jeudi 27 décembre 2012

Une version du petit chaperon rouge pour adultes de gauche plus ou moins consentants.

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Ami(e)s gauchistes, sociaux-démocrates et de tous bords .

Voici qui va réveiller vos consciences avachies.

  À l'orée de cette année 2013, dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas d'idéologie véritable, il  présentera toujours sa candidature sous des auspices semi-révolutionnaires, il sera donc élu, et il gouvernera selon des préceptes bien différents des promesses électorales qu'il a faites. Cet adversaire, c’est la gauche molle. Sous nos yeux, en 7 mois, la gauche molle a pris le contrôle du pays, de la société et même de nos vies. Il est toujours possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes vertigineuses, de menacer des États, car nous autres socialistes, n'avons pas eu le courage de réformer en profondeur le système bancaire et la spéculation à la micro seconde .
Cette emprise est devenue un système dans lequel nous sommes empêtrés sans savoir que faire pour en sortir.*

Vous avez évidemment reconnu le fameux discours électoraliste, légèrement modifié par mes soins, prononcé au Bourget par notre candidat président (voir l'original en bas de page)... Quand on le relit, on ne peut s'empêcher de sourire sardoniquement.


Quand je regarde ma situation matérielle depuis un an, rien n'a changé... Toujours la même vie de galère, à jongler avec des revenus médiocres et stagnants mais des dépenses en permanente augmentation.

Quant à l'espoir d'une vie meilleure pour 2013. Je préfère n'en rien dire.

Cette social-démocratie molle, qui pour nous distraire, accouche de réformes de société sans grande portée ne concernant qu'une minorité, ne s'attaque pas vraiment à la finance qu'elle a pourtant défini comme son ennemie.

Décidément le socialisme moscovicien , avatar bas de gamme du socialisme strauss-kahnien gonflé à coups de communication payée par de grands groupes, est une engeance innommable. Ce socialisme de connivence ; avec les acteurs des marchés, les communicants, les banquiers, les grandes entreprises, la ploutocratie européenne, sous un masque vaguement social ; cache sa véritable nature : un conservatisme financier et structurel ainsi que la trouille prodigieuse de se mettre les grands frères européens ou occidentaux à dos.
Bref, le pouvoir socialiste se caractérise par un manque patent d'imagination qui rappelle les programmes politiques de droite aussi lamentables que destructeurs. Dans ce monde ouvert où fourmillent les intelligences et les idées, n'y aurait-il qu'une voie pour résoudre la crise ? Cette hypothèse parait évidemment absurde !

Les réformes sociétales que le PS lance ne sont qu'un rideau de fumée pour cacher, sinon son impuissance pour peu qu'il souhaite sincèrement de véritables réformes économiques, du moins une adaptation molle au monde capitaliste tel qu'il existe actuellement.

7 mois ont suffit pour comprendre que le grand discours du Bourget était un attrape nigaud, une sorte de piège à mouches gauchistes auquel quelques esprits simples ont cru. Pas moi.

Finalement, la grand-mère de Martine Aubry avait raison en déclarant que lorsque c'était flou, il y avait un loup. Les Français, innocentes victimes, naïfs petits chaperons rouges, ont invité le loup déguisé en gentil mou à partager leur pitance puis leur couche. Ils se sont endormis en toute confiance, se sont retournés puis... Dans la torpeur  douillette, l'irréparable outrage s'est produit dans la douleur et la consternation !
Les pauvres gens ne sont pas près de s'en remettre !



Mais après un épisode aussi traumatisant, revenons à des considérations plus décentes. 

Quel blogueur de gouvernement peut encore croire qu'on peut appliquer le socialisme dont ils rêvent avec des Ayrault, Moscovici, Cahuzac, Pellerin, Sapin et j'en passe de moins pires !

Amis socialistes ou sympathisants de gauche, il serait temps qu'au lieu de béer d'admiration devant ce réformisme mou ou de défendre des mesurettes dérisoires, vous vous réveillassiez avant de prendre 15 ans de bagne avec la droite forte...

Il n'est pas trop tard, vous valez bien mieux que ceux qui sont censés vous représenter... Et puis après tout, "qui aime bien châtie bien."

CQFD.

Bonnes fêtes de fin d'année.


* "Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies. Désormais, il est possible en une fraction de seconde de déplacer des sommes d’argent vertigineuses, de menacer des Etats. Cette emprise est devenue un empire." 
François Hollande. extrait du discours du Bourget du 22 janvier 2011.


Cui cui fit l'oiseau toujours fidèle au poste.
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lundi 24 décembre 2012

L'histoire rocambolesque d'un gauchiste repenti transformé en pigeon. Poil au Menthon de Sophie !

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Amis gauchistes, salut à vous !

Figurez vous qu'il m'en est arrivé une bien belle !

 Accrochez vous aux rideaux car ce récit risque d'être long et scabreux... Âmes sensibles ou libérales, éloignez vous.

