mardi 16 avril 2013

Le blues du blogueur de fond.

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Chère lectrice, lecteur bien-aimé,

Un blogueur a ceci de commun avec l'homme politique ou la vedette de téléréalité : il doit avoir un avis sur tout, sous peine de passer pour un con.
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Imaginez une bimbo issue de la télévision poubelle à qui on demanderait au débotté pour la déstabiliser, son auteur préféré et le titre du livre posé sur sa table de chevet pour caler les boites de préservatifs aux 7 parfums de fruits exotiques et qui répondrait Spirou pour l'écrivain et le Kamasutra en bandes dessinées comme ouvrage !
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Cette pauvresse, au lieu de citer comme lui aurait fait répéter son agent, Victor Hugo dont évidemment , elle n'a jamais lu un traitre mot  et "Les hommes de bonne volonté" de Jules Romains pour paraitre singulièrement énigmatique (sauf que son imprésario, forcément ignare comme la plupart de ses congénères aurait ignoré que cette œuvre se décline en 26 volumes) deviendrait la risée de tous ces pauvres journalistes et autres animateurs à peine moins cons que celle qu'ils souhaitent ridiculiser.

Vous avez évidemment reconnu un tas de tragiques imbéciles du paysage audiovisuel français...

Bref, je n'insiste pas sinon je risque de m'énerver et nonobstant je reviens à mon mouton.

Oui, disais-je, tous les sujets ne m'intéressent pas. Je n'y connais strictement rien dans le domaine de la Justice qui m'assomme profondément, je suis peu au fait des affaires familiales, religieuses, de droit du travail... 
En réalité mon ignorance m'afflige et je me demande bien ce qui peut attirer les quelques lectrices et lecteurs qui me font le bonheur de musarder ici.

Les sempiternelles questions du blogueur devant son écran vide. 

Alors forcément, faute d'étaler une science que je ne possède pas, a contrario de tant de blogueurs, accumulant citations sur extraits, références littéraires sur rappels historiques, déballant sur leur tranche de blog indigeste une couche de beurre, un nappage de confiture, une pellicule de chocolat, une épaisseur de crème chantilly, j'essaie de laisser ma piètre imagination gambader dans des pâturages jonchés de bouses... D'où les remugles parfois désagréables de certains billets si peu académiques.

Mais parfois l'inspiration vient à manquer et au lieu de m'appuyer sur une dépêche AFP ou sur un évènement récent, cet entêtant déluge d'actualités générant un flux de lecteurs conséquent, je m'embarque dans des fictions sans queues ni têtes, peu gratifiantes, peu valorisantes, n'amenant que fort peu de lecteurs.

L'actualité stridulante, obsessionnelle et sclérosante imposée par les chaînes d'infos en continu m'insupporte chaque jour davantage. Je trouve que le grégarisme intellectuel que ces médias génèrent entraîne une pauvreté des analyses à long terme et provoque un assèchement de la pensée politique.    

Quitte à jouer les coquettes, je n'hésite pas à penser qu'un blogueur sans lecteurs est comme une jolie femme sans prétendants, un potage sans sel, un canard sans tête. Pour autant, je ne serais jamais prêt à sacrifier mon indépendance pour une audience plus conséquente.

"Alors, tu ne sais pas ce que tu veux ?" me direz-vous avec raison ! Certes. C'est le sens de mon titre...

C'était la rubrique impudique, nombriliste et introspective : "Qui suis-je, dans quel état j'erre, où cours-je ?"


Si, passée ma crise, je ne trouve pas de corde assez solide pour soutenir mes 93 kgs et assez courte pour mon 1,83 m, je vous retrouverais prochainement...

Je vous embrasse.

55 commentaires:

  1. Ah l'angoisse de l'écran blanc...

    j'ai envoyé se faire foutre les pixels cent fois et puis on repique au truc ou on retruc au pique

    - en tout cas un bien joli titre...

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    1. La page blanche était encore plus angoissante, je trouve. À la limite l'écran, on peut le remplir avec des jeux, des photos, des textes.

      Mais la feuille... Oui, je suis content du titre : c'est déjà ça.

      Merci d'être passé, Thierry. ;-)

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  2. Touchant exercice de vantardise et d'autosatisfaction, sous couvert d'assez maladroite fausse modestie. Cela fait irrésistiblement penser à ces amuseurs publics qui, sur les plateaux de télévision déclarent systématiquement et mécaniquement des choses comme : « Je sais bien que mon pire défaut est la modestie. » Et qui, du coin de l'œil, vérifient l'effet de leur petite tirade.

