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Je ne saurais rester indifférent.
Clément Méric, 19 ans.
Mort pour un engagement politique courageux.
Assassiné à cause de convictions généreuses au service d'un idéal.
Tristesse, émotion et respect à sa mémoire.
La férocité d'êtres humains au mufle étroit,
la bêtise crasse des tenants fanatiques d'une extrême droite haineuse,
l'aveuglement idéologique vis à vis d'une époque révolue au travers de vieilles doctrines mortifères qui ont par le passé saigné l'Europe et le monde...
La brutalité exacerbée au service de la connerie humaine a encore frappé...
Ni haine, ni violence mais détermination et mépris : il est de notre devoir de nous faire davantage entendre face à des médias manipulateurs qui nous ignorent depuis toujours.
Quoi qu'il en soit, quel que puisse être notre poids moral, la barbarie ne passera jamais !
#nopasaran
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Je ne saurais rester indifférent.
Clément Méric, 19 ans.
Mort pour un engagement politique courageux.
Assassiné à cause de convictions généreuses au service d'un idéal.
Tristesse, émotion et respect à sa mémoire.
La férocité d'êtres humains au mufle étroit,
la bêtise crasse des tenants fanatiques d'une extrême droite haineuse,
l'aveuglement idéologique vis à vis d'une époque révolue au travers de vieilles doctrines mortifères qui ont par le passé saigné l'Europe et le monde...
La brutalité exacerbée au service de la connerie humaine a encore frappé...
Ni haine, ni violence mais détermination et mépris : il est de notre devoir de nous faire davantage entendre face à des médias manipulateurs qui nous ignorent depuis toujours.
Quoi qu'il en soit, quel que puisse être notre poids moral, la barbarie ne passera jamais !
#nopasaran
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C'est une abomination.
RépondreSupprimerPaix à son âme et que les brutes paient cher.
J'avais les larmes aux yeux quand j'ai lu/vu ça ce matin. Quelle tragédie. Compassion pour ses parents et ses proches. #nopasaran, que sa mort ne soit pas en vain
RépondreSupprimerLe jeune homme et la mort
RépondreSupprimerhttp://www.lejournaldepersonne.com/2013/06/le-jeune-homme-et-la-mort/
Intérieur - Extérieur nuit... dans une grande rue au havre... une jeune fille a été assassinée au pied de son immeuble. Elle a hurlé à la mort, pendant longtemps très longtemps avant de succomber à ses blessures. 83 voisins ont entendu les hurlements de la jeune fille, et nul n'a jugé utile de prévenir la police, 83 témoins qui ont fait la sourde oreille avant de refuser de témoigner.
Pire : ils n'ont même pas reconnus les faits. Non assistance à personne en danger...
Où est la fiction ? Où est la réalité ?
On en sait quelque chose en France. Que le pire n'est pas l'atrocité du forfait mais la lâcheté des témoins... ça me rappelle quelque chose... certaines dénonciations involontaires, certaines amnésies volontaires sous l'occupation... c'est du passé... mais ça me préoccupe...
Lorsque j'ai appris il y a quelques minutes la nouvelle de la mort de ce jeune homme, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec le livre noir de notre histoire.
Il est mort et tout son pays en est témoin. Battu et abattu pour parti pris, nous n'étions peut être pas là pour voler à son secours mais nous sommes là pour dénoncer cet acte de barbarie.
Plus de gauche, ni droite. Ni moyens, ni extrêmes tout le pays doit faire bloc et protester d'une même voix.
Tous ceux qui ne lèvent pas le doigt, on peut les tenir pour responsables au même titre que les coupables de ce drame abominable... chef d'œuvre de tous les minables.
Car ce n'est pas un jeune homme qu'on vient d'assassiner mais la France, la conscience de la France, ma confiance dans la France.
Qu'on le veuille ou non c'est notre liberté qui est aujourd'hui en deuil!
RépondreSupprimerCher Cui cui, se taire n'est pas forcément de l'indifférence...
... Mais de la souffrance et de la colère intérieure...
Quel gachis !
RépondreSupprimerLa vengeance vient effleurer votre raison qui chancelle et puis vous quand vous réfléchissez, vous vous apercevez que la violence est inutile. Chaque mot bien placé vaut dix coups de poing. Vous avez raison.
