lundi 29 novembre 2010

Mais arrêtez donc de nous raconter des conneries sur les banlieues, bordel !

Chers amis,

Las de supporter des doses actives de publications débiles sur la vie dans les banlieues, permettez moi de vous donner le sentiment d'un pauvre type en immersion depuis 30 ans dans ces doit-disant coupe-gorges que décrivent de pauvres médias en mal de sensations.




Figurez vous chers lecteurs, si vous ne le savez pas encore, que je suis un de ces demi-clochards qui vend des objets hétéroclites sur les marchés populaires des 9-3, 9-4 et 9-5 de la banlieue pourrie de la région parisienne.

Selon beaucoup de médias, toujours aussi bien informés - ne riez pas -  à la solde de la bande du Fouquet,  les lieux diaboliques que je fréquente sont d'autant plus terrifiants que nos braves petits vieux,  particulièrement courtisés et influençables, assommés par une propagande habile n'en finissent plus de demander qu'on restreigne toujours davantage les libertés de leurs cadets, dont ils n'ont que faire, afin de rétablir un ordre illusoire qui ne viendra évidemment jamais.

En effet, j'évolue dans le fief des barbus musulmans intégristes, les couteaux affutés prêts à  égorger les "roumis" infidèles. Je navigue également au milieu de la "caillera" (racaille) des cités, prompte à détrousser l'honnête citoyen apeuré afin d'assouvir ses vices, ses mauvais penchants et refourguer sa drogue. Enfin, je côtoie ces gitans asociaux, voleurs de poules depuis l'éternité, qui faute de volailles caquetantes dans les cités s'en prennent à tous les biens de consommation courante.

Il s'agissait évidemment de ma séquence "humour", néanmoins je vous interdis de rire... Parce que certains vont prendre la déclaration précédente en italique, au premier degré et je risque fort de m'en attrister.


Bref, mes chers amis, je vous rassure : le paragraphe alarmiste décrivant une situation volontairement dramatisée, une caricature outrancière diffusée quotidiennement dans la presse, un tableau apocalyptique que pourtant, des tas de journalistes et de blogueurs ignorants et craintifs reprennent sans véritablement connaître la véritable situation vu qu'ils demeurent bien loin des quartiers incriminés est infiniment outré... Comme si le problème principal de la France était la préservation d'une supposée pureté culturelle, religieuse et ethnique, voire même la crainte d'une guerre civile ourdie par des religieux fanatiques ivres de sang !

Billevesées !

Selon moi, le problème est essentiellement social.

Comme les "blousons noirs" d'une certaine époque, devinrent les épouvantails des anciennes générations tremblotantes ; tels les hippies qui symbolisèrent brièvement le cauchemar d'une France en pleine décadence ; les quelques intégristes religieux musulmans qui hantent, maladroitement et sans grand succès le macadam de quelques cités, et obsèdent surtout l'esprit tortueux de citoyens bien loin du théâtre des évènements mais téléguidés par un pouvoir  aux abois qui a besoin du spectre de la peur pour se maintenir.

Parce qu'autant vous dire, que depuis 30 ans que j'écume les pires endroits des banlieues dites à problèmes, j'affirme avec force que dans la lutte idéologique entre un Islam irréductible et les valeurs marchandes de la société occidentale, le combat est largement inégal : dans toutes les couches de la population des quartiers, les valeurs païennes de la société de consommation, de l'individualisme à outrance, du fric roi, de la jouissance rapide, de la notoriété, de la télé comme référence messianique, bref toutes ces valeurs que personnellement, en temps qu'incroyant modéré j'exècre, ont laminé, écrabouillé, haché menu, concassé, pulvérisé les dogmes d'un Islam rigoureux dépassé par la modernité.

Et il semblerait que dans les pays du Maghreb, la situation aille de pair.

Bien entendu, il reste quelques minorités fanatiquement vissées sur leurs traditions mais le matérialisme occidental, dans son infinie faiblesse supposée et étalée à longueur de coupures de presse a largement gagné son combat contre l'intégrisme musulman.

Contrairement à ce qu'on vous raconte.



Loin de moi l'occultation des nombreux problèmes inhérents à la getthoïsation , à la pauvreté et à l'exclusion de certaines populations mais j'ai tenu à rectifier certaines allégations fallacieuses que je ne retrouve pas sur le terrain.

