lundi 26 décembre 2011

Scènes de la vie quotidienne d'un camelot ordinaire. Clignotant vert 1/3.

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Clignotant vert.

9 heures du matin.

- Sont à combien vos petits parapluies ?
- 3 €, madame.
-Valent rien, s'retournent au premier coup de vent ! C'est de la merde chinoise.
- J'ai celui-ci à 8 € qui s'ouvre, se referme et se révèle très solide grâce à ses baleines en fibre de verre.
- Oh la la ! C'est bien trop cher ! Je le prends à 3 € ?
- Non madame. Je n'aime pas qu'on me considère comme un imbécile...
- Alors 5 € ?
-Non. 8 € et à ce prix là, c'est cadeau, madame !
- C'est tout ce que vos avez comme assortiment de couleurs ?
- Oui madame.

Je ne m'occupe plus d'elle. Celle-là commence à me les briser menues. Je ne lui réponds plus. Elle s'éclipse en rasant les murs.



- Bonjour M'sieur, j'ai acheté des piles de montre chez vous : elles ont tenu 3 jours ! Fit celui-ci avec un  air réprobateur et la voix la plus forte possible . Du coup, 2 clients, entendant le reproche se cassent discrètement...
- Ah ? Fis-je, je vais voir...
Je démonte la montre, la marque de la pile ne correspond pas à celles que je vends.
- Ce n'est pas une de mes piles, monsieur...
- Ah, je croyais !

Ce salopard, en effarouchant la clientèle, m'a fait disparaître 2 personnes dans la nature. Dommage que nous ne soyons plus au Far West en 1857, j'aurais dégainé et lui aurais vidé mon barillet entier dans la tête...

- C'est combien la pile de montre ? 
- 2 € la "Varta" de fabrication allemande 1,50 la pile chinoise.
- C'est cher ! Allez, faites moi l'allemande à 1,50 €.
Monsieur, je ne vends pas la Mercedès au prix de la Clio.

Commence à me gonfler ce type, je vais me le faire...
- Bon ! Ben mettez moi une bonne Fit-il en me tendant une vieille tocante à 18 sous de 1923.

Je démonte la montre avec une clef spéciale, je mets la Varta : la montre ne bouge pas. 
- Votre montre est fichue, lui annoncé-je, l'air sinistre pour atténuer sa douleur...
- Impossible ! Elle a 20 ans cette montre ! Ce sont vos piles qui ne valent rien !
- Les mécanismes de montres sont comme les organes humains : ils s'usent avec le temps. Regardez, vous avez quel âge, vous ? Fis-je sarcastique
- Oh ! En tout cas, je parais encore bien plus jeune que vous !

Touché.
Il fait ses 70 ans bien tassés. Je m'étrangle. Je tâte mes poches : merde ! Je n'ai pas de grenade sur moi mais il me reste mon couteau suisse...

Je sors mon voltmètre, je mesure ma pile et lui montre le résultat sur mon cadran numérique : 1 volt 58. La pile est gonflée comme un bourgeon fruitier du mois d'avril.

- Bon, bah tant pis ! Remontez la moi.
Le type ne me crois pas. Je lui rends sa montre. Il part sans un mot, sans un merci, me laissant la pile ouverte en vrac...

À ce moment, je maudis ces tas de crétins qui imaginent le commerçant du marché comme une espèce de rapace, une sorte d'escroc tout juste capable de se servir sur la misère humaine.

- Monsieur, vos lunettes de soleil sont à combien ? 
- 3 € pièce, madame
- Elles protègent bien contre les UV (ultra-violets) ? Je les trouve bien chères !
- À ce prix, qu'espérez vous madame ? Elle sont estampillées CE, filtrent les UV à 100 %  et leur indice est de 3 sur 4...
- Et si je vous en prends 2 à 5 € ?

