déjà fait perdre Nicolas Sarkozy en 2012.


Grâce à toutes ces raisons, vous œuvrez davantage pour le succès des idées de gauche dans les esprits de nos concitoyens que tous les combats des syndicats réunis.

Votre absence de lucidité, votre raideur, votre entêtement, votre rigidité idéologique sont parvenues à rassembler pratiquement toutes les catégories sociales contre vous et le gouvernement que vous soutenez comme la corde soutient le pendu.



Il me serait bien ingrat de ne pas féliciter la buse que vous avez mise à votre tête et les courges qui l'accompagnent.

Autrefois, il se disait que la France avait la droite le plus bête du monde, puis, depuis quelques années, la gauche la plus stupide. Je serai bien incapable d'en vérifier le fondement.

Mais...

Il est un fait indiscutable : nous autres, Français,  possédons probablement le syndicat patronal le plus réactionnaire, le plus borné et le plus inepte du monde occidental.


Merci à vous, le MEDEF. Surtout, continuez sur cette ligne : on compte sur vous !

Sûr que pour sauver votre égérie, Nicolas Sarkozy, vous devrez raquer un maximum pour rattraper son impopularité et payer les factures de sa future propagande, j'espère qu'il  reste suffisamment d'oseille dans les caisses noires de l'IUMM, sinon vous pourrez toujours compter sur Mamie Zinzin et sur tous les millionnaires qui parsèment notre glorieuse nation en crise...


L'occasion est belle pour saluer ici l'ami TGB (clic), qui a rédigé hier un excellent billet.



Lectrices et lecteurs de tous horizons, à après !

lundi 11 octobre 2010

Crevez donc d'épuisement tout en restant en bonne santé, bande de caves !

 Salut les potes,

Voici un petit billet sans prétention, destiné  à soutenir les journées de grèves, de manifestations du 12 et 16 octobre et les grèves reconductibles en solidarité avec le blog de Stef, "Une autre vie" dont je vous recommande la lecture.

 Après avoir lu cet article (clic clic), je me suis interrogé sur les motivations profondes de tous ces Saints politique qui se préoccupent tant de notre état de santé... Et comme je suis d'un naturel méfiant voire soupçonneux : Roselyne Bachelot ne supportant guère la comparaison avec Mère Thérésa, j'ai remis ces mesures dans le contexte de la réforme des retraites du sinistre corbeau Woerth. Dès lors, telle la révélation de la Vierge immaculée aux yeux ébahis de Bernadette Soubiroux,, j'ai découvert le processus dissimulé !

 Roselyne Bachelot dans son numéro de charme.

Avez vous remarqué comme on s'occupe de votre viande, les prolos ? Contrôle du SIDA très conseillé, vaccins de la grippe A ; examens de la prostate, des yeux, des seins, des intestins, du cœur, des poumons, des appareils génitaux, prévention contre la maladie d'Alzheimer, contre l'arthrose ; bref, ce que les autorités souhaitent, c'est maintenir nos vieux dans le meilleur état possible...

Et quelle est le but de cette brusque sollicitude sociale surprenante envers nos aînés ? Les faire turbiner à une cadence  compétitive jusqu'à ce qu'ils meurent d'épuisement dans une quiétude sereine tout en jouissant d'une santé irréprochable et productive !

C'est qu'ils sont malins, ces penseurs libéraux : ce qu'ils vous "donnent" d'un côté, ils vous le reprennent de l'autre avec les agios en supplément !

On pourrait même dire qu'à l'instar d'une automobile à laquelle on demande de rouler en sécurité jusqu'à ce qu'elle termine à la casse, on exige de nos vieux qu'ils se montrent productifs jusqu'à leur fin.

Preuve s'il en était besoin que l'Homme est devenu un outil de production comme un autre. Une sorte de robot dont on repousse, lors de chaque réforme des retraites et grâce à quelques emplâtres, l'obsolescence afin de rentabiliser au maximum la machine.

Résultat  : les prochaines générations deviendront hyper compétitives  vu qu'on travaillera beaucoup plus longtemps qu'un employé asiatique, vous verrez qu'à moyen terme, on atteindra 230 trimestres par carrière. D'où une compétitivité accrue ! Qui dit compétitivité, dit gain de production, et qui dit gain de production dit beaucoup d'oseille à se faire !

Élémentaire, mon cher Watson !