    Votre seule erreur, ce sont les 26 volumes de Romains : ça sent son Wikipédia hâtivement compulsé.

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    1. Puis-je vous avouer 2 choses, mon cher Goux : vous êtes un double con.

      1) je n'ai jamais éprouvé la moindre vantardise sur ce que je fais sur ce blog. Jamais puisque je déteste les textes que j'écris. Ce n'est pourtant pas faute de le répéter...

      2) Dans la bibliothèque de mon grand père trônent les 26 volumes de Jules Romains. Le dernier volume éfité chez Gallimard s'appelle par ailleurs "Françoise". J'ai dévoré ces volumes à 17 ans et les ai relus récemment.
      Pour votre gouverne, je possède également les Thibault... Entre autres.

      Évidemment cette prétention arrogante d'écrivaillon de romans masturbatoires et éjaculatoires, cette façon de me prendre de haut et de me mépriser montre la bassesse d'un plumitif aigri.

      Je vous croyais plus intelligent et conscient de votre talent au point de ne pas vomir sur autrui.

      Vous devez avoir bien peu de considération envers vous-même pour dégueuler à ce point sur les autres, mon pauvre monsieur Goux !
      Je vous plains...

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    2. J'allais dire, gaffe, tu prêtes le flanc aux vieilles reliques détestables, et vlan, je fais deux commentaires, et que vois-je ?
      Ce que tu viens de répondre allié à la justesse et au côté touchant de ton billet, sans la moindre fausse modestie (t'as trop de hauteur, de profondeur (et de légèreté en même temps si si), d'ironie et d'humour sur toi pour ça) moi j'appelle ça un sacré putain de réjouissant talent.
      Bravo, c'est comme si t'avais tendu un piège et que le gros lapin était tombé directement dedans, c'est ça, les gens qui se croient au-dessus de tout le monde, généralement il sont à la ramasse d'eux-même.
      Ps : Sur l'écriture, ça m'étonne pas vraiment que tu aies cet intérêt pour le fait de raconter des histoires. J'avais adoré la fois où tu avais bidouillé ce conte avec cette réalité d'un type vous rejoignant au bord d'une rivière et qui se répétait constamment ; T'avais fini par le raccompagner à l'HP, je crois.
      Si ça te plait, continues tes "fictions sans queues ni têtes, peu gratifiantes, peu valorisantes, n'amenant que fort peu de lecteurs", moi elles me bottent, en tout cas.

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    3. C'est curieux comme quelqu'un qui prend plaisir à venir sur mon blog pour y laisser systématiquement des commentaires s'efforçant d'être désagréables et souvent méprisant, c'est curieux, disais-je, de voir à quel point ce même individu ne peut absolument pas supporter la moindre pichenette qu'on inflige à ses oreilles.

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    4. @ MHPA

      Et bien oui. Le collet était tendu, prêt à étrangler le vieux lièvre myxomatosé (?) qui s'imagine toujours plus malin que les autres...

      Sur l'écriture, il est vrai que je finis par me poser des questions sur l'intérêt de mes billets. Le peu d'audience qu'ils suscitent et le mal que je me donne.

      Mon côté tourmenté nihiliste reprend souvent le dessus. D'ailleurs, il y a quelques mois j'ai failli tout lâcher ! :)


      @ Goux.
      Ce ne sont pas des pichenettes. Vous mettez en cause ma sincérité.
      Qu'importe qu'on se gausse de mon style, de mon absence de culture, de mes tics d'écriture, de la pauvreté de mon vocabulaire, de mes sujets de billet ! Mais se moquer d'une prétendue fausse modestie ou d'un ouvrage dont je parlerais sans l'avoir lu, alors là : non, non et non !

      Je ne veux pas finir ma brève carrière (5 ans) de blogueur comme ceux qui décrivent comment faire une mayonnaise,vilipendent une pauvre blogueuse stigmatisée à longueur de billets obsessionnels, pérorent sur les difficultés de la tonte du gazon ou narrent les désagréments qu'ils subissent lorsque leur "box" tombe en panne et qui récoltent pour cette littérature de choix 2500 lecteurs à chaque fois !

      Quand on n'a plus rien n'a dire, il faut savoir se mettre au repos.