Je commence un peu à me lasser, je laisse les 2 paires à 5 €. La femme essaie une dizaine de paires tirées de mon présentoir avec 4 ou 5 paires dans chaque main et se contemple interminablement dans un miroir. Je connais la ruse : je ne la quitte pas des yeux. 

Finalement, tout en m'observant du coin de l'œil elle en prend une paire et me donne 2,50 €.

- Mais j'avais dit 2 paires pour 5 €.
- C'est la seule paire qui m'aille, renchérit-elle en s'éloignant avec un sourire commercial.

Encore une qui m'a roulé. J'ai l'habitude.

Parfois, je déteste ce métier de semi clochard. Méprisés par le public. Représentants exclusifs de la lie de l' humanité, considérés comme des voleurs par les honnêtes gens, comme du gibier par des voleurs, comme des suspects par la police, comme des profiteurs par les gauchistes, comme des minus par les bourgeois, comme des moins que rien par les jeunes femmes,  personne ne nous aime vraiment.

Le prochain billet montera crescendo vers une apothéose que je vous annonce follement drôle et sanglante à souhait.
Notre saga dérisoire comportera 3 volets.

À après, amis internautes, vous qui comprendrez que malgré ma proximité avec une humanité pas si généreuse que ça, mes convictions gauchistes sont néanmoins véritablement chevillées au corps...  
Oui, je revendique haut et fort ma position de véritable Saint laïque.
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26 commentaires:

  1. je vois… et je connais dans mes tripes. C'est ingrat.
    ben moi je les aime bien ces camelots. Tout est pour "rien".
    Ils se vengent sur toi de ce qu'ils sont obligés de payer au prix ailleurs. et qui les volent.

    (tiens j'avais prévu de te bouder qqtemps)

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  2. Saisissante tranche de vie ! Je ne sais pas comment font ces gens pour s'abaisser à des marchandages aussi petits. c'est une pratique dont j'ai toujours eu horreur et dont, par conséquent, je me suis toujours gardé. Si l'article est dans mes prix je l'achète, s'il est trop cher je passe mon chemin, c'est tout.

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  3. Je ne pensais pas que les gens marchandaient. Peut-être que certains en profitent pour avoir un contact, une discussion pour rompre leur solitude...

    J'ai hâte de lire le prochain...

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  4. Je suis sûr que ce sont les plus riches qui marchandent.

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  5. au prochain tu es armé c'est ça ? :)

    très chouette billet en tout cas, merde m'sieur Goux l'a dit aussi... ;)

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  6. Eh tu es tombé sur une pile neuve ? Très bel article vu de l'autre côté de la caisse, quand jouer à la marchande se fait en vrai !
    :-)

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  7. j'ai fait 6 mois de déballage dans mon bled de la Drôme et je retrouve un peu cette ambiance " je suis sur un marché, donc je marchande" .

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  8. Ces scènes me rappellent ces quelques pages du beau livre d'Henri Verneuil sur sa mère où il fustige ces bougeoises qui marchandaient de manière ignoble le travail besogneux de sa maman. On ne marchande que le travail des petits des plus faibles dans la grande chaine de l'économie.
    Robert Spire

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  9. Waouhhhhhh ! Que de commentaires ! Merci à tous.

    Merci à tous. Je n'aurais pas cru au succès de ce texte. Après corrections de quelques fautes inadmissibles, je reviens de suite.

    Je réponds d'ici ce soir.

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  10. j'ai pas précisé d'où je connais dans mes tripes : les puces qui m'ont permis de survivre du temps où je n'avais RIEN (4 ans) même pas le RMI, perte de mon dossier de sécu, ah si j'ai eu droit à la CMU enfin en avril 2002 (?)… j'avais entre 58 et 62 ans

    je les insultais

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  11. Demain, je ne bosserai pas.

    J'ai travaillé le jour de Noël et j'irai poser mon étal au 1er janvier.
    Je répondrai donc demain à chacune et à chacun.

