Chapitre 2. Les primaires PS vues par un bouffon gauchiste mal élevé ou les chroniques d'un désastre annoncé.

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Bon. Les petits loups.

Je continue.

Vendredi, Ségolène Royal est venue, sur un de mes marchés, procéder à la mobilisation pour  sa candidature au milieu d'une assemblée rigolarde et somme toute, assez indifférente. J'ai été surpris du peu d'intérêt suscité par sa présence, atténué par quelques vivats de ses rares groupies.

De bien mauvais augures pour une participation vraiment populaire à cette  pré-sélection.

Voilà à quoi me font penser les primaires socialistes.

Imaginez des quintuplés qui seraient amoureux de la même femme (en l'occurrence les électeurs socialistes).

Pour la séduire chacun louerait l'avantage qu'il a sur les autres. Seulement, l'inconvénient majeur est qu'ils ont  le même boulot, le même salaire, les mêmes vêtements, des appartements strictement identiques, le même modèle de voiture et des loisirs équivalents !

Du coup, la différence va se deéterminer sur la coupe de cheveux, le physique, ou sur un fantasme quelconque.

Imaginez la détresse de la donzelle pour choisir son fiancé et la difficulté des impétrants pour se départager ! Si encore l'un avait choisi une Clio et l'autre une 106. La belle eût pu avoir des éléments de réflexion (honte à moi car cette phrase est  particulièrement machiste !). 

Mais là : rien. Le programme socialiste est le même pour tous ! Alors que faire ?

Et bien les candidats vont commencer à se regarder en chiens de faïence et enclencheront rapidement la boîte à gifle pour faire la différence ! C'est fatal, humain, naturel !

Et le gagnant sera le survivant... Que dis-je "le rescapé !". Sans oublier les obligatoires soupçons de manipulation des résultats et des alliances maudites du second tour. 
Je ne vous explique pas son état moral et son apparence physique à l'arrivée : la seule bouteille qu'elle ou il ouvrira pour fêter sa victoire sera un flacon de mercurochrome ® pour cautériser ses plaies !

Vous m'avez compris : l'erreur majeure a été de choisir le programme avant le candidat. Comme si vous choisissiez le physique de votre futur(e) bien-aimé(e) avant de l'avoir entendu(e) s'exprimer !

C'est une absurdité qui coûtera très cher.

Les banlieues iront elle voter lors des primaires ? Mon sentiment de témoin quotidien dans les marchés populaires me pousse à dire que tout le monde ou presque, non encartés et non militants, se fout royalement (si j'ose m'exprimer ainsi) de cette primaire. 
Je suis prêt à avaler la casquette de mon chien, en haut à gauche, si la participation dépasse les quelques centaines de milliers, dont beaucoup d'employés de municipalités socialistes.

Ceci dit, je ne suis ni gourou, ni intellectuel, ni sociologue, ni militant mais j'utilise à bon escient mes longues oreilles, mes yeux chassieux et glauques ainsi que ma langue de vipère.

Ces primaires mobilisent peu les classes populaires et moyennes sympathisantes de gauche parce que les candidats et les programmes  sont peu motivants. Il faut bien se l'avouer que ça plaise ou non !

On verra bien tout ça dans un mois. Si j'ai raison, vous n'avez pas fini de m'entendre ricaner... 
Si j'ai tort... Attendez vous à encore pire !

Mon Dieu (auquel je ne crois pas)  ! Que ce billet est décousu ! Ce ne sera ni le premier, ni le dernier.


Amies lectrices, amis lecteurs, à après !


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