Dans cette prairie, qu'est la réforme des retraites, Roselyne est devenue la vétérinaire d'un troupeau de travailleurs. Nicolas étant leur berger et Woerth, le chien fidèle, vous me suivez ?

Cependant, les effets pervers observés après cette 1ère réforme - rassurez vous il y en aura bien d'autres - seront de 3 ordres :

1) La durée de retraite sera déjà moins longue. Elle  nécessitera donc moins de charges sociales pour le versement des pensions..

2) Les plus démunis d'entre nous, notamment ceux qui ne peuvent se payer une mutuelle soit environ un quart de la population (23 %), seront incapables de payer les médicaments, les dépistages et autres examens prévus, ils claqueront donc beaucoup plus rapidement !

3) Tous ces examens et analyses plus ou moins conseillés procurent aux laboratoires et industries pharmaceutiques un pactole espéré, d'autant que la population de personnes âgées, vu la pyramide des âges, ne cesse de croître !


Notre petite Roselyne sous ses airs de bécasse, doit beaucoup à ses maîtres et fournit en échange à la ploutocratie pharmaceutique de sérieux motifs  de satisfaction   ! Gageons qu'après sa piètre expérience gouvernementale, elle trouvera facilement des audits bidons fort bien rémunérés à réaliser pour les laboratoires reconnaissants car elle le vaut bien !

Sur cette conclusion particulièrement cynique mais tristement réaliste, les amis,  je vous salue.


À nous de jouer.

À après.

Si la providence nous est favorable.

vendredi 8 octobre 2010

Les confessions d'un politique sous l'emprise d'un cocktail de pot belge et de penthotal. Dérision.

 Ayant envoyé hier soir le flux de ce billet par erreur, les abonnés au RSS ont reçu un billet complètement bancal ! Déjà que celui-ci me semble particulièrement débile, alors autant ne pas s'étendre pas sur le post originel... Affligé par la contrition, je vous demande l'absolution [cette phrase sonne mal].

Chers amis,

Soucieux d'originalité et de renouvellement dans les techniques d'interview, l'équipe du "tweety tweety Times" a réalisé un " entretien-embuscade" auprès d'un grand politique français. Avant de l'interroger, nous avons subrepticement glissé dans son apéritif, une dose de pot belge et quelques gouttes de penthotal, appelé sérum de vérité...

Les propos relevés pourront paraître crus, triviaux voire cyniques Toutefois nous vous demandons d'excuser cet homme soumis à l'influence pernicieuse de substances hallucinogènes. Il n'en demeure pas moins que ses propos semblent assez en phase avec ce qu'on pense de la fonction politique actuelle aux plus hauts niveaux...





- Bonjour, Monsieur le Ministre, que pensez vous de la charge de votre fonction ?

- Putain, il est génial, votre apéro, qu'est ce qu'on se sent bien, les potes !

- Ouais, vous voulez savoir ce qui nous motive dans la politique ? Faudra me donner la marque de votre whisky, c'est la première fois que je me sens aussi détendu avec des journaleux, c'est dingue !

- Bon, si je ne me sentais pas aussi léger, je dirais comme un gros hypocrite que c'est le besoin d'être utile à mon pays, de faire don de ma personne à la Collectivité, de me consacrer à la Nation et toutes autres fadaises dans le style : parfois j'ai honte de prononcer de tels discours mais tant qu'il existe encore des abrutis pour les gober, hein  ?  Ah ah ah ah ah !

- Non en fait, ce job me convient parce qu'on me regarde avec des yeux de Chimène, je sens dans le regard des autres respect, soumission, déférence, amour et crainte. J'apprécie infiniment l'ascendant et la fascination que mon image exerce sur le public... Les gens me considèrent comme important alors je me sens influent.


- Et selon vous quelle la mission essentielle d'un homme politique ?

- Nous, ce qui nous intéresse, c'est  la gestion à court terme, la possibilité de se faire réélire, la notoriété pour durer, la jouissance. Le but d'une vie, l'empathie, la simplicité, le repos le partage, la solidarité, la vieillesse : on s'en branle, les mecs ! On laisse tous ces rêves aux gauchistes et aux anars !

- Notre mission, c'est le réel, pas le futur, faut pas déconner, on laisse cette chimère aux utopistes.