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  12. Oh , il n'y a pas que sur les marchés que les clients essaient de négocier les prix , j'ai vu cela aussi dans le magasin luxueux qui m'a employé.
    Les pires clients étaient les nouveaux riches qui contestaient le prix de la vaisselle de Limoges , les cristaux de St Louis ou Baccarat et les couverts en argent ! Les autres connaissaient les valeurs des pièces et réglaient leurs achats sans sourciller.
    J'en conclurai que c'est une question d'éducation ^^

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  13. @ Annie.
    Oui, c'est vrai, on est bien moins chers qu'ailleurs mais la réponse invariable est :"c'est normal, les marchés sont moins chers !"

    Et pourquoi avais tu décidé de me boycotter ?


    @ Goux
    Ces gens qui négocient les prix sont de plus en plus nombreux. Il faut dire que certains sont très pauvres. Les marchés de Seine Saint Denis et du Val d'Oise brassent une clientèle vraiment modeste.
    Et puis, comme les grandes surfaces sont intransigeantes, nous sommes leurs derniers recours.

    @ des pas perdus
    Je te rassure : sur les marchés provinciaux et sur les marchés des beaux quartiers de la banlieue ouest (où les bourgeoises ne mettent pas un pied, laissant leurs femmes de ménage choisir), on ne discute pas les prix.

    Si tu veux voir des marchés compétitifs, vas à Saint Denis, Sartrouville, Montreuil Croix de Chavaux, Argenteuil, Sartrouville, Trappes, Asnières, Colombes...
    Tu n'en reviendras pas des prix ahurissants pratiqués !

    @ Romain
    Je ne fréquente que les marchés pauvres des cités difficiles... Les quelques bourges qui veulent s'encanailler ne savent pas négocier. ;-)

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  14. @ Gaël
    Oui, je voulais terminer sur note de folie. Je le ferais. Je vais déraper peu à peu...
    Bravo pour ta sagacité.

    @ Poireau
    C'est vrai que ça peut faire rêver les petites filles, ce jeu rigolo de la marchande. Mais moi, je termine laminé, nerveux, méchant et exténué !

    @ Nicolas
    Je ne croyais pas qu'il intéresserait autant !
    Marrant comme on peut se tromper.

    @ Captain
    Ça devient vraiment chiant quand c'est tous les jours et je suis loin de tout raconter !
    Mais bon, je suis complètement libre. Économiquement, je n'ai ni patron ni supérieur ni hiérarchie mais j'ai quand même les flics, les placiers, les voisins irascibles, les absences de places, les recettes minables pour me casser l'ambiance !

    @ Robert
    Le pire est que ce sont les plus faibles qui empoisonnent la vie de ceux qu'ils prennent pour plus faibles qu'eux !
    Il existe sur les marchés un sorte de hiérarchie où le camelot est considéré comme le dernier maillon de la chaîne.
    Socialement, et j'ai pu le vérifier des centaines de fois, nous sommes considérés comme les damnés de la banlieue ! -DDD

    @ Annie
    Triste. Tu es courageuse. Bravo !

    @ Mamie Rebelle
    Il est vrai que ceux qu'on appelle "nouveaux riches" ou "parvenus" sont retors, plus pour exhiber leur puissance et leur savoir-faire que pour gagner quelques euros !
    Mais en ce qui me concerne, on joue sur quelques centimes d'euros.

    C'est dérisoire, consternant mais ça finit par te miner les cellules grises !

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  15. Agaaaaaah ! Je trouve ces façons de marchander vraiment sordides ! Quand je vois un autre chaland marchander à côté de moi, j'ai souvent envie de lui en coller une. Il est vrai que certains, aussi, marchandent leur bulletin de vote ou autre truc bassement politique. Beurk...

