mercredi 29 juin 2011

Voyage aux tréfonds de la pseudo démocratie. Colère.

Bonjour les filles, salut les potes.

Oui.






Voici des tas de minables dans mon genre qu'on appellera "citoyens" pour faire sérieux, qui votent une fois tous les 5 ans pour 2 élections qui ont vraiment un sens pour notre pays : les présidentielles puis les législatives (dans l'ordre jospinesque).

Jusque là, rien que de très naturel...

Un président se dégage suivi d'une majorité parlementaire. Parfois, dans certains pays, un vote législatif  suffit pour déterminer le chef de gouvernement.

Jusque là, vous me suivez ? Bon.

Ces gens là peuvent faire les pires bêtises pendant 5 ans sans le moindre risque. Ils ont tous les droits. Une Monarchie de droit divin pendant un quinquennat ! En 2011 !

Imaginez que la majorité élue vous ait raconté un baratin du diable et vous l'enfonce dans le fion jusqu'à la garde...

Jusque là, rien que de très naturel...

Cette majorité met le pays à genou avec sa gestion à la mords-moi-le nœud.

Bon. Vous simple citoyen, con comme un balai brosse, vous n'arrêtez pas de raquer en râlant sur votre blog confidentiel. De toute manière, vous n'y pouvez rien, vous avez voté pour vos représentants qui se révèlent être des manches dont le seul objectif est d'être réélu . Les dits manches étant par ailleurs de gros malins cupides avides de pouvoir qui vous méprisent grave.

Un jour, une agence de notation internationale  déclare votre pays insolvable : votre gouvernement décide de vous pressurer un maximum pour récupérer les âneries des gouvernements précédents jamais mis en accusation...

Jusque là, rien que de très naturel...

Vous, comme un imbécile, en vous regardant dans le miroir, vous vous demandez ce que vous avez bien pu faire de mal. Vous avez payé vos factures, vos dettes, vous avez du mal à joindre les deux bouts et on vous accuse de vivre au-delà de vos moyens. Vous êtes condamnés à rattraper les bévues du personnel politique précédent.


Votre chef d'accusation ? Citoyen électeur.

Votre condamnation ? 30 ans.

Votre peine ? sacrifier 2 générations en bossant comme un damné pour des nèfles .

Vous n'avez eu aucun pouvoir, ni jamais exercé aucune responsabilité politique ; on vous accuse d'être des bons à rien, des profiteurs, des assistés voire des voleurs.

Vos politiciens sont responsables de mauvaise gestion mais curieusement, vous êtes coupables : vous devez rembourser !

Alors que vous n'en pouvez mais.

Jusque là, rien que de très naturel...

Parce que c'est ça la démocratie, bande de nazebroques ?

Mutualiser les erreurs de quelques uns qui s'en sortiront comme des charmes et nous condamner à vivre, nous et nos gosses, comme des esclaves ?

Les manifestants grecs ont raison  de résister. 
La portion dérisoire et illusoire de démocratie que nous octroient les puissants en échange des énormes dettes que le citoyen doit payer pour récupérer les conneries des gestionnaires politiques n'en vaut pas la chandelle !

Marre d'être une brebis bêlante. Il nous faut davantage de pouvoir. On ne peut plus, au 21ème siècle, laisser blanc-seing, pendant 5 longues années à des politiques, qui, non seulement n'assument jamais leurs responsabilités, mais s'en déchargent avec un cynisme parfait sur leurs concitoyens.

Ce n'est pas du populisme : c'est un constat terrible dont chacun d'entre nous a parfaitement conscience.
La démocratie de papa a vécu. Je n'en peux plus !

Un nouveau système politique est à construire. Ce sera cette réforme ou un esclavage consenti.



Ami(e)s, pardonnez ma révolte, à après !

samedi 25 juin 2011

Possédé par mes aliens. Folie quotidienne.

Salut !

Parce que la politique me saoule et que les femmes et hommes publics m'ennuient profondément, mon esprit divague.

Et si les bactéries étaient les véritables maîtresses du monde ?