Messieurs Zemmour et Finkielkraut  discourant sur la situation dans les cités, sur l'Islam et les bandes de loubards est un spectacle aussi grotesque, ridicule et absurde que celui qui montrerait votre serviteur devisant sur l'aspect théologique du Concile de Vatican 2.

Ce qui n'est pas peu dire... Leur légitimité est quasiment nulle, néanmoins plus c'est gros et simpliste, plus ça passe !

Diantre ! Si ces gens sont les "intellectuels phares" de la pensée française, je comprends mieux l'état actuel de délabrement de la société et l'état de déréliction de notre beau pays ! 

Amis, résistez aux propos de ces nombreux hommes de médias plus ou moins cultivés, même s'ils vous paraissent plausibles, rappelez vous que ces gens qui ont un avis sur tout, sont loin de posséder une culture et une expérience universelle. Fiez vous à vos observations, à vos réflexions et à ceux, pas forcément connus - et je ne plaide pas pour ma paroisse - qui semblent, dans leur domaine, vous apporter une vision différente.


Lectrices, lecteurs, j'espère vous avoir un peu intéressé mais rappelez vous que je ne suis pas un de ces solides experts digne de figurer dans les émissions des ineffables Yves Calvi et Jean-Michel Aphatie, journalistes officiels de la bien-pensance qui n'ont jamais mis un pied dans quelque banlieue que ce soit, si ce n'est celle de Neuilly-sur-Seine.

Mais après tout, ces olibrius ne sont ils pas payés grassement pour nous enfumer, nous distraire et nous raconter des fariboles et des conneries politiciennes sans grand intérêt ?

À après.

lundi 22 novembre 2010

Quand le camarade Dominique de Villepin vire sa cuti... Humour et désastre.

Ce pastiche est à consommer accompagné  d'un verre de "Cuba libre".





Pour asseoir sa nouvelle image de 

révolutionnaire irréductible, Monsieur

Dominique de Villepin commande un 

treillis castriste chez Dior ® ainsi

qu'une barbe postiche en véritables 

poils de talibans parsemés d'émeraudes

de chez Chaumet ©.

Dominique de Villepin brandissant son ouvrage "Comment devenir un gauchiste romantique"

Photo choisies par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Une interview d'Yvon Roufiole de la section Dassault n°1 


Y R : Bonjour Monsieur de Villepin, je souhaiterai savoir... 


DDV  : Je vous arrête tout de suite appelez moi simplement camarade ou citoyen et tutoie moi, citoyen Roufiole.


Y R : Mais je n'ai pas l'habitude, camarade, dans mon milieu on vouvoie sa femme et ses enfants. Et puis si Monsieur Serge [ Dassault ] voyait ça... Je n'ose imaginer sa réaction , camarade Villepin !


DDV : Très bien, tu as enlevé la particule : tu as bien fait car je n'ai jamais été un aristocrate, ma particule est superfétatoire. Mes origines sont populaires, je suis issu de la plèbe, et j'en suis fier, camarade du Jivaro.


Y R :  Comment se fait-il camarade, que du jour au lendemain, tu sois passé de la personnalité du grand bourgeois flamboyant et hautain à la posture du révolutionnaire épris de justice et de liberté pour le peuple ?


DDV : Citoyen Roufiole, j'ai décidé de prendre le maquis. Du haut de mon modeste Hôtel particulier du 17ème arrondissement de Paris, tel le Général de Gaulle dans sa tour de Londres, j'ai choisi de résister au Pétainisme transcendantal dont parle si bien le camarade Alain Badiou !


YR : Mais selon toi, citoyen, qui incarne la réaction ?


DDV : Je ne suis pas un dénonciateur, camarade, mais regarde en haut de l'État ! Entends tu dans nos campagnes mugir ces féroces potentats qui viennent jusque dans nos bras licencier nos fils et nos compagnes ?


Y RCitoyen, certains éléments de ton passé me turlupinent : la réforme du CPE, ta gestion obscure en temps que conseiller du camarade Chirac, et même cette affaire Clearstream... Disons pour être clair que le bilan social de ton accession à Matignon n'a pas été très favorable au peuple...