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  16. @ Babel
    Pourtant, au moyen Orient ou en Afrique orientale, pays que je connais un peu, la pratique est courante... Les pauvres comme les riches négocient sans cesse.
    Un copain qui faisaient dans l'armement me disait qu'on imaginait pas à quel point, on marchandait.
    Même pour les centrales nucléaires, on discute les prix !
    Les Français ne s'imaginent pas de telles démarches : et à mon sens, c'est une des raisons du manque de dynamisme de nos exportateurs.
    La négociation de prix n'est pas incluse dans notre culture. Une résurgence de notre passé chrétien peut-être ?

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  17. Tu dis que tout se marchande, les contrats d'armement etc ... sûr, sinon il n'y aurait pas de backchich, de commissions et... de rétrocomissions hein ?
    Le marchandage est beaucoup plus ancien que cela, je dirais depuis toujours, c'est aussi une question de sociabilité, de convivialité, on allait au marché pour s'approvisionner mais aussi pour échanger des nouvelles, des mots, des sentiments.
    La "clientèle" actuelle puisqu'il faut la nommer ainsi, est déboussolée, d'une part par les rafales de fausses informations que lui jette à la gueule la publicité, mais aussi par cet sorte d'isolement que sont les grandes machines des super-hyper marchés Là, même la plus simple espression de politesse n'a plus cours, pas de merci ni d'au revoir à la caissière ...
    Puis vient, en plus, le fait que d'arracher un p'tit quelque chose sur un achat, même insignifiant, revivifie l'acheteur-zombie et lui donne une intime satisfaction de supériorité dans sa médiocrité.

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  18. @ la pecnaude
    Mais bien sûr !
    Tu me fais plaisir : le marchandage existe depuis les premiers échanges commerciaux sous forme de troc lors des premiers échanges entre tribus.

    Les prix nets non négociables sont issus du modernisme. Autrefois, les paysans négociaient d'arrache-pied leurs poules ou leurs cochons !

    J'observe d'ailleurs que les Français sont très mal à l'aise vis à vis de l'argent.
    Je crois que c'est une raison du déclin du pays dans les échanges commerciaux.
    De droite ou de gauche, riche ou pauvre, le Français est tétanisé lorsqu'on parle fric !

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  19. Pourtant, à mon avis il est très sain de considérer l'acte commercial comme un mal rendu nécessaire, et non d'y prendre un plaisir. Or le marchandage est probablement une certaine source de jouissance pour qui le pratique, jouissance de compétition, tentative de gruger, façon de rendre la monnaie plus importante que la chose mise sur l'étal. Irai-je plus loin ? Ce dédain pour le mercantilisme ne serait-il pas un progrès, une marque de civilisation plus raffinée ?.....

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  20. @ Babel
    Je ne sais pas.
    J'ai tellement l'habitude de résister au marchandage ou d'y répondre sans l'ombre d'une gêne...
    L'échange de marchandise contre de l'argent n'est pas quelque chose de sale...
    Je remarque parfois qu'en France, le dégoût soulevé par ces pratiques dépasse les convictions philosophiques ou politiques.

    Perso, il m'arrive fréquemment de diminuer le prix global de 2 ou 3 articles parce que le client est sympathique.
    Si je sens une personne âpre au gain, je ne cède jamais un centime.
    Et quand on pense que ces négociations parfois interminables se jouent sur quelques centimes, j'ai de bonnes raisons pour disjoncter, non ? -DDD

