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jeudi 10 mars 2016

Le chant du cygne d'un populiste archaïque. Oraison.


Chère toi, chers vous qui venez de moins en moins lire ce blog anachronique,

Déjà populiste jusqu'au bout de mes gencives lisses, puisque je suis un sans-dents, voici que je me vois défini par l'élite intellectuelle et politique de ce bon pays comme un conservateur gauchiste archaïque qui a le malheur de donner aux mots le sens que les gueux apprennent à l'école publique primaire.

Je sais : c'est mal !

Car avec nos technocrates et éditorialistes savants qui écument les médias, j'avais omis de découvrir qu'un nouveau langage et une rhétorique moderne avait vu le jour : le verlan dogmatique libéral !

 

Ainsi une contre-réforme n'est plus un retour en arrière mais un progrès, donc une réforme.

Le conservateur gauchiste est un révolutionnaire qui refuse de revenir aux conditions de travail fort modernes du début du 20ème siècle.

La précarité n'existe plus : elle s'est transformée en flexi-sécurité (vous noterez que le terme "sécurité" est en entier)

Le socialisme (dont Valls veut changer l'intitulé)  n'est plus de gauche puisqu'on l'appelle le social libéralisme. Comme dans un jeu de chaises musicales, le socialisme se range à droite, la droite se pousse à l'extrême droite, l'extrême droite triche en se glissant à gauche et la gauche ordinaire est le dindon de la farce en se retrouvant repoussé aux extrêmes.
Ainsi va cette joyeuse dialectique, dont personne n'est dupe hormis celles et ceux qui l'emploient, pratiquée au sein de la presse nationale ou internationale.

Dans cet univers médiatique dégénéré où on vous raconte, en vous prenant pour des cons, que le licenciement préfigure en théorie de multiples embauches, que le plafonnement remplace le plancher du sous-sol, que la modération des salaires et la précarité sont censées combattre le chômage qui pourtant s'accentue.

L'avenir est le passé, le salarié devient son propre patron,  le rose se mue en jaune, le bleu en fleurdelisé, le brun en rouge, le progressiste de gauche est devenu l'archaïque, le populiste un crétin obtus, le journaliste médiatique la référence intellectuelle indiscutable, le patron un missionnaire philanthrope.

Je vous défends de rire !

On vous assène qu'en travaillant davantage pour moins de revenus, vous participerez à l'essor de l'économie alors qu'il n'existe quasiment aucun débouché commercial du fait de la crise qui touche absolument tous les pays occidentaux qui, soit trafiquent honteusement leurs chiffres d'emplois soit augmentent considérablement leurs travailleurs pauvres pour assécher des statistiques catastrophiques !

Bref  ! Tous ces arguments que les pseudo économistes payés à prix d'or vous balancent sans pudeur ni la moindre décence, ne sont que faux-semblants, mensonges, camouflages, trucages, tartufferies.

Nos communicants font de cette société qui nous dégoûte tant, un monde abject où la notoriété avec ou sans mérite est la valeur suprême, où l'argent est un passeport pour franchir les lois et les frontières en toute impunité et où l'immoralité et la corruption rôdent à tous les échelons.

Enfin permettez-moi de vous conseiller un site superbe (http://www.bilan-ps.fr/liste) qui vous énumère de manière très détaillée et exhaustive le fabuleux bilan du PS depuis 2012. 

Ce monde marche à l'envers mais patientons, le retour de bâton ne saurait se faire attendre.

Nous vaincrons parce que le mauvais maquillage ne tient jamais bien longtemps dans la durée.
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mercredi 2 avril 2014

Dictature socialiste (suite) : comment on est passé d'un gouvernement de combat à un terrifiant soviet ! Par Marcel Pujacon, militant UMP.

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Compagnons du mouvement populaire UMP, Copéistes enchanttés, Balkanystes guilleraits, Wœrthistes stygmatysés, Sarkozystes complexé, Fillonnistes enbourgeoisés  !

L'heure est grave.

Ce salopart de Cui cui, cet horible paon à l'œil torve et aux pensées fuligineuses m'a confié les rênes de son blog pour y rédigé un billet. Conaissant l'oiseau, je me demande s'il ne s'agit pas d'un piège à con dans lequelle je m'empresserait de plonger. Cependant ce n'est pas à un vieu singe qu'on va apprendre à faire des limaces !



