vendredi 8 octobre 2010

Les confessions d'un politique sous l'emprise d'un cocktail de pot belge et de penthotal. Dérision.

 Ayant envoyé hier soir le flux de ce billet par erreur, les abonnés au RSS ont reçu un billet complètement bancal ! Déjà que celui-ci me semble particulièrement débile, alors autant ne pas s'étendre pas sur le post originel... Affligé par la contrition, je vous demande l'absolution [cette phrase sonne mal].

Chers amis,

Soucieux d'originalité et de renouvellement dans les techniques d'interview, l'équipe du "tweety tweety Times" a réalisé un " entretien-embuscade" auprès d'un grand politique français. Avant de l'interroger, nous avons subrepticement glissé dans son apéritif, une dose de pot belge et quelques gouttes de penthotal, appelé sérum de vérité...

Les propos relevés pourront paraître crus, triviaux voire cyniques Toutefois nous vous demandons d'excuser cet homme soumis à l'influence pernicieuse de substances hallucinogènes. Il n'en demeure pas moins que ses propos semblent assez en phase avec ce qu'on pense de la fonction politique actuelle aux plus hauts niveaux...





- Bonjour, Monsieur le Ministre, que pensez vous de la charge de votre fonction ?

- Putain, il est génial, votre apéro, qu'est ce qu'on se sent bien, les potes !

- Ouais, vous voulez savoir ce qui nous motive dans la politique ? Faudra me donner la marque de votre whisky, c'est la première fois que je me sens aussi détendu avec des journaleux, c'est dingue !

- Bon, si je ne me sentais pas aussi léger, je dirais comme un gros hypocrite que c'est le besoin d'être utile à mon pays, de faire don de ma personne à la Collectivité, de me consacrer à la Nation et toutes autres fadaises dans le style : parfois j'ai honte de prononcer de tels discours mais tant qu'il existe encore des abrutis pour les gober, hein  ?  Ah ah ah ah ah !

- Non en fait, ce job me convient parce qu'on me regarde avec des yeux de Chimène, je sens dans le regard des autres respect, soumission, déférence, amour et crainte. J'apprécie infiniment l'ascendant et la fascination que mon image exerce sur le public... Les gens me considèrent comme important alors je me sens influent.


- Et selon vous quelle la mission essentielle d'un homme politique ?

- Nous, ce qui nous intéresse, c'est  la gestion à court terme, la possibilité de se faire réélire, la notoriété pour durer, la jouissance. Le but d'une vie, l'empathie, la simplicité, le repos le partage, la solidarité, la vieillesse : on s'en branle, les mecs ! On laisse tous ces rêves aux gauchistes et aux anars !

- Notre mission, c'est le réel, pas le futur, faut pas déconner, on laisse cette chimère aux utopistes.

 Certains demeurés pensent que notre métier est du résultat d'une compétence quelconque. Foutaises ! Notre boulot, c'est trancher entre des décisions prises par des technocrates, des fonctionnaires ou des lobbyistes de notre bord : un débile tirant au sort les décisions ne se tromperait ni plus, ni moins qu'un d'entre nous  !

- Tiens, au fait,  z'avez pas remarqué ? Les hommes politiques deviennent toujours riches après leur carrière, jamais pendant !

- Mais bande de nazebroques, pourquoi croyez vous qu'une conférence publique pour on ne sait quelle fondation devant un parterre de 2 pelés et 3 tondus, dont le discours est  rédigé par quelques universitaires payés avec des lance-pierres nous rapporte 300.000 €. Parce que vous pensez qu'on nous rémunère pour nos qualifications et notre expertise ? Mouarffff !

- Z'êtes vraiment irrécupérables mes pauvres ami(e)s, les entreprises nous payent pour nous remercier de notre travail au pouvoir : les 300.000 € c'est juste un pourboire versé, a postériori,  pour nos bons et loyaux services. Pourquoi croyez vous que les Bush et les Blair et bientôt Sarkozy, palpent autant ? Pour leurs expériences ? Laissez moi rire !

- Et les emplois fictifs, êtes vous assez bêtes pour croire que cela ne touche que les services publics ? Fariboles ! Qu'est ce que vous croyez, bande de gueux ? Il existe des centaines, voire des milliers  d'emplois réservés payés très cher à rien foutre dans toutes les multinationales ou entreprises privées  pour nourrir grassement ceux qui les ont si bien servi pendant leurs responsabilités, sous couvert de profiter de leurs expériences passées ! Quelle connerie !

- Bon c'est pas le tout, les amis, mais je reprendrai bien un peu de votre élixir, moi...

pcc cui cui

Bon. Je laisse ce texte parce que je manque de temps, mais il me parait sérieusement décousu, pas ridicule mais mal ficelé. Bâclé.

Désolé.

À après !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez-vous aller à votre inspiration, sans limite ! J'ai le cuir épais, le front étroit et la vue basse...

La seule limite aux débordements : la loi....

ATTENTION ! Autrement, ici, on ne censure personne. Les insulteurs, les aigris, les haineux seront reçus comme il se doit, ils devront toutefois s'attendre à de méchantes répercussions ; un chieur averti en valant deux, place aux commentaires !
L'espace des commentaires de chaque billet sera fermé au bout de 20 jours pour contrer l'affichage sauvage de spams.