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  21. Tu te trompes Babel, le plaisir dans le troc ou le marchandage consistait en fait en une certaine reconnaissance de la valeur-travail ajoutée à la chose troquée. A notre époque, les ambulants ne vont plus à la "foère" ou au marché pour échanger mais pour vendre ce qu'ils ont eux-même acheté, avant ils y allaient pour obtenir une contrepartie de leur travail contre de l'argent sonnant et trébuchant. Le vendeur n'est pratiquement plus le producteur, mais l'acheteur a sué pour obtenir ses sous, donc il veut en obtenir le plus de rendement possible, ce qui le valorise encore plus à ses yeux. (je ne me suis peut-être pas bien expliquée, mais moi je ne vendais que des melons carrés ou des fraises ... à confiture, ce qui est une autre histoire).
    Je n'ai cependant JAMAIS jeté un melon pourri à la figure d'un emmerdeur, tu sais Cui-cui, le genre de mec en slip de bain riquiqui qui vient râcler ses balloches le long de ta marchandise et qui te dis "il ne sent rien celui-là" ... (ma frangine sous le banc à un jour aspergé un melon de Guerlain et a demandé "et celui-là ?", elle l'a vendu au prix fort !) Par contre lui envoyer un "revenez quand les vôtres seront à maturité ...", çà oui, c'était le genre.

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  22. @ la pecnaude
    Autres temps, autres mœurs.
    Il est impossible de comparer un marché local du sud de la France et un marché situé au centre des cités les plus délicates du 9-15 où on avance sans cesse sur le fil de la violence...

    Je ne sais si tu peux imaginer mon état au bout de 7 heures de boulot sans discontinuer.

    Il n'existe pratiquement plus de producteurs alimentaires sur les marchés : les règlements et normes (frigos,hygiène,transport, étalage) de la communauté européenne les ont tués !

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  23. Je l'imagine bien, par chez nous, sur la côte, il est vrai que la clientèle est plus civilisée, par contre, en saison, quand on a la déferlante des tout-tout ... ceux que tu nous envoies si gentiment, on se les fade aussi.
    Mais les règlements européens n'empèchent pas les petits producteurs de venir, seuls les super-hyper marchés tuent la production et la vente, les normes requises par leur centrales obligent la production a toujours plus de rendement pour des prix toujours plus courts. Va demander à un melon d'être mûr et qualibré en même temps NATURELLEMENT sans tripatouillage génétique, donc avec des pertes énormes de qualités gustatives et nutritionnelles, le reste à l'avenant bien sûr.
    Remarques, l'alimentaire c'est certainement plus facile parce que c'est obligé, mais vendre durant 7 heures de rang autre chose je n'aurais pas pu, c'est aussi dur que la vente des collections de Bibles de luxe !
    J'ai quand même monté le circuit des huitres de Ré "en vrac" dans l'Yonne, l'Aube, le temps d'une fin d'année, à Troyes, un dimanche, je me suis fait controler et arrêter par les flics sur plainte des poissonniers qui trouvaient que je leur faisait de la concurrence sauvage ! Et va trouver un juge des référés un dimanche à cette époque, j'ai trouvé et vendu malgré tout, je n'avais qu'une trouille c'était qu'elles gèlent (çà ne gèle pas comme çà je l'ai su plus tard), une épopée à ne pas refaire quand on tient à sa santé. Mais je me suis bien éclatée quand même.

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  24. @ La pecnaude
    Je vois tout de suite que tu possède une solide expérience.

    Hélas si. Je puis te garantir que les réglement européens sapent les petits producteurs et favorisent honteusement la grande distribution.

    Je connaissais un petit fromager qui était obligé, outre de mettre sa laiterie aux normes, d'acheter une vitrine réfrigérée ainsi qu'un camion réfrigéré. L'investissement pour exposer sur un seul marché représentait 40.000 €.

    Investissement impossible à rentabiliser !

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  25. Quelle abnégation face à la clientèle filoute !

    Vous parvenez parfaitement à faire passer vos difficiles tribulations de camelot avec forte drôlerie, vivement la 3ème partie !

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Laissez-vous aller à votre inspiration, sans limite ! J'ai le cuir épais, le front étroit et la vue basse...

La seule limite aux débordements : la loi....

ATTENTION ! Autrement, ici, on ne censure personne. Les insulteurs, les aigris, les haineux seront reçus comme il se doit, ils devront toutefois s'attendre à de méchantes répercussions ; un chieur averti en valant deux, place aux commentaires !
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