vendredi 15 novembre 2013

French horror suburbs 2025. Épisode 1/2

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Comme l'actualité me fait prodigieusement chier, j'ai concocté une petite fiction sans prétention, sinon celle de vous projeter dans un univers politique et économique aussi peu réjouissant que possible afin d'accentuer les dangers insidieux qui nous menacent.

Puissent ces prédictions peut-être fumeuses mais vraisemblables, en mobiliser quelques uns pour éviter qu'elles se réalisent...


Les 53 Zurbsecs



2025.

Après le calamiteux règne de François Hollande, la glorieuse réélection de Nicolas Sarkozy suivie d'un désastre économique et politique prévisible durant ses 5 ans de gouvernance marqués par de multiples affaires de corruption et la déliquescence des institutions et des hommes politiques, un mouvement politique éclora en 2021, rassemblant la droite forte républicaine UMP, au Front national.

Ses membres, dirigés par Guillaume Peltier, Laurent Wauquiez, Geoffroy Didier, Florian Philippot et Marine Le Pen nommèrent ce nouveau parti politique le Front de la France Forte : le FFF.

Ce nouveau parti porta au pouvoir Laurent Wauquiez, élu président de la République en 2022. Un gouvernement fut formé, partageant les ministères entre les cadres du nouveau mouvement.

Le programme économique fut radical : le libéralisme échevelé et la privatisation à tous crins. La Sécurité sociale fut liquidée au bénéfice des sociétés privées, le RSA supprimé, les allocations familiales bannies, les hôpitaux privatisés, les allocations chômages rognées autant en durée qu'en valeur, les études supérieures payantes, les prix des anciens services publics libérés.

Un libéralisme tel qu'en n'avaient jamais connu les pays les plus libéraux du monde. Au point que les péages se multiplièrent sur les routes nationales pour entretenir les réseaux routiers. Les entreprises privées achetèrent des concessions à bras raccourcis, prenant bien soin, en cas de rétrocessions à l'État d'exiger par contrat des dédommagements pharaoniques.

Tous les contrats étaient si léonins entre des firmes privés et les mandataires de l'État, vérolés par la corruption que financièrement, le pays n'avait plus les moyens de reculer. Les clauses du Traité Transatlantique signées en 2014 et 2015 par l'UE garantissaient d'ailleurs la prépondérance du droit privé sur la puissance publique.

Florian Philippot, ministre de l'Intérieur du gouvernement Peltier dut faire face dès l'intronisation du nouveau Président à de terribles émeutes en banlieue. Le pays s'effilochait  socialement, plus aucune cohésion sociale ne maintenait la moindre unité. La haine du voisin, la jalousie, les ressentiments, les communautarismes rendaient la vie pénible et traumatisante.

Dès l'annonce de la libéralisation, les salaires augmentèrent de 30 % du fait de la suppression des cotisations sociales, entraînant un certain enthousiasme. Toutefois lorsque les foyers reçurent leurs factures d'assurances maladies obligatoires de la part d'organismes privés, subirent d'énormes hausses de gaz et d'électricité, durent payer des sommes astronomiques pour les études de leurs enfants, sans oublier les péages omniprésents détectés par des boitiers installés dans chaque véhicule ; le montant étant débité par prélèvement chaque fin de mois.
Bref, toute chose devint payante, les augmentations pléthoriques, la gratuité et le bénévolat furent même mis à l'index avec la fameuse loi Geoffroy Didier interdisant toute activité non rémunérée.

Tant et si bien que les Français eurent la conviction d'avoir réalisé un marché de dupes ! Ce prétendu libéralisme salvateur qu'on leur avait vendu, ce paradis de la libre concurrence génératrice de prix bas, n'étaient devenus de fait, qu'une gigantesque machine destinée à les plumer sans espoir de revenir en arrière.
Ceux qui s'étaient réjouis par avance durent en rabattre : le pouvoir d'achat baissa en moyenne de 40 % par rapport aux années précédentes.

Les plus atteintes furent les classes populaires, parquées dans des banlieues sordides. La révolte grondait dans les banlieues entraînant des guérillas entre communautés. 
La situation empirant, monsieur Philippot, le ministre de l'Intérieur fit voter une loi majeure en 2024 : la construction de murs entourant certaines zones urbaines (les Zurbsecs : zones urbaines sécurisées) avec check-point unique gardé par une milice privée. Chaque zone fut l'objet d'une concession confiée à une entreprise privée chargée de gérer le commerce, les infrastructures et la sécurité. 
Cinquante trois Zurbsecs furent ainsi délimitées.

Certains opposants crièrent à l'apartheid mais les classes sociales de ce pays écartelé se haïssaient tellement que tout ce qui évoquait l'ordre était applaudi ! 

Aucun citoyen n'avait désormais la lucidité de distinguer entre ordre et dictature. 

La limite avait déjà été franchie depuis bien longtemps sans que beaucoup n'aient discerné le passage d'une société rigoriste à un système totalitaire.

Aucun électeur ne s'était aperçu du lent et subtil passage de témoin entre une société libertarisée dominée par le pouvoir financier des entreprises privées et celui de la démission d'États démocratiques vérolés par la cupidité de leurs élus.

L'année 2025 devint historiquement la période de passage entre le vieux monde des états nations et le libéral mondialisme désincarné.

Poil au nez.
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mardi 5 novembre 2013

Le portrait de Yves Réac, militant finkielkrautien camuso-zémourien décomplexé du début du 21ème siècle.

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Yves réac est un homme dont l'esprit enchevêtré et confus est tiraillé entre ses références envers une vieille France monarchique fantasmée et sa répulsion à l'égard un État qu'il ne supporte plus.
Entre son rattachement aux bonnes vieilles traditions d'obéissance à la hiérarchie, de croyances religieuses et de soumission aux valeurs traditionnelles telles que la famille, la religion et le travail, il peine à trouver une certaine cohérence intellectuelle et idéologique.



