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Salut les amies, bonjour les potes.
Vous savez quoi ? Taulier d'un blog confidentiel, j'ai eu la soudaine envie de me la jouer à la Bernard-Henri Lévy, c'est à dire de me mettre dans la peau d'un géopoliticien particulièrement ringard, doublé d'un cuistre assumé, et de causer avec une arrogance de bon aloi des affaires du monde devant un auditoire médusé par la couleur étincelante et immaculée de ma chemise.
Il ne manquera plus qu'à être invité sur tous les plateaux du PAF. Mais ceci n'est pas pour demain, me semble t-il !
J'ai le droit, non ? Faudrait pas m'enlever cette petite joie qui se borne à imaginer que je suis quelqu'un d'important, sacrebleu ! Je suis quand même blogueur autoproclamé, bande de nazes jaloux !
Bon. J'arrête mes jérémiades.
En ces moments de crise internationale, je suis subjugué, et le mot me parait faible par le niveau lamentable et la faiblesse catastrophique des analyses géostratégiques des journalistes et des médias en général.
De cette époque où l'histoire est considérée comme le parent pauvre de l'enseignement scolaire, on observe avec douleur combien le citoyen lambda analyse de la même manière l'intrusion de la Russie dans les affaires ukrainiennes qu'il décode'une téléréalité débile où il faut taper 1 pour conserver l'héroïne ou taper 2 pour tondre le bellâtre de service.
Désormais, il est de bon ton, lors d'un conflit, de prendre partie et de passionner le débat. En fonction de nos sympathies, le beau contre le moche, le bon contre le méchant, le gentil peuple contre les corrompus, le tyran alpha contre le tyran oméga, le petit contre le gros, etc, etc. Les médias font d'ailleurs tout pour accentuer cette vision sommaire et caricaturale pour nous aiguiller dans le sens qui convient à l'oligarchie et au politiquement correct.
Personne ne parle de l'histoire des pays, de leurs craintes, des constantes politiques et des menaces qui les guettent, des raisons d'état qui motivent l'unité de leur pays. Bref, toute doctrine immuable propre au pays, qu'importe le dirigeant au pouvoir. Ainsi la doctrine militaire gaulliste de la défense française est restée, reste et restera constante, quelque soit le président.
Pour la Russie, il parait évident, que Poutine ou pas Poutine, le passage de l'Ukraine dans le camp occidental est inadmissible. Historiquement impossible. Militairement épouvantablement dangereux.
Je n'aime guère Poutine mais il n'est que l'incarnation d'une nation impériale et impérialiste. Le portevoix d'une certaine conception de l'unité de la Russie et ça, l'Occident qui a joui bruyamment lors de l'explosion de l'URSS, n'y pourra rien pour des raisons géostratégiques.
De même, la Crimée avec son port militaire de Sébastopol et son accès à la Mer noire et donc à la Méditerranée est une position stratégique vitale pour une puissance mondiale.
Imaginez que les fusées russes soient pointées de Cuba (comme en 1964) sur les USA, ou de la frontière du Mexique ? Vous croyez que les États Unis vont laisser faire et tolérer l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN ? Non mais allo, quoi ! (©)
Bien entendu, une partie du peuple ukrainien a manifesté contre les élites russophiles particulièrement corrompues, imaginant que l'Europe est le Saint Graal. J'imagine leur déception, mais de tout temps être Polonais ou Ukrainien, peuples écartelés depuis toujours entre la Russie impériale (communiste ou tsariste) et l'Occident est une fatalité qu'ils auront du mal à vaincre.
Et ce n'est certes pas l'Allemagne bedonnante de la ventripotente Angela Merkel qui pourra les aider car ce pays n'est qu'un colosse aux pieds d'argile. Un nain militaire, obligé de coucher pour que Gazprom ne lui coupe pas le gaz et une population vieillissante terrorisée par la vue d'un char russe.