      Avec votre talent littéraire, vous devriez vous construire un univers onirique et imaginatif. Ce ne sont hélas pas les flagorneurs qui vous entourent qui vous y pousseront.

      Parce que vos récits sans intérêt au style irréprochable me font penser à un jeune éphèbe, beau, trop beau qui ne banderait pas et pour lequel aucune femme n'éprouverait de désir...
      Ne me remerciez pas pour ce conseil de cuistre, je reste dans le domaine que vous m'avez réservé...

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    5. Votre sincérité ? Non, je n'y ai pas pensé un seul instant. La fausse modestie n'est pas forcément volontaire ni consciente, vous savez. Quand elle se donne à voir, c'est assez souvent malgré celui qui en est affligé. Mais enfin, je disais ça pour vous titiller, et je n'y tiens pas plus que ça. J'ajoute que je ne crois pas avoir jamais critiqué vos soi-disant tics d'écriture, ni vos sujets de billets (je serais mal placé, vu les miens !) ni je ne sais quelle absence de culture : ce ne serait pas là des choses que vous vous reprochez vous-même ?

      À propos du choix des sujets, d'ailleurs : c'est typiquement une non-question, un faux problème. Vous pouvez choisir de parler, par exemple, d'une respectable mère de famille qui se laisse aller à tromper son mari et qui fini par se suicider : cela peut vous donner un téléfilm de TF1 ou Anna Karénine.

      Pour le reste de votre commentaire, tout de même, faites un peu attention à ce que vous dites, d'un paragraphe sur l'autre : “ça parle” très fort. Par exemple, lorsque vous vous plaignez que vos efforts ne vous rapportent que peu d'audience, alors que mes non efforts drainent 2500 lecteurs (à mon avis, vous pouvez diviser ce nombre au moins par dix…), comment voulez-vous qu'un esprit taquin comme je l'ai trop souvent n'y décèle pas une part d'envie ?

      Cessez donc de faire allusion à je ne sais quel talent littéraire : voilà maintenant près de vingt ans que je sais en être tout à fait dépourvu, et cinq que je le répète sur mon blog à l'envi.

      Et, de grâce, avant d'accuser mes commentateurs d'être des "flagorneurs", relisez donc un peu les vôtres, spécialement sous ce billet.

      Oh ! et puis, cessons donc ce jeu idiot : je viens lire chacun de vos nouveaux billets et je sais que vous faites à peu près la même chose en ce qui me concerne. Et nous savons tous les deux que, au moins par blogs interposés, nous ne nous entendrons jamais sur ce qui semble pour vous l'essentiel (la politique, les "idées", les "valeurs", etc.) et qui sont pour moi parfaitement secondaires, voire négligeables.

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    6. Tiens, pour la peine, vous allez avoir droit au tableau d'honneur des modernœuds : ça vous apprendra à faire votre mauvaise tête…

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    7. Pas de soucis !

      Cela permettra à certains de vos pseudos admirateurs de se demander si quelque part, je n'ai pas raison... :-D

      Je suis même convaincu, que malgré leur trouille, ils n'en pensent pas moins. Une idée, comme ça !

      Et puis, je vais pouvoir tester l'apport d'audience que représente un lien de votre blog low-cost !
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      J'irai répondre sur place à mes détracteurs : qu'ils n'attendent pas de quartier de ma part ! ;)

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    8. Voilà, c'est fait. Mais n'en attendez pas de miracle : ce blog est encore plus confidentiel que la “maison mère”…

      Ah ! sinon, je viens de reproduire intégralement notre petit échange dans mon journal : j'espère que cela ne vous gêne pas. Sinon, dites-le-moi.

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    9. Mais faites, je vous en prie. Cet échange pimentera enfin votre journal et ajoutera cette pointe d'humanité sauvage qui lui fait tant défaut.

      Vous pouvez même ajouter ce commentaire, tenez !

      Quant aux défauts de mon style, je demande à vos lecteurs d'être magnanimes.


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    10. Eh bien ! c'est dit. Rendez-vous le 30 mai, à la parution. Comme ça, pour une fois, vous ne serez pas obligé de vous cacher ni de raser les murs pour venir le lire…

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    11. Mais je ne suis pas dupe.

      Deux ou trois adjectifs désagréables. Une ou deux phrases assassines et mes réparties perdront toutes leurs portées dans ce journal et vous prendrez le beau rôle.