C'est au niveau de la patrie que monsieur Réac a bien changé. De fervent nationaliste, Yves est devenu un mondialiste échevelé : il défend vent-debout la libre circulation des biens et des marchandises, le culte du produire moins cher pour un profit maximum, les multinationales aux actionnaires invisibles, les délocalisations pour motif de rentabilité  mais ne comprend pas que si on accorde aux biens et aux services une liberté de circuler inconditionnelle, une immigration est fatalement nécessaire.

Bref. Dans sa quête du renouveau d'un dogme réactionnaire du 21ème siècle, monsieur Réac est complètement perdu, il ne sait plus où il habite à force de vouloir le beurre, l'argent du beurre, la crémière, les vaches bretonnes et les pâturages...

Défendre à la fois, les vieilles valeurs d'attachement au catholicisme, à la terre et à  nos  références tutélaires puis  soutenir ce nouveau capitalisme sauvage, anonyme et sans foi ni loi, qui cherche à homogénéiser et affadir les cultures pour accentuer une globalisation des consommateurs afin d'abaisser les coûts de commercialisation, réclame un grand écart intellectuel que nos réacs éludent toujours par manque de réponse cohérente.

Ainsi Yves Réac, lecteur attentif du Figaro, désire avant tout, un papa, une maman pour transmettre les traditions, une myriade d'enfants juste un peu racistes pour offrir des bananes à madame Taubira sans risquer de procédures judiciaires
Pendant que maman récure les mioches, papa, selon les préceptes édictés par messieurs Rioufol et Zemmour et leurs 343 salauds, s'offrira une bonne prostituée pour assouvir des pratiques sexuelles crapuleuses que lui a toujours refusé maman, élevée chez les sœurs du couvent des oiseaux. 
Notre héros réclame également des abbés en soutane, des prêches politiques à la messe, la privatisation de tous les organismes qui peuvent se vendre,  un minimum d'État, très peu d'impôts, un combat radical contre l'effroyable dictature socialiste, un droit de polluer pour faire proliférer les algues vertes et un bonnet rouge pour concurrencer le grand Stroumpf breton.

Monsieur Réac n'est pas un aventurier, ses boucliers humains pour se protéger sont en général sa progéniture : les poussettes remplies de bébés en manifestations, ses pré-adolescents pour offrir sans risques fruits et insultes racistes répréhensibles. Coiffé, de son bonnet rouge il lui arrive, dans un élan héroïque de brûler quelques portiques sataniques au nom de la liberté de la concurrence et du commerce, qui pourtant, met l'économie de sa région à genoux.

Yves est raciste, mais avec une prudence de moins en moins précautionneuse ; ses longs commentaires anonymes dans le Figaro montre que monsieur Réac est surtout mû par la rancœur. Haine du gauchiste, du socialiste pourtant bien timide, du musulman pourtant bien Français, du travailleur étranger pourtant bien laborieux, du Polonais et du Roumain qu'il exploite pourtant sans vergogne pour réaliser ses travaux au noir...
La France de l'aigreur, de la jalousie et du ressentiment contre de pauvres gens qui ont à peine de quoi vivre pendant que des éditocrates grassement payés par de riches et omniscients hiérarques médiatiques, publient des articles incitant à l'hostilité contre les miséreux prétendument profiteurs.

Les maîtres à penser de Yves Réac sont ceux qui ne quittent pas les ondes, Renaud Camus, n'étant pas assez présentable avec son grotesque "grand remplacement" et ses déclarations d'amour à Marine le Pen, on nous ressort à toutes occasions les sempiternels et emberlificotés  Finkielkraut, Zemmour et autres sous-fifres de Valeurs Actuelles, du Figaro, de l'Express ou du Point.
Un vrai festival médiatique de penseurs et journalistes réactionnaires qui, selon certaines sources particulièrement comiques, seraient largement minoritaires, noyés au milieu d'une marée de journalistes de gauche ! 
Rires et giga Lol.

J'admets qu'en relisant ce billet, je me dis qu'il est assez chiant voire pompeux et pédant, mais amies et lecteurs, j'ai bien le droit de revendiquer mon droit à vous faire mourir d'ennui et d'étaler béatement ma stupidité de temps à autre : merde alors !

Je ne suis pas qu'un blogueur comique de 3ème ordre.
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PS : Ce texte étant trop austère, j'ai ajouté une vidéo complètement loufoque que j'ai croisée grâce à notre illustre Gérard Filoche, grand Maître illusionniste devant l'éternelle Arlésienne de l'unité. Merci aux auteurs de ce pastiche et aux plaisantins qui ont propulsé Serge le lama dans les phares de l'actualité.
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samedi 26 octobre 2013

La ligne Maginot ou la ligne jaune à ne pas franchir.

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Oui, les aminches, la ligne Maginot des défenseurs du nouveau socialisme à la française me fait hurler de rire...




Camarades possesseurs d'un PEL, n'oubliez pas qu'en tant qu'épargnant, un méchant capitaliste sommeille en vous, ainsi sont nés les éléments de langage sorti du cerveau mal dégrossi d'un de ces énarques de merde qui détruit à petit feu ce pays depuis 50 ans... 

"Il faut taxer au même niveau les revenus du travail et l'épargne !" hurlent-ils en trépignant comme des gamins  capricieux

Sauf que cette épargne est le fruit du travail. Elle sera donc taxée deux fois !

 CQFD.  

Imaginez le tollé et la fureur des blogueurs socialistes si Nicolas Sarkozy avait gagné les élections et qu'il ait  pris les mêmes initiatives que François Hollande sur la retraite, l'ANI, les taxations ? Hypothèse fort probable, par ailleurs.

Cibler les petites gens qui veulent acquérir un logement ou mettre de côté un petit pécule pour une retraite qui se révèlera ridicule sans établir de plafonds entre de petites économies et des montants conséquents.