Figurez vous qu'en ces temps obscurs, j'évoquais les affaires de l'escherichia coli montées en épingle tout en pensant à la mort...

Et comme, je ne suis ni philosophe, ni littéraire, ni croyant, ni mystique, ni intellectuel, ni intelligent, ni cultivé, je ne suis pas pressé de plonger dans un vide, qui, s'il ne m'effraie pas, ne m'emballe pas outre mesure.

Je lisais récemment, sur une revue scientifique dont j'ai perdu les références, que les mammifères complexes, ordre auquel j'ai la fierté d'appartenir, transportaient sur leur enveloppe et dans leur corps,  outre des milliards d'acariens qui se repaissent de nos peaux mortes, des centaines de milliards de micro organismes vivants, amibes, bactéries, cellules, germes, microbes, virus qui grouillent dans leurs entrailles.

Et là, figurez vous qu'aussitôt une révélation métaphysique m'a saisi comme la foudre frappe le sommet d'une montagne escarpée !

Bon sang ! Le "Je" se transforme en "Nous".

Et oui. En vérité, la noisette qui me sert de cerveau commande le destin de centaines de milliards de petites créatures, certes parfois unicellulaires qui ne demandent qu'à vivre ! 

Imaginez vous  l'immense responsabilité dont nous avons hérité ? Car chacun d'entre vous est une sorte de "président-dictateur" qui régit une machinerie compliquée composée d'une multitude de minuscules habitants.

Si nous venions à disparaître, nous entraînerions des centaines de milliards de petites victimes avec nous !

Et pour moi, humaniste empathique, cette idée est insoutenable.

Quand vous imaginez que ces petites bêtes jonchent le corps superbe de vos bien-aimé(e)s !

Aussi, les attaques de ce voyou d'escherichia coli m'interpellent gravement. Pourquoi vouloir affaiblir, voire exterminer celui qui le nourrit et toute cette adorable faune qui le compose ? 

Parfois la nature me déconcerte : à quoi bon détruire le corps qui vous nourrit et vous loge, puisque si notre enveloppe charnelle disparait, tout ce microscopique monde sera condamné avec nous à une lente décomposition ?

Et puis, me vient une idée saugrenue : la prétentieuse Humanité, qui, par la voix arrogante de ses philosophes et religieux déclare sans ambages que l'Homme est la créature la plus aboutie de la création ne se leurre t-elle point ?
Quels cuistres, quelle prétention ! 

Parce que, les amis, si par hasard Dieu existait, il aurait d'abord créé la cellule qui a abouti à l'homme.

La bactérie est bien antérieure aux mammifères et nous sommes le fruit de sa lente complexité, maturation et transformation.

Et si nous n'étions que le support sophistiqué, l'enveloppe charnelle, le refuge complexe de toutes ces bactéries et autres cellules qui nous pilotent pour parvenir à des fins qui nous échappent ?
Nous croirions jouir de notre libre-arbitre alors que nous serions les jouets des centaines de milliards de cellules qui ont proliféré en notre sein et poursuivent en nous téléguidant  une mission qui nous dépasse.

Si cet humble texte n'est pas une question métaphysique sur l'escherichia coli, je veux bien être immédiatement dévoré par les vers !


Ah ! Pardonnez moi mais on pénètre  dans mon havre de paix. Patience...

Le Professeur Von Helgenberger vient d'entrer avec ses assistants body-buildés, dans ma cellule capitonnée. Il parait qu'il a une jolie camisole colorée à me faire essayer.  J'ai hâte de voir si elle s'accorde à mon teint.

À après !


Et s'il vous reste assez d'appétit, voici un petit documentaire saisissant qui nous rappelle nos liens étroits avec l'infiniment petit vivant. 
Merci @Phildp !



mardi 21 juin 2011

Jean-Michel Aphatie, baudruche médiatique ou journaliste à paillettes ? Canal toujours plus politiquement correct.

Salut les aminches.

Bon.

L'autre soir, alors que je glandais à la maison, cloué par ma cécité provisoire, j'ai éprouvé un besoin inextinguible de me faire du mal : j'ai regardé le Grand journal sur Canal +.


