mercredi 29 septembre 2010

Le cas Jean-François Copé. La démocratie représentative dévoyée...

Chers amis.

Quel citoyen oserait prétendre qu'un seul homme soit capable d'endosser 5 fonctions éminentes, dont quatre électives et une privée, toutes plus prenantes et lourdes de responsabilités, les unes que les autres ?



- 1°)  Le mandat de maire d'une ville de 50.000 habitants, Meaux en l'occurrence, réclame déjà une énergie certaine. Je connais des maires de villages de 3500 habitants débordés par leurs activités.


- 2°) La délégation en temps que député est une mission réclamant, il me semble, une santé à toute épreuve, une compétence redoutable et surtout une disponibilité de tout instant. Jean- François est député de la 6éme circonscription de Seine et Marne.

- 3°) Monsieur Copé est également  président  de la communauté d'agglomération du pays de Meaux (CAPM).



- 4°) Le représentant des Meldois a été nommé président du groupe parlementaire UMP à l'Assemblée Nationale.

- 5°)  Monsieur le député Jean-François Copé,  trouve, tenez vous bien,  du temps disponible pour exercer son métier d'avocat d'affaires pour un cabinet privé. Apparemment, comme notre surhomme et président de la République qui dispose de 5 à 6 cerveaux particulièrement bien irrigués, le baronnet de Seine et Marne bénéficie probablement, par l'onction d'une quelconque grâce divine,  d'un temps de travail de 35 heures par jour !

Les multiples casquettes de Monsieur Jean-François Copé.


De surcroît, notre Super élu très occupé est membre de la Trilatérale et omniprésent sur tous les médias français...

De qui se moque t-on ?

Comment peut-on laisser se propager de tels excès dans une démocratie  ? Ce cumul est-il moral ? Si le sieur délègue, à quoi bon se faire élire à un poste qu'il ne tiendra pas ? Et s'il ne ne mandate pas ses tâches, qui pourrait prétendre qu'il a le temps de les accomplir ?

Sommes nous retombés dans un état féodal ?

Je vous pose la question, les yeux dans les yeux : un homme, même exceptionnel, possède t-il suffisamment de facultés pour concentrer autant de fonctions ?

Chacun sait bien en son fort intérieur que non !

Alors, je vous demande : où est le respect de la République dans cette situation ? Où est la notion de déférence envers le citoyen ?

Les institutions de la 5ème république, défigurées par de tels individus arrogants et dominateurs, qui considèrent le pouvoir comme leur propriété, sont devenues les antichambres d'un système politique rongé par des oligarques, presque tous issus d'écoles élitistes ou les charges se perpétuent de parents à enfants. Sans oublier les mariages provoqués entre ce gratin issu de l'administration et les rejetons de la crème de la bourgeoisie possédante qui perpétuent une double domination économique et politique.

Ne prenez pas ce langage comme une résurgence du crypto-marxisme, non... Cette description que je pense lucide est hélas, le triste reflet de la société actuelle. Vous aurez compris qu'une telle situation ne saurait perdurer...

Amis, à force de nous désintéresser de la politique nous sommes redevenus de flasques sujets gouvernés par des féodaux dont l'appétit glouton du pouvoir, le besoin inextinguible de notoriété, l'attrait irrésistible de l'argent ou simplement la chance de l'hérédité  prévalent  sur la compétence,  le don de soi et le bien de la Collectivité.

Monsieur Jean-François Copé dont je ne mets nullement en cause l'honnêteté, archétype de l'énarque préfabriqué de cette 5ème république rongée par les passe-droits, montre qu'au delà de son amoralité inconsciente, il ouvre la voie à une immoralité grandissante dans les hautes sphères de ce qui reste de démocratie dans cette république en lambeaux vomie par une majorité de notre peuple.

Il serait salutaire pour notre pays qu'un tel exemple ne parvienne jamais au poste suprême...

Les individus dingues de pouvoir et assoiffés  d'ambitions personnelles n'ont jamais fait s'épanouir une population ivre du besoin de Justice et de paix sociale...

Lectrices et lecteurs bien-aimés, à après.

lundi 27 septembre 2010

Les prodigieuses facultés divinatoires de Claude le poulpe socialiste, alias Claude Bartolone. Dérision.

Mes bien chers camarades socialistes et amis,

Sympathisant de gauche depuis une éternité, j'ai été ravi d'apprendre par la bouche de Claude Bartolone, député et président du conseil général de Seine Saint Denis qu'il y aurait un accord entre Miss Aubry et le Sieur Strauss-Kahn : les primaires ne devenant qu'un processus de confirmation de la désignation du ou de la candidate...

Chers militants socialistes, permettez moi de vous féliciter de posséder en votre sein un véritable devin encore plus extraordinaire que la star extra lucide internationale, j'ai nommé l'immense Paul le Poulpe...

Claude le poulpe socialiste.


C'est pourquoi j'ai surnommé l'impétrant, Claude le poulpe socialiste.

Mais autant vous dire, mes chers amis et collègues qu'un affreux soupçon a traversé incidemment mon esprit peu rompu aux subtilités des bureaux politiques... Et oui ! Vous rappelez vous des atermoiements provoqués par des irrégularités concernant l'élection contestée et contestable de la fifille de Jacques Delors ?

Et les crêpages de chignons qui s'ensuivirent ?

 Une question anodine et innocente : et si Claude le poulpe connaissait déjà le pourcentage des résultats de ces primaires ?

Tiens ! je lance un chiffre au hasard ! Et si Dominique Strauss-Kahn terminait premier avec 64,374 % des suffrages exprimés ?