      Sinon raser les murs et ne pas assumer n'est pas le genre de la maison.

      Je suis certainement un de vos ennemis idéologiques le plus déterminé. Vous ignorer serait une erreur.

      Je ne suis pas de ceux, qui par mépris ou lâcheté font semblant d'ignorer les idées morbides que vous affichez. Il faut les combattre.

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  3. Notre Cui-Cui est un personnage incontournable du Monde des Blogs, avec une richesse d'écriture et un style bien à lui. Incontournable, disais-je. Malheureusement, et inévitablement, tu ne peux pas sortir des billets d'aussi bonne qualité tous les jours. C'est comme le bon vin, le fromage, les sardines à l'huile, il faut de la "bouteille". Ou comme une daube à l'ancienne mode, il faut que cela mijote longtemps, longtemps...

    Continue, Cui-Cui, et ne fais pas attention à ceux qui maugréent et persiflent.

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    1. @ Babel

      Oui. Tu me comprends... Dur d'essayer de sortir des sentiers battus dans cet exercice.
      Mes côté cyclothymique, méditerranéen, avec la violence plus ou moins contenue qu'ils suscitent me font parfois plonger dans de véritables crises de fureur...

      Cela dit, j'adore qu'on vienne m'asticoter, me chier sur la gueule : le temps calme et serein m'ennuie gravement. Je me retrouve dans la confrontation.
      C'est aussi parfois très chiant pour mes proches !

      Merci et à bientôt Bab ! ;-)

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  4. Moi, quand , aprés avoir fait le tour des nouvelles, de l'"actualité " qui nous est servie, et que je m'en retrouve toujours aussi insatisfaite , je viens lire Cui-cui, histoire d'avoir un peu de soleil pour la journée...et, vu le nombre de commentaires de son blog toujours aussi suivi, apparemment, je ne suis pas la seule!...:)

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    1. @ Fifi

      Merci, tu es très gentille. Je vais toujours te lire même si je ne commente pas. Ta sérénité, ton calme et la vision que tu as de l'Humanité m'enchantent toujours.
      Tu auras remarqué que je suis infiniment plus cynique que toi tout en essayant de préserver cette petite flamme d'espérance ;-)

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  5. C'est un bonheur de venir musarder dans ces pages. Moi, qui suis à la ramasse depuis quelques temps, qui trempe dans ce blues jusqu'aux oreilles, je trouve ici une fraicheur, un détachement habile face à l'actualité, et une énergie exceptionnelle.
    Je ne lis plus grand chose, mais ici, le passage est incontournable même si je ne commente pas souvent...
    Et les pisse-froids, on les ignore !

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    1. @ Marco

      Rien que pour toi, avec toutes les épreuves que tu subis, et avec ce que tu me confies, je continuerai sans l'ombre d'une hésitation.
      Merci du fond du cœur.

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  6. Dites-donc Monsieur Goux, occupez-vous plutôt de votre petite virgule, de vos pauvres textes de petit coq et des caquètements dans votre pitoyable basse cour de Droite Extrême.

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    1. Salut mon Bibi, ne t'inquiète pas, je me charge de Monsieur Goux : il ne m'a jamais ni effrayé ni impressionné.

      Il n'a pas l'habitude dans son microcosme d'être battu en brèche ou même contesté comme je le fais parfois chez lui : c'est la raison pour laquelle il vient me provoquer ici.

      Et c'est de bonne guerre.

      Ceci dit, tes billets me manquent, mon cher Bibi, je ne désespère pas de te retrouver, de nouveau, un jour sur ton blog, à l'occasion d'un évènement politique exceptionnel.
      Twitter est trop petit pour toi. Quant à Facebook, n'ayant pas de compte, je ne puis y accéder.

      À bientôt et merci. ;-)

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  7. Bein malgré l'aigreur que vous me reprochez tant, et vos leçons de dignité de camelot, moi je ne souhaite pas le mal des gens ni la mort de personne. Donc je vous souhaite plutôt de vous trouver une bimbo pour se pendre à votre cou qu'une corde pour vous pendre.
    Vous pourrez toujours lui donner des leçons de lecture...

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    1. Ce qui me fascine chez vous, c'est l'obstination que vous avez à vous faire du mal en venant me lire. :-D

      Preuve s'il en fallait, que le sentiment de répulsion qui vous habite rappelle la fascination de la proie pour le serpent !