Nos Zéros recevaient Benoît Hamon, qui entre nous, n'a pas cassé 3 pattes à un canard. Je ne souhaite pas être mauvaise langue mais les dirigeants socialistes sont de si médiocres débatteurs par rapport a certains dirigeants de la droite que j'ai bien peur qu'ils perdent de nombreux points lors d'échanges verbaux durant les présidentielles !

Peu en verve, manquant singulièrement du sens de la répartie, dénués de la moindre  hargne, les dirigeants du PS sont si nuls en expression orale qu'on trouve l'agressivité de Morano géniale, la mauvaise foi de Copé subtile, la niaiserie de Xavier Bertrand convaincante.

C'est dire.

Mais tel n'était pas mon propos initial.

Je voulais, une bonne fois pour toute, montrer combien le chroniqueur vedette de Canal +, Jean-Michel Aphatie pour ne point le nommer, outrepassait chaque jour davantage son rôle de journaliste pour franchir ouvertement le seuil de la partialité idéologique, voire le rang incontesté de défenseur acharné du dogme ultralibéral, par ailleurs en pleine déliquescence !

Non que notre homme soutienne Nicolas Sarkozy qu'il juge trop étatique, mais ses convictions sommaires qui frisent la foi religieuse en matière d'économie libérale à la Blair en font un propagandiste plus qu'un éditorialiste.

Et ça, c'est inadmissible pour un gugusse à qui les larmes montent aux yeux quand il parle de la pureté et de l'objectivité du  journalisme ! Fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais... 

Quel tartuffe !  Quel faux cul !

Ce n'est évidemment pas ce qu'on demande à un journaliste généraliste, réputé impartial, dont on ne devrait jamais deviner l'orientation politique. 

La déesse de ce croyant est Margaret Thatcher, sa Bible un budget équilibré, ses saints sont Ronald Reagan et Tony Blair, son mentor est l'archange Trichet, son village préféré est Bilderberg et sa sauce favorite est une réduction des déficits !

En fait, depuis que je surveille notre homme, je m'aperçois, jour après jour, qu'il n'entrave que dalle à l'économie. Il me fait penser à Toinette dans le  Médecin Imaginaire qui quelque soit le symptôme décrit, incrimine le poumon.

Ainsi décline t-il doctement devant un auditoire subjugué qui ne comprend rien, les conneries suivantes :

Le chômage ? Les déficits !
La pauvreté ? Les déficits !
Le nucléaire ? Les déficits !
L'escheria Coli ? Les déficits !
Les révolutions arabes ? Les déficits !
Le tsunami ? Les déficits !
Le malaise des banlieues ? Les déficits !
L'assistanat ? Les déficits !
la France ? Les déficits !


Parce que notre ami Aphatie possède une qualité essentielle dans un monde économique si complexe : Jean-Michel est simple. Mieux : il est simpliste, jusqu'à en être simplet...


Et sur le plateau de Canal + , toutes les buses qui l'accompagnent d'écouter religieusement et d'applaudir ! Que dis-je ? De boire les paroles du maître !

Pauvres couillons ! Contentez vous de faire de la politique-paillettes avec vos salaires de super ministres et de vous marrer niaisement en sortant votre panoplie de vannes à 5 centimes d'euros !

Avec la Mireille Mathieu blonde, Ariane Massenet qui aurait loupé son certificat d'étude pour la 23ème fois plaçant ses questions débiles que même la poupée Barbie n'oserait pas poser par peur de proférer des âneries.

Avec ce brave Ali Baddou qui va remplacer, le midi lors de la prochaine saison, Bruce Toussaint ;  Ali, sorte de Ken (le copain de Barbie), bellâtre de bonne famille, mou et  intellectualisant de la vague politiquement correcte tendance béchamelle (BHL) et enfin Denisot, éternel fayot envers ceux qui présentent un quelconque pouvoir. Personnage passe-partout malin, rusé mais assez falot.