DDV : Camarade Yvon, j'ai beaucoup changé. Les terribles épreuves que j'ai subies m'ont transformé. La grâce m'a touché; J'aime le peuple comme j'aime mon chien. Les liens qui me lient à nos animaux de compagnies sont d'une profondeur inouïe. Et puis je me rappelle de Georges Bataille qui disait dans l'Orestie : " Le cœur est humain dans la mesure où il se révolte". Camarade Roufiole, j'ai mal à la France. Aux armes citoyens, enlevez vos baillons, marchons, marchons, qu'un ange pur triomphe aux élections ! Je suis cet homme providentiel.


Y R : Mais Dodo, où iras tu chercher tes électeurs, tu possèdes encore ta carte de l'UMP et les électeurs de gauche ont la rancune tenace. Quant au centre, il est embouteillé grave !


DDV : Écoute mon cher Yvon, sais tu que des millions de Français sont bouleversés  par mes accents mobilisateurs ? Qui vois tu à gauche pour venir me disputer mon leadership révolutionnaire : Strauss-Kahn le bourgeois internationnal repu avec sa faconde pompidolienne ?  Aubry et l'ennui qu'elle dégage ? Hollande et son charisme de fromage blanc ? Royal et son cortège d'adorateurs dévots ? Mélenchon et ses accents léninistes ?
Non, le seul homme de gauche incontestable, à la fois révolutionnaire, capitaliste, patriote, libéral, réformiste, gaulliste, dynamique, social, près du peuple, martial, poète, tribun c'est votre futur candidat, le camarade Villepin alias moi-même. Merci pour lui.


Y R : Merci camarade président. Vous m'avez presque convaincu...


DDV en aparté : de rien, mon brave, passez donc déjeuner en ma demeure, mon chef cuisinier et mes domestiques vous réserveront un accueil qui siéra à un journaliste de votre acabit.


Pcc Yvan Roufiole




Amis, à après !


jeudi 18 novembre 2010

Impuissance du citoyen et paroles de flûte...

Il est bien évident que je ne mets pas tous les politiques dans le même sac.

Quoiqu'historiquement, le populisme, selon moi, se rattache bien davantage aux partis de droite qu'à ceux de gauche, je revendique, en attendant mieux, ce terme de "populisme de gauche" dès lors qu'il stigmatise et condamne sans appel :

- l'immoralité dans la politique,

- les manquements à la parole donnée,


- tout ce qui favorise la carrière personnelle au détriment de l'intérêt collectif,


- ceux qui  considèrent la République comme leur propriété,


- la prolifération de politiciens professionnels, barons locaux, prêt(e)s à toutes les compromissions pour se faire réélire et figeant pendant des dizaines d'années le paysage politique,



LA COUR DES MIRAGES. 21ème siècle.


Pour toutes ces raisons, il est naturel de pointer du doigt sur :

1) Alain Juppé, le pire d'entre nous. Il accepte le Ministère de la Défense Nationale alors qu'il émet des réserves concernant l'Otan sur son blog ; déclaration qu'il a récemment effacée ; le même qui déclare que l'Afghanistan est un bourbier, celui qui est (naïvement) partisan du désarmement nucléaire, l'olibrius qui a juré devant l'Éternel qu'il ne quittera jamais sa bonne ville de Bordeaux. Quel renégat !

Si trahir ses idées à ce point, n'est pas aller à la soupe, alors vive la politique sans foi ni loi selon Juppé ! Il y a de quoi se dégoûter de la démocratie dans ces conditions, non ? Dignité ? L'Alain Juppé tel que je l'imaginais, méritait mieux ! Comme quoi, méfions nous des apparences...

2) Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État, auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot. était il y a peu, la porte parole de Dominique de Villepin (qui choisit bien mal ses collaborateurs - ce qui est bien inquiétant pour son avenir-). Elle a accepté sans vergogne de passer avec armes et bagages, en oubliant son honneur au service de celui qu'elle fustigeait il y a peu.. Comme par hasard sa circonscription avait été supprimée par un récent découpage électoral, gageons qu'elle retrouvera une circonscription susceptible de rééliretriomphalement une chèvre de droite.

L'honneur, vous avez dit honneur ? C'est quoi, l'Honneur : un idéal du 19ème siècle ? À l'époque de Sarkozy, une valeur désuète, assurément.

3) Avant hier, Fadela Amara était à Canal +, elle défendait mordicus son petit protecteur... Pourquoi ? Vous n'avez pas compris ? Fadela n'est pas fonctionnaire, la pauvre attend, selon le bon vouloir du Prince, un poste pour gagner sa croûte car elle se retrouve au chômage. Alors, il ne lui reste plus qu'à lécher en priant de n'être point lâché... Humour et décadence...