Un jour de repos, alors que j'écoutais une émission de radio, les "grandes gueules" sur RMC - de tendance masochiste il m'arrive effectivement de vouloir me faire du mal - où officiaient un agriculteur, éleveur caprin qui à force de côtoyer ses chèvres finissait par penser comme elles, un prêtre vaguement social-démocrate qui parlait avec une voix de curé pendant un prêche et l'inénarrable Sophie de Menthon, prêtresse  de la Foi libérale devant Sainte Thatcher, j'ai éprouvé une sorte de révélation mystique.



Certaines mauvaises langues que je n'approuve pas, et pour cause, vous verrez pourquoi plus tard, estiment que la vociférante Sophie de Menthon, avec sa voix de crécelle qui vous donne des envies de suicide ou de meurtre est une passionaria  hystéro-louftingue du monde patronal qui est aux salariés ce que les négriers furent aux esclaves.

D'aucuns insinuent que sa fibre sociale est à peu près équivalente à celle d'un Tyrannosaure Rex et qu'elle a délocalisé, comme tout bon patron français qui se respecte ses centres d'appel.

En sus, des critiques détestables arguent que quand elle prononce le mot "entrepreneur", elle en a plein la bouche au point qu'on aurait pu penser qu'elle avait sucé le mammouth étatique que le docte Claude Allègre désespérait de dégraisser depuis 20 ans.
Toutes ces méchancetés gratuites et ragots sans fondement sont proprement  écœurants et bien entendu, je les condamne avec la plus extrême fermeté !

Donc, cette chère Sophie, expliqua que tous les entrepreneurs, créateurs d'emplois de biens et de richesses, méritaient d'être défendus devant la vindicte populaire qui rappelait la sinistre période révolutionnaire trancheuse de talents... Elle n'oublia pas d'associer, dans son discours bien huilé, les grands patrons du CAC 40, les chefs d'entreprise de PME, les artisans, les commerçants, les autoentrepreneurs ainsi que les "geonpis"... Tous égaux, ils étaient la force vive du pays.

Elle procédait comme cette vieille droite bourgeoise, qui, pour défendre ses privilèges n'hésitait pas à agréger à de grands possédants milliardaires, les petits propriétaires d'une masure en préfabriqué... Bref, rien que de l'argument classique qui a fait ses preuves depuis des générations.

Et pourtant, amis, vous n'allez pas me croire, un homme averti en valant pourtant deux, je plongeai comme deux zombies des Carpathes.

L'enthousiasme naquit dans mon pauvre cerveau dénaturé par les germes pernicieux d'un gauchisme transcendantal semés depuis des lustres ! Je me sentis devenir le fils putatif de Gérard Depardieu et de Sophie de Menthon.

Un papa cupide, une maman libérale : mon rêve. Hériter de la beauté de mon père et de l'intelligence de ma mère. Que demander de plus pour cette année 2013 ?

Étais-je stupide ? Ma SARL miteuse, mon étal de 3 mètres sur les marchés pourris de la région parisienne, selon madame de Menthon, m'autorisaient à rivaliser avec Arnaud Lagardère, Bernard Arnault, Gerard Depardieu et autres Bernard Tapie.

Vous rendez vous compte, bande de nazebroques ? Afflelou, Dassault, Bouygues, Cuicui même combat ! Tous unis sous la même bannière de la France productive et libérale soumise à la férule de l'état et de ses charges sociales exorbitantes !

Qu'importe notre niveau de richesse respective, autoentrepreneurs "crève-la-faim" pour la plupart, les petits patrons même pas smicards, les banquiers opulents, les "Crésus" du Cac 40, sous la houlette de notre diva nous nous devions d'être tous solidaires ! Il en va de la sauvegarde de la liberté d'entreprendre, hurlait elle comme une sirène assourdissante.

N'est-elle pas géniale notre Sophie ? Si convaincante que des tas de femmes de ménages, camionneurs, petits retraités, émules de Sarkozy, plombiers salariés, commerciaux au pourcentage, tous cibles privilégiées de l'émission culte "Carrément Brunet" qui suit celle des GG  de téléphoner à la station pour trouver normal que le pauvre Depardieu s'exile fiscalement. Une multitude de petites gens qui vivant dans une certaine précarité, défendent des gens richissimes qui se foutent royalement de leurs situations. 
Ah ! L'idéologie...

J'ai pleuré de bonheur devant tant de bonté désintéressée.

La France est un pays formidable. Et tellement généreuse pour ses riches qui n'ont jamais assez d'argent pour investir, affirment-ils, le cœur sur la main ...


De fait, je me demande si je ne vais pas m'exiler en Belgique car vu mon chiffre d'affaires dérisoire qui ferait honte à un pigeon malade et déplumé, nonobstant des impôts conséquents dus malgré la faiblesse de mes recettes, je ne souhaite plus nourrir tous ces assistés, qui non seulement vivent à mes crochets mais en outre, veulent ma peau ! Avez vous remarqué comme désormais je maîtrise le langage "geonpi", les gueux ?