Tout ce petit monde sans aspérités, Sarko-BHL-Hollando-Lagerfeldo compatible, politiquement correct, chiant à en mourir d'ennui, pétri d'arrogance,  désespérément à la mode. Du Lady Gaga intellectuel, c'est à dire le néant absolu. C'est aussi cela l'Élite médiatico-culturelle de la France...

Heureusement, surnage le Petit Journal de Yann Barthès, souvent drôle qui pimente un peu un menu assez insipide Sans oublier, le vendredi soir, la petite semaine de Bruno Donnet, revue d'actualité que je trouve tout simplement excellente.

Quant aux pathétiques rendez-vous du vendredi avec le bavard Frantz Olivier Giesbert, le médiocre et fat Alain Duhamel, l'insignifiant Thomas Legrand,  et même la future star  réactionnaire Natacha Polony, le mesuré mais pâle Joseph Macé-Scaron et quelques autres dont Edwy Plenel, la seule caution de gauche ; ils n'apportent jamais rien de nouveau. 
De fait, les analyses de ces leaders d'opinion me font penser à un concert de banalités et de poncifs, à une symphonie d'autosatisfaction partagée, à une sérénade montrant le bonheur d'être à la télévision.

Sur Canal +, le vendredi, au Grand Journal, parfois on s'engueule ou on se griffe mais le plus souvent on se lâche, on se lèche , on s'embrasse, on se paluche, on se caresse, on se mélange, on se tète les orteils, on se chatouille les arpions, on s'aime, on se baise, on se suce, on se pénètre, on éjacule, on se sodomise,  on se réconforte,  on se félicite, on jouit, on se réjouit après cette fantastique partouze médiatique de représenter l'Élite culturelle de la télévision, d'incarner les reines et les rois du journalisme "hype" et de s'imaginer les gourous de l'opinion.

Et nous, public béat forcément muet, comme de sacrés cons, le sourire aux lèvres, on est content pour eux et on en redemande...

Ami(e)s du blog, pardonnez le style, les effets, la méchanceté, le sectarisme, la rancœur, les critiques, les enluminures, la grandiloquence et la pédanterie de ce texte.


Petit blogueur sans flamme, j'ai plus de cœur qu'il n'y parait.


mercredi 15 juin 2011

Un appel opportun avant un désastre programmé. Qui veut la peau et la graisse de la Grèce ?

Avant d'être dévorés tout crus par des technocrates cupides sans conscience.

 

Avant de se retrouver sous des conditions sociales proches des années 1930.

 

Avant que la société européenne ne se dilue dans cette inhumanité abjecte et totalitaire que préfigurent les pires récits de science fiction.

 

Avant que des gnomes ultra-protégés, sous l'emprise de la dictature des chiffres, nous soumettent à leur joug et nous imposent leur société robotisée et aseptisée.

 

Je relaie modestement cet appel, que j'estime de salubrité publique.

 

 Seuls, nous ne sommes rien. Ensemble, tentons de peser !

 

Et fasse que cet appel mette un peu de plomb dans la tête des dirigeants de ces partis politiques qui se prétendent de gauche !



Aux citoyens indignés de Grèce et d'Europe


« Nous saluons les dizaines de milliers, voire les centaines de milliers de nos concitoyens, jeunes pour la plupart, qui se sont rassemblés sur les places de toutes les grandes villes pour manifester leur indignation à l’occasion de la commémoration du mémorandum (accord cadre signe entre le gouvernement grec, l’UE, le FMI et la BCE, en Mai 2010 et renouvelé depuis régulièrement),  demandant le départ du gouvernement de la Honte et de tout le personnel politique qui a géré le bien public, détruisant, pillant et asservissant la Grèce. La place de tous ces individus n’est pas au Parlement, mais en prison.

Nous saluons les premières Assemblées générales qui se déroulent dans les centres de nos villes et la démocratie immédiate que s’efforce de découvrir le mouvement inédit de notre jeunesse. Nous saluons les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a désespérément besoin d’une amélioration et d’une réforme radicales. Par leurs mobilisations, les travailleurs de l’Hellenic Postbank, de la Régie nationale d’électricité et de la Société publique de loterie et de paris sportifs défendent le patrimoine du peuple grec qu’entendent piller les banques étrangères, par le truchement de leur gouvernement fantoche à Athènes.