- Parce que chacun sait que nos retraites futures seront dérisoires, notamment à cause de leurs réformes iniques.
- Parce que chacun sait que les périodes de chômage sont de plus en plus longues et de moins en moins indemnisées.
- Parce que chacun sait que nos enfants auront besoin d'être aidés.
- Parce que chacun sait que la vie professionnelle nous réserve chaque jour passé de mauvaises surprises.

Alors que pendant ce temps, les taxes sur le trading haute fréquence et sur les œuvres d'art sont exonérées

Les politiques cherchent toujours à associer dans l'esprit du peuple, l'épargne des riches à celle des pauvres. Quelle magnat industriel possède un PEL, je vous le demande ?

Ces gens sont devenus insensés. En ce qui me concerne, le vote utile est caduc. Désormais, au second tour de chaque élection, je voterai blanc. Qu'importe le parti favorisé. 

Il faut montrer à ces caciques technocrates du parti socialiste, que sans les 11 % du Front de gauche, ils ne sont rien ! 
Ils perdront 60 % de leurs mairies.

Sans les voix de la gauche, le parti socialiste sera réduit à un long séjour dans l'opposition. Nul doute qu'ils l'aient oublié. On leur rappellera cruellement.

On les veut à poil ! 

Qu'ils se préparent à une traversée du désert douloureuse. Nous souffrirons aussi mais avec la pleine satisfaction de les voir tomber de l'éden à l'enfer.

Les traîtres, les apostats, les renégats  ne méritent que mépris. Ce quinquennat finira mal.

Amies et collègues. Ne pleurez pas sur moi, je n'ai ni PEL, ni assurance vie.

Je ne suis même pas militant.

Je vous embrasse.

Colère.
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mardi 1 octobre 2013

Les pantalonnades de monsieur Libéral, maître manipulateur de génie.

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Mes chers amis.

J'avoue. Contrit, la tête recouverte d'une  couronne de ronces et le cou paré d'un collier d'orties : je travaille le dimanche... À mon compte. Ouch !

Parce que sur les marchés, le dimanche est notre meilleur jour de la semaine étant donné que peu de magasins ouvrent leurs portes.

Aussi la gauche prolétarienne pure et dure me fuit-elle comme la peste. Je conçois combien elle a raison : je n'expierai jamais un tel péché...
 

Ceci étant posé, je vais vous raconter une de ces belles histoires de libéraux qui finissent par de nombreux maux, en généraux; [au passage, admirez la rime riche et la musicalité de cette phrase bancale].

Alekseï Grigorievitch Stakhanov 1905-1977, le Stalinien préféré de monsieur Libéral.

Un jour d'automne, Monsieur Libéral décida de porter un coup fatal à une législation jugée laxiste qui ne convenait guère à sa vision stakhanoviste du travail. En effet, Monsieur Libéral qui crachait tout son fiel sur les dogmes staliniens, enviait toutefois l'organisation ouvrière du petit père des peuples qui avait réussi, à force de persuasion, à pousser les masses à une hyper productivité  pour le plus grand profit du régime.


Et pendant ce temps les mini miss de 5 à 12 ans manifestaient avec bravoure devant un service d'ordre inhumain   leur hostilité à cette loi liberticide mis en place par la dictature socialiste, qui interdisait l'organisation de concours de beauté pour petites filles...


Amphora, un magasin de produits de beauté se lança dans cette campagne parfaitement orchestrée et envoya quelques employés triés sur le volet s'exprimer dans les médias complaisants puisque presque tous les organes de presse étaient favorables, au nom d'une certaine conception commerciale de la libertééééé -celle de l'éléphant libre dans le magasin de porcelaine libre ouvert le dimanche- du travail des gueux.

Au nom du droit de ces pauvres employés à gagner plus grâce au labeur du dimanche et accessoirement d'engranger des bénéfices supplémentaires.

Du gagnant-gagnant aurait glapi la madone du patronat délocalisé, Sophie de Menthon !

Aussitôt, selon une organisation bien huilée, des associations de bricoleurs et des vendeurs de magasins de bricolage exigèrent; arguant du fait que les jardineries ouvraient le dimanche et vendaient des outils et profitant en outre de la logistique des patrons de ces succursales multinationales; l'ouverture le dimanche au nom de la sacro-sainte libertééééé du travail et du commerce.

Tout ces mouvements étant bien entendu aussi spontanés qu'un rayon de soleil à Charleville-Mézières le jour de la Toussaint.


Et pendant ce temps les mini miss de 12 ans manifestaient avec bravoure devant un service d'ordre inhumain  leur hostilité à cette loi liberticide mis en place par la dictature socialiste, qui interdisait l'organisation de concours de beauté pour petites filles...


Je ne vais pas m'appesantir sur les déroulements suivants  : les enseignes de bricolage vendant des télés, les magasins spécialisés en électroménagers réclamèrent leur dû, suivis par les grandes succursales généralistes qui vendaient aussi des produits blancs et bruns, puis les alimentaires suivirent par obligation pour éviter la concurrence déloyale. Jusqu'à ce que tous ces distributeurs ouvrent le dimanche dont beaucoup pour éviter de perdre des parts de marché.

On devait acheter des clous et une perceuse le dimanche et on se retrouva avec bonheur à déguster des raviolis en conserve à la viande de cheval achetés le jour même ! Quel progrès !
La Une de Charlie Hebdo


Et puis un jour d'automne, Monsieur Libéral décida de porter un coup fatal à une législation jugée laxiste qui ne convenait guère à sa vision stakhanoviste du travail. Il décida d'ouvrir jusqu'à une heure du matin, au nom de la libertééééé du travail... Je vous laisse imaginer la suite.


Et pendant ce temps les mini miss de 5 à 12 ans manifestaient avec bravoure devant un service d'ordre inhumain  leur hostilité à cette loi liberticide mis en place par la dictature socialiste, qui interdisait l'organisation de concours de beauté pour petites filles...