Vladimir Poutine est devenu l’ennemi public numéro 1 de ce brave Occident où il fait si bon vivre. Cette vision simpliste sur la personnalité d'un seul individu est historiquement stupide : l'empire russe, dirigé par n'importe quel hiérarque ne peut se permettre de laisser piétiner son pré carré, ses marches par des adversaires mal intentionnés.
Et puis c'est tout !
Parce que la politique étrangère, au delà des passions qu'elle génère, réclame lucidité, objectivité, réalisme et un certain cynisme. Les médias l'oubliant trop souvent, ne pensant qu'à manipuler l'opinion en l'excitant pour mieux faire passer ses crédos idéologiques.
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J'espère que vous voudrez bien excuser le pédantisme dont j'ai fait preuve dans ce texte. Cependant, je prétends me placer comme le Bernard-Henri Lévy du 9-3, penseur d'opérette, semi clochard au crâne rasé, aux ongles en deuil et à la chemise crasseuse...
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Salut les amies, bonjour les potes.
Vous savez quoi ? Taulier d'un blog confidentiel, j'ai eu la soudaine envie de me la jouer à la Bernard-Henri Lévy, c'est à dire de me mettre dans la peau d'un géopoliticien particulièrement ringard, doublé d'un cuistre assumé, et de causer avec une arrogance de bon aloi des affaires du monde devant un auditoire médusé par la couleur étincelante et immaculée de ma chemise.
Il ne manquera plus qu'à être invité sur tous les plateaux du PAF. Mais ceci n'est pas pour demain, me semble t-il !
J'ai le droit, non ? Faudrait pas m'enlever cette petite joie qui se borne à imaginer que je suis quelqu'un d'important, sacrebleu ! Je suis quand même blogueur autoproclamé, bande de nazes jaloux !
Bon. J'arrête mes jérémiades.
En ces moments de crise internationale, je suis subjugué, et le mot me parait faible par le niveau lamentable et la faiblesse catastrophique des analyses géostratégiques des journalistes et des médias en général.
De cette époque où l'histoire est considérée comme le parent pauvre de l'enseignement scolaire, on observe avec douleur combien le citoyen lambda analyse de la même manière l'intrusion de la Russie dans les affaires ukrainiennes qu'il décode'une téléréalité débile où il faut taper 1 pour conserver l'héroïne ou taper 2 pour tondre le bellâtre de service.
Désormais, il est de bon ton, lors d'un conflit, de prendre partie et de passionner le débat. En fonction de nos sympathies, le beau contre le moche, le bon contre le méchant, le gentil peuple contre les corrompus, le tyran alpha contre le tyran oméga, le petit contre le gros, etc, etc. Les médias font d'ailleurs tout pour accentuer cette vision sommaire et caricaturale pour nous aiguiller dans le sens qui convient à l'oligarchie et au politiquement correct.
Personne ne parle de l'histoire des pays, de leurs craintes, des constantes politiques et des menaces qui les guettent, des raisons d'état qui motivent l'unité de leur pays. Bref, toute doctrine immuable propre au pays, qu'importe le dirigeant au pouvoir. Ainsi la doctrine militaire gaulliste de la défense française est restée, reste et restera constante, quelque soit le président.
Pour la Russie, il parait évident, que Poutine ou pas Poutine, le passage de l'Ukraine dans le camp occidental est inadmissible. Historiquement impossible. Militairement épouvantablement dangereux.
Je n'aime guère Poutine mais il n'est que l'incarnation d'une nation impériale et impérialiste. Le portevoix d'une certaine conception de l'unité de la Russie et ça, l'Occident qui a joui bruyamment lors de l'explosion de l'URSS, n'y pourra rien pour des raisons géostratégiques.
De même, la Crimée avec son port militaire de Sébastopol et son accès à la Mer noire et donc à la Méditerranée est une position stratégique vitale pour une puissance mondiale.