Quand on fait partie de l'élite économique et culturelle, on apprend vite à mépriser les salariés, condition sine qua non d'imposer le respect. "Sophie m'a sauver !" aurais-je pu écrire en lettres de sang sur la porte de mon taudis.

Je vais de ce pas appeler mes potes Afflelou et Depardieu afin qu'ils rancardent les pauvres entrepreneurs malmenés par des bandes organisées de marxistes ivres de de bruit, de fureur et de sang sur les destinations intéressantes.

Je ne vous salue pas, sales gauchos !

Sainte Sophie de Menthon, je vous en prie, bénissez moi et surtout n'oubliez pas de protéger tous nos entrepreneurs contre les tentacules socialistes de l'administration fiscale  !

Joyeux Noël à toutes et à tous.
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mardi 18 décembre 2012

Quand God blesse la Paradisialandie... Ou la foire aux absurdités.

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Ce petit récit pour enfants, sans prétention aucune, se veut une piètre réflexion par l'absurde sur le problème de la libre circulation des armes dans un merveilleux pays imaginaire nommé the United States of Paradisialand (USP).

Rien de plus.

Hypocritement, je certifie que  toute allusion ou référence à des évènements ayant existé ne serait que pure coïncidences et vues de l'esprit...


Il était une fois un beau pays démocratique où les libertés individuelles étaient célébrées avec faste et ostentation. Les habitants étaient tellement libres qu'ils avaient la possibilité de s'armer jusqu'aux dents pour défendre, qui sa propriété, qui sa liberté de penser, qui sa famille de tout envahisseur ou supposée personne menaçante.

Non, ce pays ne se situait pas en Corse, région française fustigée pour sa violence abjecte et aveugle. Ni au Moyen Orient, ni en Afghanistan, ni au Pakistan, ni en Syrie traités par les Paradisiaques comme des territoires peu matures . En réalité, vous vous trouviez dans ce que l'opinion mondiale considérait comme un des pays le plus civilisé du monde.

Enfin, c'est ce que déclaraient les médias, toujours aussi admiratifs de la la Paradisialandie.

Or, le NRA, puissant lobby des armes, organisme de salubrité publique de ce pays de cocagne défendait férocement ce droit à l'autodéfense, d'autant que de mauvaises idéologies comme le socialisme, le communisme, voire la social- démocratie rodaient tels des charognards pour dépecer ce brave peuple paradisiaque, défenseur du marché, du libéralisme économique et de la liberté dans le monde.

Plusieurs fois, des citoyens psychiquement dérangés de cette belle nation, pris d'un  coup de folie, armés comme des porte-avions exterminèrent dans des universités ou des écoles, sans véritable raison, des dizaines d'individus, enfants compris. Inutile de vous dire l'émotion du peuple et le bouleversement des familles. Qui n'éprouve un dégoût effrayant  devant l'horreur de ces crimes gratuits ?

Le président Abamo, représentant des Paradisiaques tenta bien de restreindre l'usage et la vente des armes pour éviter de tels bains de sang mais devant les protestations et les cris d'orfraie de son opposition républicaine, majoritaire à la chambre des représentants et arcboutée sur le 2ème amendement de la Constitution, il fit marche arrière.

Le NRA proposa intelligemment un compromis pour éviter les débordements : et si on armait chaque élève ? Ainsi, un fou voulant commettre un carnage serait abattu comme un chien par les étudiantss ! Cette mesure souleva l'enthousiasme des Paradisiaques.

On créa de petits holsters pour enfants et adolescents, décorés avec des personnages de Disney ou de jeux vidéos. Le constructeur Appeal fit fort avec son isonne 7 en intégrant un lanceur de projectiles empoisonné à son téléphone triple play !    On coloria même les pistolets avec des couleurs fluorescentes du plus bel effet ! Seul hiatus : les chérubins n'avaient droit qu'à des  pistolets 6 coups à barillet...

Au bout d'un an, un nouveau débat apparu, devant la mort des centaines d'enseignants abattus par des élèves déçus par leurs notes ou mécontents d'une remarque, les professeurs réclamèrent le droit à des armes plus efficaces pour répliquer. Le législateur leur donna l'autorisation de posséder un fusil d'assaut M16 placé le long de leur bureau. Les directeurs des écoles, hiérarchiquement supérieurs, réclamèrent aussitôt une arme encore plus puissante : ils obtinrent à leur grande satisfaction un lance-flamme.

Peu de temps après, une gigantesque catastrophe remua la Paradisialandie. Un enfant qui mâchait un chewing-gum, et sommé par son professeur de le recracher s'énerva, dégaina et fit feu sur l'enseignant. Il le rata. Un autre élève qui ne portait pas l'individu au chewing-gum dans son cœur tira sur celui-ci et s'ensuivit un échange mortel. Le professeur, très myope, répliqua en tirant quelque rafales au jugé.
Le proviseur entendant ces détonations arriva dans la classe et lança un bon jet de napalm grâce à son lance flammes. 