Conclusion :

- Si tout le monde ouvre le dimanche, les parts de marché ne changeront pas significativement entre les concurrents puisque le pouvoir d'achat restera équivalent et chaque enseigne restera sur ses positions.

- Les frais variables, salaires du dimanche, électricité, entretien augmenteront d'environ 15 % par mois et devront être répercutés sur les prix de vente.

- Disparition programmée de tous les commerces de proximité et dilution des petits marchés. La concurrence vis à vis des grands groupes étant intenable. Je parle par expérience.

- Destruction d'un certain art de vivre, de la vie culturelle, sportive et associative.

- Désertification des commerces de centre ville.

- Transformation du citoyen en une sorte de client-consommateur hyper matérialiste avec toutes les répercussions de délitement social, moral et intellectuel.

Bref ! Une société idéale dont rêve monsieur Libéral qui dispose de tous ses médias et journalistes à sa botte pour vous conduire gentiment à l'abattoir après une vie médiocre passée à turbiner pour le plus grand profit de ceux qui vous suggèrent un chemin peu exaltant dont chacun sent bien qu'il finit en impasse...

Après tout, les copines et les copains, c'est vous qui voyez ! Je vous bise.



Et pendant ce temps les mini miss de 5 à 12 ans manifestaient avec bravoure devant un service d'ordre inhumain  leur hostilité à cette loi liberticide mis en place par la dictature socialiste, qui interdisait l'organisation de concours de beauté pour petites filles...
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mercredi 25 septembre 2013

Média fiction. Pour se mettre en conformité avec les idées ultra libérales qu'ils professent, les propriétaires d'organes de Presse refusent les aides distribuées par la dictature collectiviste

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Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères, chers cousins et tontons, comme on dit dans les cités.

Ébahi, ébaubi et ébranlé par les masturbations intellectuelles qui se développent par-ci, par-là dans l'univers glauque des réseaux sociaux du Net gaulois richement peuplé de personnes vindicatives, de coquelets aux ergots pointus et  agrémenté d'une multitude de moulins à vent (les burlesques féministes radicales diraient des moulinEs à ventE) plus performants les uns que les autres, j'ai été particulièrement attiré par cette information, n'y voyez aucune malice, qui m'a bien fait rire.


Il s'agit, fort évidemment, d'un grossier montage ! En auriez-vous douté ?


J'ai imaginé que dans ce pays où on parle fort sans afficher grand chose d'autre que de spectaculaires  rodomontades, chaque acteur de la vie économique, politique ou culturelle aille au bout de ses convictions.

Cette fois je veux parler d'un secteur où ceux qu'on appelle "les assistés", non pas ces malheureux qui bénéficient de quelques misérables aides sociales et restent néanmoins des cibles prioritaires de journalistes mais ces propriétaires d'organes de Presse à qui l'État verse de confortables subsides pour que leur entreprise de démolition survive.

Ce monde est loufoque.

L'État verse donc des aides à des journaux ou des magazines appartenant à des personnes privées richissimes qui dézinguent à longueur de journée ce même État, lorsqu'il est sous "dictature socialiste" ! Un peu comme si vous payiez un malfrat pour vous agresser jusqu'à tenter de vous supprimer !
Le comble du masochisme, non ? Et tout ceci au nom de la liberté d'expression...

De telle sorte que ces organes de Presse font l'apologie du libéralisme pur et dur, exigent l'arrêt des subventions sociales, vantent une gestion rigoureuse des finances, réclament une austérité budgétaire sévère au nom du dogme capitaliste qu'ils n'appliquent pas à leurs propres entreprises puisqu'ils acceptent lâchement les deniers publics !

Merde, alors ! Ces magnats de la presse n'ont donc plus aucun amour propre : pourquoi acceptent-ils l'argent public pour entretenir leur danseuse, eux qui donnent des  leçons d'économie à la terre entière ?

Je connais le laïus : sans aides, 80 % des titres disparaîtraient, liberté d'expression., blablabla bla,  plus de journaux de gauche, plus de journalistes.
Soit.

Ici en fichier PDF 



Aussi,je m'adresse à tous les médiacrates et éditocrates  recevant des subventions publiques au titre des aides à la Presse, et qui pourtant, défendent becs et ongles la loi de l'offre et de la demande, plaident le recours à la main invisible mais salvatrice du marché et réclament un libéralisme économique sans entraves, d'aller jusqu'au bout de leurs convictions qui restent estimables !
S'il vous reste quelqu'amour propre, si vos croyances en l'ultra libéralisme sont si chevillées à vos petits corps replets, chers patrons de Presse, qu'attendez-vous pour nous montrer que votre conception économique est supérieure à la nôtre ?

Montrez-nous comment gagner de l'audience tout en restant rentables, prouvez-nous que votre système est le meilleur, confirmez-nous que le principe des aides publiques est inutile !

Allez donc jusqu'au bout de votre démarche idéologique si toutefois vous en avez le courage !

Refusez les subventions publiques.

Étonnez-nous.

Osez !


Sinon, mettez la en veilleuse et évitez ces premières de couverture xénophobes, racoleuses, putassières, abjectes, antisociales, clivantes, décadentes et fanfaronnes. Cet étalage sordide, cette vitrine dégueulasse où vous exposez vos torchons idéologiques ne grandissent pas le journalisme qui n'en avait pas besoin ! 

Gardez vos poubelles pour vos familles qui semblent raffoler des odeurs pestilentielles qui s'en dégagent...

N'est-ce pas Valeurs actuelles ?


Quelques précisions : 

1) Je me suis lancé dans la réalisation d'un photomontage complexe, j'ai beaucoup souffert : je demande d'autant plus votre indulgence que la qualité de mes billets est à l'aune de leurs illustrations.
 
2) Je salue chaleureusement celles ceux qui sont parvenus sans faiblir à cette ligne...
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vendredi 20 septembre 2013

Plantage... Je vous prie d'excuser la fuite d'un flux sauvage qui m'a échappé.