4) Michèle Alliot-Marie est devenue Ministre professionnelle : elle est experte en Défense Nationale, en Justice, en Affaires Intérieures, en Affaires étrangère? Sa compétence est telle qu'on peut observer à quel point on peut placer n'importe qui à la tête d'un Ministère dès que les Chefs de Cabinets font le boulot. S'il eût existé un Ministère des Poules et des Canards, elle n'aurait pas échappé à ce privilège !

J'en passe des vertes et des pas mûres mais je tenais surtout à dire que l'impuissance que nous ressentons, nous autres, médiocres citoyens concernés par la politique, vagues électeurs une fois tous les 5 ans, ne peut plus durer. Il devient insupportable de subir l'incohérence d'un régime méprisant dont l'injustice, la morgue et la gestion bancale,  sont un véritable appel à la révolte ou au désespoir.

Personnellement, la politique politicienne ne m'intéresse pas plus que ça mais j'ai de plus en plus de mal à m'en sortir économiquement, je ne suis pourtant pas un miséreux, je passe ma vie à régler des factures de plus en plus élevées, à payer des impôts  considérables en proportion de mes pauvres revenus. Je n'ai jamais aussi mal vécu, je n'ai jamais autant ressenti d'injustice, je n'ai jamais été aussi désespéré.

Je ne sais pas si j'aurais la patience d'attendre 18 mois...

Il est temps de donner au "populisme de gauche" ses lettres de noblesse tant qu'il combat non pas le mérite individuel et le talent, clefs d'une société en mouvement, mais cet élitisme bourgeois, de classe, de réseau, d'argent et de naissance qui bloque actuellement toute véritable évolution.

Ami(e)s, après ces délires verbeux, pompeux et pédants qui me rappellent le style des collègues et commentateurs de mon ancien blog collectif, permettez moi d'aller goûter le beaujolais nouveau pour oublier mes tracas métaphysiques. 

Surtout évitons toujours de nous prendre au sérieux. L'humour étant le meilleur garde-fou contre le fanatisme et l'obscurantisme.

Tchin tchin et à bientôt !

mardi 16 novembre 2010

Les cocus, les buses, les délinquants et la courge bourge... Fable en prose.

Les amis, ah que voici un joyeux aréopage !

J'aurais voulu, tel La Fontaine, composer une fable pour célébrer ce joyeux attelage brinqueballant  pensé par notre roi, mais il m'apparait hélas tristement, que j'en n'ai ni la possibilité, ni le talent.

Or doncques, notre phénix, afin de raffermir un pouvoir chancelant, s'est fendu d'une nouvelle liste en vu de regagner une échéance supplémentaire en temps que souverain. Et le brouet qu'il nous propose n'est pas du meilleur goût.



Seule bonne nouvelle, une bonne partie des traîtres, des renégats, des apostats ont été jetés à la poubelle, preuves s'il en fallait que leurs ralliements ne servaient à rien : Bockel, Morin, Kouchner, Amara ; les gémissements de ces hyènes ont de quoi nous ravir. Ce furent les cocus, les dindons de la farce : leur carrière est quasiment terminée. La traîtrise ne paie pas.

L'autre cocu magnifique fut Borloo qui croyait naïvement que l'État RPR lui laisserait blanc-seing. Jean-Louis est un bas bleu, une pucelle du jeu politique qui  nous fait bien marrer. Enfin Rama Yade, qui se pavanait sur les plateaux médiatiques depuis la sortie de son bouquin qui parle d'un sujet dont elle ignore tout, la jeunesse dans les cités, croyait que sa pseudo popularité la sauverait d'un naufrage. Raté. De toute façon, cette jeune femme n'avait strictement rien à dire, même si elle le faisait avec habileté.

 Maintenant, passons aux nominations

Je ne m'étendrai pas sur les buses, au nombre de 3, elles ont assez fait la preuve de leur médiocrité : Lefebvre, Morano, Bachelot. Il suffit de les écouter...

Passons sur Alliot Marie, inodore et incolore.