Entendant le vacarme, les professeurs des autres classes arrivèrent munis de leurs M16. Bref, à la fin de l'échange, il n'existait plus de campus et on compta 1787 morts, étrangement date de l'établissement de la Constitution et de son second amendement...

Le NRA, soutenu par Fox News et les membres du Tea Party, se plaignit de la myopie de certains enseignants et du lobby des chewing-gums responsables à leurs yeux d'un incident déplorable.

Devant une telle catastrophe, le président Abamo réclama une réforme profonde sur la vente libre des chewing-gums et un contrôle accru sur la bonne vue du corps enseignant. Les défenseurs du NRA réfutèrent par ailleurs  ses arguments sur la vente des armes en réclamant simplement que les professeurs soient remplacés par des GI's, secondés par 3 ou 4 chiens d'attaque, ces militaires ayant participé au moins à une guerre extérieure. En tout état de cause, une réforme d'envergure fut promulguée : la vente des gommes à mâcher sera réglementée.

Nul doute que ces mesures spectaculaires mettront fin à ces débordements qui minent cette fantastique civilisation des USP !

God bless Paradisialand, ses libertés individuelles, et son art de vivre !

Amis sincères, j'espère que ce joli petit conte vous aura agréablement diverti, en tout bien, tout honneur...

Et que vivent les blogs

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mercredi 3 octobre 2012

Toi aussi, crée ton "think tank" ultra libéral pour résoudre le probléme des logements sociaux !

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Salut les gros loups, j'ai décidé, dans un délire dont je suis tristement coutumier, de me prendre pour Libéral 1er, roi du profit, empereur de la thune, duc de la rentabilité, comte du renard libéré dans le poulailler libre et adhérent provisoire à l'UMP, ce parti pourtant trop étatiste pour moi. J'attendrai patiemment que le FN veuille bien retourner à ses fondamentaux ultra-libéraux pour le rejoindre avec gourmandise.



Atlantico, le site des réacs sarkozystes se demandait avec sa finesse et sa délicatesse habituelle : "Et si pour résoudre la crise du logement, on supprimait tout simplement le logement social ?". On pourrait lui répondre, pas de problème, dans ce cas une solution plus simple, "supprimons la pauvreté, soit en exportant nos pauvres dans des pays où les salaires sont ridiculement bas soit en éradiquant la misère par des mesures économiques, mais ça, monsieur Libéral ne sait hélas pas faire !"



Récemment divers blogs ont alerté l'opinion sur les tentatives de certains députés de l'opposition de modifier par amendements la fameuse loi SRU sur le quota de 20% de logements sociaux obligatoires par commune.

le député Martial Saddler (UMP) déposa la proposition de décompter les lits d'hôpitaux, de prisons ou de gendarmerie dans les 20% de logements sociaux.


Aussi, fier de proposer des mesures encore plus cyniques, voici des idées destinées à remettre un peu de libéralisme dans ce monde de lapins angoras roses. Au diable l'humanité sirupeuse, dehors le socialisme égalitariste, adieu le collectivisme niveleur !



Place au libéralisme émancipateur, à la compétitivité virile, à la hiérarchie sociale, au respect des valeurs des élites ! À cheval, compagnons de l'aristocratie de l'argent, boutons ces gueux de gauche  à l'abri de notre regard et faisons en sorte qu'ils se terrent dans leurs ghettos insalubres !

Vivons pleinement notre réussite sociale et malheur aux ratés et aux minus, par Montjoie Sainte Thatcher !


Je propose donc en première mesure d'inclure dans les 20 % de logements sociaux, les cimetières. Quel endroit plus égalitaire que les nécropoles. Qui pourrait contester que nos anciens ne feraient pas partie de la communauté ?

Ensuite je suggère que les ponts sous lesquels vivent des individus soient placés sous la dénomination de "logements sociaux collectifs". Chaque logement délimité par des cloisons en carton serait comptabilisé et chacun devrait payer son écot au titre de la taxe d'habitation.
Je rappelle que nous autres libéraux, revendiquons ardemment que tout citoyen de ce pays, quelque soit son niveau social paye l'impôt pour comprendre que dans un pays capitaliste rien n'est gratuit ! Tout se paye, sacrebleu !



Il y a des grandes chances, dans ces conditions que la ville prestigieuse de Neuilly sur Seine  avec ses 2,5 % de HLM parvienne à se hisser, grâce à ses lits d'hôpitaux, places de prison, logements de fonction de la gendarmerie, crèches, cimetières et ponts, à un niveau de pourcentage plus gratifiant...

C'est ainsi que se termine ma brève contribution à la cause désespérée de nos libéraux hexagonaux dont les programmes politiques partent en quenouille aux yeux de l'opinion.

Nos fanatiques libéraux, sortes de stakhanovistes du libre marché, forcenés du capitalisme béat, grands inquisiteurs de l'argent roi et du tout payant sur Terre, Pierre Chappaz, Hashtable et l'Hérétique  peuvent se réjouir de compter parmi leurs ouailles des individus aussi créatifs que moi, crénom de Dieu !