Et si Martine Aubry concourait aux primaires pour barrer le passage à Ségolène Royal, François Hollande ou d'autres, en sachant par avance que le poste de Présidente de la République ne l'intéresse pas plus que ça, alors que la fonction de Premier Ministre lui irait comme un gant ?

Hein ? Dites ! Ce scénario ne vous interpelle t-il pas, camarades socialistes ?

Et puis tiens, qui vous dit que Claude le poulpe socialiste n'est pas un imposteur, mais le bourreur d'urnes officiel du Parti socialiste chargé d'envoyer DSK au paradis ?

Après tout, ceci n'est que de la politicaillerie aphatesque ou duhamélienne de bas étage, j'en conviens, mais ici, sur ce blog béni des Dieux, on aime alterner le tragique d'hier et l'humour d'aujourd'hui.

Ainsi va la vie.

Lectrice(s) et Lecteur(s), je suis toujours  heureux de vous retrouver. Merci d'être parvenus à ces lignes !

vendredi 24 septembre 2010

Famine, Afrique et désespérance...


Il y a peu, je suis tombé sur un reportage concernant les pirates somaliens pourchassés par toutes les marines du monde. Ces flibustiers attaquent des navires civils, tankers, porte-containers ; et même des plaisanciers pour prendre en otage les équipages et demander une rançon.


Arrestation de pirates somaliens.

 

Et je me suis souvenu...

Il y a longtemps. Assez pour prendre du recul, pas suffisamment pour oublier.

En garnison à Djibouti comme 2ème classe, à 25 kms de la Somalie au camp Letellier, sans cesse en prison militaire pour indiscipline caractérisée, ma tâche consistait à vider les poubelles du régiment et à convoyer un camion benne jusqu’à la décharge située à l’extérieur de la ville. Nous pataugions jusqu’aux chevilles dans des résidus poisseux et décomposés dont vous imaginez l’odeur sous les températures et l’humidité de l’air les plus extrêmes. Un des climats les plus épouvantables du monde.

Mais, amis, le pire est à venir…

Lorsque nous arrivions à la décharge, les odeurs pestilentielles et une puanteur immonde vous prenaient à la gorge, des nuées de gosses dépenaillés, faméliques , les jambes maigres, les genoux proéminents grimpaient sur le camion en riant avec des régiments de mouches agglutinées sur la peau toujours en sueur, il fallait boire plus de cinq litres d'eau saumâtre par jour pour survivre...Les gamins commençaient à trier les déchets car leurs seuls ressources alimentaires provenaient de nos restes putréfiés.
  
Ils étaient joyeux… Toujours de bonne humeur, rieurs, plaisantins et chaleureux. Si bien que nous oubliions systématiquement le pathétique de la situation et de rigoler et de déconner avec ces enfants. L’un ,Idriss, un gamin de 12-13 ans avec qui j’avais sympathisé à force de le croiser, se mettait à genou dans les excréments, triant avec méticulosité pour trouver quelques reliefs comestibles. Les mouches se collaient toujours par amas sur les commissures de ses lèvres et de ses yeux ainsi que sur quelques estafilades purulentes. Des centaines de gens vivaient ici dans des conditions infernales au cœur de cette décharge dans des circonstances qu'on n'imagine pas dans nos contrée.


Quoique...


Un jour, je ne vis pas Idriss, je lui avais amené quelques boîtes de sardines que j’avais chapardées au mess des officiers. Je ne sus jamais s’il était parti chez lui en Somalie ou s’il était mort, emporté par la tuberculose qui faisait des ravages à cette époque.

Je n’ai pas décrit cette situation pour excuser les exactions des pirates somaliens et omettre la douleur des familles des otages auquel je compatis, mais il est certain que devant la misère qu’on côtoie dans cette région du monde , et si par extraordinaire, vous vous trouviez devant ce choix barbare de crever de faim ou de vous livrer à des violences pour survivre, vous, votre famille et même votre communauté, ou de tenter votre chance dans un pays occidental, quitte à être traité comme un chien ou expulsé, je ne sais quelle voie vous choisiriez.

Moi je le sais.

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Lectrices, lecteurs,, peut être vous parlerais-je un jour des rencontres qu'on peut faire dans ce désert volcanique inhumain, où les pierres et le soleil semblent vibrer de concert, endroit mythique et effrayant proche d'un des berceaux de l'humanité (Lucy, une de nos ancêtres est issue d'une région située à quelques centaine de kilomètres), mais en attendant, je vous place en lien l’UNICEF qui fait un travail formidable sur le terrain et qui mérite notre confiance. Notre générosité me paraît aller de soi dans un monde ou les valeurs du fric, du profit et de la cupidité, véhiculées par des politiques et des médias pitoyables et indignes n’en finissent pas de nous ronger la moelle.

Salut à tous, oubliez moi, pensez à Idriss qui hante mes cauchemars et à tous les êtres humains qui, scandaleusement, crèvent encore de faim à notre époque sous les regards indifférents ou intéressés de spéculateurs, financiers, dirigeants d'entreprises multinationales, sportifs millionnaires, vedettes de cinéma, stars du show bizz ou oligarques sordides, pressés d'acquérir une image gratifiante et estimable à bon compte auprès des foules subjuguées par leur pseudo bonté. Surtout lorsque l'ultime but de leur sinistre et médiocre existence, consiste à rechercher les meilleurs paradis fiscaux pour éviter de partager et de s'y réfugier comme dans une confortable coquille d'égoïsme.

Ah ! Comme l'avidité sans fin de ces individus dans la course au luxe et à la futilité, louée et vantée par des médias et des politiques dévoués et sans scrupules, devant un public demandeur et connement admiratif, nous semble si dérisoire !

Comment, ceux qui possèdent tant, pourraient ils croiser le regard de leurs semblables qui n'ont même plus la force de hurler leur misère, faute d'être nés dans une région dénuée de tout ?

