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Salut les poteaux !
Salut les poteaux !
Emballé par une France de gauche qui ne conteste absolument pas le libéralisme établi.
Étourdi par les 70 % de sympathisants socialistes (Hollande + Aubry) favorables aux apparatchiks et notables du parti socialiste usés jusqu'à la trame.
Fasciné par un futur gouvernement dont les ministres éminents auront pour nom Pierre Moscovici, Jack Lang, Manuel Valls, Jean Marie Le Guen, entre autres vieilleries...
J'ai imaginé une merveilleuse primaire dans laquelle Dominique Strauss-Kahn aurait triomphé avec modestie si Nafissatou n'était jamais née....
Notre peuple fier et entreprenant a encore fait preuve d'une clairvoyance historique. Après avoir choisi des pointures aussi distinguées et prestigieuses que Jacques Chirac par 2 fois, Nicolas Sarkozy, et peut-être François Hollande ou Martine Aubry, les Français montrent à la planète entière qu'ils sont les dignes héritiers du siècle des Lumières et de la révolution française...
Ce pastiche est à consommer sucré car l'amertume naturelle qu'il dégage pourrait choquer le goût des gens normaux.
Primaires : Dominique Strauss-Kahn élu triomphalement dès le premier tour
François Hollande recueille 23 % des voix devant Arnaud Montebourg surprenant 3ème.
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| DSK tout à sa joie après son succès spectaculaire appelle au rassemblement de la gauche. |
Photo choisie par Étienne Courgeotte,71 ans, rédacteur en Chef.
Lorsque le résultat tomba, dimanche soir à 22h 30, ce 9 octobre 2011, rue de Solférino au siège du parti socialiste, une immense clameur se fit entendre. On vit à la fenêtre, apparaître ce merveilleux couple si soudé, Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn main dans la main.
Le moment le plus émouvant de cette soirée fut lorsqu'il échangèrent un tendre baiser montrant l'intensité de leur attachement.
Dans la capitale, un concert de klaxons, en cette soirée exceptionnelle montra l'étendue d'une joie partagée par des millions de socialistes !
Les sondeurs et les journalistes ne s'y étaient pas trompés : le triomphe d'un homme responsable (52 % des suffrages) , expert mondialement respecté et adaptateur réaliste du mondialisme novateur montrait que le socialisme était enfin devenu une doctrine raisonnable débarrassée d'un marxisme désuet et d'un gauchisme outrancier.
La France profonde, dans son immense majorité a fini par comprendre qu'il n'y avait d'autre voie que le libéralisme économique ouvert sur le monde et sur la concurrence.
Désormais il nous faut travailler, encore travailler, toujours travailler en sachant se sacrifier pour notre jeunesse.
En mai 2012, nous nous dirigerons tranquillement vers un duel entre un libéralisme ouvert, ordonné, imaginatif défendu par Nicolas Sarkozy et un libéralisme imaginatif, ouvert et légèrement social prôné par DSK.
Le combat s'annonce palpitant.
Yves Tétard, journaliste en immersion permanente au sein des médias bien-pensants. Testé, agréé et approuvé selon les normes "Dassault-Mougeotte-Sarkozy and Co" ©.
Les amis, devant les résultats obtenus hier, j'ai eu envie de pleurer : ils n'ont donc rien compris, nos potes socialistes...
Ils s'en repentiront dans 7 mois, à n'en point douter.
Dommage !
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Curieux, mais "ils n'ont donc rien compris, nos potes socialistes...
RépondreSupprimerIls s'en repentiront dans 7 mois, à n'en point douter. "
et bien parfaitement d'accord avec toi !
ps: commenter sur les blogs, c'est fait pour ça, c'est vachement mieux que sur twitter. N'est-il pas ?
Oui c'est vrai Corto, mais parfois c'est le temps qui nous manque et une certaine flemme aussi.
RépondreSupprimerD'ailleurs, j'ai déjà commenté chez toi.
Hollande est "moins pire" que DSK, quand même. Mais de fait, il y a un côté jospinien très 1997 dans tout cela.
RépondreSupprimerC'est déjà bien qu'on ait échapper à ce discours assez réaliste et programmé - ce qui prouve que la réalité à plus d'imagination que les sondeurs et qu'on est surement pas au bout de nos surprises.
RépondreSupprimer@ Hervé
RépondreSupprimerNon. Voter Hollande est une tâche au delà de mes forces.
Je ne sens pas cet homme. C'est peut-être personnel, je l'admets mais je reste persuadé qu'il n'amènera rien de bien concret.
@ tgb
N'est-il pas réaliste cet article du Jivaro ? On a l'impression d'y être, non ?
Là il a l'air vraiment énervé, l'oiseau ! Faut pas, il y a encore des semaines et des mois de ces suspenses là.
RépondreSupprimer@ elia
RépondreSupprimerBen oui, il y a de quoi. Observer un tel conformisme peut inquiéter, non ?
Quant au suspens : je doute fort qu'il y en ai...
Ah Cui cui, "un tel conformisme peut inquiéter", c'est bien pire que ça malheureusement, moi, perso, ça me fout au 36ème dessous...
RépondreSupprimerIl faut voir les grands médias, inquiets de la percée Montebourg... Témoin, l'entrée en matière du petit Pujadas :
"Ne craignez-vous pas, après ces résultats, de voir les socialistes arriver avec des propositions complètement déconnectées de la réalité?"
Il mérite sa laisse d'or, Ô combien...
Moi je ne comprends pas ce bordel :(( j'ai voté Montebourg et il n'ai même pas au deuxième tour ??? je comprends pas ..
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup apprécié 'la politique-fiction' de Jivaro.
RépondreSupprimerPour ma part je n'ai pas été surpris du tout de ces + de 70% qui 'ne contestent pas du tout le libéralisme établi' : je m'attendais à 90%, dans ce PS qui est fait depuis bien des lustres pour trahir Jean Jaurès... et a entraîné sur son terrain le PC (sauf exception provisoire dans le Front de Gauche ambigu ?)ainsi que les Verts (et encore pire depuis EELV). Je suis sûr qu'en 'interne PS' du choix de leur champion(ne), cette contestation du libéralisme établi aurait été de 10% max. Là, ils ont ouvert les vannes au peuple de gauche, qui a rêvé à 30%(max) de cette contestation, bon...
Brèfle la France continue à avoir son peuple de moutons dociles, sauf quelques 'moutons noirs', de ceux qui parfois entraînent à des révolutions (cf. La commune de Paris de 1871).
Le modèle est devenu le bipartisme institutionnel des USA, qui tolère des marginaux, petites guêpes plus bruissantes que piquantes.
Reste - c'est mon cas - à garder le moral et les yeux ouverts : le capitalisme court droit dans le mur. Crèvera-t-il ? ça va dépendre des petites guêpes : au boulot !
@ Jan
RépondreSupprimerCes résultats montrent que nous sommes archi minoritaires.
Et bien tant pis ! Tu crois que nous autres blogueurs dans le vide on n'éprouve pas cette sensation de (presque) prêcher dans le vide ?
Heureusement qu'il y des commentaires. Merci.
@ Thierry
Tu t'étonnes ? Moi, chaque candidat pour lequel je vote est frappé du mauvais œil ! -DDD
@ Rem
Content de te revoir. Ce ne sont peut-être pas les hommes qui vaincront le capitalisme mais les effets pervers du libéralisme financier et ses excès scandaleux qui mettront ce système à genoux !
Mais tu as raison : les moustiques que nous sommes peuvent affaiblir le pachyderme.
Du moins, cela me plait de le penser... ;-)