Malgré ce renfort de poids, je crains que les Français n'aiment jamais le libéralisme pur : ce peuple, décidément, a trop de mal à comprendre que tout à un prix : trop rêveur, poète et égalitariste sûrement, et ça, monsieur Libéral n'aime pas du tout puisque son idéal à lui, c'est le fric, toujours le fric, rien que le fric !  
Et de cette valeur de l'argent, aucun auteur prestigieux n'a jamais pu en faire un poème...

 Si ce n'est pas la preuve absolue de  l'impasse et de la faillite  d'une idéologie...

À après, amis sincères.
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mardi 25 septembre 2012

Métaphysique animalière. Propos de basse-cour mais de haute tenue.

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Cet épisode banal s'est produit il y a quelques mois dans la montagne corse au lieu-dit photographié plus haut.

Une buse tournoyait inlassablement  en cercles concentriques au dessus d'un poulailler. Elle devait avoir l'estomac dans les ergots vu l’acharnement de ses agissements et la patience dont elle faisait preuve.

http://letrainebuisson.blogspot.fr/2007_11_01_archive.html

Je descendis auprès des poules qui vaquaient à leurs occupations et m'assis sur un muret pour éviter quelques meurtres en série.
Cette satanée buse, avec un aplomb qui frisait l'insolence continua pourtant son manège malsain...

Bien que faisant partie d'une espèce protégée, la buse corse reste prudente grâce à un atavisme insulaire qui pourrait surprendre plus d'un rapace continental, en survolant sagement ses proies à une altitude extrêmement respectable, au delà d'une portée de fusil.

Bref. Pardonnez mes digressions vaseuses mais j'en viens au sujet principal.

Tandis que je conversai avec la volaille, qui, tout en picorant et en grattant la terre à la recherche d'un vermisseau, ne perdait pas une miette de mes paroles, un merle bien dodu, une espèce protégée qui finit fréquemment en succulent pâté vint se percher sur mon épaule gauche.

Étant un individu frustre et peu cultivé, j'ai toujours eu la conviction que tous les êtres vivants, végétaux compris, de notre planète, de par une génétique presque commune, se comprenaient forcément, même s'ils ne parlaient pas le même langage.

Et là en tant qu'humain rempli d'une suffisance abjecte, d'une arrogance irrespectueuse et d'une bouffissure méprisable, je me moquai de ces gallinacés dont j'avais appris que les ancêtres étaient ces fameux dinosaures qui avaient dominé le monde sans partage pendant la bagatelle d'environ 165 millions d'années.

- Regardez vous, misérables cocottes, me moquai-je,  filles et cousines des pires prédateurs qui ont écumé notre terre. Observez ce que vous êtes devenues : de petites machines biologiques, élevées en batterie pour nourrir une humanité dont les ancêtres rampaient sous terre et se cachaient devant la puissance inouïe et la sauvagerie effrayante de vos aïeux.

- L'homme : quelle merveille ! Ajoutai-je, béat.

Le merle se mit à siffloter et ô miracle, je compris tout ce qu'il affirma.

- Pauvre fat ! Me lança l'oiseau  noir. Certes, nous avons dominé la terre pendant des millions d'années et si cette maudite météorite n'avait pas ravagé la Terre il y a 65 millions d'années, c'est vous qui seriez à notre place dans cet élevage ! Nul doute que notre civilisation serait alors infiniment supérieure à la vôtre !

Ces paroles me révoltèrent. "Mais l'Homme est l'accomplissement réussi de toutes les forces du cosmos", déclarai-je sottement, "il a inventé les mathématiques, la philosophie, la poésie,  la science... Dieu."

- Crois moi Cui cui, vous n'êtes qu'une espèce temporaire qui se détruira par cupidité et stupidité. Jamais vous ne régnerez aussi longtemps sur la planète que nos aïeux les dinosaures ! Peut-être dans quelques milliers de siècles, votre race terminera t-elle sa carrière comme la nôtre, élevée en batterie pour nourrir quelqu'insecte géant qui vous aura supplanté...
Il reprit.
Dans ce monde qui nous dépasse, toute espèce ou civilisation est sujette à la décadence et à l'avènement d'une nouvelle race ou organisation qui la remplacera.
Quant à imaginer que grâce à vos facultés intellectuelles, votre espèce perdurera, c'est méconnaître les lois de la nature et de l'univers qui privilégient la violence, les retournements de situation, les catastrophes écologiques, les maladies et virus, la brutalité et la cruauté ! Et si vos dieux existaient, nous autres créatures de l'univers, le saurions puisque nous sommes faits de la même pâte !



Ivre de fureur, d'un geste rapide je saisis ce merle gras bien trop pédant et sentencieux, puis à l'aide de ma main gauche je lui tordis le cou. Son trépas fut instantané. Je le remontai à la maison pour le faire rôtir dans la cheminée. 