Quant aux 2 délinquants, Alain Juppé et Brice Hortefeux. Tous les deux frappés d'une condamnation. Les frasques de Brice sont connues de tous mais dans toute cette histoire, le comportement de Juppé attire particulièrement l'attention. Voilà un homme qui jure ses grands Dieux, la main sur le cœur, qu'il refusera tout poste national pour se consacrer exclusivement à sa belle ville de Bordeaux, voici un bonhomme qui déclare que l'Afghanistan est un bourbier et qui, en toute connaissance de cause, accepte le poste de Ministre de la Défense Nationale !

Alain Juppé, droit sur ses crottes a une parole de chacal. C'est un petit bonhomme.

Quand je pense que certain nous vantaient la haute tenue du 1er Ministre de Chirac ! Quelle misère ! Comme beaucoup trop d'hommes politiques, le maire de Bordeaux a les yeux braqué sur sa carrière et sur les places prestigieuses (sans grandes responsabilités, d'ailleurs puisque les secteurs de la politique étrangère et de la Défense sont jalousement gardés par le président)

Enfin vient la pire d'entre tous : Christine Lagarde, Ministre de l'Économie et des Finance avec comme palmarès, en 3 ans, 400 milliards d'euros de déficit au compteur. Record de France toute catégorie de l'incompétence, Reine de la nullité. La courge bourgeoise, qui déclare que les pauvres n'ont qu'à se déplacer en vélo, qui invente un nouveau mot la ri-lance (mélange de rigueur et relance), qui décrit le dernier remaniement comme une "révolution". Bref !

Le fait qu'elle parle parfaitement anglais ne peut expliquer qu'elle jouisse d'une telle aura avec des si piètres résultats ! Peut être est elle un jouet aux mains d'une puissance financière mondiale ? Comment expliquer son maintien autrement ? L'Histoire dira plus tard à quelle point, cette femme fut un désastre pour notre économie.

Fillon , vague petit bourgeois de province, à l'allure de gentleman farmer dont la qualité essentielle est de se taire ; a t-il d'ailleurs quelque chose d'original à dire ?

Et tout derrière, celui qui se la joue perso, Jean-François Copé, l'avocat d'affaires, qui attend sournoisement son heure, croyant avec prétention et arrogance qu'il a quelque chance de parvenir au poste suprême. L'ambition démesurée et mal placée rend décidément cinglé !

Est avec un tel équipage, que Nicolas Sarkozy espère gagner en 2012 ?  Rassurons nous en reconnaissant qu'accompagné de telles sommités, notre président n'a plus besoin d"ennemis pour passer de sales moments !

Tant mieux pour nous.
Enfin,  si je puis me permettre, je voudrais, pour une fois rendre un hommage appuyé à Nicolas Sarkozy. Par le choix de Ministres, sans paroles (Alain Juppé), sans éthique (Marie-Anne Montchamp) , sans moralité (Éric Besson), il a démontré aux citoyens naïfs que les ritournelles sur l'intérêt général de la Nation que nous interprètent certains politiques cyniques et ambitieux n'est qu'une vaste fumisterie.

Et après, certaines bonnes âmes taxeront ceux qui y trouvent à redire, de populistes ! 

Alors je le clame bien fort : vive le populisme et mort aux cons !



Ami(e)s à après !

vendredi 12 novembre 2010

2013 ou vive le libéralisme pur et dur !

 Le sujet de cette chaîne m'ayant particulièrement séduit,  observant par ailleurs que les blogs libéraux bénéficiaient à peu de frais, d'un bon public, pas trop exigeant et souvent dithyrambique, j'ai décidé de tourner casaque et de me fondre, le temps d'un billet, dans la peau d'un ultra libéral fanatique mais non moins rigolo.

Pour une fois, je vais me faire le chantre du VRAI  libéralisme économique et politique. Non pas le système actuel de l'UMP ou des socialistes qui combine les avantages de l'étatisme avec ces PDG bidons sortant de l'ENA ou ces fonctionnaires inspecteurs des finances parachutés à tous les postes clefs du pays.
Un capitalisme bâtard qui cumule pour leurs bénéficiaires, les avantages d'une oligarchie administrative de copinage et de complicité et les atouts de la jouissance économique et financière sans risque.



Pour atteindre ce monde meilleur, voici ma méthode...

Établissons une Charte du Libéralisme en 5 articles pour les présidentielles de 2012.