J'ai toutefoie accepté sa proposicion avec la méfiance qui me caractérise.

Passons aux choses sérrieuses !

Je me présante : Marcel Pujacon, militant UMP de Toulon. Mon député est Philippe Vitel, chirurgien plasticien et fils à papa. Le fameux Vitel qui a pondu ce midi un tweet d'une grande portée intelectuelle :


Ce putain de taulier gauchiste m'a fait remarqué hilarre que ce tweet contenait une grossière faute d'orthographe : certes lui ai-je rétoriqué, on écrit "ministaire" mais il ne s'agit que d'une simple faute de frape !
- "Pas du tout m'a t-il répondu en ricannant, "plumart" s'écrit "plumard" avec un "d" comme canard, nasillard, roublard, salopard ! Quel  illettré ! "

Stop ! Lui ai-je intimer l'ordre de ce tairre !

Pas question pour mois de boire le calisse jusqu'au lit !

Il s'est aussi tôt tu en rigolant.

En faite, je profite de cet accèt à Internet difuser dans le monde entier, ma dit le patron de ce blog et même lu en Russie, peut-etre par Poutine a t-il ajouter sérieux. En tous cas Obama, Hollande, Merkel et même le leader de Corée du nord et le pape Léon XIII sont abonner de source sure. m'a assurrer ce fourbe de Cuicui.

Bref. Excusé mon émotion de parlez à la crème chantilly du monde...

J'ai lu le mois dernier le livre assez hardu "le marxisme raconter aux Nuls" et aussi tôt après l'histoire de Vladimir Ilitch Lénine en bandes dessinés. Entre paracenthèse, c'est pour vous dire que je ne suis pas aussi inculturé qu'on voudrai me faire passé.

Et là révélation suprème de volaille je me suis rappeler des soviets, de la dictature du prolétariat et donc de la dictature socialisse en cours dans ce pays rongé par la léninisation des consciences comme dis mon chef de secteur, ancien intelectuel du front national de Bruno Mégret !

Ces représentants du peuple ultra gauchistes comme Ségolène Royal, Rebsamen, Léo Hamon et surtout Montebourg en Bresse forment la 5ème colonne avancer des soviets. Rappelons que les soviets furent considérés par Lénine : "cent fois plus rouges que les bolcheviks !".

C'est dire si j'ai aussi tôt appeler mon chef de sexion qui a lui même appeler par Tweet le député qui a lui même envoyer un sexto au chef Copé qui a aussi tôt envoyer un pigeon voyageur à Nicolas Sarkozy qui refuse désormait tous moyen moderne de comuniquation à cause de la NSA française !

La Patrie est en danger, compagnons ! Car je sait que ce blog est lu avec avidité par des éléments amis très réactionnaires et très cultivez.

Je ne comprends pas que ce Cuicui, surement par arrogansse et prétention me prête ce blog. 

Il est tellemment infatuer de lui même qu'il ne voit pas qu'il se tire une balle dans le nez et que je vais circonvenir des tas de ses admirateurs et surtous admiratrisses !

Compagnons UMP : résistance à la dictature des soviets socialisses ! Tenez bons !

Comme la divine Christine Boutin, on ne lache rien !
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jeudi 30 août 2012

Roger le Gaulois, le chien Manuel et le petit Romanichel.

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Ce texte de mauvais goût est à prendre au second degré,  cela va sans dire.

Mesdames et messieurs, permettez moi de me présenter : mon prénom est Roger, je suis un Français issu de 18 générations de pure race, j'ai 54 ans. Je pèse 97 kgs, mesure 1m 79 et suis apolitique.

Je suis hélas veuf, ma femme Germaine m'a quitté suite à une grave maladie de foie. La faute à ces satanés sulfites et non comme le clament certaines mauvaises langues d'un trop plein d'alcool. Le destin ne m'ayant pas épargné, mon fils a trépassé d'une indigestion alimentaire due à l'absorption malheureuse d'amanites phalloïdes et non pas d'une overdose de champignons hallucinogènes comme le prétendent méchamment les voisins.