En quittant le poulailler, j'entendis des gloussements caquetants de la part de ces poules irrévérencieuses que je pris à juste raison pour des quolibets et des sarcasmes. 

En signe de dépit, j'ai levé la tête, apostrophant la buse, lui souhaitant bon appétit !

Je ne sus pourquoi mais la nuit suivante fut parsemée de cauchemars monstrueux. Pourtant le lendemain, aucune poule ne manqua à l'appel.

Sur ces fadaises qui n'ont qu'un lointain rapport avec la politique politicienne, chers lectrices et lecteurs qui avez eu le courage d'arriver jusqu'à ces lignes, je vous donne rendez-vous pour plus tard si le fantôme du merle corse daigne me laisser en paix une nuit. Une nuit seulement.
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vendredi 21 septembre 2012

Sommes nous des rats de laboratoire ? OGM, un peu, beaucoup passionnément, à la folie ? Pas du tout !

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Malgré la dernière étude scientifique sur certains OGM qui demande confirmation, la consommation et la mise sur le marché de ces céréales génétiquement modifiées nous obligent à une certaine prudence. Je suis bien certain, que beaucoup de défenseurs des OGM, évitent discrètement, dans la mesure du possible de les proposer à leurs enfants. 


Il y a quelque temps, alors que j’étais parti jouer à l’agriculteur au fin fond de la Corse profonde et que je trayais tranquillement les chèvres, ces petites bêtes bien moins pacifiques qu’on l'imagine, mon regard tomba sur une étiquette verte isolée au milieu des sacs d’aliments pour bétail, dont les caractères d’imprimerie étaient inscrits en minuscules de chez " Minuscule "…
Intrigué, je parcourus le texte et là, mes enfants, je crus tomber raide mort quand j’y lus que dans le contenu de 25 kgs d’aliments destinés à l’alimentation de ces grandes chèvres poilues et typiques du terroir, fierté de l’agriculture séculaire de notre île, se trouvaient, tenez vous bien, 15 % de soja transgénique !
OUI ! 
Vous avez bien lu ! Ces animaux dont on vante la qualité du lait, l'excellence du fromage, étaient nourris grâce à une alimentation génétiquement modifiée, et ce, à l’insu du propriétaire qui avait négligé de lire l'étiquette détaillée (il y avait une notice pour 50 sacs de 25 kgs et encore fallait il la trouver !). Sous le coup de l’émotion, j’appelai un de mes amis, éleveur de moutons ardéchois qui me confirma que la plupart des palettes d'alimentation animale contenait environ de 15 à 30 % d’ OGM !

Et là , permettez de vous dire, mes amis, que j’ai beaucoup ri ! Vraiment.

Jaune. Comme la bile de mon foie. Un rire gros comme les tumeurs des rats nourris aux OGM.

Vous imaginez la situation dans un élevage industriel ? Saviez vous que la différence de prix entre l'aliment avec OGM et sans OGM est importante ?

Quand je pense que les écolos de tous bords et certains citoyens regardants hurlent quand, dans des biscuits ou les produits finis, on trouve plus de 0,9 % d’OGM , alors qu’ils consomment à tout bout de champ de la viande, du lait, des fromages, du beurre, des œufs, confits aux céréales génétiquement modifiées et bourrés d'antibiotiques, je me dis qu’on vit une époque formidable !

Pour une fois les végétariens, n'ont rien à nous envier...
Mesdames et messieurs, ne vous bousculez pas  pour visiter le parc enchanteur où les producteurs hypocrites succèdent aux agriculteurs faux derches, où des marchands d'aliments pour bétail sans remords et sans honte font leur petit business, où des politiques de tous bords, incompétents, veules et corrompus par les lobbies, coincés par leurs impératifs électoralistes sont dépassés par les évènements, où les industriels de l’agroalimentaire avec leurs complices des  multinationales américaines, avides de fric visent le monopole des semences ; Tous unis par des intérêts convergents et peu avouables, font semblant de pratiquer un jeu tronqué d’avance  mais d’apparence démocratique qui leurre tous les pigeons transgéniques que nous sommes devenus !

À pleurer !

Quelques uns ne sont pas dupes. L’immense majorité des consommateurs moyens est incapable de distinguer un hêtre d’un chêne, une poule de six mois d’un coquelet forcé de 7 semaines, un camembert au lait cru d'un fromage pasteurisé rempli de pesticides… 

Certains arguent du fait que les membres de notre espèce vivent de plus en plus vieux. Certes, la génération précédente a profité de progrès importants mais qui peut m'assurer que leurs descendants bénéficieront d'une longévité équivalente ? On observe déjà les prémices d'un retournement. Et puis dans quel état physique seront-ils à 65 ans ? 

Bref, mes chers petits mickeys, les idées de madame Duflot et Monsieur Bové n’y feront rien si nous continuons à nous faire tondre la laine sur le dos comme les moutons que nous sommes devenus. Alors que faire ?