 Certains demeurés pensent que notre métier est du résultat d'une compétence quelconque. Foutaises ! Notre boulot, c'est trancher entre des décisions prises par des technocrates, des fonctionnaires ou des lobbyistes de notre bord : un débile tirant au sort les décisions ne se tromperait ni plus, ni moins qu'un d'entre nous  !

- Tiens, au fait,  z'avez pas remarqué ? Les hommes politiques deviennent toujours riches après leur carrière, jamais pendant !

- Mais bande de nazebroques, pourquoi croyez vous qu'une conférence publique pour on ne sait quelle fondation devant un parterre de 2 pelés et 3 tondus, dont le discours est  rédigé par quelques universitaires payés avec des lance-pierres nous rapporte 300.000 €. Parce que vous pensez qu'on nous rémunère pour nos qualifications et notre expertise ? Mouarffff !

- Z'êtes vraiment irrécupérables mes pauvres ami(e)s, les entreprises nous payent pour nous remercier de notre travail au pouvoir : les 300.000 € c'est juste un pourboire versé, a postériori,  pour nos bons et loyaux services. Pourquoi croyez vous que les Bush et les Blair et bientôt Sarkozy, palpent autant ? Pour leurs expériences ? Laissez moi rire !

- Et les emplois fictifs, êtes vous assez bêtes pour croire que cela ne touche que les services publics ? Fariboles ! Qu'est ce que vous croyez, bande de gueux ? Il existe des centaines, voire des milliers  d'emplois réservés payés très cher à rien foutre dans toutes les multinationales ou entreprises privées  pour nourrir grassement ceux qui les ont si bien servi pendant leurs responsabilités, sous couvert de profiter de leurs expériences passées ! Quelle connerie !

- Bon c'est pas le tout, les amis, mais je reprendrai bien un peu de votre élixir, moi...

pcc cui cui

Bon. Je laisse ce texte parce que je manque de temps, mais il me parait sérieusement décousu, pas ridicule mais mal ficelé. Bâclé.

Désolé.

À après !

mercredi 6 octobre 2010

Un trader fou plombe la France de 320 milliards € en 3 ans ! Les citoyens ont porté plainte.

Amis du CAC 40 et du DOW JONES, vous qui avez l'habitude de parcourir quotidiennement notre point économique, je vous souhaite la bienvenue.

Sachez en effet que les équipes du "Cui cui Times" après une enquête approfondie, ont découvert, le jour même du jugement de Monsieur Jérôme  Kerviel, sévèrement condamné à 3 ans de prison et à 4,9 milliards de dommages et intérêt, un scandale encore plus considérable qui risque de défrayer la chronique !


Il semblerait qu'un individu dont nous ne connaissons pas encore l'identité, ait entraîné ; par une gestion calamiteuse, des opérations financières hasardeuses et un entêtement coupable ; une perte considérable d'environ 320 milliards d'euros en seulement 3 ans !

Ce triste sire, non content d'avoir à rendre des comptes à la Justice pour son attitude criminelle et inconsciente aurait même refusé de démissionner.

Le plus scandaleux étant que ses collègues de travail ont tous nié être au courant. Pire, son chef de bureau et sa secrétaire chargée des finances, une bourgeoise d'allure bon chic, mauvais genre ne se seraient pas aperçus, selon leurs dires soumis à caution, de la plus grande escroquerie de tous les temps !

Cette annonce a résonné dans les milieux boursiers comme un "big bang" apocalyptique. Le Front Monétaire International (FMI) par la bouche de son représentant, Monsieur Strauss-Kahn s'est déclaré, je cite : "ahuri et consterné par l'état de délabrement dans lequel le trader fou (on utilise désormais cette expression pour le qualifier) a mis l'économie française.", ajoutant :" il faudra rapidement trouver un homme d'expérience capable de relever l'économie de ce pays. J'ai une petite idée mais je m'exprimerai plus tard."

Des rumeurs autorisées font état d'une baisse notable de l'évaluation financière de notre Pays. L'indice Standard & Poor's passant de AAA +  à ZZZZZZZZZZZ -

 899.687  personnes selon la police, 3.000.000 selon les syndicats auraient attaqué le coupable présumé auprès des autorités judiciaires. Cependant l'actuelle Ministre de la Justice émet des doutes quant à la recevabilité de la plainte, citant entre autre, les cas Chirac et Woerth, deux authentiques innocents injustement vilipendés par une presse trotskiste écumante de rage.