Imaginez que les fusées russes soient pointées de Cuba (comme en 1964) sur les USA, ou de la frontière du Mexique ? Vous croyez que les États Unis vont laisser faire et tolérer l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN ? Non mais allo, quoi ! (©)
Bien entendu, une partie du peuple ukrainien a manifesté contre les élites russophiles particulièrement corrompues, imaginant que l'Europe est le Saint Graal. J'imagine leur déception, mais de tout temps être Polonais ou Ukrainien, peuples écartelés depuis toujours entre la Russie impériale (communiste ou tsariste) et l'Occident est une fatalité qu'ils auront du mal à vaincre.
Et ce n'est certes pas l'Allemagne bedonnante de la ventripotente Angela Merkel qui pourra les aider car ce pays n'est qu'un colosse aux pieds d'argile. Un nain militaire, obligé de coucher pour que Gazprom ne lui coupe pas le gaz et une population vieillissante terrorisée par la vue d'un char russe.
Vladimir Poutine est devenu l’ennemi public numéro 1 de ce brave Occident où il fait si bon vivre. Cette vision simpliste sur la personnalité d'un seul individu est historiquement stupide : l'empire russe, dirigé par n'importe quel hiérarque ne peut se permettre de laisser piétiner son pré carré, ses marches par des adversaires mal intentionnés.
Et puis c'est tout !
Parce que la politique étrangère, au delà des passions qu'elle génère, réclame lucidité, objectivité, réalisme et un certain cynisme. Les médias l'oubliant trop souvent, ne pensant qu'à manipuler l'opinion en l'excitant pour mieux faire passer ses crédos idéologiques.
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J'espère que vous voudrez bien excuser le pédantisme dont j'ai fait preuve dans ce texte. Cependant, je prétends me placer comme le Bernard-Henri Lévy du 9-3, penseur d'opérette, semi clochard au crâne rasé, aux ongles en deuil et à la chemise crasseuse...
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Mon grand clochard au crâne rasé, aux ongles en deuil et à la chemise crasseuse, ton billet n'est pas très clair.
RépondreSupprimerJe comprend qu'on en ait rien à cirer du BHV (non, L) et je suis également tout à fait d'accord avec toi rapport à l'Europe (conglomérat de j'en-foutre formant une armée de bouseux de 35 balais sortant d'HEC où bardés d'un diplôme de gestion, l'occiput rempli de l'idée d'une perpétuelle et maladive dette, seule piécette qu'on leur aura préalablement fourré dans la tirelire qui leur sert de cervelle/ Oui, je sais, cette phrase est TROP LONGUE), bref, mais franchement, Poutine,ben non, quand même.
Le problème c'est ces cons de russes, qui en gros n'ont connu que la shlague : L'empire, le soviétique, celui du libéralisme et de la mafia chatoyante, et maintenant le dernier rejeton du KGB avec communication médiatique adéquate et des militaires partout histoire de verrouiller le bazar.
En plus, cons comme des larbins, on va défiler aux Jeux Olympiques, faut avouer qu'avec notre Nelson Montfort tout brave crétin qu'il soit, on est pas non plusd sorti de l'auberge, hein !
Fait mon choix, je suis désolé de devoir te dire que je préfère l'Europe toute pourrie et BHL.
(et pis va voler les riches et va changer ta chemise, merde !)
Mon cher Stéphane,
SupprimerEn réalité, que tu fasses ton choix n'a pas beaucoup d'importance vu que le poids historique dépasse de loin toute considération personnelle de choix.
Que tu préfères la "liberté" occidentale à la "schlague russe" ne changera strictement rien au déroulement des évènements.
Je préfère évidemment vivre ici mais quand j'analyse un conflit, j'essaie de faire abstraction de tout sentiment personnel pour comprendre ce qui risque de se passer.
Tu as mal compris mon billet (qui n'est donc pas clair) : je n'avalise ni n'approuve Poutine et ses décisions mais en toute objectivité, je dis que lui ou un autre, au nom des intérêts supérieurs de son pays, la Russie, ne pouvait pas faire autrement. Voilà.