Bref. Depuis dix ans, je vis seul avec mon bouledogue anglais, Kiki, que j'ai successivement appelé KikiHortefeux, puis KikiGuéant. Je l'ai rebaptisé récemment KikiValls parce qu'il le vaut bien.

Kiki Valls

Je ne fais pas de politique - comme la plupart des Français - et il m'arrive aussi bien de voter à gauche qu'à droite. Pas à l'extrême gauche, faut quand même pas déconner, merde !

Je ne sais s'il s'agit d'une coïncidence mais j'ai toujours désigné le bon candidat. Et ce, à un tel point que la pauvre Germaine, admirative, me surnommait "Opinion way of life". J'en suis encore rempli d'émotion.

En 2007 j'avais voté Sarkozy afin qu'il remette de l'ordre dans le pays mais aussi pour célébrer les valeurs du travail dignes de l'époque bénie de feu Pompidou. 
J'avais vite compris combien il nous avait embrumé : à la fin de son mandat, quand il rencontrait des citoyens ordinaires, il fallait qu'il se vante systématiquement de la beauté de son mannequin d'épouse et de sa proximité avec les maîtres du monde. 
Ce président se l'est toujours joué héros de sitcom comme s'il avait souffert d'un grave complexe d'infériorité.
Ce type avait 15 ans d'âge mental, une absence totale de recul sur lui-même et une maturité d'adolescent à peine pubère. Je l'ai zappé en 2012. Peut-être qu'en 2017, il aura mûri et sera devenu adulte.

J'ai voté Hollande. Un socialiste. Ce que j'aime chez les socialos, c'est qu'ils font une campagne tonitruante à gauche puis sitôt au pouvoir procèdent à des mesures de droite. Leur problème est qu'ils finissent par mécontenter les gens de droite qui ne les aimeront jamais et se mettent à dos leur propre électorat qui réclame des réformes de gauche. Du coup, ils finissent presque toujours en caleçon pour 15 ans minimum. Le pire est qu'ils s'étonnent !

La solitude et le veuvage me pesant, lors de chaque repas, j'ai pris l'habitude d'installer l'assiette de mon bouledogue à la place de celle de Germaine. Puis avec KikiValls nous regardons TF1 ou France 2. Kiki préfère Pujadas et moi Chazal...

En fait les seuls ministres que j'ai adoré sous le précédent quinquennat et celui-ci, sont ceux de l'Intérieur car ils maintiennent une  fermeté de bon aloi nécessaire à leur fonction. Valls m' a particulièrement surpris. En bien. En très bien même.

Catholique pratiquant, j'ai suivi à la lettre les oraisons du prêtre de ma paroisse. Ce dernier réclamait à ses ouailles une solidarité charitable pour les pauvres.

Sous Brice Hortefeux, j'avais adopté un petit Afghan qui s'est enfui comme un ingrat, pendant le règne de Claude Guéant, j'ai accueilli un enfant pakistanais dont je n'ai plus entendu parler du jour où je l'ai mis à la porte. 

Chers ami(e)s, si vous faites le bien ne vous attendez pas à de la reconnaissance ou à un quelconque retour ! Seules les bêtes vous rendent ce que vous leur donnez. Un chien comme KikiValls ne vous abandonnera jamais, lui !

Je viens de faire l'acquisition d'un jeune Rom : il couche et mange sur l'ancienne paillasse de Kiki. Il a l'air poli et sourit beaucoup. Ceci dit, KikiValls et moi sommes extrêmement vigilants quant à la bonne éducation et au respect des valeurs par le gamin. À la moindre incartade, nous serons intransigeants : l'expulsion plane sur sa tête à la moindre bêtise !

Il est un fait qui me choque terriblement : il faudrait d'ailleurs en glisser deux mots à messieurs Leclerc et Carrefour.
Comment se fait-il qu'on trouve dans les supermarchés des croquettes pour chats ou chiens mais aucun aliment pour les Roms et les pauvres en mini portions comme Unilever le propose ?

Avant-hier, j'ai rencontré madame Lucette. Elle m'a bien fait plaisir en avouant qu'un homme dévoué, généreux et bon comme moi faisait honneur à la gauche sociale.

Oui, je suis fier d'être socialiste.

Ami(e)s, vous ne le croirez peut-être pas mais j'ai écrasé une larme et KikiValls a jappé d'émotion ! 

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