Arf ! Je me sens complètement désarmé dans ce monde arbitraire dont les ressorts m'échappent...

La 2ème photo, particulièrement poignante, est de Kevin Carter et date de 1994.


Amis, à après si le hasard nous prête vie...Profitez de votre existence et de votre santé comme il se doit.

Et battons nous comme des lions pour sauvegarder une vie décente jusqu'à ses ultimes instants !


J'ai rédigé ce texte le 3 juin 2009 . Il a été publié sur le Village des NRV... Ce billet n'a connu aucun succès sur le Net...



mercredi 22 septembre 2010

Inouï : Le Figaro découvre qu'il existe des Français pauvres mal soignés !

Ce pastiche est à déguster avec un sourire ironique...





 INCROYABLE : MALGRÉ LES EFFORTS 
SANS PRÉCÉDENT DU GOUVERNEMENT,
23 % des FRANÇAIS RENONCENT À SE
SOIGNER PAR MANQUE DE MOYENS !


Comment un tel spectacle est-il tolérable dans une société d'assistanat ?


Photo choisies par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Un reportage de Mathilde Godzilla de la section Dassault n°1

En raison d'une crise sans pareille, partiellement jugulée par le président Nicolas Sarkozy, il apparait que près du quart de la population française a négligé de se soigner pour des motifs économiques.

La rédaction du Jivaro,  toujours à la pointe de l'information a décidé de tenter une expédition périlleuse dans les quartiers Est de Paris, et plus encore, munie d'un équipement spécial et de guides particulièrement entraînés, de se rendre en Seine Saint Denis pour enquêter sur les conditions de vie et de santé des autochtones.

Le rédacteur en chef, Étienne Courgeotte,  a missionné Yves Tétard et Yvon Roufiole pour visiter cette région inconnue du Jivaro où il semblerait que les indigènes, pourtant particulièrement aidés par le gouvernement de Monsieur Fillon, se laisseraient aller à une coupable passivité.

Si notre expédition ne rencontrait pas de problème particulier, elle pourrait tenter une incursion dans le 9-5 appelé Val d'Oise.  Des gardes du corps spécialement équipés se chargeraient de la sécurité de nos reporters.

Monsieur Serge Lassault qui s'est exceptionnellement déplacé au siège du Jivaro , boulevard Haussmann dans le 9ème arrondissement a vivement encouragé ses troupes en les enjoignant de tenter de communier avec les peuples visités  pour créer une atmosphère propice destinée à leur proposer prochainement un journal populaire dont il souhaite se rendre acquéreur, Le Pharisien.

"Vous êtes nos missionnaires" a t-il déclaré aux journalistes présents, dans  un élan martial. "La mission civilisatrice qui vous échoit est fondamentale pour conquérir des parts de marché supplémentaires dans la presse quotidienne ! Le Président Sarkozy compte sur nous."

La réunion s'est terminée dans l'émotion la plus totale. Les familles des journalistes, les larmes aux yeux, ont regardé une dernière fois partir leurs héros, dans les territoires hostiles de Seine Saint Denis et du Val d'Oise...


Pcc de notre reporter Mathilde Godzilla


Lectrices et lecteurs, à après pour une autre séance gratuite !

lundi 20 septembre 2010

TINA ou les amours perverses d'une doctrine putassière.

TINA est née d'une liaison adultérine entre Ronald Reagan, son père et Margaret Thatcher, sa maman. Leur progéniture a hérité de l'intelligence de son papa et de la beauté de sa mère.

Elle fut une adolescente précoce qui conquit rapidement les élites mondiales. Elle devint rapidement la coqueluche de tout l'Occident. Au paroxysme de sa beauté sulfureuse, elle parvint à séduire la Chine.

Notre héroïne n'est pas farouche, elle se définit même comme partageuse, elle n'aime rien tant que conquérir les esprits et les corps. Il se dit dans les milieux autorisés qu'elle est richissime et sa notoriété est si grande que plus un étudiant ne peut ignorer son pouvoir de séduction.

Elle est devenue l'ultime et seule référence de la Beauté.


Tina n'aime guère le peuple, la populace, les petites gens, les Lois sociales, les cotisations, les entraves à la vie économique, les États, les règlements, le fisc, les taxes et les contraintes. Elle adore l'étalage du luxe, de la richesse, le clinquant, les nouveaux riches, les paradis fiscaux, la corruption, le paraître, les médias, les mises en scène, le superficiel...

Elle est attirée par les anglo-saxons mais elle épouserait volontiers un Chinois, un Russe ou un Koweitien. Tina, n'a pas de nationalité, pas de morale, pas de sensibilité, pas d'états d'âme.

Son but : gagner toujours plus.

Son dogme : l'efficacité.

Sa démarche : sauter les obstacles en les achetant. Pour elle, tout est à vendre et sa fortune est illimitée.

Elle aime copuler avec ceux qui la combattent, ainsi capitaliste de naissance a t-elle frayé indistinctement avec la gauche, les socialistes, les écologistes, les catholiques, les musulmans, les Russes, les Saoudiens, les Chinois, les communistes, les extrémistes religieux.

Ses amants sitôt séduits sont pris dans une nasse dont ils ne parviennent jamais à se dépêtrer. Elle est la plus grande corruptrice du Monde : elle joue du ressort de la cupidité des Hommes comme une Vestale joue de son corps langoureux auprès de ses conquêtes.

Tina est omniprésente dans les écoles du monde ; jalouse, arrogante, et sûre d'elle-même, peu méfiante envers une concurrence qu'elle ne voit pas venir. La totalité des enseignants de tous les pays a été gagnée par son charme et sa volupté. La Presse, dans sa presque intégralité est à sa dévotion, les économistes et la plupart des journalistes se sont mués en troubadours et  hérauts de son dogme.