      Après tout, Goux a peut-être raison, je suis un faux modeste : je me demande si je n'ai pas un talent particulier pour attiser les passions dévastatrices.

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    2. Ou l'Amour... Vous m'inviterez pour le mariage !

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    3. @ des pas perdus

      Tu sais qui sera le témoin de mariage entre Floréale et moi ? Je te le donne en mille ? Comme elle vit en Italie et vu ses convictions, j'ai choisi Alessandra, la petite fille de Bénito, le duce.

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    4. Je suis inhypnotisable, les serpents ne me font pas peur et je les fais cuire au court-bouillon. Mes recettes sont très différentes de celles de D.Goux et n'ont rien à voir avec les brouets infâmes d'Alessandra Mussolini. Elles vous feraient certainement passer l'idée d'inspirer des passions dévastatrices de faux modeste et de donner des leçons de dignité de camelot.

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    5. Dame Floréale est une rebelle fachée, une vraie, une tatouée, une émigrée de la banlieue, une frigide, une barjot, une envieuse contrariée qui dé-blog, une asséchée de la vulve et du bulbe, un vivier de la haine, une vamp ratée qui écrase les plus ratés, un moulin à vomissures, etc....
      Jean Passédémayeur.

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    6. Quelle élégance dans l'expression ! Et quelle humour subtil dans le pseudonyme !

      Il ne nous manque plus que le pipi-caca pour pouvoir juger impartialement de votre niveau d'intelligence et de savoir-vivre : je sens que ça viendra vite…

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    7. @ Floréale

      J'observe avec quelque pitié que le terme "camelot", inlassablement prononcé pour m'atteindre, représente l'insulte suprême dans votre bouche... Qu'importe !

      Il n'existe pas de sots métiers, simplement de sottes gens.

      Quand on voit avec quelle déférence obséquieuse, vous, la féministe frustrée, vous vous adressez à cet ultra macho de Goux dans son blog xénophobe, avec la componction d'une midinette en crinoline, je ne puis m'empêcher de hurler de rire devant un tel reniement !

      Il y a des moments où vous feriez mieux de garder une certaine dignité à défaut de jugeote !

      @ Jean Passédémayeur

      Hola, l'ami ! N'éprouverais-tu pas quelques minimes ressentiments contre quelqu'un qui t'aurait fait du mal autrefois ?
      Tu sembles connaître intimement cette donzelle, dis-donc...
      .

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    8. De la déférence obséquieuse à mon endroit ? Chez Floréale ? Alors qu'elle ne perd jamais une occasion de me contrer dès que je fais mon petit macho ? Alors là, mon pauvre, vous êtes encore plus à côté de la plaque que d'habitude !

      Et en plus, je ne suis même pas xénophobe : nul n'aime les étrangers plus que moi. C'est bien pourquoi, d'ailleurs, je tiens absolument à ce qu'ils le demeurent.

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    9. Je crois que je vais passer, très largement au-dessus, de l'anonyme Jean Passédémayeur. L'imbécillité sexiste et misogyne profonde de son post ("asséchée de la vulve" est à cet égard ultra-révélateur, et toute féministe de quelque tendance que ce soit le reconnaitra au passage - mais oui, ceci dit, je suis ménopausée évidemment à mon âge, et j'ai la chance d'avoir une "forme ménopausale" des plus enviables, l'activité au grand air sans doutes). J'ai le bulbe douloureux sur mes cervicales délicates, hélas, mais d'un impitoyable lucidité, je serais tentée de dire "malheureusement". Taillée au couteau, tranchante, entre l'ombre et la lumière méditerranéenne. J'aimerais parfois pouvoir la diluer dans une lumière plus irisée, indistincte et floue, ça me reposerait l'esprit.





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    10. @ cui cui
      Si vous avez de la pitié en rab... je vous la laisse. Elle pourra toujours servir à d'autres, moi je n'en ai pas besoin.

      La question n'est pas que chez la féministe frustrée en crinoline que je serais, selon vous (une guide touristique, que je suis, est plutôt vêtue sport, pratique, "casual chic tout terrain"), que j'utilise le terme "camelot" qui serait une insulte suprême dans ma bouche. Elle n'est pas que je considère le métier de camelot plus sot qu'un autre, mais que je vous considère avec ce qu'on peut populairement définir "une mentalité de camelot": franc comme un âne qui recule.