Plantage... Le premier jet inachevé d'un billet sur la presse s'est accidentellement diffusé. Comme le flux Rss s'est échappé à l'insu de mon plein gré, j'ai rédigé dans la hâte ce post de merde où le mauvais goût chrétien côtoie une habituelle vacuité intellectuelle.

Prochain billet pour demain ou dimanche ou lundi ! Enfin prochainement, quoi !




Toute ressemblance avec un volatile connu ne serait que pure coïncidence

lundi 16 septembre 2013

La question existentielle du jour : le port de la moustache rend-il tyrannique ou stupide ?

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Salut les poteaux, bonjour les écolos de gouvernement en peau synthétique de faux lapin biologique !

Je vais d'abord prendre quelques précautions procédurales pour éviter les malencontreuses avanies qu'a supporté notre collègue blogueur Ronald (que je soutiens) en traitant une illustre dirigeante politique de truie... 
Ceci n'est pas très grave sachant que nous partageons près de 98 % de nos gènes avec nos amies et cousines germaines suidés qui nous apportent grâce à leur saveur délicate et au delà de leurs remugles, de bien agréables moments gustatifs.

Aussi précisé-je que je tiens un blog de satires, de pamphlets et de gaudrioles. Rien d'autre.

Nonobstant, je puis me  permettre l'indicible sans grand risque...


Ceci étant dit, vais-je me préoccuper, d'un fait historique qui m'a tarabusté jusqu'à l'obsession. Mon inculture politique crasse se bornant à des considérations futiles et superficielles sur le cours de l'Histoire, je me suis donc demandé pourquoi tant de dictateurs portaient la moustache !

Hitler, Staline, Saddam Hussein, Bachar El Assad, Pinochet pour ne parler que des plus contemporains...

Existe t-il une fatalité tyrannique moustachue ? Allons nous devoir tirer à vue sur les porteurs de moustache en guise de légitime défense ? Je vous laisse ouvrir une page Facebook pour demander l'avis du public.

Mais quand, les hommes à moustaches ne sont pas des tyrans que pensent-ils ? Lisez ceci, c'est édifiant !

Il a raison le Nono Mamère, ne pas tuer suffisamment de Syriens par une intervention occidentale est probablement islamophobe ! Et puis par quel opération de droit divin les occidentaux auraient-ils le privilège d'imposer un modèle de gouvernance, la démocratie à l'occidentale, à tous les peuples de la planète ?

Mais là n'est pas mon propos. Mon sujet est le comportement du groupe politique EELV, alias les Verts, qui est à peu près à l'écologie, ce que El Assad est au mouvement hippie...

Savez vous, lors de petits matins agités, qui aime l'odeur du Syrien grillé au napalm ? Savez vous qui réclame à corps et à cris, l'envoi de missiles sur la Syrie, sachant bien sûr que les dits projectiles ne sélectionneront pas les morts selon leurs idées partisanes ? 

Nos écologistes français... Des écolos-bellicistes : je n'aurais jamais crû voir ceci !

Êtes vous au courant que les écolos veulent augmenter les taxes sur le gazole pour diminuer la prolifération des moteurs diesels, alors que les gens qui vivent à la campagne sont de plus en plus étranglés par leurs frais de déplacements ?

Avez-vous beaucoup entendu les écolos sur le nucléaire ?

Devenus des professionnels de la politique, nos cadres du parti EELV sont devenus comme tous les autres oligarques : des machines à se faire réélire, des robots communicants, des apparatchiks prêts à toutes les concessions pour jouir du pouvoir et le conserver. L'ambition carriériste est devenue le but suprême des membres dirigeants de ce parti qui a perdu toute son âme.

La base ferait bien de se ressaisir et de mettre ces moustachus que sont Noël Mamère et José Bové au rancart. Sans oublier les Daniel Cohn Bendit, les Pompili et les Duflot, glabres mais si opportunistes, le parti écologiste nous rappelle chaque jour davantage les vieux radicaux socialistes d'avant guerre de feu Édouard Herriot dont on prétendait fort justement qu'ils ressemblaient aux radis : rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur et toujours près de la motte de beurre...
 

Je vous embrasse et tant pis si désormais vous ne me détestez. Je ne tiens pas un blog pour me faire aimer.

Je vous donne l'autorisation de me fouetter, j'ai enfilé mon pantalon en skaï !
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mercredi 11 septembre 2013

Camarade bolchevique, tu es au chômage ? Fais comme moi, deviens gardien-animateur de goulag 9.3 !

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Mon univers carcéral n'a pas de clôture électrifiée, il ne dispose pas de miradors, ses habitants ont un nom mais pas de Parti. Ils ne présenteront jamais leur candidature. Ils ne seront jamais ni élus ni employés dans les beaux quartiers. Et pourtant, ils survivent tant bien que mal.



En 20 ans, la ghettoïsation a pris le contrôle de la vie quotidienne de ces bannis. Les résidents, n'ont aucun avenir, leurs revenus sont dérisoires, la misère est tellement visible que ce parc peuplé de pauvres atteint la taille d'un département.
Les conseils des ministres se sont succédés sans résultats tangibles. Les plans "banlieues" ne cessent de montrer leur impuissance. Au lieu de décroître, l'effet ghetto s'enfle inexorablement. On parque les pauvres, on leur donne tout juste assez de revenus pour qu'ils ne se révoltent pas. Au lieu de rendre prioritaire l'enseignement, on laisse péricliter l'instruction publique, cette absence de sens critique laissant des boulevards idéologiques à des dogmes simplistes.

La vie dans des cages à lapin bruyantes,  vandalisées, empilées sur plus de 12 étages ne conviendrait à aucun de ces braves habitants des 16ème, 8ème, enfin tous ces braves résidents des beaux quartiers de Paris où vivent les contempteurs de la "racaille" des banlieues pauvres...

