mercredi 8 mars 2017

Les spasmes d'agonie d'un poisson qui pourrit par la queue. Parabole hyperbolique.


Salut mes mignonnes et mes mignons.

Tandis que ce pays pourrit par la tête ; tel le gardon qui se détache de l'hameçon et tombe sur le sol, je soubresaute.


Signe que je suis encore vivant car ma queue frétille encore. Cependant je ne sais pas encore si je survivrais au joli mois de mai qu'on nous prépare pour notre bien avec allégresse et désintéressement. Sans que nous ayons demandé quoi que ce soit si ce n'est de vivre avec un minimum de décence.

Sauf que les requins dédaignent et méprisent ce vulgaire menu fretin qui vit dans les mares polluées dans lesquelles nous nous éteignons à cause d'une lente mais inexorable asphyxie.

Attirons les dans nos eaux glauques pour les faire crever

Ce blog ne mourra qu'à la fin du monde.

Je vous baise les pieds.

Je reviendrai.

Forcément.