RépondreSupprimerNous avons défilé dignement. Vu la rapidité de mobilisation, nous n'étions pas très nombreux. Mais nous étions là. Et je repensais à des violences si semblables, en particulier dans un pays qui nous touche, vers 1932. Même bassesse du front, même aveuglement, même violence. Mais c'était tous les jours.
RépondreSupprimerQuatre-vingts ans plus tard, cela ne doit pas recommencer, alors que la situation économique se dégrade à nouveau de jour en jour. On sait que, dans ces cas-là, les responsables du contexte, eux, s'en tirent parfaitement bien. C'est à nous tous de faire que, désormais, ce soient ceux-là qui ne dirigent plus notre avenir.
Qui ? Les banquiers, bien sûr.
Consternation.
RépondreSupprimerContinuons le combat.
A
Consternation
RépondreSupprimerContinuons le combat.
A
Ce qui différencie Clément de son meutrier est justement l'extrémisme du second. L'extrémisme est l'absence d'idéologe puisque les fascistes italiens avaient pour slogan: "Le poing est la synthèse de notre théorie". Clément était un idéologue, dans tout le sens noble de ce terme. Il avait choisi l'idéologie de l'égalité, de la liberté et de la fraternité, cette pensée cohérente et généreuse issue de personnalités de l'envergure d'un Karl Marx, d'un Karl Kautsky, d'une Rosa Luxemburg, etc...Le meutrier de Clément se revendique du fascisme et du nazisme qui sont deux mouvements dépourvus d'intellectuel prestigieux ou de théoricien sérieux, ses seules références viennent de gens qui ont théorisé un racialisme haineux. La gauche, la vraie comme l'anarchisme, est toujours pacifiste, jamais extrème, sauf dans quelques cas historiques pour résister justement à la violence dominante de ses ennemis.
RépondreSupprimerRobert Spire
Croisé tout à l'heure dans la rue un vague ami, quadragénaire beau gosse qui est en train de se démolir à l'alcool... Il m'annonce qu'il va partir en cure... puis enchaîne : "Ah le camarade Clément, tué pour des conneries d'énervés qui se cherchent mutuellement!", etc.
RépondreSupprimerJe lui répond sèchement qu'il ne s'agit pas de conneries mais de lutte de classes... Bon,d'accord, d'ailleurs t'as toujours raison... mais j'ai soif... : On se quitte là et je sais que, lorsqu'il sera bourré, il se revendiquera anarchiste, comme toujours, et clamera que Clément est victime innocente de la lutte de classes...
Cela rajoute à ma mélancolie, cet alcoolisme (etc!)qui dévoie (cela m'est arrivé!)la radicalité de nos lucidités nécessaires!
Et je repense au camarade Overnay, que nous avons enterré par centaines de milliers au Père Lachaise, avant-hier...
Et je repense au camarade tunisien chômeur-vendeur-à-la-sauvette, dont le suicide à mis le feu aux poudres des peuples arabes "en Révolution de Printemps"...
NO PASARAN !
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLe destin est volage...
RépondreSupprimerAu denommé Lucien dont j'ai effacé par erreur le commentaire, mon précédent tweet s'adressait à vous...
RépondreSupprimerJe merde complètement à cause de ces mauditd spams !
C'est à Overney que j'ai repensé tout de suite, à l'annonce de cet assassinat. Pour Pierre, son meurtrier a payé de sa vie, plus tard. Il était l'instrument, volontaire ou non, d'un système qui perdure plus que jamais aujourd'hui. Les Grands ne supportent pas que les Petits leur résistent.Mais les Petits sont innombrables.
RépondreSupprimer"Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place."
rappelle le Chant des Partisans.
Merci à tous pour vos témoignages qui se suffisent à eux-mêmes.
RépondreSupprimerNul besoin de commenter...
Comme tous, je déplore la mort de ce jeune homme.Il faut bien se rendre à l'évidence: ces groupes extrêmistes sont organisés, leurs membres sont formés à la provocation, à la bagarre, certains ont une formation quasi militaire, ils ne se promènent jamais seuls dans la rue mais en petits groupes.Et ces mouvances sont - apparemment- d'idéologies diverses, ce qui les rend difficiles à identifier. Ce jeune homme, lui, il était seul contre un de ces groupuscules.
RépondreSupprimerOui. Merci Fifi ;)
RépondreSupprimerAllez hop !
RépondreSupprimerDemain, programmé pour 8h47, un billet d'anticipation un peu dingue pour détendre l'atmosphère;
Bises à toutes et tous.