Elle aime les experts conformistes, sans imagination, êtres falots et médiocres qui trouvent leur maigre intérêt médiatique dans un monde aseptisé. La notoriété conduit à la richesse et Tina connait les faiblesses et la prétention inouïe de ses thuriféraires.

Tina est la reine du Monde.

Mais la coquine possède deux failles : la vieillesse et la maladie. Des chancres purulents apparaissent sur son corps et malgré les replâtrages, les médecins ne parviennent pas à réparer les outrages du temps et du mal. Des voix prudentes s'élèvent contre sa mainmise mais l'élite qui a tout à perdre de la destruction de l'image de son idole maintient coûte que coûte sa légende et sa pression.

Si notre égérie disparaissait, elle entraînerait l'élite mondialisée dans sa chute

Pour les oligarchies et les ploutocraties mondiales, il faut absolument sauver TINA...



TINA, vous l'avez bien compris, est l'abréviation de There Is No Alternative. C'est un dogme qui cherche à signifier qu'il n'existe aucune autre possibilité économique que le système dans lequel nous sommes plongés. Les grandes écoles, les universités comme les établissements professionnels, les médias, sont abreuvées par cette croyance qui semble devenue une véritable religion au sein de la population.

"Il n'existe pas d'alternative." disent-ils

Les apostats sont roulés dans la boue, moqués, ridiculisés par de petits économistes étroits et d'un conformisme niais. La plupart des médias sont fermés aux propositions originales.

Sauf Internet.

Brûlons sur l'autel de l'intelligence, du sens commun et de l'imagination cette hydre visqueuse et académique qui veut détruire notre espoir d'un monde plus juste, égalitaire et fraternel...




Amis lectrices et lecteurs, découvrez de nouveaux talents.

Je vous embrasse et à après !


vendredi 17 septembre 2010

Compagnons UMP : éradiquons les Lois scélérates de Léon Blum !

C'en est assez !

Moi, Thibaut Nichon, militant UNR, UDR, RPR, UMP ancien membre du SAC à Pasqua,78 ans, ancien militaire, je m'adresse à notre petit caporal, Nicolas Sarkozy, pour lui suggérer une mesure radicale pour faire travailler ces flemmards de Français !

Compagnons sarkozistes,

Depuis l'octroi des congés payés en 1936  à une plèbe paresseuse et jamais satisfaite, la France va de mal en pis ! TOUS les experts économistes de TF 1, France 2, France 3, Radio courtoisie, France Inter, Radio Luxembourg, Europe 1 le clament haut et fort : la situation économique de notre pays est catastrophique malgré les magnifiques réformes entamées par nos Chefs, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy !

Jeu : qui se cache derrière Thibaut Nichon ? *

François Mitterrand, l'ultra gauchiste avait déjà anéanti les efforts du Général et de Monsieur Pompidou. Les efforts de l'équipe actuelle menée par un fantastique hussard en la personne du Président sont torpillés en permanence par des gens de gauche alliés à de fielleux étrangers. Des combattants islamistes, tapis dans l'ombre, sont  prêts à égorger les bons Français mais ceux-ci, le fusil chargé avec du gros sel à côté du lit ne se laisseront jamais faire !

Qu'on se le dise !

Il est temps de défaire la France de ces lois sociales qui l'affaiblissent. Le sinistre Front Populaire a hélas perverti notre beau pays en faisant de ses citoyens, des assistés ! Pour retrouver la compétitivité nécessaire à la conservation de notre rang dans le monde, il est nécessaire  de  détricoter les Lois sociales de 1936. Notre pays est au monde, celui qui bénéficie du plus grand nombre de jours de congés !

Ramenons l'âge de la scolarité obligatoire à 12 ans, la semaine de travail à 52 heures, les congés annuels à 15 jours payés comme en 1936, le reste étant à la charge du salarié. Il faut également supprimer le salaire minimum, limiter le travail des femmes.

Je suggère également que nous débaptisions toutes les rues et places Léon Blum de l'hexagone pour les remplacer par des noms de héros gaullistes comme Marcel Dassault, de Wendel, Albin Chalandon, André Bettencourt...

Ainsi, mes chers compagnons, parviendrons-nous, à force de sacrifices, à relever un pays exsangue. Je ne pourrai hélas y participer, en raison de mon âge, mais je demeurerai toujours présent pour vous encourager et vous stimuler !




La gauche, même si elle a été absente du pouvoir depuis 8 ans est moralement responsable de notre déclin : Mitterrand,  Léon Blum, Jaurès, la Commune, la révolution française, ont laminés l'essor économique de notre Mère  Patrie.




La France de 2010 se doit de vénérer un seul Dieu : le Travail, le Labeur, l'Activité, le Turbin, le Boulot, la Besogne, le Taf, le Rendement !


Que Dieu garde notre petit président et sa vigoureuse équipe ! Courage Président !


Pcc Thibault Nichon, militant UMP de base.


Je signale que les arguments employés plus haut sont à peine exagérés. Ils sont communément cités par les membres du gouvernement actuel. Ils ne remontent pas encore jusqu'à Léon Blum, mais j'ai l'impression que cela ne saurait tarder...  

À bientôt et bonnes lectures !



* il s'agit de naitsirhC isortsE

mercredi 15 septembre 2010

Quand un pouvoir aux abois fait appel aux barbouzes...

C'est qu'il se sent bien coincé...

De tout temps, en tout lieu, lorsqu'un régime politique commence à faire appel à une police plus ou moins parallèle, plus ou moins officielle, sans passer par la Justice, pour sauver du scandale quelques membres éminents d'un gouvernement, c'est non seulement la démonstration imparable d'une déliquescence d'un pouvoir sur la défensive mais surtout la preuve que la maison brûle.