Vous avez reconnu cette prison à ciel ouvert, il s'agit bien de la Seine Saint Denis ou 9-3. Le 9-15 étant en voie de séquano-dyonisation...

Fin de la hollandisation du discours calqué sur le fameux :"mon adversaire, c'est la finance..."


Salut les poteaux !

Pendant que je vendais laborieusement sur un marché populaire du 93 encastré entre 4 barres d'immeubles grisâtres, mes produits d'origine chinoise à une clientèle négociant à 20 centimes d'euro près -oui, oui, ça existe, je vous le garantis- j'ai éprouvé la sensation fort désagréable qu'en fin de compte, à force de fréquenter cette intense pauvreté, souvent joyeuse -est-il bien utile de le préciser- je m'habituais aussi lentement que sûrement à admettre qu'il s'agissait là de la marche normale d'une république où sur les frontons des édifices publics sont gravés la devise : "liberté, égalité, fraternité'.

J'ai beaucoup ri.

Jaune.

Je me suis dit que la vente de colifichets à ces ménagères leur donnait l'impression d'être riches, même si ces objets ne valaient qu'un euro. J'ai convenu que l'achat des 24 yaourts espagnols à consommer dans les 3 jours pour 2€ les rassasiaient. J'ai admis que les infects gâteaux industriels polonais sans date satisfaisaient la gourmandise des petits et des grands.

Finalement j'ai réfléchi et j'ai reconnu intérieurement que les ultra-libéraux qui nous traitent de bolcheviques, gardiens de goulag avaient raison dans leurs excès : je suis gardien-animateur-vendeur de produits bon marché dans un goulag version 9 point 3, la Seine Saint Denis.

Il est bon que vous le sachiez une bonne fois pour toute.

"Mon univers carcéral n'a pas de clôture électrifiée, il ne dispose pas de miradors, ses habitants ont un nom....."

Pour la suite, retournez au début de ce billet.

Fidèles lectrices et lecteurs, il nous faut gagner la bataille contre ces libéraux qui accentuent leur pression, question de survie !

Foi d'oiseau lucide à la queue rouge !
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mercredi 4 septembre 2013

Moi, fils de Rahan, petit-fils de Crao vouloir retourner crever dans caverne...

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Moi, marre de ce monde. Vouloir m'affranchir travail à perpétuité,  "travail, emploi" vices propre à Hommes. Trouvailles aussi perverses que dieux. Pas besoin non plus dieux pour faire avaler couleuvres insupportables du quotidien. Vouloir rejoindre mon ancêtre Rahan dans son monde naïf.




Descendant de Rahan pas aimer guerre avec robot, détester dictateurs sanguinaires et odieux, religieux fanatiques, civilisateurs obligatoires détenteurs de Vérité Suprême, sociétés militarisées, décideurs sans doutes ni états d'âme. Moi vouloir retrouver poignards silex, tigres à dents de sabre, sorciers vicieux et manipulateurs ancêtres de religieux actuels. Animaux fiers mais toujours frères rivaux.

Moi, arrière petit fils de Crao, effrayé par gaz, bombes fragmentation, charges nucléaires, mines, destructions massives, tomahawks, missiles... Plus civilisation et technologies progresser, plus morts, blessés, estropiés, mutilés se compter.

Vous inconscients, dirigés par fous égocentriques et manipulés par fous pervers !

Petit fils de Rahan pas aimer chefs de tribus prêts à tout pour jouir prestige. Pouvoir rendre fou : chacun savoir cela depuis nuit des temps. Moi, haïr hiérarchie, avoir besoin de parlementer avec toute la tribu pour prendre décisions importantes. Moi, me méfier de délégations de pouvoir, des vanités.

Pas aimer membres de tribu très riches et dédaigneux. Si pas solidarité, tribu disparaître, jalousie apparaitre, inimitiés empoisonner collectivité, propriétés exister et devenir toujours plus fermées et exclusives.

Fils de Rahan détester obéissance stupide et bornée, pas craindre mort ni trouille perpétuelle des zombies de cette planète de merde : peur lendemain, peur de mal faire, peur des jeunes, peur de police, peur étrangers...

Pour postérité Rahan, écrire dans prestigieux blog Cui cui, beau sage et zintelligent zanimaux à plumes. Rahan vous prévenir : vous illustres descendants de Rahan et de ses congénères, vous partis pour devenir esclaves sans vous en apercevoir. Vous, louper vraies valeurs de la vie : paix, générosité, entraide, culture, dialogue, calme, mesure, vie paisible, lenteur. Vous toujours plus pressés, courir, avez vous si hâte mourir ?

Vous travailler comme des fous pour crever seuls abandonnés dans mouroirs. Pourquoi vous, vouloir vivre si longtemps pour travailler si longtemps ? Vous finir malades, rhumatismes, douleurs pour prendre hypothétique retraite..

Informations, communication, mots creux : plus vous être au courant de foutaises dérisoires, moins vous comprendre votre univers ! Vous névrosés par les névrosés qui gouvernent et "informent" !

Descendants de nos glorieux aînés des cavernes, ressaisir vous ! Vous pas laisser cliques d'ambitieux cupides, malins et sans foi dicter à vous  voie mortifère pour générations futures. Vous résister, merde !

Pour votre salut, vous éviter radios, télévisions, propagande, manipulations. Vous plus voter car pas choix véritable. Vous plus jouer aux cons. 

Vos dominants finir par s'étriper et vous les y aider avec volupté...

Vous savoir au fond de vous, au-delà de toute intellectualisation superflue, que moi avoir raison.


Moi, fils de Rahan et petit-fils de Crao, fier pacifiste, retourner dans ma caverne pour y mourir la tête haute.
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PS : Merci aux 2 papas de Rahan, Roger Lecureux (scénario) et André Chéret (dessins)

jeudi 29 août 2013

Avec le maréchalissime Béchamel muni de son joli clairon, partons joyeusement à la guerre, la fleur au bout du drone, Syrien ne s'y oppose !