La nuance est de taille. Et puis cessons de rendre tout manichéen, que diable ! Les USA sont au moins aussi impérialistes que les Russes, non ?
Merci de ton commentaire qui me permet de clarifier ce billet.
Affectueusement.
Mais évidemment, mon choix, tout le monde s'en fout ! Manquerais plus qu'on soit plus que 12 à blablatter, dans ce bouzin ! Et pourtant on le fait quand même...
SupprimerJ'ai précisé ce que j'en pensais, de l'Europe et mon commentaire justement n'est pas manichéen. Seulement, j'ai quand même l'impression que si je montrais mon cul au bourgmestre du coin, je passerai deux heures au gnouf ici, alors que chez le soviet suprême et sa grande capacité de compréhension, je serais susceptible de servir d'engrais dans un des camps de travail qui émaille toujours ce charmant pays.
Enfin, pour ce que je dis...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerL'Ukraine c'est bien plus que les marches de la Russie : c'en est quasiment l'origine, le cœur. C'est comme si, en France, on s'amputait de Senlis, de Soissons ou d'Orléans : historiquement, c'est inenvisageable, en effet.
RépondreSupprimerArf !
SupprimerLe baiser du parrain.
Voilà qu'on va me dire maintenant que j'ai une vision droitière de l'histoire alors que ma vision n'est qu'objective comme l'œil de l'entomologiste observant au microscope un grillon coupé en tranches !
Vivement que dans les programmes scolaires l'histoire et la géographie reviennent au premier plan !
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Mais c'est honteux, de découper des grillons en tranches ! Vous êtes pis que Poutine, vous !
SupprimerSinon, pour le retour de l'histoire et de la géographie, vous pouvez toujours rêver…
Pour que l'Europe phagocyte l'Ukraine, il faudrait que ce soit dans le contexte particulier qu'avait défini De Gaulle "de la Bretagne à l'Oural", faisant donc fi d'un lointain voisin britannique aux motivations complètement différentes. Et à plus forte raison son ancienne colonie d'entre le Rio Grande et les Grands Lacs.
RépondreSupprimerL'Europe peut se vanter d'une très grande diversité dans son peuplement et son Histoire, en raison des accidents géographiques qui en canalisent les flux de populations. C'est pourquoi se sont développées tant de particularités qui rendent unique chaque partie de ce petit continent.
Quant "aux Russies", qui sont trois (Grande Russie, Petite Russie et Russie Blanche), elles sont comme les trois doigts d'une seule main. C'est bien pourquoi "l'Occident" accomplit tant d'efforts pour les diviser. Il n'y réussira pas. Ses motivations sont trop mercantiles et intéressées. Moscou ne le permettra jamais. Tout simplement parce que l'unité, même dans la diversité, lui est stratégiquement essentielle.
Oui, oui, à mettre ou remettre la géographie à l'honneur de l'instruction, de la culture, durant tout la vie de chacun, la vraie et complexe géographie : la terre, sa géologie, climatologie, ses "sciences de la nature" dont la nôtre : sociologie, histoire (qui a pris une indépendance prétentieuse alors qu'elle est branche de la géographie : expliquant les "superstructures, étatiques et autres...).
RépondreSupprimerLe DIEU-FRIC mondial du capitalisme criminel et suicidaire s'accroche à l'Histoire, ses BLOC contre Bloc... époque révolue, via évolutions, certes confuses, déviées etc. Il n'empêche que, de plus en plus, existe les germes d'avenir : la conscience citoyenne planétaire... retour à la planète, à la géographie, à la vie à sauver de DIEU-FRIC...
A lire cette analyse très fouillée qui remettra peut-être bien des choses en place dans la tête.