      Vous mettez une "féministe radicale" dans votre blogroll, cuicui, et ça m'amuse beaucoup. Point de vue rentabilité de camelot, je vous donne raison (en tant que guide touristique -il n'y a pas de sot métier, n'est-ce-pas?- , j'ai mes calculs de rentabilité également). Ça ne mange pas de pain, ça ne coûte rien, et ça fait bien, pro-féministe très à gauche et tout et tout. MAis c'est de votre part simplement du flan, et de la daube, et je n'en suis pas dupe.
      Quelle crédibilité peut avoir votre féministe radicale résidente en Allemagne prosternée devant la Merkel, multiculturaliste bobo brâmant contre les "inférieurs", paresseux et corrompus des pays de l'Europe du sud ( et je peux le prouver tout su long de cette discussion sur cet article : http://floreal.wordpress.com/2013/03/22/cet-exaltant-feminisme-radical/ ), jouant les bonzesses de l'accueil de l'Autre nécessairement bon puisque venu d'outre-Europe avec sa sublime culture clanique, tribale et archaïque? A l'heure où l'UE reproche à la Grèce de maltraiter ses migrants quand les troïkans sont précisément en train de traiter la Grèce (et tout le sud européen dans une vaste entreprise de colonisation intérieure neo et ultra-libérale) de la façon qu'elle condamne? Aucune.

      Je ne parle même pas de vos bons sentiments à l'égard d'une Rose Bonbon, qui elle n'est d'ailleurs pas même féministe, quintessence de la branquignolade en langue de bois multiculturaliste et musulmaniste. Ça me parait superflu. Mais effectivement, ça ne mange pas de pain non plus, un peu comme un buble gum rose bonbon bien collant offert gratuitement en prime à l'étalage d'un camelot avec l'acquisition d'un article en promotion.

      Vous mettez également dans votre blogroll le crétin paternaliste et sexiste démocrate-crhétien Dorham, parce que "Corse" (faut voir à ménager le chauvinisme local, et pour le sexisme et le paternalisme, "pace e bene"; ce n'est pas vous qui y retrouverez à redire en dépit de votre féministe radicale multiculturaliste et bobo dans votre blogroll).

      Et vous voudriez que je ne parte pas d'un éclat de rire peu enclin à l'estime envers vous et vos rodomontades cousues de fil blanc ? Allons cui cui, un peu de dignité chez le camelot que vous êtes, que diable! Je ne manque pas de jugeote, non, malheureusement pour vous.

      Goux? Cuit à petit-feu très lentement et longtemps au court-bouillon... il vous prêterait certainement sa tondeuse à gazon, ou sa bagnole, si la vôtre est en panne pour aller gagner votre pain de camelot.

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    11. Prêter la Volvo toute neuve et même pas encore égratignée par mes soins ? Mince ! j'ai bien peur que vous ne surestimiez un peu ma naturelle générosité, ma chère !

      À Cui cui : c'est curieux que je n'ai jamais (je crois) pensé à vous dire une chose, à laquelle votre petite polémique cameloteuse avec Floréale m'a fait repensé : lorsque j'étais enfant (9-11 ans, à peu près), j'étais littéralement fasciné par les camelots qui faisaient l'article sur les marchés, au point que, lorsque j'étais planté devant l'étal où l'un d'eux officiait, ma mère avait toutes les peines du monde à m'en arracher pour rentrer à la maison. Je m'étais même mis à les imiter, ce qui, durant quelques mois, m'a valu mon petit succès à l'issue des repas de famille…

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    12. RepensER, gros abruti ignare !

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    13. Ouah! "gros abruti ignare" et la "ménopausée enviable"...Les Dino & Charley des Lettres chez cuicui!
      Jean Pacsédémayeur

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    14. Mais le gros crétin sexiste et misogyne de service ici, rebut avarié de poubelle de camelot en fin de marché, c'est vous et personne d'autre, "anonyme".

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  8. Je vous remercie Goux, à votre contact et celui de votre copine j'apprend vite au niveau du savoir vivre. Je ne fais que copier votre réthorique et coté "intelligence" je n'ai aucune prétention. Donc je vous laisse à votre pipi-caca de facho...
    Jean Passédémayeur

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    1. Commentaire parfaitement vide de tout sens : merci de confirmer mon diagnostic.

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    2. @ Jeanpassetdesmeilleurs

      Il est piquant de constater comment le preux chevalier anti féministe Goux vient défendre l'ennemie jurée des machos et des mâles, Floréale.