 - 1) L'État en temps qu'administration, identité nationale, ethnie, entité, collectivité, groupe, structure, régulateur est abrogé. Il conservera toutefois les attributs de la gestion économique de la Justice, l'armée et la police. L'impôt et les taxes sont déclarés hors la loi.

- 2) La libre circulation, des biens, des services et de la main d'œuvre, est sacralisée. La circulaire Bolkenstein deviendra le pilier du second article de la Charte. Tout citoyen d'un pays sera rémunéré au salaire de son pays d'origine et non plus à celui du pays hébergeur.

- 3) La libre concurrence est un droit inaliénable. Seules les règles économiques  du Divin Marché sans entrave seront prééminentes en cas de litige.

- 4) Les frontières douanières n'ayant plus lieu d'exister, aucune Loi sociale, économique ou politique de protection n'aura voix au chapitre .

- 5) Le profit et la rentabilité sont les facteurs immuables de toute activité humaine, culturelle et sociale. Tout échange doit se payer. Toute activité bénévole est interdite car elle obère le droit imprescriptible à la concurrence (article 3). Toute activité déficitaire se doit d'être rapidement stoppée.

Cette Charte serait régie et arbitrée par un comité d'éthique élu au suffrage universel, lors de la nouvelle Constituante mise en œuvre en 2013. Ce Conseil des Sages dirigé par un Collège de 9 membres dont le budget serait rémunéré par les citoyens à raison de 5 % de leurs revenus annuels (ce montant n'étant pas considéré comme une taxe mais comme une prestation de service)

Conséquences : tous les organismes de santé, d'enseignement, seront privatisés. Des péages automatiques payables chaque fin de mois, seront mis en place pour toutes les structures collectives : routes, monuments, parking, trottoirs, les prisons seront privatisées, au même titre que les arbres et espaces verts.

Seuls les Ministères de la Justice, de la Défense Nationale et de l'Intérieur seront administrés par le Conseil des sages. Certaines unités de forces de l'ordre, armée et police, seront, comme en Irak, sous-traitées à des sociétés privées selon un contrat entre l'autorité de régulation et les entreprises.

Le code du travail sera abrogé ; le droit de licencier à tout moment sans préavis ni indemnités, autorisé. Les dépenses de santé, privatisées. L'enseignement payant sera obligatoire jusqu'à 12 ans.

Les formes de collectivisation, mutualisation ou syndicalisation sont formellement interdites car contraires aux articles 3 et 5.

Tout élément naturel (air, gaz, faune, végétaux, roches, eau, terre, vent, photons, quarks, ADN) ou création, manufacturée ou intellectuelle, possède une valeur marchande intrinsèque fixée par le Marché . Toute activité humaine, sans exception, doit se gérer comme une entreprise.

Les équipements non lucratifs comme les écoles à moitié vides, infrastructures non rentabilisées, seront abandonnés. Ainsi les villages enclavés et les routes inutiles  seront-ils éliminés.

L'euthanasie payante, pour les individus en fin de vie, trop malades, ou peu rentables se verra proposée soit à leur famille soit à eux mêmes, s'ils bénéficient de suffisamment de revenus.

Le temps consacré à la retraite est supprimé : tout individu se doit d'être rentable de la fin de la scolarité (12 ans) à la fin de vie. Chaque année un diplôme d'efficacité au travail sera remis au citoyen. Après 2 années de notes inférieures à la moyenne, le salarié sera licencié et une procédure obligatoire de travail d'intérêt général adaptée au handicap sera promulguée. Ces cas sociaux seront logés dans des camps spéciaux. Dans tous les cas, les familles, ascendants ou descendants,  devront participer aux frais de logement et de nourriture.

Les religions devront se constituer en Sociétés Anonymes et déposer leurs bilans chaque année.

Les citoyens en déroute financière ou ne s'intégrant pas dans notre ruche  libérale seront condamnés, parfois à vie, à des travaux d'intérêts généraux, une milice privée s'occupant de leur possible réinsertion.

Voilà... J'ai posé la première brique d'un monde qui doit en faire rêver plus d'un. Ne me  demandez surtout pas pas pourquoi le libéralisme séduit autant une large frange de la population. Je n'ai jamais réellement compris les motivations de ces victimes consentantes, citoyens des plus ordinaires, qui se plaignent de la fragilité de leurs chaînes...

Amis libéraux, ce monde merveilleux que je vous offre clef en main, ne vous enchante t-il pas ?