Certains parlent déjà d'un procès exemplaire et d'une peine à l'aune de celle de Monsieur Kerviel : on pourrait envisager une peine de 250 ans de bagne et une amende de 320 milliards d'euros

Notre délinquant financier refuse d'endosser les responsabilités et déclare à qui veut l'écouter qu'il est victime d'une odieuse cabale. On apprend par ailleurs que notre excellent confrère Jean-Michel Aphatie vient de succomber à un infarctus en apprenant la nouvelle.

De notre envoyé spécial Cui cui fit l'oiseau.


Dernière minute : Le nom du coupable vient d'être dévoilé à la Presse, il s'agirait de Monsieur Nicolas Sarkozy et les 320 milliards représenteraient le déficit  public depuis 3 ans au sens de Maastricht, c’est-à-dire en prenant en compte la dette des administrations de sécurité sociale, des administrations publiques locales et des organismes divers d’administrations centrales.


La Justice est devenue une vieille institution dépassée, peuplée de gens aux ordres du pouvoir établi. Ce jugement à l'encontre de Kerviel est une grosse farce à l'italienne. D'abord, le condamner à 5 milliards de dommage et intérêts est grotesque mais dénier toute responsabilité à la banque qui employait Kerviel est un mauvais film.

Cette Justice, plus prompte à mettre au ban de la Société un délinquant minable commettant un petit larcin ou un Kerviel, simple reflet falot d'une élite immorale et amorale, laisse impunément courir des gens comme Jacques Chirac,  Éric Woerth ou bien d'autres.

Les institutions actuelles de la Justices sont devenues la honte de notre Pays : elles se ridiculisent et se discréditent chaque jour davantage.


Amis de cui cui à après !

lundi 4 octobre 2010

Une fête de famille : à l'écoute de la France profonde d'aujourd'hui. Du rire aux larmes...

Français, ce compte rendu ironique et grinçant d'un repas familial, nous étions une trentaine, s'adresse à tous, petits et grands, riches et pauvres, bobos et classes moyennes, réacs et gauchos...



Réflexions politiques glanées ça et là.

Un peu de rire, beaucoup de larmes.

On n'est pas sorti de l'auberge, les aminches !


- "Vous savez, mon cher ami, pour 2012, je vous le dis, moi ; on sait ce qu'on perd mais on ignore de qui on va hériter , alors autant voter raisonnable !"


-  " Bon, j'admets que le président actuel est très mauvais, mais qui pourrait-on mettre à sa place, hein ? Je ne vois quasiment personne !"

- " Et puis quelle expérience ils ont les autres hein ?"


- " De toute manière, ma bonne dame, ils sont tous pourris ! Alors autant en choisir un qu'on connait déjà !"


 - " Gauche et droite c'est tous pareils, alors franchement autant garder le dernier : un tien vaut mieux que deux tu l'auras !"

- " Tout le monde sait bien qu'il y a trop de sans papiers chez nous. Ils viennent creuser les déficit de la sécurité sociale : tiens, moi l'autre jour, blablabla...."


- " Monsieur, hier, je stationnais à un feu rouge et savez vous qui je vois arriver ? Une femme Rom et deux enfants de 5 ans, c'est scandaleux de voir un tel spectacle : Sarko a raison, il faut les expulser !"


- " Les gauchistes, ils n'ont qu'à les héberger les Roms, merde !"


- " J'en ai marre de payer des cotisations et des impôts pour les assistés !"

- " Je voterais bien pour des gens de gauche, mais quand même pas pour Royal, la siphonnée ou Aubry qui nous a pénalisé avec ses 35 heures !"


- " C'est Mitterrand qui a mis l'économie par terre !"


- " Tous les médias sont aux mains des gens de gauche, c'est scandaleux, comment voulez vous que Nicolas Sarkozy puisse faire son travail, tout le monde est contre lui !"

- "Ah ces manifestations ! Ils n'ont rien d'autre à faire ? L'allongement de la retraite est inéluctable !" 

- " Ah Madame Duchnock ! Si tous ces jeunes paresseux se mettaient au travail, nous ne serions pas obligés d'appeler des étrangers pour faire le boulot !"


Le repas était excellent, timbale de fruits de mer, tournedos "Rossini", fricassée de girolles, salade, fromages et profiteroles, vin à profusion, champagne, café, pousse-café. 2 grammes 50, mal de tête, en vrac, dans le gaz.

J'ai très mal digéré.