La photo symbole du règne 2012 - 2017 ?

Cette nouvelle démarche prouve au moins 2 faits incontournables.

 - 1) Il y a indubitablement des choses à cacher, c'est la preuve d'une culpabilité quasiment certaine aux plus hauts niveaux de l'État ! Sinon, pourquoi sortir les grands moyens pour une affaire sans intérêt ?
Écrase t-on une puce avec un char d'assaut ?

 - 2) Apparemment le nombre de sources d'informateurs ne cesse de croître dans tous les administrations, dans toutes les strates de la société. Le majordome de Madame Bettencourt en a été l'initiateur. Ce dégoût de la part de citoyens ordinaires écœurés par nombre de pratiques immorales montre combien les fondements de ce régime sont en train de dangereusement vaciller.

On ne dira jamais assez combien le comportement de certains fonctionnaires dénonçant à la presse des abus indigne d'une vraie démocratie et de comportements qui contreviennent à la Loi est un signe d'intégrité, d'honneur et du sens de la Collectivité .

La vie citoyenne ne consiste pas seulement à voter une fois tous les 5 ans pour des alternatives restreintes, c'est aussi, dans la mesure du possible, entraver la mainmise d'un parti, d'une oligarchie, d'un groupe économique sur l'État.

Si le parti politique au pouvoir commence à perdre auprès de ses administrations, à défaut d'un soutien, une neutralité bienveillante, je ne donne pas cher de sa crédibilité.

Chacun aura compris, dans cette histoire concernant le Monde, et certainement bien d'autres organismes de presse, qu'en 2012,  le pouvoir actuel de l'UMP, comme ses ascendants gaullistes de l'UNR, de l'UDR et du RPR, armé d'une cagnotte financière considérable, d'une barbouzerie à sa dévotion,  d'un monde économique à ses pieds sera un colosse difficile à faire tomber.

Je doute que les  pusillanimes socialistes actuels aient les épaules assez larges pour résister à un mastodonte disposant d'une telle puissance...

2012 risque d'être une année particulièrement abjecte dont le contenu politique n'aura probablement rien à voir avec un véritable débat républicain. Il n'y a pas de quoi s'en réjouir !

Lectrices et lecteurs, merci de votre  présence et à après si la providence nous garde !

lundi 13 septembre 2010

Les terribles tracas d'un quidam ordinaire.. Dérision.

J'ai peur...

J'ai peur de la mort, peur de vieillir, peur du chômage, peur de la mondialisation, peur des retraites, peur de la gauche, peur du front national, peur des OGM, peur pour mes enfants, peur pour mes parents, peur pour mon chien, peur pour mon canari, peur de mal faire, peur d'avoir un accident, peur de mon patron, peur de mon chef, peur des écologistes, peur du marxisme, peur de la bagarre, peur des disputes, peur de Dieu, peur du diable, peur de blasphémer, peur des démons, peur des nains, peur des géants, peur des monstres, peur des loups. peur des souris, peur du progrès, peur du noir.


J'ai peur des immigrés, peur des Arabes, peur des musulmans, peur des Africains, peur des métis, peur des femmes, peur des hommes, peur des pédophiles, peur de mon voisin, peur de mes amis, peur des intellectuels, peur du peuple, peur des étudiants, peur des manifestations, peur que tout se voit, peur de réussir, peur de rater, peur des gauchistes, peur d'être égorgé pendant mon sommeil, peur du cancer, peur des maladies cardiaques, peur de la maladie, peur d'être ridicule, peur des pesticides, peur des aliments avariés, peur des responsabilités, peur d'être agressé, peur de la burqa, peur du voile, peur des barbus, peur des gitans, peur des Roms.

J'ai peur de la foule, peur de la banlieue, peur de la violence, peur des voleurs, peur du désordre, peur de la racaille, peur d'être dragué, peur de n'être plus sexy, peur de ne plus plaire, peur de ne plus bander, peur de trop bander, peur de l'éjaculation précoce, peur des araignées, peur des insectes, peur des chats, peur de traverser la rue, peur de la prison, peur de l'autre, peur de la police, peur des lois, peur de marcher sur la pelouse, peur des ascenseurs, peur des avions, peur des accidents, peur de la pollution, peur de la grippe A, peur des radars, peur de manquer.

J'ai peur du divorce,  peur de la solitude, peur de boire, peur de prendre du poids,  peur de vomir,  peur de perdre la vue,  peur de devenir chauve,  peur de la maladie d'Alzheimer,  peur d'être paralysé, peur du communisme, peur des chars russes, peur des tanks chinois, peur des fusées iraniennes, peur de Ben Laden, peur du réchauffement climatique, peur du refroidissement de la planète, peur des intempéries, peur de la sècheresse, peur des tempêtes, peur du vent, peur du froid, peur des inondations, peur des Corses, peur des armes, peur de l'immigration, peur d'émigrer, peur d'avoir peur, peur des mots,  peur de l'avenir, peur du passé, peur de vivre, peur des fantômes.



J'ai peur de mon ombre, du doux zéphyr qui pourrait se transformer en bourrasque, de l'amour qui ne demande qu'à se muer en haine, de mes enfants qui attendent ma mort pour hériter, de mes amis qui me jalousent, des politiques qui veulent me plumer, des syndicalistes qui pourrissent mes déplacements, de la télévision qui me montre des images insoutenables, d'internet qui me démoralise, des journaux aux titres racoleurs et sanglants...

- Oui ?

- Je suis Français...

- Comment l'avez vous deviné ?


