INCROYABLE : MALGRÉ LES EFFORTS
SANS PRÉCÉDENT DU GOUVERNEMENT,
23 % des FRANÇAIS RENONCENT À SE
SOIGNER PAR MANQUE DE MOYENS !
Comment un tel spectacle est-il tolérable dans une société d'assistanat ? |
Photo choisies par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Un reportage de Mathilde Godzilla de la section Dassault n°1
En raison d'une crise sans pareille, partiellement jugulée par le président Nicolas Sarkozy, il apparait que près du quart de la population française a négligé de se soigner pour des motifs économiques.
La rédaction du Jivaro, toujours à la pointe de l'information a décidé de tenter une expédition périlleuse dans les quartiers Est de Paris, et plus encore, munie d'un équipement spécial et de guides particulièrement entraînés, de se rendre en Seine Saint Denis pour enquêter sur les conditions de vie et de santé des autochtones.
Le rédacteur en chef, Étienne Courgeotte, a missionné Yves Tétard et Yvon Roufiole pour visiter cette région inconnue du Jivaro où il semblerait que les indigènes, pourtant particulièrement aidés par le gouvernement de Monsieur Fillon, se laisseraient aller à une coupable passivité.
Si notre expédition ne rencontrait pas de problème particulier, elle pourrait tenter une incursion dans le 9-5 appelé Val d'Oise. Des gardes du corps spécialement équipés se chargeraient de la sécurité de nos reporters.
Monsieur Serge Lassault qui s'est exceptionnellement déplacé au siège du Jivaro , boulevard Haussmann dans le 9ème arrondissement a vivement encouragé ses troupes en les enjoignant de tenter de communier avec les peuples visités pour créer une atmosphère propice destinée à leur proposer prochainement un journal populaire dont il souhaite se rendre acquéreur, Le Pharisien.
"Vous êtes nos missionnaires" a t-il déclaré aux journalistes présents, dans un élan martial. "La mission civilisatrice qui vous échoit est fondamentale pour conquérir des parts de marché supplémentaires dans la presse quotidienne ! Le Président Sarkozy compte sur nous."
La réunion s'est terminée dans l'émotion la plus totale. Les familles des journalistes, les larmes aux yeux, ont regardé une dernière fois partir leurs héros, dans les territoires hostiles de Seine Saint Denis et du Val d'Oise...
Pcc de notre reporter Mathilde Godzilla
Lectrices et lecteurs, à après pour une autre séance gratuite !
En raison d'une crise sans pareille, partiellement jugulée par le président Nicolas Sarkozy, il apparait que près du quart de la population française a négligé de se soigner pour des motifs économiques.
La rédaction du Jivaro, toujours à la pointe de l'information a décidé de tenter une expédition périlleuse dans les quartiers Est de Paris, et plus encore, munie d'un équipement spécial et de guides particulièrement entraînés, de se rendre en Seine Saint Denis pour enquêter sur les conditions de vie et de santé des autochtones.
Le rédacteur en chef, Étienne Courgeotte, a missionné Yves Tétard et Yvon Roufiole pour visiter cette région inconnue du Jivaro où il semblerait que les indigènes, pourtant particulièrement aidés par le gouvernement de Monsieur Fillon, se laisseraient aller à une coupable passivité.
Si notre expédition ne rencontrait pas de problème particulier, elle pourrait tenter une incursion dans le 9-5 appelé Val d'Oise. Des gardes du corps spécialement équipés se chargeraient de la sécurité de nos reporters.
Monsieur Serge Lassault qui s'est exceptionnellement déplacé au siège du Jivaro , boulevard Haussmann dans le 9ème arrondissement a vivement encouragé ses troupes en les enjoignant de tenter de communier avec les peuples visités pour créer une atmosphère propice destinée à leur proposer prochainement un journal populaire dont il souhaite se rendre acquéreur, Le Pharisien.
"Vous êtes nos missionnaires" a t-il déclaré aux journalistes présents, dans un élan martial. "La mission civilisatrice qui vous échoit est fondamentale pour conquérir des parts de marché supplémentaires dans la presse quotidienne ! Le Président Sarkozy compte sur nous."
La réunion s'est terminée dans l'émotion la plus totale. Les familles des journalistes, les larmes aux yeux, ont regardé une dernière fois partir leurs héros, dans les territoires hostiles de Seine Saint Denis et du Val d'Oise...
Pcc de notre reporter Mathilde Godzilla
Lectrices et lecteurs, à après pour une autre séance gratuite !
Hosties, les territoires de seine Saint Denis, non, plutôt, tant qu'à faire ?
RépondreSupprimerAh les contrées sauvages du 9-3....
RépondreSupprimerJe confirme, il y a tellement d'étrangers qu'on y trouve même des immigrés bretons égarés... ;-)
Hélas pour en revenir au billet, ce n'est que trop réel. Et encore, on ne parle pas des campagnes où les hôpitaux fermant à tours de bras, beaucoup n'ont pas la possibilité de faire 30 à 50 km (voire plus) pour aller se faire soigner dans les hôpitaux restants des villes moyennes eux mêmes engorgés.
On continue donc sciemment de creuser le fossé dans l'accès aux soins, en avançant sans le dire vers une privatisation de la santé.
Une forme de sélection naturelle par le portefeuille de ceux ayant le droit aux soins, et ceux indignes d'y accéder ?
@ Bzh
RépondreSupprimerJ'en rigole d'autant plus facilement que je fais partie de ces peuples du 9-3 qui font si peur à la France de l'Ouest parisien.!