Résultat, une farandole de cauchemars  : je me suis retrouvé condamné à pratiquer des fellations sur  Estrosi,  Lefèbvre, Besson, Hortefeux et Ciotti sous les yeux experts et goguenards des deux Miss, Dati et Lagarde en ensemble Prada, gloussantes comme des poules élevées en plein air dont les œufs sont ramassés à la main comme autrefois, qui hurlaient "inflation, inflation" sur l'air de "porcherie, porcherie" de Berrurier noir...

J'ai fini par vomir.


Putain de week end !




Amis progressistes, il y a du pain sur la planche !


Je ne sais pas pourquoi mais m'est avis que la gauche est plutôt mal barrée...

vendredi 1 octobre 2010

IntelloFrance, échos rances et incohérences. Blabla et charabia...

Inquiétude, souffrance, faim, dureté, injustice, égoïsme, individualisme, richesse, désespoir, suicide, peur, mal, vieillesse, douleurs, retraites, délicatesse, maladie, sensibilité.

Refrain 1
Déclinaison du "je". 

 JE Bernard-Henri Lévy blablabla, JE Glucksmann charabia charabia charabia, JE Badiou blabla, JE philosophe médiatique charabia charabia, JE Aron blablabla, JE Sartre charabia blabla, charablabla, JE Finkielkraut  blabla blabla, JE Minc blabla charabia, JE Bruckner blabla charabia blabla, JE Enthoven blabla blabla blabla, JE Gauchet bla charabia blabla, JE Onfray charabia blablabla, JE Ferry blablabla charabia.

Philosophe en méditation   Rembrandt  -1632-
Vous, nous, toi, eux, humbles, amour, solitude, fraternité, cohésion, humour, dérision, sérieux, crainte, psychologie, compréhension, ensemble, chaleur, sentiments, univers, seuls, pourquoi ? Qui ?

 Refrain 2
Déclinaison du "eux je".

Médias blablabla, Télévision charabia charabia, Taddéi blablabla, Frantz Olivier Giesbert charabia charabia, Canal + blabla charabia, RTL charabia blabla, Europe 1 blablabla, "Le Monde" blabla charabia. sociologie blabla charabia blabla, experts économiques charabia charabia, stars médiatiques blabla blabla, JE Lucchini blabla bla, JE Depardieu charabia charabia, JE Zemmour blablabla blabla, JE Aphatie blabla blabla, JE Duhamel charabia blablabla.

Douceur, tendresse, besoin, hérédité, ancêtres, viol, violence, racisme, pogroms, ghettos, tortures, larmes, guerres, humanité, cruauté, fanatisme, idéologies, religions, bûchers, mort, tueries, mutilations, haine, attentats, sang, sauvagerie.

 Refrain 3
Déclinaison du "ils".

Politique blabla charabia, ENA charabia charabia, gouvernement charabia blabla, ambition blabla blabla bla, Ministres blabla charabiabla, socialistes charabia blabla, centristes blablabla, technocratie charabia blabla charabia, administration charabia charabia, oligarchie blabla charabia blabla, ploutocratie blabla blablabla charabia, économie charabia charabia charabia, dévouement blabla blabla charabia, sens de l'État blabla charabia.


Edvard Munch   Le cri    -1893-

Art, beauté ; musique, enivrement ;  littérature, génie ;  peinture, émotion ; architecture, sublimation ; sculpture, transcendance ; artisanat, splendeur ; blog, vérité ; dessin, création ; technique, surprise ; technologie, espoir ; Homme, créativité ; Homme, destruction ; univers, extinction.

Questions, malaise, lâcheté, trahison, jalousie, angoisse, incohérence, joie, espoir, originalité, pitié, devoir, humilité, interrogation, politique, but, société, incompréhension, social, douleur, quiétude, calme, lucidité, chagrin,  folie, explosion, disparition, oubli...

Blabla charabia charabia.

Un poing, c'est tout. 


Je tiens, ici, à rendre hommage à Georges Charpak, brillant scientifique probe et noble au sens littéral du terme. Un de ceux que nos médias de merde n'invitent presque jamais par manque d'imagination et d'intelligence... Un de ceux que la France n'aurait jamais eu l'honneur de célébrer si elle n'avait accueilli en 1931, dans la plus pure tradition républicaine qui faisait notre fierté, sa famille juive polonaise. 
Un exemple à méditer...