Le pacifisme exemplaire de ces manifestations a démontré que lorsque la police et les agents provocateurs ne reçoivent pas l’ordre d’intervenir, le sang ne coule pas. Nous appelons les policiers grecs à ne pas être les instruments des forces obscures qui tenteront certainement, à un moment donné, de réprimer dans le sang les jeunes et les travailleurs. Leur place, leur devoir et leur intérêt est d’être aux côtés du peuple grec, des protestations et des revendications pacifiques de celui-ci, aux côtés de la Grèce et non des forces obscures qui dictent leur politique au gouvernement actuel.

Un an après le vote du mémorandum, tout semble attester son échec. Après cette expérience, on ne peut plus s’autoriser la moindre illusion. La voie qu’a emprunté et continue de suivre le gouvernement, sous la tutelle des banques et des instances étrangères, de Goldman Sachs et de ses employés européens, mènent la Grèce à la catastrophe. Il est impératif que cela cesse immédiatement, il est impératif qu’ils partent immédiatement. Jour après jour, leurs pratiques révèlent leur dangerosité pour le pays. Il est étonnant que le procureur général ne soit pas encore intervenu contre le Ministre de l’Economie et des Finances, après les récentes déclarations tenues par ce dernier sur l’imminence de la faillite et l’absence de ressources budgétaires. Pourquoi n’est-il pas intervenu suite aux déclarations du président de la Fédération des patrons de l’industrie et de la commissaire européenne grecque Mari Damanaki sur une sortie de l’euro ? Pourquoi n’est-il pas intervenu contre le terrorisme de masse avec lequel un gouvernement en faillite, sous le diktat de la Troïka [UE - FMI - BCE], tente une nouvelle de fois d’extorquer le peuple grec ? Par leur catastrophisme, leurs allusions tragiques et tout ce qu’ils inventent et déblatèrent pour effrayer les Grecs, ils ont réussi à humilier le pays dans le monde entier et à le mener réellement au bord de la faillite. Si un chef d’entreprise s’exprimait de la même façon que le fait le Premier ministre et ses ministres lorsqu'ils parlent de la Grèce, il se retrouverait immédiatement derrière les barreaux pour malversation grave.

Nous nous adressons aussi aux peuples européens. Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. Ne croyez-pas les mensonges grossiers et absurdes de journaux compromis qui veulent vous convaincre que le problème est dû soi-disant à la paresse des Grecs alors que, d’après les données de l’Institut statistique européen, ceux-ci travaillent plus que tous les autres Européens !

Les travailleurs ne sont pas responsables de la crise ; le capitalisme financier et les politiciens à sa botte sont ceux qui l’ont provoquée et qui l’exploitent. Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.
Il n’y a pas d’autre solution qu’une restructuration radicale de la dette, en Grèce, mais aussi dans toute l’Europe. Il est impensable que les banques et les détenteurs de capitaux responsables de la crise actuelle ne déboursent pas un centime pour réparer les dommages qu’ils ont causés. Il ne faut pas que les banquiers constituent la seule profession sécurisée de la planète !

Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance. Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne. La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches.Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes. Comment peut-on proposer un ancien collaborateur de la Goldman Sachs pour diriger la Banque centrale européenne ? De quelle sorte de gouvernements, de quelle sorte de politiciens disposons-nous en Europe ?

Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire a été le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. Nous ne vous demandons pas un traitement de faveur parce que nous avons subi, en tant que pays, l’une des pires catastrophes européennes aux années 1940 et nous avons lutté de façon exemplaire pour que le fascisme ne s’installe pas sur le continent.

Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme. »


Le Comité Consultatif du Mouvement de Citoyens Indépendants. « L’ Etincel » (*)

Athènes, 26 Mai 2011
(*) Créé à l’initiative de Mikis Theodorakis 


À après !


Don Cuicuichotte, destructeur de moulins à vent.

mardi 14 juin 2011

Kamikaze à 22 ans en 1945. Sacrifié à 66 ans en 2011. Deux tragédies japonaises.