Bêler, n’est sûrement pas la solution…

Rugir ? Oui... Mais pour rugir, il faudrait être des lions… C'est malheureusement une espèce en voie de disparition qui mange comme nous de la viande transgénique bourrée d'antibiotiques et de pesticides.


Alors que faire ? Je ne vois qu'une seule solution : remettre son destin entre les mains d'un grand savant comme Claude Allègre, une sommité incontestable, scientifique productiviste autoproclamé, promoteur des avantages du progrès, de la croissance éternelle, du nucléaire, de l'amiante, du gaz de schiste, des OGM, des pesticides et des bienfaits d'un réchauffement climatique salutaire. Avec des penseurs français d'une telle envergure, l'avenir s'annonce radieux.

Le règne des dinosaures, espèce soit-disant stupide dotée d'un cerveau minuscule, a duré 165 millions d'années, Il nous reste 162 millions d'années à tenir pour égaler cette  performance, équipés que nous sommes d'un cerveau conséquent.
Cependant il me reste quelques doutes... 
Pas vous ?

Adieu mes fidèles amis de tous bords.  

Devant une perspective aussi sombre, je déclare solennellement à la poignée de lecteurs qui me reste : je pars me noyer.
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mercredi 19 septembre 2012

Bien salafiste ne profite jamais... Un peu d'humour dans un monde démentiel.

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Tandis que la France éternelle, selon de nombreux médias tremblotants et manipulateurs , était mise à sac par quelques cent cinquante supposés salafistes qui se demandaient eux-mêmes ce qu'ils faisaient aux Champs Élysées ;

Alors que quelques identitaires et autres nationalistes en carton pâte de chez Web & co hurlaient leur désapprobation devant une pseudo invasion qui les ravissait ;

Cercopithecus_lomamiensis_MaleP : une nouvelle espèce de singe découverte en RDC. Étonnamment humain...




 
Pendant que les dames Fourest et Genest, qu'on voit partout et à longueur de temps dans les médias pleuraient, chacune dans son coin, sa détestation de la religion musulmane qui n'en demandait pas tant ;

Au moment où le dandy Manuel Valls, Ministre de l'Intérieur prétendument socialiste, psalmodiait du Sarkozy dans le texte ;

Les Français se terraient dans leur chaumière.

Oui, mes amis, pendant que notre beau pays se retrouvait à feu et à sang, selon  la volaille gazouillante qui fait l'opinion sur internet, je vendais héroïquement, sur les marchés populaires, mes produits de merde au milieu des salafistes barbus et des gitans voleurs de poules.

Inutile de  vanter la bravoure dont je fis preuve mais tout juste si j'échappai miraculeusement aux tirs de kalachnikovs, aux viols en bandes organisées, aux attentats suicides, aux prières de rues, et autres exactions atroces dont la presse et l'extrême droite nous rebattent  les oreilles à longueur de journées.

J'étais pourtant en territoire prétendument hostile, peuplé de pauvres, de musulmans, d'assistés paresseux comme disent certains imbéciles qui ne connaissent pas le terrain.

Or doncques il s'est trouvé, chers potes, que dans mes banlieues pourries, je n'ai pu observer le moindre signe de tension.

Rien. Nib de nib. Que dalle.

Mais alors, que baragouinaient la Presse et Internet ?

Des conneries. Comme trop souvent. Transposant le Caire à Paris, Benghazi à Argenteuil, Peschawar à Montfermeil.

La rumeur, twitter, les journalistes nous rendent raides dingues : j'ai parfois l'impression qu'une partie non négligeable de nos leaders d'opinion (de gauche comme de droite) souhaite que les musulmans se rebiffent pour leur rentrer dedans.
Je le sens venir. Gros comme un camion de pompiers, sirène hurlante.

Les provocations ne sont pas toujours l'apanage des salafistes, par ailleurs ultra minoritaires et souvent assez ridicules dans notre pays.

Les amis, regardez autour de vous, faites la part des choses et ne vous laissez surtout pas embobiner par cette Presse de merde qui cherche à faire du musulman, au travers des rodomontades de quelques exaltés en mal de reconnaissance, l'ennemi juré de la société.

"Bien salafiste ne profite jamais." Sauf peut-être à ceux qui souhaitent nous exciter avec des vétilles pour nous la mettre socialement bien au fond.

Ainsi soit-il !

Sans être particulièrement mauvaise langue, rappelons tout de même, au père Noël qui est descendu  du ciel le 7 mai dernier, que l'adversaire le plus coriace est la "finance" : c'est même lui qui nous l'a seriné avec des trémolos dans la voix. On attend toujours les actes avec une impatience non dissimulée...

Je vous embrasse toutes et tous, autant que vous êtes..

À après.
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jeudi 30 août 2012

Roger le Gaulois, le chien Manuel et le petit Romanichel.

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Ce texte de mauvais goût est à prendre au second degré,  cela va sans dire.