Vivement  l'introduction du vrai libéralisme dans notre beau pays, sacrebleu !

Ainsi soit-il.


J'espère simplement que cette longue et incertaine pochade ne vous aura pas trop fait chier.

Qui veut continuer cette chaîne est libre de le faire.

À après.

mercredi 10 novembre 2010

Le fantasme "de Gaulle". Jusqu'à l'écœurement...

Tandis que l'actuel président de la République , lors d'un mauvais scénario joué devant ses concitoyens en direct sur France 2, endossait à contre-emploi, le rôle de l'héritier putatif du grand père de la Nation, on a pu observer avec une ironie jubilatoire ces pauvres journalistes se démener tant bien que mal dans les affres d'une mise en scène complètement loupée au service du Chef.

On se croyait revenu au bon vieux temps de feu l'ORTF ! Ne manquait plus que Léon Zitrone...

Le Chef de l'État, lors de son discours décrivit son icône dont il revendique l'héritage, comme un légendaire Dieu antique paré de toutes les vertus morales devant la foule béate des courtisans de la finissante 5ème république. La maladresse d'une mise en scène surannée accroissant la sensation de déclin d'un pouvoir sans imagination et d'une ringardise pitoyable.

Le Christ gaulliste...

Autant vous dire que qu'il y a longtemps que je n'avais autant rigolé !

D'abord parce que tout ce qui est excessif est dérisoire, ensuite, parce que l'image qu'on donne souvent du "Gaullisme" est une idéalisation fantasmagorique assez éloignée de la réalité d'antan.

 Oui, le général de Gaulle fut un homme d'une intégrité absolue, détaché des biens matériels et des honneurs. Tout le contraire de ce que furent ses successeurs.

Charles de Gaulle, fut dans un monde bipolaire dominé par deux gigantesques empires, le moucheron qui tenta, sans d'ailleurs jamais réussir, de créer une troisième voie par une diplomatie relativement indépendante. Si son entreprise fut appréciée par certains petits pays, aucun résultat probant à long terme ne fut enregistré sinon la  création tentaculaire et mafieuse :  la FrançAfrique et son néo colonialisme abject..

Le "Gaullisme", au niveau international, jouissant à peu près, la même efficacité que la mouche envers le coche... Le reste n'étant que mythe et légende !

 Non, le Général de Gaulle ne fut pas ce brave homme, soucieux du bien-être social et attentif à la libre expression des citoyens. La vie politique entre les années 1958 et 1969 fut pénible, la télévision était aux ordres, la parole confisquée, la presse quotidienne, à part 2 ou trois exceptions, muselée,  les ouvriers et travailleurs traités comme des chiens, les étudiants matraqués et mis au pas, un service d'ordre, le SAC, sorte de milice mafieuse s'occupait de troublantes missions. Bref, en un mot, nous nous retrouvions sous un régime autoritaire où les députés, surnommés avec humour "godillots" (les députés UDR de l'époque) avalisaient les textes de loi, au garde à vous, les doigts posés sur la couture du pantalon.

Le spectacle de "courtisans apeurés" dont se gausse tant Dominique de Villepin, autoproclamé "gaulliste de choc",  a véritablement atteint son apothéose sous... Charles de Gaulle !

Quelle misère d'observer toutes ces nuques courbées et ces veuleries courtisanes sous le règne du Grand Charles ! Que voulez vous, c'est cette infecte Constitution qui veut ça.

Ce régime donnait l'impression de la démocratie, ressemblait à de la démocratie mais grâce a de subtils découpages électoraux une population vieillissante forcément conservatrice comme aujourd'hui , l'absence de liberté d'opinion, la société civile se trouvait quasiment verrouillée . Une explosion salvatrice, je m'en souviens, secoua les forces vives du pays : je n'avais jamais vu en ce mois de mai, une telle joie de vivre ni un tel besoin de liberté après tant d'années de refoulement de nos libertés, d'oppression des mœurs et de restriction des opinions.

Ceux qui n'ont pas vécu ces moments dans l'hexagone, ne peuvent pas comprendre l'immense espoir représenté brièvement  par ce mouvement aux yeux d'une certaine jeunesse.

Amis lecteurs, méfiez vous des faux-semblants, des souvenirs enjolivés donnés par vos aînés, des légendes trop merveilleuses pour être vraies, des hommes "providentiels", des sauveurs, des surhommes, des chefs, des meneurs, des guides.