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Futurs retraités grabataires, je vous salue !

Après avoir enfilé ses rangers à 2500 € en cuir de yak himalayen élevé par les Sherpas, façonnées sur mesure par le prestigieux atelier Christian Louboutin, le Maréchalissime Bernard-Henri Lévy, Grand Maître de l'ordre du Botulisme, méchamment surnommé Béchamel par ses détracteurs, se dirigea d'un pas alerte vers les studios de Canal +.



En plus du titre honorifique de Maréchalissime qu'il s'était octroyé avec l'humilité qui sied à un penseur détaché des contingences matérielles, Bernard-Henri se considérait comme le premier philosophe guerrier de l'empire occidental. 
Son cheval de bataille et ses prétextes interventionnistes : les droits de l'homme, son but : éradiquer les dictatures barbares (surtout lorsqu'elles n'étaient pas occidentales), ses méthodes : grâce à son entregent et à son pouvoir médiatique, pousser les dirigeants à intervenir militairement pour détruire les forces d'oppression, ses résultats : une véritable anarchie sanglante, la guerre civile, des pays en miettes, la dissémination des armes, la propagation de groupuscules extrémistes.

Béchamel est un homme  intelligent, il a compris que le monde du 21ème siècle est découpé entre quelques sphères d'influence bien spécifiques :

- Une Asie travailleuse et industrieuse disposant d'un réservoir de main d'œuvre compétente et surtout corvéable à merci grâce à des régimes particulièrement autoritaires et des salaires misérables. L'Asie est un continent relativement pacifique.

- Un Occident transformé en véritable machine de guerre idéologique, médiatique  et militaire conquérante dont la technologie permet d'éviter les pertes humaines insupportables à son opinion politique. Les pays occidentaux "dits démocratiques" sont devenus objectivement un empire guerrier presque totalitaire au service de puissances financières qui ont, par leurs lobbies, infiltré toutes les sphères décisionnelles des pouvoirs politiques.

- Un Moyen Orient, devenu le champ de bataille de la planète où les musulmans se déchirent entre minorités chiites soutenues par les iraniens et la majorité sunnite, entre Perses, Arabes et Turcs, entre Kurdes atomisés et les états comme la Turquie, l'Irak et la Syrie, entre les frères musulmans téléguidés par le Qatar et les salafistes influencés par l'Arabie Saoudite, entre tribus concurrentes. Bref, le Moyen Orient est un guêpier, une poudrière. Mais ce désordre favorise le commerce des pétroliers qui voient d'un assez bon œil ce merdier leur permettant d'imposer des conditions commerciales favorables et surtout d'activer une corruption active vis à vis des cadres de ces pays en déshérence.

- Une Russie trop faible qui aboie mais ne mord plus depuis belle lurette.

- Une Afrique que convoite la Chine pour ses ressources mais que l'Occident surveille avec attention du coin de l'œil.

- Les pays d'Amérique du sud qui deviennent un laboratoire politique intéressant mais peu stabilisé.


Le Maréchalissime Bernard-Henri Lévy a compris que la force est du côté d'un l'empire occidental n'ayant jamais, au cours de l'histoire, été aussi puissant militairement. Bénéficiant de l'aval de l'oligarchie, du soutien des médias détenus par les financiers, BHL, se rêve comme  le maître spirituel de ce début du 21ème siècle.

Un philosophe convaincant un président d'intervenir en Libye, contribuant à la destruction d'un pouvoir politique au nom des droits de l'homme pour y laisser un champ de ruines fantomatiques, de mémoire d'historien, on n'avait jamais vu telle performance !

Pour quelques milliards de plus notre héros, amateur de la politique de la terre brûlée dans les pays arabes, souhaite nous refaire le scénario en Syrie où, entre les partisans d'un dictateur sanguinaire et les combattants des groupuscules fanatiques religieux mélangés à des démocrates plus ou moins manipulés, une guerre civile se déroulera pendant probablement très longtemps. La démocratie, n'y gagnera évidemment strictement rien et les victimes les plus à plaindre resteront les pauvres gens désintéressés de la politique pris entre le marteau et l'enclume, une majorité comme dans la plupart des conflits internes.

Béchamel aime infiniment son reflet éblouissant qu'il ne cesse d'admirer dans son miroir et de travailler inlassablement ses poses photographiques. Il est fier de montrer à l'univers qu'un penseur est enfin parvenu à passer de la théorie au concret pour le bonheur des peuples selon sa perception occidentale -la seule qui vaille- et surtout à se laisser griser par la douce euphorie inédite d'un philosophe jamais rongé par le doute.

Poil à ma zoute. 

Au fait, les amis, je me pose une question : tous ces milliards dépensés à la guerre, ne seraient-ils pas plus utiles ailleurs ? Ou alors, qui se fout donc de notre gueule ?

Pourquoi les États disposent-ils toujours de suffisamment d'argent pour faire la guerre à Pétaouchnok et en manquent-ils tant pour satisfaire le bien-être de leur population ?
Oui. S'il vous plait, dites-moi ?
 
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mercredi 21 août 2013

Du Hollande mécanique au citron maléfique. Délire aoûtien.

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J'ai retrouvé dans mes archives un petit billet dérisoire qui date du 25 août 2011. Excusez du peu, mais il met tellement en relief ma clairvoyance politique que j'ai presque honte d'avoir eu raison il y a si longtemps...

À noter que ce billet possède tous les défauts possibles et imaginables mais qu'il n'est ni sexiste, ni antiféministe selon les canons et préceptes  twittesques actuels ! Ouf !

Mesdames et messieurs les blogueurs socialistes "hollandais", je ne vous remercie pas !

Vous fûtes à la base d'une  malencontreuse décision de divorce me concernant, à cause de cette foutue chaîne lancée par Antenne relais.