 La tragédie de Fukushima m'a inspiré une réflexion (?) sur l'étrange parallèle qu'on peut établir entre le fol esprit de sacrifice consenti par certains Japonais (les kamikaze) durant la seconde guerre mondiale et celui, en 2011, de retraités, volontaires pour intervenir dans la sinistre centrale nucléaire irradiée.
En lisant la lettre d'un jeune aviateur, prêt à se jeter sur les navires de la flotte américaine, j'ai imaginé le courrier presque identique d'un type de 66 ans, décidé, pour sa communauté, de sacrifier sa santé et même sa vie en 2011 pour les mêmes valeurs que son jeune prédécesseur dont il aurait pu être le petit frère.
Aucun jugement de ma part. Chacun pensant comme il le souhaite.
 
La dernière lettre aux parents
de Kiyoshi Ensign Ogawa
L’Enseigne Kiyoshi Ogawa est mort à 22 ans dans une attaque kamikaze contre le porte-avions Bunker Hill (CV-17)  le 11 mai 1945. Ce qui suit est une traduction imparfaite de sa dernière lettre émaillée de redites et d'imperfections de style [ 1 ]:

Père et Mère,

 Il a été décidé que moi aussi je devais partir en mission en tant que digne membre de l'unité spéciale Corps.  
Avec le recul, quand je pense que vous m'avez étreint dans vos bras pendant plus de vingt ans, je suis rempli de reconnaissance.
 Je crois vraiment que nul autre n'a vécu une vie plus heureuse que moi, et je suis résolu à rendre à l'empereur et à mon père toute leur gratitude.
  
Au-delà de ces nuages ​​de sable blanc, je ferai ma sortie avec un sentiment de calme.  
Nulles pensées de la vie et de la mort viennent à l'esprit. Une personne meurt une fois.
C'est un Honneur pour moi de périr pour la cause éternelle.
Père et Mère, s'il vous plaît soyez heureux pour moi.
Par-dessus tout, la mère, s'il vous plaît, prenez soin de votre santé. Je souhaite de la prospérité pour tous. Comme je serai au sanctuaire de Yasukuni, Père et Mère, je serai toujours vivant auprès de vous. 

Et de prier inlassablement pour votre bonheur.
Je vais sourire le jour de ma sortie et pour toujours.



La dernière lettre à la famille
de Katami Ogawa
L'ingénieur Katami Ogawa, 66 ans, est un ingénieur à la retraite de TEPCO qui a choisi de se sacrifier en intervenant dans la centrale de Fukushima pour continuer le sale boulot . Ce qui suit est une traduction imparfaite de sa dernière lettre.

  Ma chère femme, mes chers enfants

 J'ai décidé que moi aussi je devais partir en mission en tant que digne membre des anciens ingénieurs de TEPCO. Avec le recul, quand je pense que je vous ai étreint dans mes bras pendant plus de quarante ans, je suis rempli de reconnaissance.
 Je crois vraiment que nul autre n'a vécu une vie plus heureuse que moi, et je suis résolu à rendre à l'empereur, à mes descendants et compatriotes toute leur gratitude.
  
Au-delà des dangers de cette centrale nucléaire menaçante, je ferai ma sortie avec un sentiment de calme.  
Nulles pensées de la vie, de la maladie et de la mort ne viennent à l'esprit. Une personne meurt une fois.
C'est un Honneur pour moi de périr pour la cause éternelle.
Ma tendre compagne, mes chers enfants, s'il vous plaît soyez heureux pour moi.
Par-dessus tout, ma femme, s'il vous plaît, prenez soin de votre santé. Je souhaite de la prospérité pour tous. Comme je serai au sanctuaire de Yasukuni auprès de mon frère Kiyoshi, chers tous, je serai toujours vivant auprès de vous. 

Et de prier inlassablement pour votre bonheur.
Je vais sourire le jour de ma sortie et pour toujours.


Amis lecteurs, en ce qui me concerne, tout a été dit, même si j'éprouve un vague malaise en étalant avec une légèreté niaise, un rapprochement historique incertain et périlleux.