RépondreSupprimerOulala ! en effet, ça c'est du fouillé ! Si on ajoute ça à ce pauvre Rem qui n'est même plus capable d'écrire en français construit, c'est limite fout-la-trouille !
SupprimerBHL a introduit dans la politique étrangère française, le jugement moral accompagné de l'interventionnisme militaire.
RépondreSupprimerC'est une attitude que personne hormis l'Amérique n'aurait pu mener lors de la guerre froide par peur de l'URSS. Des pays moyens comme la France ou la GB ont en ce moment le culot de mener la politique de la canonière qui rappelle étrangement l'époque de la colonisation.
Le réveil de la Russie risque de dégonfler l'ardeur guerrière de ces occidentaux pour quelque temps.
Quant à l'Allemagne, sa seule arme restera l'arme économique. La seule dont elle soit pourvue.
Anass B
Votre analyse n'est pas mal mais la communication actuelle veut que le spectateur/auditeur prenne franchement partie pour la cause que lui indique les prescripteurs journalistiques. Ainsi le Mal et le Bien sont clairement décrits d'entrée selon les critères des droits de l'hommes et du respect du modèle occidental considéré comme le nec plus ultra.
RépondreSupprimerNéanmoins il me parait logique que les opinions soient façonnés par la propagande pour obtenir des résultats lors de négociations. L'opinion russe étant vent debout pour son leader et l'opinion occidentale à fond pour un mouvement populaire qui souhaite prendre pour modèle son système (UE). Cette passion des deux parties entrainant fondamentalement le risque de dérapage des deux cotés.
Je comprends tout à fait votre démarche qui souhaite dépassionner les débats pour éviter des affrontements stupides. C'est le rôle de la presse de dépeindre lucidement unesituation pervertie par l'émotivité et l'irrationnalité inhérentes à des conflits et des soulèvements populaires
On oublie trop que les intérêts supérieurs d'une nation vont souvent à l'encontre des peuples et parfois de leur propre peuple.
RépondreSupprimerLes élites de chaque pays pensent détenir une mission historique : sauvegarder l'unité et la défense de l'identité de la nation. En cela les valeurs des dirigeants politiques, économiques et militaires d'un pays souverain et aux racines historiques sont fondamentalement des valeurs patriotiques et donc de droite. Dans tous les pays du monde.
Le chef de l'état catalysant plus ou moins le dynamisme mais dans une nation structurée comme la Russie, le chef de gouvernement est forcé d'incarner cette volonté sikon il ne tiendra oas longtemos.
Les présidents démocrates ou républicains des USA poursuivent ainsi depuis 70 ans la même politique extérieure impériale qui consiste en de multiples interventions dans monde entier.
Merci de parler de ces problèmes avec une vision dépassionnée mais avec la lucidité de la réalpolitik.
Dommage, Igor, que la politique US se résume non à la préservation du territoire, mais à une agression permanente et tous azimuts, aussi bien au niveau militaire, qu'à celui de l'économie, de la finance, de la propagande. Seul bénéfice : le monde entier hait de pareils dirigeants, donc c'est puissamment contre-productif. Bien entendu, l'étatsunien lambda n'y est pour rien.
RépondreSupprimerConnaitre l'Histoire et s'en référer est une bonne chose mais dangereux (C'était la démarche des nazis!). Il y a un millier d'années l'Ukraine épousait le christianisme avant de fonder un grand empire est un fait historique, mais y faire allusion pour enterrer définitivement le sort de peuples est stupide. A ce titre la France peut revendiquer des territoires de l'ancien empire de Charlemagne?? Ce qui est important est le choix des peuples dans l'instant "T", leur droit inaliénable de choisir leur indépendance ou la voie qui leur parait la plus souhaitable et ce n'est pas facile....
RépondreSupprimerTu t'appuies sur les théories de Karl Haushofer l'inspirateur des théories nazis (lui ne faisant pas partie du parti national socialiste) et de l'espace vital mais on peut contester en se référant aux analyses géopolitiques d'Yves Lacoste qui démontre que la géopolitique n'est pas une vision idéologique même si elle a fortement influencé les nazis.