Amis lecteurs, à après

vendredi 10 septembre 2010

Le plaidoyer musclé d'un patron pour une vraie presse libérale. Gag à prendre au sérieux.

À l'occasion de la publication d'un nouveau plan de remise en cause des aides à la presse, j'ai remis au goût du jour ce pastiche qui ne fera pas rire tout le monde... *







Monsieur Serge Lassault lance un vibrant appel pour que les patrons de la presse libérale refusent des subventions d'essence collectiviste

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Photo et décors choisis par Étienne Courgeotte, rédacteur en Chef.
Assisté par Messieurs Yves Tétard, Ivan Roufiol, Michou Brézé et Yves de Keldrol.
Interview menée par Étienne Courgeotte.

É.C : Mes respects, Monsieur le Président Serge Lassault, vous avez donc décidé de refuser les subventions de l'État versées pour l'aide à la presse quotidienne ainsi que pour les sites Web qui dépendent de votre groupe "par conviction libérale" dîtes vous, pourriez vous expliciter vos propos ?

S.L : En effet ! Figurez vous qu'hier matin, tandis que mon barbier, me rasait, et ma manucure soignait mes mains, une brutale illumination spirituelle a éclairé mon cerveau. Mais bon Dieu, me suis je dit, nous, patrons de presse, apôtres radicaux de l'économie de marché, avons l'estomac de recevoir des subsides d'un État omniprésent alors que nous n'avons de cesse de combattre par tous nos moyens de propagande le collectivisme rampant qui pourrit notre pays ! Cette évidence m'a sauté aux yeux !

É.C : Et pourtant, Monsieur le Président directeur général, cette situation dure depuis la libération. Ce sont des sommes considérables qui ont aidé la presse à survivre. Peut-être que nous autres journalistes sommes là grâce à ces subventions...

S.L : Je conçois cette situation car, en temps que marchand d'armes, je sais combien l'argent n'a pas d'odeur. Toutefois dans un geste d'émancipation unique dans l'histoire du capitalisme français, j'ai décidé de refuser ces sommes qui pervertissent notre combat pour la libre entreprise, la mondialisation, la concurrence assumée, la loi du marché ! Se tournant vers les journalistes. Et vous Messieurs me suivrez vous ?

Les journalistes : Oh oui Monsieur le Directeur ! Oh oui ! Les échines sont courbés, les regards torves, les sourires forcés.

É.C : Mais cette mesure - euh - révolutionnaire si j'ose m'exprimer ainsi, même si je déteste ce terme, ne risque t-elle pas de désorganiser nos - euh - services ?

S.L : Bien entendu, dans un premier temps, certains sacrifices devront être consentis par nos braves journalistes ici présents mais je ne doute pas que pour faire triompher leurs idées libérales, ils ne consentent point à donner l'exemple ! S'adressant à eux. N'est ce pas mes chers amis ?

Les journalistes : Mollement. Euh mouais, Monsieur le Président Directeur Général. oui... Oui...

S.L : Dans un premier temps, il nous faudra comprimer fortement la masse salariale pour rester compétitif...
On entend un choc. Ivan Roufiol et Yves Tétard viennent de perdre connaissance. La sécurité s'efforce de les faire revenir à eux. L'interview continue. Les masques sont hagards et la sueur coule comme un torrent sur tous les visages...

S.L : J'envisage également de porter le prix du quotidien à 3,60 €. Et pour la promotion, de joindre les oeuvres complètes d'André Glucksmann en CD avec peut-être en prime le DVD d'un film de Rohmer ? Qu'en pensez vous, Étienne ?

É.C : La voix blanche, le rédacteur en chef avale une pillule et engloutit un verre d'eau en tremblotant. Très bien, Monsieur le Président...

S.L : Vous rendez vous compte mes chers journalistes, pour la première fois dans ce pays, NOUS, les missionnaires du libre marché, allons prouver que l'instauration d'une véritable société capitaliste est viable. Vous, mes amis qui chantiez dans vos articles les psaumes de la libre entreprise et stigmatisiez les ravages du bolchevisme, allez pouvoir enfin vivre le bonheur de joindre vos actes à vos paroles ! Tels des pèlerins du 21ème siècle, nous montrerons la joie de propager nos idées à l'assaut d'un pays de paresseux et d'assistés. Un silence. Se tournant vers la porte de gauche, Serge Lassault appelle un mystérieux inconnu. Monsieur Piao Lin, s'il vous plait ! Un jeune asiatique apparaît souriant. Messieurs, permettez moi de vous présenter votre futur rédacteur en chef adjoint, Monsieur Piao Lin qui a accepté pour 1200 € mensuels de prendre la responsabilité du journal.

Un vacarme assourdissant se fit entendre, les corps sans vie de journalistes, secoués par l'émotion s'écroulèrent. Ce jour là on compta au sein de la rédaction du Jivaro, pas moins de 3 morts. Deux journalistes se retrouvèrent en réanimation.

La tempête médiatique soulevée se révéla non moins dévastatrice : une manifestation de patrons de presse ; avec Monsieur Arnaud Lagardère à sa tête, à laquelle se joignirent les PDG des grands groupes automobiles français et une délégation du MEDEF ; défila devant l'Assemblée Nationale en réclamant le maintien des subventions publiques.

La morale de cette histoire ? Gare au loup ! Attention aux coups de rabots  destinés à maximiser les profits au sein de la presse. Gaffe à l'intrusion ouverte du politique dans la gestion des journaux...

Gentils lecteurs, que la providence vous garde !

Je me permets à l'occasion de ce billet de vous conseiller 2 blogs, Donjipez, journaliste qui m'a inspiré l'idée de ce billet et l'excellentissime TGB rue-affre, pétri d'imagination et de talent, qui se révèle souvent comme un modèle de créativité.