Amusez vous bien et à après.

dimanche 12 juin 2011

De quoi se secouer les côtes durant la Pentecôte. Humour bas de gamme.

Salut les amis,

Complètement bigleux, voyant double voire triple sans avoir bu la moindre goutte d'alcool à cause d'un satané décollement de la rétine. Considérant l'actualité française sans grand intérêt.

Et parce qu'il me faut machinalement alimenter ce blog sans intérêt, sans avenir, sans lecteurs, sans foi ni loi, sans renommée, sans conviction, sans talent, sans empathie, sans caractère.

Voici un détournement d'article du Nouvel Obs.
qui se voudrait drôle et spirituel.



Chers rares visiteurs, merci pour votre passage qui ressemble prodigieusement à un acte de bienfaisance.

Humoristiquement votre.

À après !



Au fait, je profite de ce texte pour remercier toutes celles et ceux qui m'ont fait l'honneur d'un lien et d'une lecture :
Alter Oueb  des pas perdus  A perdre la raison   Le coucou de Claviers   Au comptoir de la Comète  Chez El Camino   Le grumeau   Mon avis t'intéresse   Chez Homer   Sète'ici   blog de David Burlot   Traqueur Stellaire   Fucking disgrace   THE SUN SHINES,THE SKY IS BLUE   Intox2007.info   Bah !   Partageons l'addiction   La revue de Stress   Trublyonne voit la vie en rouge   Ruminances   Les Peuples du Soleil   Entre Musique et Politique   [Unhuman]geek

vendredi 3 juin 2011

L'enquête à charge du Figaro Magazine contre l'assistanat ou quand l'hôpital se fout de la charité...

Mes amis, il y a des coups de pieds au cul qui se perdent.




Le Figaro Magazine, supplément du Figaro appartenant au milliardaire marchand d'armes Serge Dassault a entrepris une enquête sur le soi-disant scandale de l'assistanat, qui, selon ses journalistes, peut-on encore les définir par ce terme - propagandistes politiques serait une définition plus proche de la vérité - gangrènerait la société française...

Rien que ça.

Cette opinion  tranchée seraient à la limite acceptable sous couvert de la liberté d'expression de la presse si ces mêmes journalistes ne travaillaient pas eux-même dans un quotidien subventionné par l'État, donc par le contribuable français.

LE FIGARO ÉTANT UN QUOTIDIEN ASSISTÉ CAR IL BÉNÉFICIE LUI-MÊME DE SUBVENTIONS DE L'ÉTAT !

Parfaitement !

Par conséquent le Figaro Magazine émet une sérieuse autocritique en fustigeant l'assistanat puisqu'il profite outrageusement de l'argent de nos impôts.

Chacun sait bien que sans les aides publiques, le Figaro et ses journalistes n'existeraient plus.

Avouez que c'est un comble pour un journal promouvant les valeurs du marché, les privatisations à outrance, attaquant férocement le principe des subventions, et de surplus, dirigé par un milliardaire largement aidé par les commandes publiques, de survivre grâce au concours des subsides de l'État.

État, par ailleurs, qu'il hait viscéralement et combat violemment.

Décidément, mes chers amis, ces Étienne Mougeotte, Yves Thréard, Ivan Rioufol, Alexis Brézet et autres Éric Zemmour, tous journalistes au Figaro, manquent singulièrement de pudeur, de retenue et de reconnaissance du ventre : ils oublient un peu trop rapidement que c'est avec une partie de notre argent qu'ils sont rémunérés.

Eux aussi font partie des assistés de la République et profitent grassement de la manne de ce qu'ils appellent avec mépris l'assistanat.
Parce que pour ces individus, il est bien plus commode de taper sur de pauvres gens que de se remettre en question...

Nous pouvons légitimement, avoir honte pour eux... Ils seraient d'ailleurs bien inspirés de se servir de leur magazine racoleur et bassement populiste pour se nettoyer des fesses pas très nettes.


Voici quelques sources sur les aides économiques de l'État à la presse


Rapport de la commission de contrôle du fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne (FDM) (1999-2003)

Le détail des aides à la presse écrite révélé



À après !