mardi 8 novembre 2011

La grenouille journaliste qui veut se faire aussi grosse que le bœuf politique. Fable contemporaine.

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 Nota bene : la fable originale est ici.

Parce que je supporte de moins en moins, ces journalistes de grands supports médiatiques supposés être neutres politiquement, qui , tels J-M Aphatie et Jean Quatremer, ne cessent de se prendre pour des décideurs politiques, des conseillers des princes, des directeurs de campagne et des experts économiques alors qu'ils n'ont jamais été élus ni mandatés pour faire ce boulot,

Parce que chacun devrait rester à sa place : les élus  faire de la vraie politique et non de la communication, les journalistes  concevoir de l'information et non convaincre de la justesse de leur militantisme et de leur point de vue,

Parce que j'en ai marre de devoir discerner l'opinion politique d'un journaliste militant engagé dans un grand média généraliste avant d'interpréter son analyse,

Parce que Jean- Michel Aphatie, corseté par son parti-pris néo-libéral n'est jamais objectif ni dans ses chroniques, ni dans ses conclusions vis à vis de la crise et de gémir inlassablement sur la nécessité de davantage d'austérité qui ne le briderait guère, tant il est payé grassement. Son but ultime étant  d'inculquer au plus grand nombre ses convictions en faveur d'un marché dérégulé,

Parce que Jean Quatremer par ses a-aprioris et son fanatisme libéral pour l'élaboration d'un fédéralisme pro-européen donne trop souvent une vision tronquée et caricaturale de l'opinion des opposants sur la construction européenne,

Je dédie ce pastiche aux bouffissures du journalisme qui sauront fort évidemment, à défaut d'émettre la moindre autocritique, se reconnaître s'il leur reste un minimum de lucidité ou de recul intellectuel...




Fable

Un journaliste vit un politique               
Qui lui sembla de belle taille.
 Lui,qui n'était pas gros en tout comme une tique ,
Envieux conseille, se goberge, et se travaille
Pour égaler l'élu en importance,
Disant : Regardez bien, ma prestance ;

Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
Nenni. M'y voici donc ? Point du tout. M'y voilà presque ?
Vous n'en approchez point. Le chétif Pécore
S'enfla si bien qu'il en devint grotesque.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout journaliste veut célébrité comme les représentants de la société,
Tout petit chroniqueur rêve d'une belle image,
Tout  médiocre éditorialiste veut avoir sa notoriété.


D'après la fable "La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf."  de Jean de la Fontaine, fabuliste merveilleux et visionnaire éclairé de la société française de communication de ce début de 21ème siècle... 



Ami(e)s, J'espère vous avoir un tantinet distrait. À après ! 
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9 commentaires:

  1. Tu peux ajouter aussi en vrac Elkabbach, Duhamel, Nay, Fulda, Thréard, Rioufol, Mougeotte, Sylvestre, Lévy, Ménard Liste non exhaustive...
    J'en ajouterai néanmoins un qui n'est pas journaliste mais "politologue", professeur à science po (pauvres élèves), mais qui a un strapontin à vie dans les émissions de Calvi en fin d'après midi. Il twitte aussi beaucoup pour défendre son dogme libéral et s'appelle Dominique Reynié...

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  2. @ b.mode
    Je n'ai mis qu'une minorité de journalistes.

    On devrait en établir une liste complète pour ne plus en oublier.
    Pour montrer à ceux qui nous bassinent en balançant que 80 à 90% de journalistes sont de gauche mentent effrontément.

    En tout cas 70 % des rédacteurs en chef et 90 % des propriétaires sont de droite...
    Ce qui après tout est essentiel puisque seuls, ces décideurs ont le dernier mot.

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  3. On peut ajouter sans problème Natacha Polony, Guillaume Roquette de Valeurs actuelles, également abonné au C plus clair de Calvi et bien sûr l'inénarrable Eric Brunel !

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  4. est-ce sous un prisme anti libéral qu'il faut décrypter la fable de cuicui fait l'oiseau? car, même si l'on voit mieux le biais sous la plume du journaliste que la poutre qui est dans son propre nid, chacun regarde à travers le sien.

    Nous avons la chance d'avoir en France un pluralisme journalistique : si certains plumitifs vous froissent, vous pouvez toujours les ignorez...

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  5. @A Nicolas Mauduit : pas facile de les ignorer , ils envahissent les plateaux et les ondes , missionnés par leurs maitres qui détiennent celles ci ! (ex Beytout des Echos hier soir , crispant)

    De guerre lasse (et pour ménager mes artères) je cherche sur le Net ceux qui ont gardé la foi et la déontologie , tels Olivier Bonnet , Seb Musset , John Paul Lepers ...

    Merci Cui Cui de ce coup de gueule contre les bonimenteurs atteints du syndrome du larbin , le pire étant ceux qui sévissent sur notre service public (nos sous) !!

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  6. t'es doué quand même. Bof Natacha poligny elle m'a détournée - presque - de on n'est pas couché, elle est bien pire que Zemour.
    la fin, que tu donnes pas, tu crois que ça va arriver ?

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  7. @ Nicolas Mauduit

    Je vais volontiers vous fournir une paire de lunettes pour compter le nombre excessivement restreint de vedettes du journalisme qui hantent les grandes allées médiatiques.

    Faut dire que les Modems qui vont prendre en 2012 la raclée de leur vie n'ont plus lieu d'exister vu leur proximité avec l'UMP !
    Et ce n'est pas moi qui le dit... -DDD

    Alors les leçons de déontologie du Modem, hein ?!!!

    @ Mamie rebelle
    Ben oui, je gueule parce que je vois les mêmes partout ! Et l'autre qui défend Sarkozy alors qu'on ne voit presque pas de Modem !
    Atterrant.

    @ Annie
    Tu sais je lis attentivement la mise en place de ton jardin dont je ne comprends pas en quoi il est suspendu !
    Je me répète mais pardonne moi de ne pas venir commenter chez toi. En tout cas, je te garantis que je lis tout ! ;-)

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  8. Belle fable, vivement que tu nous fasses "la chanteuse aphone et le mégalo"

    Malheureusement, l'égo est le chemin tout tracé vers la notoriété! c'est un fait, merci de nous le rappeler et à nous de l'accepter.

    Au fait tu as lu mon dernier billet? c'est du bon et du bonnet! Buzz brother, buzz :)

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  9. @ Thierry
    Oui j'ai vu et hélas connu... À Djibouti où j'ai longtemps séjourné. Beaucoup de gamines étaient non seulement cousues mais en plus, la famille leur coupait le clitoris.

    Pratiques abjectes qui m'ont toujours bouleversé. Inimaginable. La religion n'ayant rien à voir avec ces mutilations barbares !

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Laissez-vous aller à votre inspiration, sans limite ! J'ai le cuir épais, le front étroit et la vue basse...

La seule limite aux débordements : la loi....

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