mardi 21 juin 2016

La France généreuse ou l'éloge du petit remplacement.


Chères gueuses, amis gueux,

Je viens de lire un article du Figaro qui m'a enthousiasmé et que je tiens à développer avec cette rigueur morale - ma marque de fabrique - qui vous attire toutes et tous dès qu'un billet forcément transcendant est couché sur ce blog.


"Boudé en France, le président François Hollande aurait la cote en Europe."

Dans un souci de déontologie bloguesque, j'ai un peu rectifié le titre vu que, selon moi, le conditionnel conviendrait davantage au résultat d'une de ces enquêtes d'opinion vaseuses "Odoxienne" pratiquée sur un échantillon restreint... Mais bon, on va encore dire que je suis arrogant...

Piqué au vif, j'ai balancé un tweet de mauvais goût qui a en fait rire un ou deux (c'est mon taux moyen de popularité sur Twitter).




Puis, brutalement, mon cerveau populiste été enveloppé d'une illumination miraculeuse ! 

Je me suis fendu d'un sourire édenté.

Mais bon sang, que n'y avons-nous pas pensé plus tôt !

Ces politiques de tous bords, minables aux ambitions démesurées inversement proportionnelles à leur imagination ; tous ces gens qui nous dégoûtent au point que chacun aimerait qu'ils soient téléportés sur la planète Krypton, tous ces êtres qui veulent restreindre nos besoins primaires pour atteindre l'objectif de normes comptables improbables (pourquoi 3% de déficit et pas 3,68%, hein ?) et se gaver de luxure en s'imaginant écrire l'Histoire dans un cadre monarchique entourés d'énarques lèche-culs et de flagorneurs encravatés fort carriéristes  ; ces politiques - disais-je - doivent enfin être utiles au pays et non plus à le détruire comme il le font plus ou moins depuis 50 ans !

L'Europe et le monde nous les envient ? Hé bien, offrons les, bordel de balais à chiottes ! Léguons les vite !

Ainsi, je verrais bien Marine le Pen proposée à La Russie, Nicolas Sarkozy cédé à l'Ouzbékistan, Patrick Balkany à la Suisse, Jean-François Copé aux îles Caïmans, le grand dadais de Bruno Le Maire  avec son manche à balai dans le cul faire ses classes dans la garde royale de la reine Élizabeth II , Alain Juppé repartir élever les orignaux au Canada, Marion Maréchal le Pen étaler sa bêtise à Monaco, livrer Manuel Valls pour faire un stage auprès de généraux au Paraguay, offrir Macron au banques du Panama, se débarrasser de Cohn-Bendit aux Seychelles riches en requins, et enfin donner un poste lointain et inutile à François Hollande, fonction à laquelle notre homme excellerait à n'en point douter ! 

Cette liste est bien entendu, extensible selon vos désirs.

En échange, nous pourrions recevoir des réfugiés. Je vous garantis que nous y gagnerions largement au change !

L'écrivain Renaud Camus gémit comme une de ces vieilles pucelles voyant avec effroi déferler un régiment de cosaques, claquemurée dans la tour de son castelet gersois ; craignant ce fameux "grand remplacement" qui risquerait de substituer des populations dites "allogènes" à ce brave, fragile et fantasmé peuple chrétien blanc, comme si la mixité ethnique n'était pas inhérente à la caractéristique immémoriale de notre pays. 

Aussi, en temps que petit blogueur laborieusement révolutionnaire, je propose l'exportation de notre classe politique qui fait envie au monde entier afin que la communauté internationale apprécie à leur juste valeur nos hommes politiques sortis des plus prestigieuses écoles de la République.

Nous appellerions ma nouvelle doctrine : "le petit remplacement."

Pays du monde, ne nous remerciez pas, ce somptueux don du futur premier comité révolutionnaire français sera un cadeau sincère et désintéressé.

Toutefois, il ne sera ni repris, ni échangé !
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