Dites vous bien que derrière chaque statue de César se cache une réalité pas toujours reluisante.

À après.


Après avoir écrit ces lignes, je m'aperçois que Dagrouik, titulaire du blog intox 2007 a rédigé un texte sur le Général de Gaulle allant dans le même sens. Par correction, je dirige un lien vers son travail : qu'il se rassure, je ne m'en suis pas inspiré. Je viens tout juste de découvrir un autre texte sur le même sujet, rédigé par Bruno Roger-Petit. Désolé.

vendredi 5 novembre 2010

Compagnons UMP, lançons vite une réforme "grenellique" des grèves !

Ami(e)s foldingues.

Selon la novlangue employée par nos camarades de la majorité gouvernementale qui usent et abusent couramment des termes choisis au contraire de leurs significations réelles ; "réformes" signifiant contre-réformes, "liberté" annonçant de plus en plus de règlements et de Lois, "travailler plus" équivalant à accroître le chômage, "ordre dans les quartiers" indiquant davantage de bordel dans les cités," réforme des retraites" entraînant une augmentation du chômage chez les séniors ; Jean-François Copé, "grand Calife obsessionnel qui veut se retrouver à la place du Calife"  souhaite "réformer" certains droits de grève.



Il envisage notamment d'empêcher par une Loi (une de plus, l'UMP adorant les Lois) les occupations des raffineries et des ports qui pourraient paralyser le pays...

Dans le but d'aider et de servir mon pays, comme mon copain Copé, homme admirable d'une humilité sans faille, je vais tenter de lui suggérer quelques amendements supplémentaires : après le service minimum dans les transports, l'interdiction des occupations des raffineries, je propose modestement :

- l'interdiction des paralysies, par les routiers pour que les automobilistes roulent, par les enseignants pour que les élèves apprennent, par les employés des supermarchés pour que les Français s'alimentent, l'interdiction des arrêts de travail dans les grandes surfaces de meubles pour que les citoyens emménagent, dans les surfaces de bricolage pour que les citoyens s'occupent.

- l'interdiction du blocage des épiceries, des boucheries, des charcuteries, des poissonneries, des postes, des ministères, des aéroports, des gares, des recettes des impôts, des mairies, des restaurants rapides, des boulangeries, des administrations ,des marchands de glaces, toutes professions entravant gravement la liberté du citoyen de consommer à sa guise.

En fait,  tout blocage contrariant un tant soit peu, les activités, la consommation, le confort ou le travail du citoyen non gréviste serait déclaré illégal.

Ce projet de "réforme grenellique contre la paralysie du pays" ©, proposé à l'Assemblée, un 30 décembre à 3h du matin, provoquerait non seulement une "avancée significative" des "libertés fondamentales" du citoyen non gréviste, mais éviterait surtout les sacro-saintes "prises en otage des usagers"  tout en s'abstenant d'égratigner le droit inaliénable à la grève inscrit dans la Constitution de 1958.

Je ne sais si vous avez remarqué, mais je parle désormais couramment  l'UMP sans accent !

Je suis capable d'exprimer un concept en  énonçant son contraire. Époustouflant, ça vous en bouche un coin, non ?


L'arrogant  petit coq Copé a du mouron à se faire pour 2017...

À après !

mardi 2 novembre 2010

L'accessoire indispensable pour jouir pleinement de votre retraite à 67 ans ou plus.



Cet agréable abri individuel est conçu pour les travailleurs de 67 ans et plus, ayant exercé durant leur vie de labeur une activité en plein air, ou ayant travaillé sur des chantiers nécessitant de gros efforts physiques, ou ayant pratiqué des métiers pénibles ou  ayant été victimes d'un environnement pollué.


Ce joli refuge en chêne massif, conforme aux dernières normes écologiques, est destiné aux futurs retraités touchant une pension dérisoire, ne disposant pas des moyens de cotiser à une mutuelle et ne bénéficiant pas des sommes nécessaires pour se soigner.



Merci Mesdames et Messieurs les Sénateurs.

Merci Mesdames et Messieurs les Députés.

Merci Mesdames et Messieurs les Ministres.

Merci Monsieur le Président.



Aujourd'hui, jour des Morts, une pensée reconnaissante à nos dirigeants qui nous veulent tant de bien.






À après.