SupprimerNi v aiment exact ni tout à fait faux.
RépondreSupprimerLes Sudètes, Allemands ou germanophones basés en Bohême ou Moravie, minorités germaniques servirent de prétexte à Hitler pour envahir et annexer ces pays en 1938.
Le prétexte russe sur ses minorités russophones sur le cas de la Crimée et éventuellement de l'Ukraine de l'est pourrait procéder de la même démarche.
Voir sur Google en tapant sudètes sur Google car je ne parviens pas à coller le lien.
C'est un procédé classique pour justifier une invasion ou uke intervention quu n'est pas propre aux nazis et qui est plus géographique qu'historique.
Ainsi la France au nom des minorités francophone pourait annexer la Wallonie et une partie de la Suisse !
Si l'Histoire ne doit pas être le seul critère d'analyse, il en est néanmoins un.
Je remercie l'aureur de ce blog que je connaissais pas pour au moins remettre l'Histoire dans le contexte politique. Ce que la presse ne fait jamais.
Vive le rattachement de la Wallonie à la République française !
RépondreSupprimerHalte à l'oppression flamande !
Un Belge francophone
For free Scotland hip hip hip hurrah !
RépondreSupprimerjauni à force de marcher.... est-ce bien raisonnable ?
SupprimerOuille ouille ouille !
RépondreSupprimerCe billet a eu du succès. Ne me demandez surtout pas pourquoi, je n'en sais fichtre rien !
Mais je tiens à préciser quelques petites choses :
1) Je ne soutiens absolument pas Vladimir Poutine dont la personnalité m'indispose, d'autant que je déteste les pouvoirs autoritaires, cependant il me parait évident qu'il fait son boulot de Chef d'une puissance impériale comme Obama fait le sien et Xi Jinping aussi.
2) Je ne cautionne absolument pas la politique impérialiste de la Russie même si je comprends les mécanismes qui sous-tendent ses comportements.
3) J'ai tendance à penser que le maintien, voire le renforcement de l'Otan n'ont rien arrangé pour aboutir à une paix durable et à des discussions fructueuses et à concourir à autonomiser l'Ukraine.
4) Il m'est impossible d'oser comparer l'attitude de l'Allemagne fasciste d'avant-guerre ou même la politique de l'URSS des années 1950-60 avec les évènement actuels.
5) Je ne suis pas un type assez intelligent pour qu'on m'attaque sérieusement sur un billet plutôt ironique. Je ne défends personne. Je ne prends partie pour quiconque.Je me contente d'observer. Je suis plutôt pour l'autonomie et le droit des peuples à décider de leur avenir, quitte à scinder ou fédéraliser (?) un pays pour que les citoyens puissent vivre ensemble.
6) Ce que je pense, n'a strictement aucun intérêt, et puis c'est tout !
7) Cependant, j'ai un mal fou à fermer ma gueule. Faites-moi mal pour m'y contraindre, bordel ! :-D
Le chiffre 7 me porte bonheur. So long, les amis et merci pour vos lumières !
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Trop de "Je" dans le commentaire précédent ! On se croirait chez Aphatie, chez Barbier ou chez BHL.
RépondreSupprimerÉcartelez moi.
Nann, c'est passque tu est toujours aussi JEune, super-Cuicui, presque autant que Lucien JEnesse.
SupprimerTu as le regard aussi JEne que celui de mon petit-fils (un an), mais dans ton cerveau veille depuis toujours la sagesse de Zarathoustra, de Sirdar Gautama et de Sitting Bull réunis. Avec une pincée de Kong Fou-tseu.
Si on lit ce post et les commentaires souvent éclairés il me semble que cette crise est particulièrement bien décrite. Pas mal pour un semi clochard comme vous aimez vous définir.
RépondreSupprimerBruce