Amis, à après... Bon week end.

* Toute ressemblance avec des titres de presse ou des personnages connus ne serait que le résultat hasardeux d'une pure coïncidence.

mercredi 8 septembre 2010

Quand papy Rocard fait dans la sénescence.

 Une déclaration de ce pauvre Michel Rocard devant les membres du MEDEF m'a littéralement anéanti.

 Charles de Gaulle confiait sa peur de prendre de l'âge à cause de tous les aléas qui en découlaient. "La vieillesse est un naufrage" écrivait-il dans ses mémoire à propos de l'attitude d'un Pétain affaibli, en 1940...

Le général était d'autant plus visionnaire et lucide qu'il n'avait pas encore eu le loisir d'observer le degré de sénescence de Michel Rocard, renégat et imposteur de gauche, passé avec armes et bagages dans le camp adverse le plus réactionnaire.


Décidément, mes amis, les socialistes ou sociaux démocrates européens vieillissent bien mal ! Après un Blair qui palpe 185.000 € par conférence auprès de grossiums du golfe ou de chefs d'entreprise désœuvrés. Un Schröder employé de luxe chez Gazprom, un Strauss-Kahn à la tête du FMI, un Lamy qui campe à l'OMC, on se demande bien ce que ces braves dirigeants de gauche vont trouver comme futurs emplois s'ils avaient la malchance de perdre les élections de 2012.

Je verrai bien Moscovici, comme maître d'hôtel chez Rothschild, Cambadélis, secrétaire particulier d'Arnault, Hollande conseiller fiscal à la Barclay's bank et Fabius, antiquaire ou expert dans l'évaluation des œuvres d'art - Ah, merde ! Il l'est déjà ? Tant pis.

Ces socialistes là ne me font pas bander...

Quant à Rocard... Je ne sais plus où le placer. Descente de lit de Carla Sarkozy ? Serpillère ? Sans être trop cruel, vu la manière dont il sucre des fraises et la difficulté qu'il éprouve à essayer d'endiguer les tremblements incoercibles de ses membres, je le mettrai bien dans un champ comme épouvantail.

Lectrices et lecteurs, si je me montre si méchant envers cet homme qui renie, jour après jour, toutes ses convictions, c'est parce que la fin de sa vie frise l'incohérence intellectuelle.

Pourtant créateur éclairé du RMI, sauveur d'une situation explosive en Nouvelle Calédonie, notre homme ; ancien théoricien du PSU, groupuscule très à gauche d'une époque révolue, partisan déterminé des luttes pour l'auto-gestion à l'intérieur des entreprises ; ose collaborer avec le MEDEF. Le patronat français étant le plus sectaire et le plus idéologiquement éloigné des combats d'un homme qui se revendique de gauche.


 Prétendre que :
"seuls les patrons auraient la connaissance suffisante du monde extérieur pour inspirer de leur expérience les autorités politiques"
est une galéjade de mauvais goût, une connerie de plus, édictée sentencieusement devant un auditoire aux anges qui n'en demandait pas tant !

Michel Rocard, vous nous faites honte !

Votre exemple montre combien, la notoriété, les ors et les honneurs du pouvoir ont pervertis tous les idéaux dont beaucoup d'entre nous étaient pétris. Vous êtes devenus le pauvre fanfaron, héraut tremblotant et s'exprimant par borborygmes, d'une ploutocratie rétrograde triomphante. Peut-on exclusivement mettre ces revirements sur le compte de la sénilité ? Sûrement pas. L'idéologie libérale vous a contaminé, comme elle a fini par corrompre les 2/3 des cadres du parti socialiste, incapables de raisonner un peu hors des clous.



Vous pensez détenir la vérité en vous montrant réaliste. Vous n'avez plus d'idéal, plus de vision, vous êtes devenu un petit gestionnaire étriqué qui cherche à exister malgré le poids des ans alors que l'imagination qui faisait  votre originalité et votre créativité a disparu depuis longtemps.


Pourquoi la vieillesse incline t-elle tant aux reniements ?

Le président Nicolas Sarkozy, vous avait confié une mission pour devenir ambassadeur de France chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Je crois que pour une fois, le chef de l'État a vu juste :  seuls les pingouins, les phoques et les ours blancs seraient susceptibles de vous prendre au sérieux...

À après !

lundi 6 septembre 2010

Éloge du savantissime Claude Allègre, l'hallucinant visionnaire du 21ème siècle.

C'en est assez !

Mes amis, il est de mon devoir de défendre, l'homme de science français que le monde entier nous envie : j'ai nommé l'inénarrable professeur Claude Allègre, un mammouth d'humilité, un astre solaire de capacités intellectuelles et un trou noir de la culture scientifique.

Bénéficiant de l'immense privilège d'être abonné à Médiapart,  j'ai lu attentivement un article de Jade Lindgaard  intitulé :  Pour Claude Allègre," le problème du climat se réglera tout seul."


Jeune et déjà un physique de génie universel !


Attaqué de toutes parts, cet homme illustre a pour seul tort, le fait d'avoir raison avant tout le monde !
La plèbe est ingrate et cruelle, c'est même à cela qu'on la reconnait...

Le populisme, que pourfendent de concert, intellectuels de gauche et élite de droite, main dans la main,secrètement unis pour sauvegarder les privilèges culturels dont ils se sentent indiscutablement les dépositaires, fait des ravages sur Internet. Les idées extravagantes de la populace gagnent sans cesse du terrain et il est plus que temps d'en finir avec ce terrorisme poujadiste.

Voulez vous savoir pourquoi cette phrase géniale qui restera gravée dans les annales de l'Humanité est si pertinente ?