Mesdames et messieurs, permettez moi de me présenter : mon prénom est Roger, je suis un Français issu de 18 générations de pure race, j'ai 54 ans. Je pèse 97 kgs, mesure 1m 79 et suis apolitique.

Je suis hélas veuf, ma femme Germaine m'a quitté suite à une grave maladie de foie. La faute à ces satanés sulfites et non comme le clament certaines mauvaises langues d'un trop plein d'alcool. Le destin ne m'ayant pas épargné, mon fils a trépassé d'une indigestion alimentaire due à l'absorption malheureuse d'amanites phalloïdes et non pas d'une overdose de champignons hallucinogènes comme le prétendent méchamment les voisins.

Bref. Depuis dix ans, je vis seul avec mon bouledogue anglais, Kiki, que j'ai successivement appelé KikiHortefeux, puis KikiGuéant. Je l'ai rebaptisé récemment KikiValls parce qu'il le vaut bien.

Kiki Valls

Je ne fais pas de politique - comme la plupart des Français - et il m'arrive aussi bien de voter à gauche qu'à droite. Pas à l'extrême gauche, faut quand même pas déconner, merde !

Je ne sais s'il s'agit d'une coïncidence mais j'ai toujours désigné le bon candidat. Et ce, à un tel point que la pauvre Germaine, admirative, me surnommait "Opinion way of life". J'en suis encore rempli d'émotion.

En 2007 j'avais voté Sarkozy afin qu'il remette de l'ordre dans le pays mais aussi pour célébrer les valeurs du travail dignes de l'époque bénie de feu Pompidou. 
J'avais vite compris combien il nous avait embrumé : à la fin de son mandat, quand il rencontrait des citoyens ordinaires, il fallait qu'il se vante systématiquement de la beauté de son mannequin d'épouse et de sa proximité avec les maîtres du monde. 
Ce président se l'est toujours joué héros de sitcom comme s'il avait souffert d'un grave complexe d'infériorité.
Ce type avait 15 ans d'âge mental, une absence totale de recul sur lui-même et une maturité d'adolescent à peine pubère. Je l'ai zappé en 2012. Peut-être qu'en 2017, il aura mûri et sera devenu adulte.

J'ai voté Hollande. Un socialiste. Ce que j'aime chez les socialos, c'est qu'ils font une campagne tonitruante à gauche puis sitôt au pouvoir procèdent à des mesures de droite. Leur problème est qu'ils finissent par mécontenter les gens de droite qui ne les aimeront jamais et se mettent à dos leur propre électorat qui réclame des réformes de gauche. Du coup, ils finissent presque toujours en caleçon pour 15 ans minimum. Le pire est qu'ils s'étonnent !

La solitude et le veuvage me pesant, lors de chaque repas, j'ai pris l'habitude d'installer l'assiette de mon bouledogue à la place de celle de Germaine. Puis avec KikiValls nous regardons TF1 ou France 2. Kiki préfère Pujadas et moi Chazal...

En fait les seuls ministres que j'ai adoré sous le précédent quinquennat et celui-ci, sont ceux de l'Intérieur car ils maintiennent une  fermeté de bon aloi nécessaire à leur fonction. Valls m' a particulièrement surpris. En bien. En très bien même.

Catholique pratiquant, j'ai suivi à la lettre les oraisons du prêtre de ma paroisse. Ce dernier réclamait à ses ouailles une solidarité charitable pour les pauvres.

Sous Brice Hortefeux, j'avais adopté un petit Afghan qui s'est enfui comme un ingrat, pendant le règne de Claude Guéant, j'ai accueilli un enfant pakistanais dont je n'ai plus entendu parler du jour où je l'ai mis à la porte. 

Chers ami(e)s, si vous faites le bien ne vous attendez pas à de la reconnaissance ou à un quelconque retour ! Seules les bêtes vous rendent ce que vous leur donnez. Un chien comme KikiValls ne vous abandonnera jamais, lui !

Je viens de faire l'acquisition d'un jeune Rom : il couche et mange sur l'ancienne paillasse de Kiki. Il a l'air poli et sourit beaucoup. Ceci dit, KikiValls et moi sommes extrêmement vigilants quant à la bonne éducation et au respect des valeurs par le gamin. À la moindre incartade, nous serons intransigeants : l'expulsion plane sur sa tête à la moindre bêtise !

Il est un fait qui me choque terriblement : il faudrait d'ailleurs en glisser deux mots à messieurs Leclerc et Carrefour.
Comment se fait-il qu'on trouve dans les supermarchés des croquettes pour chats ou chiens mais aucun aliment pour les Roms et les pauvres en mini portions comme Unilever le propose ?

Avant-hier, j'ai rencontré madame Lucette. Elle m'a bien fait plaisir en avouant qu'un homme dévoué, généreux et bon comme moi faisait honneur à la gauche sociale.

Oui, je suis fier d'être socialiste.

Ami(e)s, vous ne le croirez peut-être pas mais j'ai écrasé une larme et KikiValls a jappé d'émotion ! 

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