Je vais vous narrer ma navrante aventure et les sinistres péripéties dues à votre maudite chaîne  !



Ma douce est une fervente militante de gauche : elle participe à toutes les réunions syndicales, toutes les manifestations pour les sdf, les prisonniers, les Roms, les sans papiers, etc, etc. De plus elle possède un caractère aussi épouvantable que ses  idées politiques sont généreuses.

Parfois il m'arrive de souhaiter me retrouver sans domicile fixe, Rom et sans papier pour bénéficier de sa bienveillance et de sa bonté sélective...
Mais là, je bifurque dangereusement...

L'autre soir, j'étais couché nu, à plat ventre sur le lit, en train de lire  un bouquin, quand elle rentra avec une sorte de petit fagot vert à la main. En examinant ce petit bouquet, je m'aperçus qu'il s'agissait d'orties fraîches mélangées à des branches de ronces.

- "Tu veux balayer ?" lançai-je goguenard.

- "Non, il faut que je te parle.", me répondit-elle agacée, ajoutant aussitôt : "j'ai lu beaucoup de blogs sérieux de gauche, ils ont créé une chaîne et préconisent tous de voter utile, c'est à dire pour le parti socialiste dès le 1er tour, et de préférence pour François Hollande". Un silence pesant et menaçant plana au dessus de ma tête.

Elle enchaîna.

- "Je lis ton blog et j'ai vraiment honte de la manière dont tu défends notre belle conscience de gauche ! Toujours à te moquer, à recourir à une ironie malvenue : il est temps pour toi de militer sérieusement ! Regarde certains blogueurs militants, ces Danton, ces Robespierre, ces Saint-Just 2.0 ! 

Prends exemple sur ces mâles héros d'un gauchisme torride : on comprend pourquoi ils ne daignent pas placer dans leur blogroll une chiffe-molle dans ton genre !"

- "Mais Mamour..."fis-je décontenancé. "Ces blogueurs sont d'authentiques révolutionnaires, des combattants implacables, des tribuns d'une éloquence rare, de véritables hommes d'action" ajoutant la phrase qui tue : "et puis ils ont très mal fini, ces révolutionnaires au 18ème siècle..."

Je reçus mon premier coup de fouet improvisé sur les fesses. Les orties et les ronces me firent atrocement souffrir.

- "J'en ai assez de vivre avec un homme aux convictions si tièdes, je veux, que dis-je, j'exige que tu prennes l'engagement de participer aux primaires socialistes et de voter pour François Hollande ! Comme l'a décidé la gauchosphère !"

- "Moi, voter pour Hollande ? Mais cet homme n'est pas vraiment de gauche, il a hérité du charisme de Guy Mollet, possède les idées d'un radical de l'époque d'Édouard Herriot et est au socialisme ce qu'Antoine Pinay fut au Gaullisme ? " m'écriai-je en étalant au maximum mon minimum de culture. "Jamais, plutôt périr martyrisé !" conclus-je théâtralement.

Je reçus un nouveau coup de branchages. Je hurlai. "Jamais !" La même manœuvre se renouvela 4 ou 5 fois !

J'imaginai la couleur de mon postérieur...

- "Pitié !" beuglai-je !

Des personnes étrangères eussent pu prendre ce petit spectacle pour un jeu érotique sado-masochiste mais il n'en était rien, je puis vous  garantir qu'aucune érection n'eut lieu, si ce n'est celle de l'émergence d'un terrible ressentiment !

Le grossier mensonge qui se profilait dans ma tête devint pour moi la seule issue pour mettre un terme à ce calvaire.

- "Tu m'as convaincu" fis-je avec la sincérité d'un renard qui aurait avalé 3 poules et ferait mine de draguer nonchalamment la chienne de la ferme pour donner le change.

- "J'arrête ce blog sans queue ni tête et je lance un site politique sérieux  comme celui-ci ou celui là ou encore ici

- "Tu vois qu'on peut se comprendre." lança t-elle en s'allongeant langoureusement auprès de moi.

Quant à moi, j'étais bien incapable de me mettre sur le dos. Je fis rapidement semblant de ronfler bruyamment.

Je ne peux plus m'asseoir depuis ce jour, mais il ne l'emportera pas au paradis, son Hollande. Je ne suis pas prêt de voter pour lui. Pour les primaires, ils repasseront.


J'en profite pour lancer un appel afin de trouver une femme de droite, douce et obéissante, qui sache trouver sa place dans un couple où l'homme est la pièce maîtresse... (Aïe, on avait dit : pas d'antiféminisme zemmourien ! Tu donnes les verges pour te faire battre, imbécile !)

Et puis, si elle le désire, je monterais un site de droite,  qui comme tous les blogs réactionnaires et populistes, engendrera une audience d'enfer avec des tas de photos de femmes en burka et des barbus en prières et ce style littéraire proustien qui semble devenir le "nec plus ultra camusien" chez nos fervents partisans du retour à un passé fantasmagorique !

De surcroît, ce nouveau blog aura le mérite d'être un peu drôle et primesautier sans étalement de culture (vu que j'en suis dépourvu) ; caractéristiques inconnues pour des blogs de droite qui manquent complètement d'humour, sont nombrilistes à un point inimaginable et au final, se révèlent chiants comme le spectacle d'un clair de lune à Neuilly sur Seine, un soir d'hiver à 19h.

Collègues de droite, prenez garde, un ouragan dévastateur s'approche... 

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PS : 2 ans plus tard...

1) les liens n'ont pas été changés. Ce qui fait le piment de cette rediffusion...
2) Je n'ai pas trouvé de compagne de droite qui réponde à mes critères rétrogrades de sélection, fort évidemment ! 
3) Il a été impossible pour moi de virer ma cuti et de me projeter dans un nationalisme trop étroit.
4) La lecture de Proust m'assomme.


Je vous embrasse toutes et tous, aussi imparfaits soyez-vous...