      Il est vrai qu'à travers tous leurs différends, ils ont un ami commun qui cimente leur couple infernal : l'islamophobie !
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    3. Aïe ! vous avez encore tout faux ! Si tant est, bien sûr, que le suffixe "phobe" désigne toujours une peur, de préférence irraisonnée.

      Or, je n'ai nullement peur de l'islam (contrairement à ceux qui lui cèdent sur tout dès qu'un imam hausse le ton). Je pense qu'il faut le contenir sévèrement et, si possible, à terme, l'éradiquer de l'Europe occidentale – en tout cas de France. Mais il ne me fait nullement peur, je vous assure.

      Quant au fait que Floréale puissions nous entendre, il est curieux que vous ironisiez là-dessus, dans la mesure où vous et vos pareils passez votre temps à chanter des cantiques à la différence et au respect mutuel que nous nous devons les uns les autres. Mais enfin, si les progressistes étaient cohérents, on le saurait.

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    4. Floréale ET MOI, bien entendu.

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    5. "Floréale ET MOI", l'Islam on s'en fou, on ira pas à la mosquée, on éradiquera des pizzas sous les draps!
      Benakbar

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  9. Bon, ben c'est pas le tout ! J'ai mon bilan de fin d'année à terminer moi, il devait être rendu le 15 avril et je suis terriblement en retard !
    Procrastination.

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    1. Eh bien ! vous voyez, on a quand même réussi à se trouver un point commun (pas le bilan : la procrastination) ! Cela dit, je ne suis pas sûr qu'il soit à notre honneur…

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  10. Devant la longueur des commentaires et le nombre de sujets évoqués, je ne sais plus quoi dire !

    Avec cette présentation, chaque commentaire répond à un autre selon un ordre chronologique mais non logique puisque certaines réflexions récentes sont situées au début, bref, e m'y perds complètement.

    2 ou 3 remarques.

    Sauf erreur de ma part Dorham n'est pas corse mais italien. Je l'ai mis dans ma blogroll parce que je trouve qu'il écrit bien et qu'il possède une sensibilité particulière qui me touche.
    À noter enfin qu'il ne vient jamais ici, ou très peu et qu'il ne commente pas.

    Ensuite, je ne suis pas un camelot. Dans les marchés, le camelot est considéré comme l'aristocrate des marchands ambulants. je ne suis qu'un landier, avec toutes les connotations péjoratives que ce terme induit.

    Que dire d'autre ? je ne suis ni d'un naturel jaloux, ni hâbleur et je sais très bien que dans la vie, on ne convainc pas grand monde de changer d'avis. Par contre, je sais que parfois, certains arguments ou phrases bien habillées peuvent, à défaut de persuader, instiller un doute salutaire ou des émotions particulières.

    Voili, voilà.

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    1. Mouais...
      Dhoram est un cul-bénit paternaliste et faux cul, et là où vous voyez de la "sensibilité particulière", moi je ne vois que le vide sidérale d'un gland creux qui n'a rien à dire d'intéressant et qui écrit comme un manche.

      Goux n'est pas "mon copain" et je ne partage pas ses idées, encore moins celles sur les solutions que sur les diagnostiques. En revanche, je le connais (un peu) personnellement. Il mène une vie simple dans une maison très ordinaire au fond d'un grand jardin dans un patelin de la proche-campagne parisienne, avec des braves clebs encombrants qui ne sont ni un berger allemand, ni un rotweiler, ni un doberman, il n'y a pas de murs de 2m de haut autour de sa "propriété" qui n'est pas vidéo-surveillée, et il ne possède pas d'armes à feu pour se défendre de tous-ces-estrangers- qui-viennent-nous-manger-not'bon-pain. Je suis même plutôt étonnée qu'il n'ait pas encore été cambriolé par une petite bande sympathique que vous ne manqueriez pas de défendre. Bref, un standing très en de-ça de celui d'un sénateur socialiste.

      Je vous souhaite une bonne continuation dans votre boulot, je sais moi aussi que ce n'est pas facile de joindre les deux bouts par les temps qui courent, surtout quand on n'a pas une santé bien vaillante.