La réponse est pourtant simple : parce que tôt ou tard, la Terre disparaîtra de l'Univers, que ce soit dans dix ans, un siècle ou dans 15 milliard d'années, sa fin est programmée.

Par conséquent, suivez le raisonnement d'une insoutenable subtilité émis par notre grand homme, comme il n'y aura plus de planète Terre, le problèmes de climat se réglera tout seul !

Capito ?

Mais notre génie a été beaucoup plus loin dans sa subtile réflexion : en admettant qu'il reste encore une planète Terre mais qu'elle soit débarrassée de ses êtres vivants disparus dans d'atroces convulsions, il y aura encore moins de problèmes puisque personne ne sera plus là pour supporter ces problèmes de climat !

CE QU'IL FALLAIT DÉMONTRER !

Élémentaire mes chers amis ! Quel personnage lumineux, cet Allègre !



Quoi qu'on fasse, à terme notre futur Nobel aura toujours raison !

Ça vous en bouche un coin, hein ? Bande de khmers verts ! Empêtrés du bulbe ! Décroissants surgelés ! Gazonneux maudits ! Écolos de pacotille !

Vous aimeriez disposer du dixième de l'intelligence de notre Docteur Claude, hein ? Hélas pour vous...


 Très peu de personnalités possèdent les capacités nécessaires pour s'exprimer devant les hautes instances du MEDEF, représentées par l'élite économique et financière de la Nation béate devant tant de superbe !

Vous vous voyez prôner les bienfaits de la diffusion des gaz à effet de serre, les avantages de la prolifération des centrales nucléaire, l'intérêt da la multiplication des rejets toxiques, le profit de l'aspersion des pesticides, le bonheur de favoriser l'abondance des OGM, le privilège des fumées d'usines sur nos bronches devant des gabarits intellectuels du calibre de Mesdames Bettencourt et Parisot, de Messieurs Serge Dassault, Lagardère, Seillères ? 

Et j'en oublie de beaucoup plus fûtés !

N'importe quel imbécile peu observer combien l'atmosphère des villes fleure bon l'air du grand large !

Alléluia ! La pollution est une bénédiction du progrès et Claude Allègre est son prophète !

Le fait que notre héros fusse de surcroît de gauche nous rend forcément euphoriques : ceux qui insinuent que les intellos de gauche sont de véritables boulets pour leur camp en sont pour leurs frais !

Il suffirait pourtant que notre expert mondial, Docteur honoris cosa nostra, soit attiré par les sirènes sarkozistes dont on connait la culture, le désintéressement et la compétence économique pour que les perspectives des présidentielles de 2012 basculent et que l'espoir change de camp.

Mon dieu, que les épisodes de la vie politique et culturelle de notre pays sont palpitants !


Je ne sais si vous saisissez la chance que vous avez de lire un analyste aussi perspicace que votre serviteur ? J'en doute...

Lectrices et Lecteurs, merci d'être restés jusqu'au digestif !

À après.



cui cui fit l'oiseau, intellophile à plomb.

vendredi 3 septembre 2010

Cocoricac fit le COQ 40, les bourses bien pleines, prêt à saillir la volaille déplumée !

Fichtre !

Pendant que nos braves gouvernants gémissent devant les affres d'une crise épouvantable qui s'abat sur le pauvre peuple dont ils ont la douloureuse charge.

Pendant que nous autres, pauvres citoyens, supportons jour après jour, le poids déraisonnable des tas de factures reçues lors de cette rentrée pénible ; je ne vous décris pas, mes chers amis à quel point mes notes d'électricité, de gaz, d'impôts et taxes locales, d'assurances et nourriture ont crû dans des proportions assez impressionnantes.

Pendant ce temps donc, disais-je, j'apprends avec une joie mal dissimulée, que les entreprises du CAC 40 ont presque doublé leur profit...


Enfin, me dis-je logiquement, sachant que les bénéfices des quarante premières capitalisations de la Bourse de Paris ont atteint la bagatelle de 41,6 milliards d'euros au premier semestre, soit une hausse de 86% sur un an, une petite participation de la part de ces heureuses entreprises ne peut que nous délester d'un poids un peu trop lourd à supporter pour nos  modestes budgets !

Et bien non, les amis ! On va continuer à raboter. Et croix de bois, croix de fer, si elle ment, elle va en enfer, la main sur le cœur qu'elle a bien accrochée, Madame Christine Lagarde, Ministre de l'économie et des Finances dont la seule véritable compétence consiste à remarquablement parler anglais et à passer pour une experte en économie aux yeux de l'Establisment mondial en raison de son don pour la langue de Shakespeare et de son conformisme qui cache de grosses lacunes, jure ses grands Dieux qu'on n'augmentera pas les impôts. Plus de 20 taxes nouvelles ont été créées depuis son intronisation et si elle était rémunérée au pro-rata  des conneries qu'elle a pu énoncer depuis le début de la crise, elle serait largement multi-milliardaire !

Mais bon ! Quant à faire participer les entreprises du CAC 40 à l'effort de la Nation, faudrait pas déconner, quand même ! Merde.


Tout ceci pour montrer que nous sommes gouvernés par une bande de conformistes zélés aux ordres de ceux qui détiennent les leviers économiques. Nos dirigeants politiques sont incapables de prendre le taureau par les cornes et de raisonner sans idéologie.

Ces gouvernants sont irrécupérables. Vissés dans leurs dogmes, soudés dans leurs certitudes, murés dans leur doctrine, il est désormais patent qu'ils ne changeront jamais d'opinion.

Alors que faire, bon sang, contre de tels murs ?

Fidèles lectrices et lecteurs, à après !

Vinceremu.


Cui cui, l'oiseau dont les canines commencent à pousser.