Et j'ai la tristesse de faire également partie de ces 23 % de Français obligés de se restreindre sur ses soins...
Je ne vivrais sûrement jamais aussi longtemps qu'un bon bobo parisien donneur de leçons ou un de ces bons bourgeois du 16ème arrondissement... Mais bon !
@ Mike Hammer
Je suis un de ces autochtones qui effraie tant les lecteurs du Figaro ! Mouarrffff !
quant à moi habitant de la goutte d'or (intra muros si si) je ne vous raconte même pas comment que je passe pour un indigène privé d'apéro cochon
RépondreSupprimerA défaut de restreindre, j'étale dans le temps, un coup les dents, une autrefois les lunettes et ainsi de suite...
RépondreSupprimerSouvent quand je discute avec des gens non franciliens, lorsque je dis habiter dans le "neuf-cube" les yeux s'écarquillent, et nombre de questions à clichés me sont posées...
Finalement, je suis consterné de voir que le temps de cerveau disponible est malheureusement trop bien exploité par nos médias qui ont (presque ?) achevé de faire avaler les couleuvres à la masse inerte...
Quoi qu'il en soit, l'amalgame "9-3 = délinquant" est trop bien rentré dans les moeurs, ça c'est inquiétant.
@ Bzh
RépondreSupprimerAh ! Tu es mon compatriote alors !
Moi itou. Les conneries que j'ai pu et que je peux encore entendre dépassent l'entendement.
Tu sais Bzh, le problème d'image pour la Corse est strictement le même !
Quand je dis que je suis un Corse de Seine Saint Denis, j'ai toujours la paix ! -DDD
Et puis vu mon look en général, je bénéficie d'un trottoir libre ! ;-)
@ tgb
RépondreSupprimerOh oui la Goutte d'or ! ;-) Ma grand mère habitait à Barbès il y a très longtemps : je ne te dis pas la réputation, déjà à l'époque.
Quand j'étais gamin j'allais au lycée Jacques Decour dans le 9ème à Anvers...
Si ça se trouve, on se croise sans même le savoir. J'vais me balader avec une pancarte "Cherche Oiseau qui fit Cuicui", ce sera toujours l'occasion de prendre un apéro après le boulot ! ;-)
RépondreSupprimerEn même temps, la seule chose qui ai jamais eu de l'emprise sur les esprits et de tous temps (si si, même quand il n'y avait pas encore de mass-medias...) reste la peur. Tant qu'on peut faire flipper le bon peuple (qui vote pour se prendre la carotte toujours plus profond, en pensant l'inverse...), on peut faire ce qu'on veut en toute tranquillité (ou impunité)...
N'empêche, ayant été au collège dans le 18ème (Gérard Philippe, à marcadet), j'avais mois la peur au ventre en allant à l'école le matin (http://20minutes.fr/article/600106/societe-un-tiers-des-enfants-de-quartiers-populaires-a-mal-au-ventre-avant-d-aller-a-l-ecole) que le soir en croisant les pandores en rentrant du boulot...
RépondreSupprimer@ Bzh
RépondreSupprimerJe ne savais pas que tu te baladais dans le coin !
Tu sais ce que je vais faire ? Je vais me balader avec un costume jaune à plumes et un bec en carton.
Si tu croises un type déguisé ainsi, accoste le, c'est moi ! -DDD
Au fait, tu as vu comme le Village est devenu sinistre ? Les intellos sans le peuple c'est un peu comme un sourire de jeune fille sans dents...
Ils sont tristes à mourir ! ;)
J'vais aller voir...
RépondreSupprimerAutrement, oui je traine mes guêtres dans le 9-3 : j'y travaille et j'y vis ! ;)
Au plaisir donc de se croiser un de ces quatres !
À un de ces 4, BzH
RépondreSupprimerEt merci à toi de passer ici. ;-)
@ Bzh
RépondreSupprimerMoi j'habite vers Pavillons, Clichy sous bois.
Coïncidence, j'ai vécu à la Basoche, et à divers autres lieu dans le même coin ;-)
RépondreSupprimerCe petit marché me manque d'ailleurs...
J'suis plus du côté de Chelles-Gournay maintenant.
@ Bzh
RépondreSupprimerLa Basoche est un marché que je faisais couramment...
On n'est pas très loin !
Chelles Gournay, Neully sur Marne Noisy le Grand...
si on revenait au sujet ?
RépondreSupprimersur un autre blog la couverture maladie a été traité assez différemment, car surtout le public n'étant pas du même genre, ils ont beaux être de gauche non PS, faire des efforts pour comprendre les pauvres… ils sont loin du compte.
ils oublient par ex. que de plus en plus de gens n'ont plus les moyens de se payer une mutuelle (j'en suis) et que donc on reçoit tout dans la gueule
@ Annie
RépondreSupprimerMoi aussi j'en suis et je sais bien de quoi je parle : Je fais bel et bien partie de ces 23 %.
Et les problèmes de lunettes, de dents etc sont insolubles.
Quant aux tickets modérateurs dans les hôpitaux, c'est encore pire.
Il est certain que les pauvres vont crever plus vite, dans ces conditions...
Enfin quelqu'un qui a compris que Sarkozy voulait rompre pour aporter l'équité...
RépondreSupprimer@ despasperdus
RépondreSupprimer25 % c'est un chiffre considérable et je crois même qu'il est sous-évalué !
Bravo, excellent billet, cui cui!
RépondreSupprimerMerci Etrun.
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