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  11. Hé ben dites-donc ! J'en suis à mes premiers pas sur ce blog dont je trouve les articles (tels celui-ci) plutôt sympas.
    Mais ! (et parce qu'il y a toujours un 'mai', n'est-ce-pas ? ^^):

    Je trouve que D.Gout a bien choisi son pseudo : ses attaques persistantes ne sont pas intéressantes à 'mon' goût. (Je suis tout de même consciente que tous les goûts sont dans la nature. ^^)

    Je pense sincèrement que ceux qui n'ont que la critique pour inspiration devraient aller l'exercer ailleurs (chez eux, par exemple, où ils trouveraient sûrement des adeptes.)

    Tout ça pour dire que de tout en bas de mon inculture et de ma position sociale (je suis femme de ménage) j'ai une propension à vouloir (et à apprécier) que les gens se respectent les uns les autres.
    Eh oui, il y a bien longtemps, je suis tombée dans le chaudron de l'empathie, et les gens qui critiquent sans cesse... me "D.Goûtent."

    Cui-cui, belle journée à vous. ♫♫ ☼

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    1. Ne vous a-t-il pas effleuré l'esprit (!) que ce que vous prenez pour un "pseudo" pourrait bien être mon nom véritable ? Et que, avant de se balancer à soi-même des fleurs (votre fameuse empathie) et d'exiger que les gens se respectent les uns les autres, le minimum de savoir-vivre consisterait, de votre part, à ne pas déformer le nom des gens, surtout pour en sortir de minables jeux de mots qui n'amusent que vous et votre sottise ?

      Être femme de ménage n'excuse pas la grossièreté. Ça n'excuse d'ailleurs rien du tout.

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    2. Vous avez de la chance : Don Cui cui ayant activé la modération, vous échapperez sans doute à ma réponse.

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  12. Je suis désolé. Je suis submergé de SPAMS en ce moment.

    J'ai été obligé d'enclencher la modération automatique, 10 jours après la publication.

    Je n'ai jamais connu une telle invasion !

    Ces spams sont en anglais.

    Tous les commentaires en français seront systématiquement publiés. Quelqu'en soit la teneur.
    C'est mon credo.

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    1. Oh, je ne vous le reprochais certes pas, faisant la même chose moi-même ! Si ça peut vous consoler (mais j'en doute), tous les blogs de chez Blogger sont, depuis maintenant des semaines, submergés de ces spams en anglais, fort irritants en effet.

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  13. Tenez, je vais vous offrir une occasion de vous foutre un peu de ma binette : aiguillonné par Sartre, qui, dans ses Lettres au Castor, dit grand bien des deux Jules Romains qu'il vient de lire (Prélude à Verdun et Verdun), je viens de commander le premier volume des Hommes de bonne volonté (qui contient les sept premiers titres), dont je confesse n'avoir jamais lu la moindre ligne.

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  14. Comment voulez-vous que je me moque de vous ? Je ne possède pas le vingtième de vos connaissances littéraires !

    Cela dit, je me suis nourri abondamment de la littérature d'entre les deux guerres, ce qui a entrainé comme résultat, un dégoût absolu de la littérature contemporaine d'après 1960.

    La lecture des hommes de bonnes volontés fut pratiquement l'évènement qui consacra mon baptême de littérature, avec les Thibault de Roger Martin du Gard.
    J'en ai appris plus sur les conséquences de la "grande guerre" et les séquelles énormes qu'elle a entrainé sur notre pays que tous les livres d'histoire.
    Cette "saga", pour parler vulgairement m'a d'autant plus touchée, qu'elle décrit une large palette des classes sociales de cette époque.

    J'espère que vous apprécierez. J'en garde un excellent souvenir. Les personnages sont prenants et le style vif. Passé chaque volume, on brûle d'entamer le suivant.
    Mais il ne s'agit que de mon opinion...

    Je rêverais d'une œuvre contemporaine identique. Hélas...
    .

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    1. Les Thibault, en revanche, je connais, j'ai lu ça il y a une dizaine d'années et n'ai pas trouvé ça vraiment terrible. Je crois même que je ne suis pas venu à bout du dernier volume.

      Je vous tiendrai au courant, pour Romains…

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Laissez-vous aller à votre inspiration, sans limite ! J'ai le cuir épais, le front étroit et la vue basse...

La seule limite aux débordements : la loi....

ATTENTION ! Autrement, ici, on ne censure personne. Les insulteurs, les aigris, les haineux seront reçus comme il se doit, ils devront toutefois s'attendre à de méchantes répercussions ; un chieur averti en valant deux, place aux commentaires !
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